Red Rising – Livre 2 – Golden Son de Pierce Brown

Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste.

Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, Darrow perd tout.

Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien

Critique: Golden Son commence quelques années après Red Rising. Darrow est devenu Lancier de Nero Augustus. Dans ce second tome, Darrow va rapidement se retrouver dans une intrigue politique qui le dépasse et va l’amener à devoir toujours utiliser de nouvelles ruses. En plus de ça, les Fils d’Arès ne donne plus de signe de vie.. Pauvre p’tit Darrow.

L’action commence immédiatement, dans l’espace à bord d’un vaisseau. On se retrouve pris dans une bataille avec Darrow. En avançant dans Golden Son, on réalise que dans ce tome, les stratégies militaires sont au rendez-vous. Tout comme la politique du système solaire Ce second tome met en avant les liens entre Darrow et ses compagnons. On trouve leurs relations magnifiques et remplies d’humanité. Encore une fois, on ne se retrouve pas avec des protagonistes manichéens comme la littérature pour ado à tendance à vite nous cracher. Ici, il existe des dizaines de nuances.
Les personnages de Golden Son évoluent et se battent pour leurs propres causes. Et Darrow le premier. Il devient sombre et acquiert une certaine maturité dans Golden Son. Son désir de réaliser le rêve d’Eo, sa femme tuée par les Ors, est ce qui amène Darrow à se réaliser, à se soulever, à garder espoir, à se battre et à se comporter avec un humanisme criant de réalisme. Quoi qu’il arrive. Darrow combat ses propres valeurs pour réaliser un rêve presque impossible. C’est un personnage à la construction parfaite avec ses faiblesses et ses limites qui fait parfois des erreurs. Et c’est ce qui me fait admirer énormément le travail de Pierce Brown.

Mais que serait Darrow sans ses compagnons Ors? Là aussi un travail fantastique. L’auteur nous montre que, ce n’est pas parce qu’on né Or que l’on est un être avide de méchanceté, et d’un pouvoir seulement palpable en écrasant les autres. Les choses ne sont pas aussi simple, la vie n’est pas noire ou blanche mais un mélange d’une multitude de couleur. Et c’est aussi le message que Pierce Brown nous livre dans ce roman. Il donne aux autres couleurs de la pyramide une grande place dans Golden Son. On en apprend plus sur les Obsidiens ou les Roses. Darrow s’avise à prouver que ce qui compte, c’est qu’avant d’appartenir à une couleur, ce sont tous des êtres humains. Et c’est un beau message.
Surtout qu’avant de commencer Golden Son, malgré les apports du premier, on a toujours tendance à penser que les Ors sont supérieurs. Mais encore une fois, rien n’est aussi simple. Les Ors peuvent se montrer monstrueux entre eux, et savent où frapper pour faire mal. L’infériorité existe aussi dans ce monde doré. Et les Ors en haut de l’échelle ne se gênent pas pour la faire ressentir à leurs semblables.

Note: 9/10

 

  • Broché: 528 pages
  • Editeur : Hachette Romans (27 janvier 2016)

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