Schuss (4 novembre 2016) de Boileau-Narcejac

« On peut nous imiter, murmure-t-il. Je ne suis pas seul à travailler sur ce ski. Je suis bien obligé d’avoir des collaborateurs, au laboratoire, à l’atelier d’assemblage, bref, tout le long de la chaîne de fabrication. C’est pourquoi je vous le répète : le temps joue contre nous. Qu’on commence à murmurer « Il y a du nouveau chez Combaz », et vous verrez les concurrents pointer leur nez. Ce genre d’espionnage, ça existe. Et alors, ce sera, en moins de deux, non pas la contrefaçon mais une formule toute voisine… Enfin, quoi, je ne vais pas vous faire un dessin… »

Critique : Incontestablement, l’un des plus clairs et aussi l’un des meilleurs ouvrages du tandem policier français. Ce récit est, à la fois, merveilleux et enrageant . L’écriture est simple, par contre l’intrigue est assez bien construite. Un thème qui apparaît dans « Sueurs Froides » et « Celle qui n’était plus » réapparaîtra dans « Terminus ». C’est une vraie obsession pour ces auteurs. La personne qui tire les ficelles n’est pas celle que l’on croit. De rebondissement en rebondissement, on se laisse prendre au jeu.
Beaucoup de finesse et une très belle écriture dans la transcription des sentiments et des émotions des différents personnages.
Ce livre est un petit bijou…

Note : 9,5/10

 

  • Nombre de pages  : 224 pages
  • Editeur : Editions Gallimard (4 novembre 2016)

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