Le film Les 4 Fantastiques : Premiers Pas sort au cinéma, marquant enfin l’arrivée officielle de la première famille de Marvel dans le MCU — ou presque. Car la surprise est de taille : l’histoire ne se déroule pas sur la fameuse Terre-616, mais dans une autre réalité du multivers, donnant ainsi à Marvel l’occasion d’introduire ces héros sous un nouvel angle, sans bouleverser la chronologie principale.
Si vous avez vu le film et que vous cherchez à mieux comprendre sa fin, ou si vous êtes simplement curieux de savoir ce qui vous attend après le générique, voici notre décryptage.
À la fin du film, après être revenus de l’espace et avoir averti la planète de l’arrivée imminente de Galactus, Reed Richards tente l’impossible : déplacer la Terre entière à l’aide d’un système de téléportation planétaire. Une idée brillante… mais qui échoue rapidement, sabotée par la Surfeuse d’Argent, exécutant les ordres de son maître à la vitesse de l’éclair.
Alors que la menace devient inévitable, Johnny parvient à entrer en contact avec la Surfeuse et touche une corde sensible en évoquant son propre passé de mère et les sacrifices qu’elle a faits pour son enfant. Ce moment d’humanité crée une brèche dans l’impitoyable mission de destruction.
Peu après, Galactus fait enfin son entrée, réduisant momentanément sa taille pour apparaître à l’écran. Son but est désormais clair : il est venu chercher Franklin, le bébé de Reed et Sue, porteur d’une énergie unique liée à la tempête cosmique qui a transformé ses parents. Une énergie qui pourrait bien être la solution à la faim éternelle du dévoreur de mondes.
Reed change alors de stratégie : il utilise Franklin comme appât en positionnant une poussette vide au centre du système de téléportation. Galactus comprend vite la supercherie, et se rend lui-même à la tour des Quatre Fantastiques pour retrouver l’enfant. Il balaye les héros un à un, sans trop de résistance. On aurait pu espérer plus de coopération de leur part à ce moment-là.
Mais c’est Sue, en mère prête à tout pour protéger son enfant, qui libère toute l’étendue de ses pouvoirs. Elle parvient à tenir tête à Galactus quelques instants, suffisamment pour le repousser jusqu’au portail.
Finalement, c’est la Surfeuse d’Argent qui revient et met fin au combat en projetant Galactus dans le portail. Une fin attendue, certes, mais qui reste spectaculaire. La Terre est sauvée, et Franklin est en sécurité.
On découvre alors que Galactus n’était pas là pour détruire le monde comme à son habitude, mais parce qu’il voyait en Franklin une forme d’espoir : un successeur, capable de contenir ou transformer sa faim infinie. Mais Reed et Sue n’ont jamais envisagé de livrer leur fils, et c’est cette résistance parentale, presque intime, qui donne toute sa force émotionnelle à cette conclusion.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
La scène post-générique se déroule quatre ans plus tard. Franklin a grandi. Il peut désormais parler, mais reste un enfant. On le retrouve assis sur les genoux de sa mère, qui lui lit La Chenille très affamée — clin d’œil évident à Galactus.
Sue quitte la pièce pour chercher un autre livre. Dans les couloirs du Baxter Building, elle discute brièvement avec HERBIE, le robot domestique, qui lui tend un autre ouvrage. Mais en revenant dans le salon, quelque chose cloche. L’atmosphère a changé.
Sue active un champ de force. Elle s’approche lentement… Et là, surprise glaçante : Franklin n’est plus seul.
Sur ses genoux est assis un homme inconnu, qu’on ne voit que de dos. Une cape verte, une capuche, un silence lourd. Les fans l’auront immédiatement reconnu : c’est Fatalis (Dr Doom).
Franklin le fixe, fasciné. La caméra s’approche doucement. Et c’est là qu’on aperçoit le détail qui ne laisse aucun doute : Fatalis tient son masque métallique… retiré. Il montre son vrai visage à l’enfant. Un geste symbolique, intimidant et profondément ambigu.
Pourquoi est-il là ? Que veut-il ? Rien n’est dit. Mais tout est suggéré.
On comprend alors que Doom ne s’intéresse pas à la famille Richards par vengeance ou par rivalité scientifique. Il s’intéresse à Franklin, cet être unique, potentiellement l’un des plus puissants du multivers.
Le film laisse entendre que Fatalis ne vient pas de cette réalité, mais de la Terre 828, ce qui ouvre une multitude de possibilités pour le MCU. Son intrusion dans le Baxter Building n’est pas un hasard : c’est un mouvement stratégique, calculé, probablement pour étudier — voire manipuler — Franklin.
Avec Avengers: Doomsday à l’horizon, et les incursions multiverselles au cœur de l’intrigue, on devine que Franklin pourrait être à la fois clé de survie et menace absolue. Et dans l’ombre, Doom, en tacticien froid et multiversel, attend son heure.
Les 4 Fantastiques sont désormais liés à une guerre bien plus vaste. Ce ne sont plus seulement des explorateurs ou des scientifiques dotés de super-pouvoirs : ce sont les parents d’un enfant qui pourrait bien décider du sort du multivers. Et ça, c’est une nouvelle ère pour Marvel
