Luna viva (1 juin 2016) de Aurélie Benattar

Lors de son hospitalisation la jeune tireuse de cartes Luna a rencontré un jeune métis qui depuis sa mort, l’accompagne sous forme de spectre. Mais le chef des forains, le Falcone, a inscrit Luna à un concours de cartomancie et l’a confiée à Izabella. A ses côtés, elle prend conscience de la puissance de son don de divination mais aussi des menaces que fait peser le Cercle sur les voyantes.

Critique : Dès le début l’auteur nous fait un prologue des plus dramatiques avec la présentation de la vie de Luna qui a une mère décédée, un frère violent, une communauté de forains s’apparentant à une secte, ce qui permet aussi de justifier sa tentative de suicide.
Le roman est dur et par des thèmes difficiles comme l’inceste ou le frère et tours là la limite du raisonnable et de sa vigilance. Le personnage principal qu’est Luna est mise à l’écart avec son physique de poupée aux cheveux blonds, un autre sujet bien aborder est les sectes avec les règles concernant les filles dans la communauté. Le livre est très bien mené et on se retrouve à le lire rapidement pour en connaitre le dénouement. Sous chaque titre de chapitre on trouve l’image d’un arcane majeur du tarot de Marseille, son nom et sa signification, ce qui est vraiment bien pour les jeunes et le style de l’auteur est vraiment bien écrit. Étant un livre assez court et rempli de rebondissement il est dur d’en faire une critique sans dévoiler l’histoire initiale et de relever au lecteur beaucoup de points que lui seul devra découvrir. Un super livre qu’on espère qu’il y aura une suite.

Note : 9,5/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (1 juin 2016)
  • Collection : Exprim

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