
Et quoi de mieux pour cela qu’un bon petit film familial espagnol ? Un film qui se classe dans la catégorie des feel-good movie sans la lourdeur du style que s’impose parfois ce genre. L’alchimie entre les quatre acteurs se ressent très vite. Le tandem formé par le grand-père, joué par le talentueux Oscar Martinez, et sa petite-fille fonctionne à merveille. L’actrice Inma Cuesta, qui interprète Julia la mère, dévoile tout au long du métrage une palette d’émotions riche et puissante, surtout vers la fin, très émouvante.
Interprétée par Mafalda Carbonnell, la petite Blanca parvient à maintenir un équilibre agréable entre la pré-ado insupportable et l’enfant vulnérable qui voit son quotidien bouleversé. Le père est le seul dont le rôle est un peu en retrait mais ses interventions assurent un côté comique essentiel au rythme du film.
Le film a le mérite d’aborder le sujet délicat de la maladie d’alzheimer sans trop en faire ni verser dans le mélodrame. Le réalisateur nous montre l’enfer que représente cette maladie, autant pour le patient atteint que pour les proches désemparés. La déchéance physique et mental, la colère, le désarroi et la peur le film dévoile toutes ses émotions avec justesse et pudeur.
Un film enjoué, parsemé de moments drôles et touchants qui permettra à tous de s’évader pendant près de deux heures.
Note : 8 /10