Le Murder Club du Jeudi : Explication de la fin !

Le film Le Murder Club du Jeudi, adaptation du roman à succès de Richard Osman, est désormais disponible sur Netflix. Entre enquête pleine de charme, humour british et réflexion sur le vieillissement, la fin du film soulève plus de questions qu’il n’y paraît. Voici notre explication. (Spoilers !)


Un dernier coup d’éclat pour le Club

Alors que les membres du Murder Club – Elizabeth, Joyce, Ron et Ibrahim – enquêtent sur une affaire de meurtre bien réelle au sein de leur communauté de retraités, l’histoire bascule lentement d’une simple intrigue policière à un questionnement bien plus profond : que faire de nos aînés dans un monde qui va trop vite pour eux ?

Dans le final, après avoir résolu l’affaire avec un mélange de malice, de mémoire et de déductions improbables, le groupe ne célèbre pas seulement une victoire : il rappelle que les personnes âgées ont encore un rôle à jouer. Ce ne sont pas des poids morts, mais des êtres humains complexes, avec un passé, des capacités et une rage de vivre qui n’ont rien à envier aux plus jeunes.


Un discours social sous le polar cosy

Derrière ses allures de whodunit à la sauce thé et biscuits, Le Murder Club du Jeudi propose une critique douce-amère de notre rapport aux maisons de retraite. Ces lieux sont souvent perçus comme des antichambres de l’oubli, et pourtant, le film défend une autre vision : celle de communautés vivantes, solidaires, où l’on peut encore aimer, se battre, rire… et résoudre des meurtres.

La fin aborde la question des conditions de vie dans ces établissements. On y évoque les bas salaires du personnel, le manque de moyens, et les dérives d’une gestion plus intéressée par le profit que par l’humain. Le film ne moralise pas, mais il lance un avertissement : si nous voulons traiter nos aînés dignement, il faudra faire mieux.


Une pique finale, un brin cynique… mais juste

L’un des derniers dialogues, à l’humour noir typiquement britannique, évoque le sort d’Ian, un homme dont l’égoïsme, les manipulations et la cupidité lui auront valu une fin brutale. Il est suggéré qu’être riche ne rend pas forcément mauvais… mais que l’on peut aussi choisir d’utiliser sa richesse pour faire le bien.

Ce commentaire final, mi-sérieux, mi-provocateur, interroge sur la responsabilité morale des élites et la possibilité d’un capitalisme plus humain. Le film ne tranche pas, mais il invite à la réflexion.


Conclusion : Une enquête, mais surtout une ode à la dignité

Le Murder Club du Jeudi se termine comme il a commencé : sur un éclat de rire, une tasse de thé, et l’impression que la vie, même à 80 ans passés, peut encore être surprenante. La résolution du meurtre n’est qu’un prétexte. Ce que nous laisse vraiment le film, c’est une question : comment souhaite-t-on vieillir ? Et surtout : comment choisit-on de traiter ceux qui ont construit le monde avant nous ?

La réponse du film est claire : avec respect, humour… et un bon sens de la répartie.

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