Les Survivants – Saison 1 : Explication de la fin et révélations sur le tueur

Attention, spoilers ! Si vous avez terminé la Saison 1 de Les Survivants, disponible sur Netflix, voici une analyse complète de sa fin, marquée par les révélations, les ruptures et les derniers adieux.


Une adaptation tendue et chargée de culpabilité

Basée sur le roman à succès de Jane Harper, Les Survivants est une mini-série australienne en six épisodes réalisée par Tony Ayres. Le showrunner, habitué des récits intimes et corrosifs (The Slap, Stateless), y aborde à nouveau la fragilité humaine, la culpabilité et les ravages de secrets enfouis trop longtemps.

Si l’intrigue s’organise autour d’une enquête criminelle, le véritable cœur de la série réside dans les traumatismes collectifs d’une petite communauté côtière, marquée par la disparition d’enfants et la corrosion des liens familiaux.


La vérité éclate dans les grottes

À la fin de la série, tout converge vers un affrontement sous-terrain. Sean, personnage trouble depuis le début, tente de tuer Kieran dans les grottes pour l’empêcher de révéler la vérité : il est le meurtrier de Gabby et Bronte. Il espérait dissimuler son crime comme jadis, grâce aux eaux traîtresses d’Evelyn Bay. Mais cette fois, Kieran parvient à lui tenir tête et à survivre.

Pendant ce temps, Julian, le grand-père autoritaire, essaie d’empêcher Verity de parler à la police. Grâce à Liam, elle parvient à s’échapper et à rejoindre le commissariat, révélant aux inspecteurs Pendlebury et Dan l’identité réelle du tueur.

La police se rend immédiatement dans les grottes et arrête Sean, qui est inculpé pour le meurtre de Bronte. Les ossements de Gabby sont retrouvés dans les cavernes, apportant enfin une forme de clôture à une disparition vieille de 15 ans.


Justice rendue, mais cicatrices profondes

Les conséquences sont multiples :

  • Brian est innocenté. Le père de Kieran, autrefois soupçonné, est blanchi, et Pendlebury doit admettre que sa vision cynique de l’humanité — « il n’y a pas de bons gars » — ne tenait pas.
  • L’ordinateur portable de Bronte est retrouvé dans le jardin d’Ash, liant une fois de plus les tragédies à cette famille.
  • Julian, bien que non inculpé, est puni symboliquement : il perd l’estime de son petit-fils Liam, qui choisit de rester auprès de Verity plutôt que de suivre la voie toxique de son grand-père.

Des départs, des ruptures, et une lueur d’apaisement

La fin de Les Survivants ne se contente pas de clore une enquête, elle redéfinit les trajectoires de ses personnages :

  • Mia s’éloigne de Kieran, persuadée un temps qu’il était encore amoureux d’Olivia. Mais elle comprend son erreur et l’encourage à rester à Evelyn Bay pour aider Verity et Brian à déménager à Hobart. Une main tendue qui ouvre la voie à une réconciliation.
  • Verity, longtemps rongée par la haine, amorce un travail sur elle-même. Reconnaître qu’elle a besoin de Kieran dans sa vie est une avancée majeure après tant d’années d’isolement.
  • Olivia part s’installer à Melbourne, tournant définitivement la page avec Ash, qu’elle avait surpris avec une touriste. Elle lui pardonne, en partie, mais refuse de construire sa vie avec un homme infidèle.
  • Enfin, toute la communauté – Trish, Audrey, Mia, Kieran, Liam, Verity, Brian, Olivia, Ash – accompagne Trish pour rendre hommage à Gabby et Bronte devant les grottes. Un dernier adieu, sobre et douloureux, durant lequel Andrea, la mère de Bronte, remet à Trish le projet artistique de sa fille – ultime trace de deux vies volées par la violence masculine et l’omerta sociale.

Une fin poignante et critique

Les Survivants se termine sur une note douce-amère : la vérité a été dévoilée, mais les plaies restent à vif. À travers ce dénouement, la série pointe la culture du silence, la masculinité toxique et les héritages émotionnels délétères qui gangrènent les petites communautés. Une conclusion sobre, puissante, et profondément humaine.

Dragons (2025) : une fin fidèle mais enrichie – Explication et différences majeures

Attention, spoilers ! Si vous avez vu Dragons (2025), vous vous interrogez peut-être sur sa fin et sur les différences avec le film d’animation original. Voici notre décryptage.


