Disponible sur Netflix, El Correo suit l’ascension fulgurante (et la chute brutale) d’Iván Márquez, incarné par Arón Piper (Elite). De simple coursier à maillon clé du blanchiment d’argent international, son parcours entre 2001 et 2010 met en lumière l’envers du décor d’une Espagne gangrenée par la corruption, les réseaux criminels et l’illusion d’une réussite facile.
🔎 Que se passe-t-il dans la fin du film ?
Dans les dernières séquences, Iván et Anne sont livrés à Yao Ming, trafiquant puissant mais acculé, lui aussi traqué par la police. Convaincu qu’Iván l’a trahi, Ming s’apprête à l’exécuter. Mais Iván parvient à retourner la situation : il lui propose un plan insensé. Se cacher dans un conteneur rempli de billets et faire passer clandestinement tout l’argent de Yao d’Espagne à Hong Kong.
🚢 Contre toute attente, le plan fonctionne. Iván atteint Hong Kong, persuadé d’avoir gagné la partie. Mais son triomphe est de courte durée : la police l’arrête aussitôt et il est extradé vers l’Espagne.
👉 La trahison vient de là où il ne s’y attendait pas : Anne Marie l’a dénoncé pour se protéger. Un coup fatal, mais qu’Iván finit par comprendre… car lui-même aurait fait pareil.
⚖️ Condamné à une lourde peine (quinze ans minimum), il réalise derrière les barreaux que son père avait raison depuis le début : il aurait évité la prison s’il avait choisi une vie honnête.
🩸 Un message amer
- Yao Ming est arrêté à son tour.
- Iván comprend que l’argent n’était pas une liberté, mais une prison invisible. « L’argent est comme un virus », dit-il : il contamine, il corrompt, et personne n’y échappe.
- Le film se conclut sur une note plus large, reliant le destin d’Iván à celui de toute une époque : la bulle immobilière espagnole et la grande crise économique de 2008-2014, où des milliers de “petits escrocs” comme lui ont contribué à faire basculer le pays.
