À la mort de sa grand-mère, Irina reçoit un étrange héritage : une peau, sorte de talisman censé exaucer tous ses désirs…
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Chronique : Gaël Aymon reprend le roman De Balzac « La peau de chagrin » pour le modernisé et avec ce livre va poser différentes questions : le bonheur réside-t-il dans la richesse, dans l’avoir ou ne va-t-il pas plutôt se nicher dans l’être ? Posséder, l’argent mais aussi l’autre, ou exister ? Est-ce que l’amour s’achète ?
On retrouve aussi la différence entre être et paraître, les biens terrestres et les biens spirituels, et Aymon nous pousse à réfléchir sur la nature et l’origine du bonheur tous en nous faisant réfléchir aussi sur la place de l’homme dans la nature, la nécessité d’une communion entre les deux, l’homme étant en interdépendance avec la nature.
J’aime l’écriture Aymon, même si parfois, il nous noie sous les détails. Elle est fluide, aérienne. On a l’impression de voir la scène sur un écran, justement grâce à ces détails. On a le son et l’image. On peut rêver.
le personnage de Irina est plus simple, elle n’est pas calculatrice, attendant exigeant tout des autres comme le fait Halima. L’une est naturelle parfois même nunuche par sa sincérité alors que l’autre est dans le virtuel, dans l’apparence, personnifiant ainsi ce que l’auteur veut faire passer comme message (l’être et le paraître, la réalité et le virtuel, le principe de réalité et le principe de plaisir .
Il décrit de belle manière, la superstition, l’obsession par une idée, une pensée qui l’envahit, un livre déroutant mais qui nous fait réfléchir.
Note : 9/10
- Broché : 352 pages
- Editeur : Nathan (19 mars 2020)
- Collection : GRAND FORMAT DIVERS
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2092591452