Un remake attendu… et stratégique

Sorti au cinéma le 21 mai 2025, Dragons (2025) marque l’entrée de DreamWorks dans l’arène des remakes en prises de vue réelles. Après le succès durable de la trilogie animée initiée en 2010 avec How to Train Your Dragon, le studio emboîte logiquement le pas à Disney, qui exploite depuis longtemps la veine nostalgique des relectures live-action, du Livre de la jungle à Lilo & Stitch (2024).

Ce remake mise à la fois sur la découverte pour les nouvelles générations et sur la fibre nostalgique de ceux qui ont grandi avec Harold et Krokmou. Et le pari semble réussi : sans bouleverser le récit original, Dragons (2025) en reprend la trame tout en apportant quelques nuances bienvenues.


Explication de la fin : une fidélité quasi intégrale

La conclusion du film reste très proche de celle de la version animée. Harold, désormais accepté par son père Stoick, tente de le convaincre de la nature pacifique de Krokmou. Mais Stoick, méfiant, capture le dragon pour qu’il les mène au repaire de la redoutable Mort Rouge.

Avec l’aide de ses amis et montés sur leurs propres dragons, Harold mène une attaque courageuse contre la créature. Ils parviennent à la vaincre, au prix d’un lourd tribut : Harold perd une jambe lors de la bataille.

Malgré cette blessure, la fin est lumineuse. Le peuple de Berk change de regard sur les dragons et les intègre pleinement dans la vie du village. Une cohabitation pacifique et symbolique s’installe, portée par le lien indéfectible entre Harold et Krokmou.


Qu’est-ce qui change dans Dragons (2025) ?

Les grandes lignes restent, mais plusieurs personnages secondaires bénéficient ici d’un traitement plus riche, notamment Astrid et Snoutlout (Rustik le Morveux en VF).

Astrid : une rivalité avant l’amour

Dans le remake, Astrid gagne en stature. Elle est dépeinte comme une aspirante cheffe, déterminée, respectée par les autres jeunes Vikings. Face à Harold, qu’elle perçoit d’abord comme un rival inexpérimenté mais privilégié, elle nourrit une forme de jalousie mêlée d’admiration. Ce développement rend leur romance plus crédible et moins soudaine que dans l’original. Elle devient également une sorte de mentor de terrain, porteuse d’un leadership naissant.

Snoutlout : plus qu’un simple faire-valoir

Snoutlout, autrefois réduit au rôle de brute jalouse et comic relief, gagne ici en humanité. Moins antagoniste envers Harold, il est davantage montré comme un jeune homme en quête de reconnaissance paternelle. La présence de son père, qui le juge durement tout au long du film, renforce ce thème. Dans la bataille finale, sa bravoure lui vaut enfin une forme de validation familiale, illustrée par une simple tape sur l’épaule qui en dit long. Ce geste anodin rend le personnage plus touchant et moins caricatural.


Une adaptation fidèle, mais nuancée

En somme, Dragons (2025) reste très respectueux de l’original, jusque dans sa conclusion, qui reprend les mêmes enjeux et aboutissements. La transition vers le live-action ajoute un peu plus de gravité à certaines scènes, notamment la perte de la jambe de Harold, traitée avec davantage de réalisme.

Mais ce qui distingue vraiment ce remake, ce sont les efforts apportés à l’écriture de certains personnages secondaires. Le développement d’Astrid et Snoutlout apporte de nouvelles dimensions aux dynamiques du récit sans jamais trahir son esprit.

Un remake donc inutile ? Pas forcément. Car même si le film n’invente rien, il approfondit avec intelligence, et offre aux fans une relecture plus mature de cette histoire de dragons, de famille, et d’amitié.

Les Enquêtes du département V : promessee Ole Christian Madsen Avec Ulrich Thomsen, Sofie Torp, Afshin Firouzi

Achat : https://amzn.to/3FUsSaT

Le détective Carl Mørck envoie Rose (sa jeune collègue du département Q) sur l’île danoise isolée de Bornholm pour répondre aux demandes répétées de son ancien collègue Christian Habersaat.

Dans ce cinquième opus des Enquêtes du département V, Ole Christian Madsen livre un polar nordique sombre et maîtrisé, fidèle à l’univers rugueux et énigmatique de Jussi Adler-Olsen. Exit le binôme classique : ici, c’est Rose – interprétée avec intensité par Sofie Torp – qui prend le relais en éclaireuse, envoyée sur l’île de Bornholm pour répondre à l’appel désespéré d’un ex-policier au bord du gouffre.

