La vie est belle, essaie-la de Lorène Vivier

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Entre trois et cinq ans. C’est le temps qu’elle peut encore espérer vivre, d’après tous les spécialistes. C’est absurde ! Il en sera autrement, elle l’a décidé. Elle, c’est Lorène, une jeune femme qui pourrait être votre soeur, votre voisine, votre amie…

Il y a des livres que l’on lit.
Et il y a des livres que l’on reçoit en pleine poitrine, qui nous traversent, qui s’accrochent à notre peau longtemps après la dernière page tournée.
La vie est belle, essaie-la appartient à cette seconde catégorie.

Lorène Vivier n’est pas une héroïne de roman, pas une figure lointaine fabriquée pour émouvoir. Lorène pourrait être notre sœur, notre voisine, notre amie. Elle est cette jeune femme pleine de rêves, de projets, cette femme qui, comme nous tous, pense que demain lui appartient. Jusqu’à ce qu’un diagnostic terrible vienne ébranler ses certitudes : sclérose latérale amyotrophique.
Trois mots. Trois mots qui claquent comme une sentence, qui ferment l’horizon, qui condamnent à voir son propre corps devenir une prison lente et irréversible.

Et pourtant.
Face à l’effondrement, Lorène choisit le combat.
Non pas un combat héroïque fait de grands gestes et de drapeaux brandis au vent. Mais un combat intime, silencieux parfois, acharné toujours : celui de se lever chaque jour en décidant que la vie vaut d’être vécue, malgré tout.

Son livre n’est pas un livre sur la maladie.
C’est un livre sur la force que l’on ignore porter en soi tant que l’épreuve ne vient pas la réveiller. C’est un livre sur la lumière que l’on peut allumer au cœur de la nuit la plus noire. C’est un livre sur l’infime beauté des choses simples : un rire d’enfant, une main dans une autre, un ciel d’orage qui finit par s’éclaircir.

Lorène nous entraîne dans ce voyage brutal et magnifique, sans fausse pudeur, sans héroïsme surfait. Elle ose dire la peur, la rage, le découragement. Mais elle ose aussi, et surtout, dire la tendresse, la joie, la foi folle dans ce que la vie peut encore offrir.
Elle refuse d’être une condamnée : elle veut être une vivante, jusqu’au bout.
Elle veut transformer la colère en élan, le désespoir en tremplin, la douleur en appel d’air.

À travers ses mots vibrants de sincérité, elle nous rappelle à l’essentiel : nos existences, aussi précaires soient-elles, sont des cadeaux bruts, imprévisibles, éclatants. Elle nous tend un miroir impitoyable et bienveillant à la fois, pour nous demander :
Et toi, qu’attends-tu pour vivre pleinement, sans réserve, sans attendre que tout soit parfait ?

À 35 ans, Lorène aurait pu tout abandonner.
À la place, elle choisit d’aimer, de rêver, de rire, d’espérer.
De se battre.
De nous montrer que parfois, la vie est encore plus belle quand elle est menacée.

La vie est belle, essaie-la est un livre qui parle de maladie, oui.
Mais il parle surtout d’espoir, de courage, d’humanité brute, de ce qu’il reste de plus vibrant en nous quand tout semble perdu.
C’est une main tendue dans l’obscurité.
C’est une promesse chuchotée à ceux qui doutent :
La vie fait peur. Elle fait mal. Elle surprend. Mais elle est magnifique.

Lisez ce livre.
Offrez-le.
Laissez-le vous apprendre, vous ébranler, vous transformer.
Parce que parfois, il ne suffit que d’un souffle, d’un regard, d’une phrase pour se souvenir que vivre est en soi un acte de courage — et de beauté.

Éditeur ‏ : ‎ Les éditions Trédaniel (10 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 216 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2813234060

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