Sorti le 9 juillet sur Netflix, Ziam mêle film de zombies, action martiale et thriller post-apocalyptique dans une Thaïlande dévastée. Réalisé par Kulp Kaljareuk, ce survival thaïlandais met en scène Mark Prin Suparat (Singh) et Nychaa Nuttanicha (Rin), dans une lutte désespérée contre une épidémie aussi brutale que mystérieuse. Mais que signifie vraiment la fin ? Singh est-il mort ? Voici l’explication.
Une mort héroïque… ou presque
Alors que le toit de l’hôpital croule sous l’assaut des zombies, Singh reste en arrière pour couvrir l’évacuation de Rin et Buddy. L’explosion ravage le bâtiment, et tout laisse croire que le héros a péri dans un dernier acte de bravoure. Rin, dévastée, s’envole sans savoir si elle le reverra un jour.
Mais dans une scène post-générique inattendue, le film révèle que Singh a survécu. Il surgit d’un conteneur métallique, tue un zombie d’un violent coup de pied, et se tient debout, prêt à continuer le combat. Il aurait donc trouvé refuge dans ce caisson avant l’explosion, usant de son agilité et de son instinct de survie.
Singh, survivant jusqu’au bout
Le film suggère que Singh n’a pas survécu par chance, mais par détermination. Motivé par son amour pour Rin et un souvenir d’enfance partagé, il refuse de mourir. Dans une scène clé, on le voit écrire sur une vieille photo : “Our dream has finally come true.” Une phrase prémonitoire qui annonce qu’il n’abandonnera pas leur histoire, même au bord de la mort.
Certains signes renforcent cette idée : dans les derniers plans, Rin semble remarquer une silhouette familière à l’horizon. Son regard change. Est-ce Singh ? Rien n’est explicite, mais l’émotion dans ses yeux laisse entrevoir un espoir de retrouvailles.
Une menace bien vivante
Si Singh est en vie, le monde, lui, est toujours en perdition. Les rues sont envahies, la capitale submergée. L’épidémie se propage, et la comparaison implicite avec le COVID-19 donne une lecture glaçante : impossible de contenir un virus aussi virulent. La pandémie zombie pourrait s’étendre bien au-delà de Bangkok.
Mais l’espoir persiste. Comme dans World War Z, l’idée que des poches de résistance ou des contre-attaques militaires puissent s’organiser n’est pas exclue. Ziam pose les bases d’un monde en ruine mais pas encore perdu.
En conclusion : Singh est vivant, mais la guerre ne fait que commencer.
Le film ne ferme aucune porte. Il offre un twist final inattendu, des pistes pour une suite, et une symbolique romantique forte : l’amour comme moteur de survie. Ziam pourrait bien devenir la pierre angulaire d’un nouveau souffle du genre zombie, à la sauce thaïlandaise.