Le décor – une île danoise battue par les vents – devient rapidement un personnage à part entière. Lorsque Carl Mørck (Ulrich Thomsen, taiseux et glaçant à souhait) et Assad le rejoignent, l’enquête prend une tournure plus personnelle et inquiétante : une adolescente retrouvée pendue à un arbre, des témoins silencieux, et une communauté qui garde ses secrets derrière des sourires figés.

La mise en scène de Madsen joue habilement sur les codes du thriller nordique : paysages brumeux, tension sourde, silences lourds de sens. Mais Promesse creuse aussi le terrain psychologique, notamment à travers Rose, dont les fêlures personnelles viennent se mêler à la noirceur de l’affaire.

L’intrigue, à la fois policière et existentielle, interroge la fidélité, la responsabilité, les non-dits qui pourrissent lentement les âmes. Le trio fonctionne avec une sobriété efficace, porté par une direction d’acteurs précise et une photographie glacée qui renforce l’atmosphère oppressante.

Promesse mise avant tout sur l’atmosphère et la psychologie des personnages, ménageant un crescendo émotionnel, comme en témoignent cette image et ce son. Pour les amateurs de tension psychologique et d’esthétique nordique, l’expérience promet d’être marquante.

Classé ‏ : ‎ 12 ans et plus Dimensions du colis ‏ : ‎ 19,4 x 13,8 x 1,7 cm; 100 grammes Audio description : ‏ : ‎ Français Réalisateur ‏ : ‎ Ole Christian Madsen Format ‏ : ‎ PAL Durée ‏ : ‎ 2 heures et 1 minute Date de sortie ‏ : ‎ 4 juin 2025 Acteurs ‏ : ‎ Ulrich Thomsen, Sofie Torp, Afshin Firouzi, Hedda Stiernstedt, Joachim Fjelstrup Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 5.1), Danois (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Warner Bros. Entertainment France ASIN ‏ : ‎ B0F2BC8K6M

Dis-Moi Juste Que tu m’aimes avec Omar Sy Élodie Bouchez de Anne Le Ny

Achat https://amzn.to/3ZRcejt

Au bout de quinze ans de mariage, une crise met à l’épreuve l’union de Julien et Marie. Dans le couple, cette dernière a toujours été celle qui aimait le plus, aussi, au moment où Anaëlle, le grand amour de jeunesse de son mari Julien, réapparait dans le paysage, Marie panique.

Avec Dis-Moi Juste Que Tu M’aimes, Anne Le Ny livre un drame conjugal à double tranchant, entre finesse psychologique et glissement vers le thriller intime. Porté par un duo magnétique – Omar Sy, en mari rattrapé par ses fantômes, et Élodie Bouchez, bouleversante de vulnérabilité – le film ausculte avec une acuité douloureuse les failles d’un amour usé.

Julien et Marie, mariés depuis quinze ans, traversent une tempête silencieuse. Lorsque réapparaît Anaëlle, l’amour de jeunesse de Julien, les certitudes vacillent, les rancunes remontent, et Marie, celle qui a toujours aimé « plus fort », s’enfonce dans une spirale d’insécurité. Sa fuite dans les bras de Thomas, son nouveau patron au charme trouble, semble d’abord une tentative de revanche, avant de virer à la dérive émotionnelle. Jusqu’à l’irréparable.

Anne Le Ny, en scénariste habile, installe une tension douce mais implacable, où chaque regard, chaque silence, creuse le fossé entre les personnages. La mise en scène, sobre et élégante, laisse toute la place au jeu des acteurs. Omar Sy, tout en intériorité, déploie une gravité inattendue, tandis qu’Élodie Bouchez incarne avec brio la douleur sourde de celle qui doute d’elle-même.

Le film touche par ce qu’il dit des déséquilibres amoureux, du besoin d’être vu, reconnu, désiré – et de ce que l’on risque quand ce manque devient gouffre. Sans manichéisme, Dis-Moi Juste Que Tu M’aimes interroge aussi les zones grises du consentement et les violences symboliques. Car si Marie se perd, c’est aussi parce qu’un homme toxique a su s’immiscer dans ses failles.

Un drame intimiste et glaçant, où l’on passe sans prévenir de la tendresse à la menace. Et un film qui, sous ses airs feutrés, laisse une brûlure durable.

