Gerda mène une vie heureuse avec son frère Kai et leurs parents magiciens au sein d’un royaume prospère où règne le roi Harald, scientifique et inventeur de génie. Préférant les nouvelles technologies aux sortilèges, le Roi Harald, décide d’exiler tous les magiciens dans le Monde des Miroirs, un endroit dont on ne peut s’échapper. Gerda est la seule à pouvoir sauver sa famille, mais pour cela, elle doit unir ses forces avec son ancienne ennemie, la Reine des Neiges.
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Chronique : Ce nouvel opus des aventures de la Princesse des glaces est le quatrième d’une série qui a débuté en 2012. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu les précédents volets (dont un seul est sorti dans les salles françaises) pour apprécier cette histoire qui n’a pas grand-chose à voir avec La Reine des neiges. « L’héroïne, ce n’est pas Elsa, la reine, mais Gerda, une gamine intrépide qui espère sauver sa famille emprisonnée ». La souveraine aux pouvoirs glaçants n’a qu’un rôle secondaire pour prêter main-forte à Gerda.

Si les décors des deux films sont superbes, cette production russe des studios Wizart Animations surprend par ses cités voyageuses évoluant dans les cieux. « On a évidemment pensé au Château dans le ciel d’ Hayao Miyazaki pour les bâtiments flottants,. Entre style steampunk et conte de fées classique, le film trouve son identité et son énergie en faisant passer l’héroïne d’un décor à l’autre.
Certains parents seront peut-être soulagés d’apprendre que les personnages de ce film d’animation ne chantent pas, contrairement à ceux de La Reine des neiges. En revanche, le spectateur se laisse emporter par la musique de Fabrizio Mancinelli, dont les mélodies apportent un souffle épique supplémentaire aux scènes d’actions ou d’émotion.

La Princesse des glaces émeut devant sa famille emprisonnée et elle fait vibrer en affrontant courageusement les soldats du roi. Et de toute façon, il y a de la place sur les écrans et dans les cœurs pour Gerda, comme pour Elsa.
Note : 9/10

Vidéo : Le travail du détail excelle ici, provoquant l’apparition des détails les plus subtils. En fait, il est si détaillé que vous pouvez voir chaque imperfection et chaque mèche de cheveux . Mais la plupart des arrière-plans semblent beaucoup plus unidimensionnels dans un film qui a autrement une dimension incroyable. Cela crée un look très unique qui se traduit extrêmement bien en contraste avec l’animation . Encadré à un rapport d’aspect de 1: 85.1 qui nous donnant une palette de couleurs plus vives et dynamiques. Ceci est particulièrement visible dans les scènes où les personnages sont montrés debout près des fenêtres où le soleil brille vers l’intérieur. Les rayons de lumière sont si vifs qu’ils sont tangibles lorsqu’ils sont projetés sur les personnages sur leur chemin. Les noirs sont brillant et révèlent une grande profondeur.

Audio : L’audio dégage l’énergie du film sans effort. La partition remplit votre champ sonore d’exubérance. Même les scènes subtiles où les personnages ont une conversation rencontrent une excellente séparation des enceintes, l’une provenant de votre haut-parleur avant gauche et l’autre de votre droite. Les hautes, moyennes et basses fréquences sont exactement ce que nous voulons.

Bonus : Making of :Un making of revenant sur le tournage et la conception du film qui revient sur les principales différences ayant marqué les époques dans l’aspect purement visuel des personnages et le complément: Personnages et décors : travaux préparatoires est très intéressant.
- Réalisateurs : Robert Lence, Aleksey Tsitsilin
- Format : Couleur, PAL
- Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
- Sous-titres : Français
- Région : Région 2
- Rapport de forme : 2.40:1
- Nombre de disques : 1
- Studio : Universal Pictures France
- Date de sortie du DVD : 6 novembre 2019
- Durée : 83 minutes
