Dragons (2025) : une fin fidèle mais enrichie – Explication et différences majeures

Attention, spoilers ! Si vous avez vu Dragons (2025), vous vous interrogez peut-être sur sa fin et sur les différences avec le film d’animation original. Voici notre décryptage.


Un remake attendu… et stratégique

Sorti au cinéma le 21 mai 2025, Dragons (2025) marque l’entrée de DreamWorks dans l’arène des remakes en prises de vue réelles. Après le succès durable de la trilogie animée initiée en 2010 avec How to Train Your Dragon, le studio emboîte logiquement le pas à Disney, qui exploite depuis longtemps la veine nostalgique des relectures live-action, du Livre de la jungle à Lilo & Stitch (2024).

Ce remake mise à la fois sur la découverte pour les nouvelles générations et sur la fibre nostalgique de ceux qui ont grandi avec Harold et Krokmou. Et le pari semble réussi : sans bouleverser le récit original, Dragons (2025) en reprend la trame tout en apportant quelques nuances bienvenues.


Explication de la fin : une fidélité quasi intégrale

La conclusion du film reste très proche de celle de la version animée. Harold, désormais accepté par son père Stoick, tente de le convaincre de la nature pacifique de Krokmou. Mais Stoick, méfiant, capture le dragon pour qu’il les mène au repaire de la redoutable Mort Rouge.

Avec l’aide de ses amis et montés sur leurs propres dragons, Harold mène une attaque courageuse contre la créature. Ils parviennent à la vaincre, au prix d’un lourd tribut : Harold perd une jambe lors de la bataille.

Malgré cette blessure, la fin est lumineuse. Le peuple de Berk change de regard sur les dragons et les intègre pleinement dans la vie du village. Une cohabitation pacifique et symbolique s’installe, portée par le lien indéfectible entre Harold et Krokmou.


Qu’est-ce qui change dans Dragons (2025) ?

Les grandes lignes restent, mais plusieurs personnages secondaires bénéficient ici d’un traitement plus riche, notamment Astrid et Snoutlout (Rustik le Morveux en VF).

Astrid : une rivalité avant l’amour

Dans le remake, Astrid gagne en stature. Elle est dépeinte comme une aspirante cheffe, déterminée, respectée par les autres jeunes Vikings. Face à Harold, qu’elle perçoit d’abord comme un rival inexpérimenté mais privilégié, elle nourrit une forme de jalousie mêlée d’admiration. Ce développement rend leur romance plus crédible et moins soudaine que dans l’original. Elle devient également une sorte de mentor de terrain, porteuse d’un leadership naissant.

Snoutlout : plus qu’un simple faire-valoir

Snoutlout, autrefois réduit au rôle de brute jalouse et comic relief, gagne ici en humanité. Moins antagoniste envers Harold, il est davantage montré comme un jeune homme en quête de reconnaissance paternelle. La présence de son père, qui le juge durement tout au long du film, renforce ce thème. Dans la bataille finale, sa bravoure lui vaut enfin une forme de validation familiale, illustrée par une simple tape sur l’épaule qui en dit long. Ce geste anodin rend le personnage plus touchant et moins caricatural.


Une adaptation fidèle, mais nuancée

En somme, Dragons (2025) reste très respectueux de l’original, jusque dans sa conclusion, qui reprend les mêmes enjeux et aboutissements. La transition vers le live-action ajoute un peu plus de gravité à certaines scènes, notamment la perte de la jambe de Harold, traitée avec davantage de réalisme.

Mais ce qui distingue vraiment ce remake, ce sont les efforts apportés à l’écriture de certains personnages secondaires. Le développement d’Astrid et Snoutlout apporte de nouvelles dimensions aux dynamiques du récit sans jamais trahir son esprit.

Un remake donc inutile ? Pas forcément. Car même si le film n’invente rien, il approfondit avec intelligence, et offre aux fans une relecture plus mature de cette histoire de dragons, de famille, et d’amitié.

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