L’image – un poster à la fois élégant et chargé de tension – montre Omar Sy (Julien) dos à Élodie Bouchez (Marie). Le cadrage révèle une distance émotionnelle : lui regarde ailleurs, tandis qu’elle semble submergée, son regard baissé évoquant la nostalgie et la peur. Les couleurs sont froides, presque désaturées, suggérant une atmosphère de tension et d’incertitude dans un couple usé

La bande‑son, signée Benjamin Esdraffo, joue un rôle essentiel : elle capte les émotions intimes du film. On peut notamment écouter « Générique début », « L’Invitation » ou « L’Hôtel de charme » des titres qui portent tour à tour la douceur, la montée de tension et l’oppression émotionnelle ressenties par Marie et Julien La musique évolue avec les personnages : de la mélancolie lancinante au crescendo angoissant, elle sert magnifiquement la narration et amplifie la glissade vers le thriller.

  • Classé ‏ : ‎ Tous publics
  • Réalisateur ‏ : ‎ Anne Le Ny
  • Format ‏ : ‎ PAL
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 47 minutes
  • Date de sortie ‏ : ‎ 19 juin 2025
  • Acteurs ‏ : ‎ Omar Sy, Élodie Bouchez, Vanessa Paradis, José Garcia, Marie Ayissi
  • Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 5.1)
  • Studio  ‏ : ‎ M6 Vidéo
  • ASIN ‏ : ‎ B0DXWZWL75

La Faille (2007) : Une fin brillante où la justice prend le dessus

Disponible sur Netflix, La Faille (2007) oppose deux acteurs au sommet de leur art : Anthony Hopkins, machiavélique à souhait, face à un Ryan Gosling encore jeune mais déjà redoutablement charismatique. Ce thriller judiciaire, élégant et retors, nous entraîne dans un jeu du chat et de la souris entre un meurtrier trop sûr de lui et un jeune procureur en quête de victoire… mais aussi d’éthique.

Dès le début, Ted Crawford (Hopkins) semble avoir commis le crime parfait : il tire sur sa femme, Jennifer, mais réussit à manipuler la scène de crime en utilisant l’arme de son rival, l’inspecteur Nunally, amant de sa femme. L’arme du crime disparaît, le témoignage de Nunally est discrédité, et le procès tourne court. Crawford jubile : il s’en sort indemne.

Mais c’était sans compter sur la ténacité de Willy Beachum (Gosling), d’abord arrogant, puis de plus en plus impliqué. Lorsque Jennifer meurt après avoir été débranchée, l’affaire change de nature : il ne s’agit plus d’une tentative de meurtre, mais d’un meurtre. Cela permet de relancer une procédure sans violer la règle du double jugement.

Willy comprend alors l’ensemble du plan de Crawford : la manipulation de Nunally, l’élimination des preuves… Mais cette fois, il agit avec stratégie et sang-froid. Lors du second procès, il met en lumière les failles du scénario de Crawford, exploite les subtilités du droit et parvient à le faire condamner.

La fin de La Faille repose sur une forme de justice poétique : Crawford, convaincu de sa supériorité, se retrouve pris à son propre piège. Et Willy, en mettant la vérité au-dessus de ses ambitions, prouve qu’il n’est plus ce jeune loup carriériste du début, mais un véritable homme de loi.

Un final tendu et jouissif, où l’intelligence du scénario rejoint celle de ses personnages.

Fire Country Saison 1 : Une fin bouleversante entre sacrifice, secrets et vengeance

La série Fire Country est disponible sur Netflix ! Voici l’explication de la fin de la saison 1. Attention, spoilers !

Le final de Fire Country saison 1 a offert un cocktail explosif d’émotions : une coulée de boue dramatique, des tensions familiales, une greffe de rein inespérée, une libération conditionnelle sacrifiée et un lourd secret dévoilé. Bref, un épisode qui clôture cette première saison en apothéose.

Le cœur du dénouement repose sur Bode. Accusé à tort d’avoir rechuté à cause d’un test de dépistage positif, il comprend qu’il ne pourra pas prouver son innocence sans accuser Sleeper, ce qui entraînerait la chute de Freddy, son meilleur ami. Pour le protéger, Bode fait un choix radical : il accepte de porter le chapeau. En avouant une rechute qu’il n’a pas commise, il renonce à sa propre liberté… pour offrir à Freddy la sienne. Un sacrifice poignant, révélateur de l’évolution morale de Bode.

Parallèlement, le secret autour de la santé de Sharon éclate. On apprend qu’elle a accepté le don de rein de Luke, le frère de Vince. Une révélation qui ravive les tensions familiales, mais qui sauve littéralement Sharon. Malgré la rancœur, Vince finit par comprendre que ce geste était désintéressé.

La saison se termine sur une note sombre : Bode retourne en prison, mais avec une détermination renouvelée. Il sait désormais que Sleeper est derrière le sabotage du test. Tout laisse présager une confrontation explosive entre les deux dans la saison 2.

