« Alice est envahie par son histoire, une sale histoire dont elle voudrait tant se débarrasser. Parce que le silence tue, que la honte étouffe, Alice se met en quête des mots pour écrire son récit, puis le brûler, l’évincer une fois pour toutes de sa vie. Comment trouver les mots qui racontent l’indicible ? Sur le chemin d’Alice, on croise des monstres, des morts, des personnages loufoques. Tous vont l’aider à comprendre enfin ce qui lui est arrivé : très jeune, elle a croisé le chemin d’un garçon perturbé qui l’a agressée sexuellement.
Critique : Alice et les orties un texte poétique fantastique, un toboggan de mots sensuels et piquants.Accompagnée de ses personnages avec l’impression qu’ils nous sauve quand on est rongé par un terrible d’histoire.Cette auteure nous emporte dans sa sensibilité, dans ses écrits gracieux. En se frottant au conte, elle nous transmet une histoire qui dérange. Sous l’apparence d’un méli mélo , elle fait apparaître des êtres étranges, des rencontres loufoques tout comme une certaine autre Alice…
Son intention de se faire imaginative pour parler d’un sujet difficile, de faire de la création pour dénoncer cet acte immonde , de donner de la force aux victimes pour faire exploser cet empoisonnement est très bien trouvé ainsi que les illustrations simples et aérienne de Robin Feix ajoute plus de poids à leurs démarches de libération
Note : 9/10
- Broché: 160 pages
- Editeur : Grasset (5 octobre 2016)
- Collection : Littérature Française
