Alice in Borderland Saison 3 : Explication de la fin !

Et tout comme Squid Game a mis en place un spin-off américain, cette dernière saison de la série japonaise pourrait bien faire de même. Cette saison s’est concentrée sur une analyse plus profonde de la nature humaine : leurs valeurs fondamentales, leur égoïsme, mais aussi la façon dont, en coopérant, ils finissent par trouver une issue plus bénéfique pour tous.

Avec Arisu entrant de nouveau au Borderland parce qu’Usagi y avait été entraînée par un professeur obsédé nommé Ryuji, nous avons découvert neuf nouveaux jeux et une fin où apparaissait un mystérieux personnage qui veillait sur ce monde entre la vie et la mort.
Alors, voyons ensemble cette saison, ses jeux, sa conclusion et la manière dont elle prépare un possible spin-off.
Voici l’explication de la fin de la saison 3 d’Alice in Borderland.
(Spoilers à venir).


Que signifie la fin ?

Je dirais qu’il y avait deux lectures possibles.
La première concernait les thèmes profonds : l’égoïsme humain, la tendance à sacrifier les autres pour progresser, et la manière dont ce comportement finit souvent par se retourner contre eux.
C’était particulièrement visible dans le jeu de la boîte de conserve (kick the can) : ceux qui fonçaient seuls et cupides étaient éliminés, tandis que la coopération permettait de survivre.
Idem dans le huitième jeu, Futurs possibles : la porte la plus séduisante éloignait en réalité les participants de la sortie. Seul l’effort collectif et l’acceptation de la souffrance à court terme pouvaient permettre d’avancer.

L’autre lecture concernait Arisu : il posait la question du sens de la vie et des choses qui la rendent digne d’être vécue. Les réponses venaient de personnages déjà croisés dans les jeux, qu’il ne reconnaissait pas et qui ne le reconnaissaient pas non plus. Par exemple, Chishiya, ou encore Risu qui disait que, ce jour-là, le sens de sa vie se résumait simplement à choisir le prénom de son enfant.
Cela montrait que la beauté de la vie réside dans les petites choses, même au milieu de la douleur, car ce sont elles qui rendent les moments heureux précieux.

Un des thèmes de la saison était résumé par cette citation : « Toutes nos blessures deviennent notre raison d’exister. »
Au final, Arisu choisit de vivre, plutôt que d’entrer dans le vortex (symbole de la mort, où plus aucune souffrance n’existerait).
Il prouve son amour pour Usagi en plongeant vers la mort pour la sauver, alors qu’il pouvait rentrer seul dans le monde réel. D’où la remarque du Veilleur : « Tu es un être intéressant. »


Ryuji et ses choix

Ryuji était celui qui avait entraîné Usagi dans les jeux, chargé par Bander de la tuer, afin que la perte d’Usagi pousse Arisu à rester au Borderland pour toujours.
Mais Ryuji finit par changer d’avis, rongé par la culpabilité d’avoir accidentellement tué Yano. Comprenant qu’il allait mourir, il a obtenu ses réponses sur ce monde entre vie et mort, et il n’avait plus besoin de sacrifier d’innocents.
Il incite même Arisu et Usagi à vivre leur vie.


Le tremblement et le spin-off américain

Dans les derniers instants, un tremblement secoue le Japon, mais la vraie menace était ailleurs : un tsunami aux États-Unis, à Los Angeles.
Cela faisait écho aux paroles du Veilleur, annonçant qu’un grand nombre de personnes allaient bientôt rejoindre le Borderland, pire encore que lors de la chute des météorites sur Shibuya.
La caméra nous emmène alors dans un diner à Los Angeles, où l’on aperçoit un flash info en arrière-plan et où la serveuse s’appelle… Alice.
Tout porte donc à croire qu’un spin-off américain est en préparation, avec une héroïne prénommée Alice.


Qui était le Veilleur ?

Le Veilleur était le grand antagoniste de la saison. Il dictait le fonctionnement du Borderland, capable même de figer le monde entier par un simple chant.
Il n’était pas le Joker comme beaucoup le pensaient, mais bien celui qui remplissait l’espace entre vie et mort.
N’étant ni vraiment vivant ni mort, il demeurait dans ce purgatoire, contrôlant les jeux et offrant à chacun l’opportunité de choisir.


La signification de la carte du Joker

À la fin de la saison 2, cette carte avait intrigué tout le monde.
Le Joker représentait une différence : les joueurs n’étaient pas libres de circuler en ville, mais devaient suivre un chemin précis.
Tous les participants avaient déjà connu une expérience de mort imminente.
Le dernier jeu du Joker était en réalité une blague : il promettait la survie à ceux qui sortaient par une porte, mais c’était en fait celui qui se sacrifiait qui survivait.
Un clin d’œil au nom de la carte.

De plus, si l’on additionne toutes les valeurs numériques d’un jeu de cartes plus un Joker, on obtient 365, soit une année calendaire. Avec deux Jokers, cela donne 366, une année bissextile. Une métaphore du Joker comblant les vides, comme le Veilleur entre vie et mort.


Le destin des autres personnages

  • Nou : il survit, traverse la rue avec sa mère, et semble avoir repris sa vie en main après avoir été harcelé.
  • Sachiko : elle a un enfant et une vie stable, fière d’être un modèle pour lui.
  • Ry : réconciliée avec sa mère, elle décroche son travail de rêve dans l’animation, destiné aux cinémas.
  • Yuna : elle retrouve l’amour, comme dans sa projection de futur, et emmène son compagnon sur la tombe de son frère Sot.

Tous obtiennent ainsi des fins positives, signe d’une rédemption.


Mon avis sur la saison 3

J’ai trouvé que c’était une excellente conclusion à la série.
L’histoire était intense, la raison du retour d’Usagi au Borderland était crédible, et les thématiques profondes bien développées.
Les jeux, notamment le dernier, étaient parmi les meilleurs de toute la série : brillants, émotionnels, et porteurs de messages forts.

La scène entre Sot et Yuna m’a particulièrement marqué : sa mort était déchirante, mais belle, presque symbolique lorsqu’il lui « donnait la main » pour son mariage futur. La musique chorale a sublimé le moment.

Les décors et effets visuels étaient impressionnants : même une pluie de flèches massives paraissait réaliste et immersive.
Côté interprétations, Arisu, Usagi, Nou, Tetsu et le Veilleur ont été magistraux. Le regard perçant de ce dernier donnait réellement l’impression de sonder l’âme d’Arisu.
Le face-à-face final avec Usagi et son père, l’aidant à choisir la vie, fut également très puissant.

Avec seulement six épisodes (souvent longs de plus d’une heure), la saison a réussi à surpasser la 2e à mes yeux.
Clore une série est toujours difficile, mais Alice in Borderland a réussi au-delà de mes attentes.


Conclusion

Voilà donc l’explication de la fin de la saison 3 d’Alice in Borderland.
La série a su offrir une conclusion satisfaisante, tout en ouvrant la porte à un potentiel spin-off américain.

Et vous, qu’avez-vous pensé de cette dernière saison ?

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