The Chair Company Saison 1 : Explication de la fin !

Combien de temps peut-on rester prisonnier d’un sentiment d’injustice ? Et combien de temps devrait-on y rester ?
C’est autour de ce dilemme — aussi banal qu’existentiel — que Tim Robinson, Zach Kanin et une équipe d’anciens scénaristes de Saturday Night Live ont construit la première saison de The Chair Company.

Derrière les impasses absurdes, les digressions hallucinées et les couloirs sans fin dans lesquels s’égare Ron Trosper, se cache toujours la même impulsion : un incident minuscule, insignifiant pour quiconque doté d’un équilibre émotionnel normal… mais qui, pour lui, devient une blessure éternelle.

Et avec le final au titre tout aussi improbable, « Minnie Mouse Coming Back Wasn’t On My Bingo Card », il devient clair que cette incapacité à tourner la page constitue le moteur même de la série.

Voici l’explication de la fin de la saison 1 de The Chair Company !


Explication de la fin de la Saison 1 de The Chair Company

Alors que Ron commence à remettre en question son amitié toxique avec Mike, il reçoit un nouvel appel provenant du mystérieux numéro inconnu. L’invitation est simple : une rencontre… au lycée de Ron.

Pendant qu’il s’y rend, la série propose un montage rapide mais révélateur :

  • Jeff sort du bar karaoké juste après avoir appris la fusillade autour de Stacy,
  • Mike retient en otage l’homme qui discutait avec Braccon,
  • Seth montre fièrement son film d’animation image par image à Barb et Natalie.

Puis retour dans le gymnase du lycée, où Ron fait face à un individu portant un masque de Jason. En l’enlevant, l’homme révèle un visage méconnaissable, déformé par les injections de Botox et de fillers. Impossible de reconnaître l’acteur.

Qui est cet homme ?

Il se présente comme le petit ami d’Amanda, déterminé à se venger de Ron avec elle.
Le motif ?
Absurde et parfaitement dans le ton de la série : au lycée, Ron a accidentellement craché un ourson en gomme… dans le décolleté d’Amanda.
Humiliation. Traumatisme. Rancœur tenace.
Depuis ce jour, Amanda n’aurait pensé qu’à une chose : sa revanche.

Lorsqu’elle en a eu l’occasion, elle aurait même utilisé ses pouvoirs télékinétiques supposés pour casser la chaise que Ron devait utiliser — un geste mesquin qui aurait mis en branle toute l’enquête délirante autour de Tecca, Fisher Robay et RBMG.

Le final : chaos et révélations

La scène se conclut sur le petit ami d’Amanda hurlant comme un dément, tandis que Ron reste bouche bée.
Et le spectateur, lui, oscille entre rire, perplexité et fascination totale.


Que signifie vraiment cette fin ? Trois pistes possibles

1) Amanda a réellement des pouvoirs télékinétiques.

Elle n’a aucun lien avec Tecca. Elle voulait juste embarrasser Ron et s’est retrouvée malgré elle au cœur d’une machination plus grande.
La chute : Ron a pris une vengeance de lycée trop au sérieux… et il a tiré sur un fil qui dépassait.

2) Amanda est le cerveau derrière Tecca, Fisher Robay et RBMG.

Elle a construit tout un empire entrepreneurial uniquement pour se venger d’un ourson en gomme…
Une motivation ridiculement disproportionnée — exactement le type d’humour nihiliste et absurde qui définit la série.
Dans cette version, Ron est devenu malgré lui un détective amateur prêt à faire tomber la supercherie.

3) L’option secrète (et la plus probable).

Les scénaristes gardent volontairement le mystère pour la saison 2.
Dans The Chair Company, la logique importe moins que la spirale psychologique dans laquelle Ron s’enfonce. Le sens n’est pas un puzzle : c’est un gag prolongé, consciemment frustrant.

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