En résumé, la fin de cette première saison de Fire Country est à la fois tragique et héroïque. Bode perd sa liberté, mais gagne en humanité. Et pour les spectateurs, ce final intense promet une suite riche en vengeance, révélations… et flammes.

Sara Femme de l’Ombre Saison 1 : Une fin entre révélations, vengeance et rédemption

La série Sara : Femme de l’Ombre est disponible sur Netflix et a su captiver les spectateurs avec son mélange de thriller politique et de drame personnel. Si vous vous demandez ce que signifie exactement la fin de cette première saison, voici notre décryptage. Attention, spoilers !

Tout s’accélère dans les derniers épisodes. Contrairement à ce que l’on pensait, Belliti n’est pas mort sur le chantier abandonné. C’est en réalité Vito, le père d’Aldo, qui a trouvé la mort cette nuit-là, son corps étant ensuite jeté à l’eau par son propre fils. Belliti, lui, a survécu et tenté de disparaître… jusqu’à ce qu’Aldo le retrouve dans un hôtel pour se venger. Mais le plan tourne court : Belliti survit une nouvelle fois et abat Aldo avant de s’envoler pour Lisbonne.

Avant de partir, Belliti laisse un dernier message à Sara et Pardo, caché dans une annonce immobilière. Grâce à une clé USB, Pardo décrypte ce message, qui contient un rapport explosif sur le scandale politique lié à Tarallo et au crime organisé. Belliti semble prêt à continuer son combat journalistique… peut-être de retour en Italie dans une future saison.

De son côté, Sara, marquée par la perte de son fils Giorgio, se précipite à l’hôpital après la naissance du bébé de Viola, sa belle-fille enceinte de huit mois. Cette fois, elle refuse de commettre les mêmes erreurs : elle veut être présente, réparer ce passé douloureux et accompagner Viola dans cette nouvelle vie.

Quant à Pardo, son rapprochement avec Sara est évident. Leur complicité pourrait bien évoluer vers quelque chose de plus intime dans une éventuelle saison 2. Sara semble enfin prête à tourner la page, comme le suggère la scène où elle s’éloigne symboliquement de l’image de Massimiliano.

Entre vengeance, secrets dévoilés et quête de rédemption, cette fin de saison 1 laisse entrevoir un avenir riche en rebondissements… et en émotions.

Ginny & Georgia Saison 3 : Une fin pleine de révélations et de tensions !

La saison 3 de Ginny & Georgia est disponible sur Netflix, et son final a laissé les fans sur de nombreuses interrogations. Prison ? Relations amoureuses ? Voici ce qu’il faut retenir. Attention, spoilers !

Cette saison conclut avec un tournant majeur : Ginny, dans un geste audacieux, confronte Cynthia et la pousse à mentir au tribunal pour protéger sa propre réputation. Résultat ? Georgia est déclarée non coupable du meurtre de Tom Fuller. Elle retrouve enfin sa liberté, débarrassée de son bracelet électronique et de son assignation à résidence.

Mais cette victoire a un prix. Ginny, en manipulant Cynthia, s’implique indirectement dans les actes de sa mère, ce qui la ronge intérieurement – un trouble perceptible dans le poème qu’elle récite. De son côté, Austin comprend qu’il a été instrumentalisé pour faire tomber son père. Le fossé entre frère et sœur pourrait bien s’élargir dans la prochaine saison.

Côté cœur, Georgia et Joe partagent plusieurs moments tendres, mais c’est après l’acquittement que les choses basculent : ils s’embrassent avec passion. Et si l’on en croit le dernier plan – Georgia buvant du lait à même la brique, un geste qu’elle ne fait que lorsqu’elle est enceinte – un bébé pourrait bien être en route… probablement de Joe.

Enfin, à la mairie, Paul commence à perdre pied. Il vire Nick, son bras droit, ce qui pourrait se retourner contre lui. Nick semble prêt à se venger, et la série prépare ainsi un potentiel changement de pouvoir à Wellsbury.

Du côté de Ginny et Marcus, la relation reste fragile : bien qu’ils se soient retrouvés, Marcus part en cure de désintoxication. Leur avenir amoureux demeure donc incertain.

Entre acquittement, tensions familiales et secrets à venir, cette fin de saison 3 promet une suite riche en rebondissements.

Leurs Enfants après eux De Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma Avec Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami

Achat : https://amzn.to/3Izz7lq

Adapté du roman multi-primé de Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux brosse le portrait d’une jeunesse en suspens, dans une vallée industrielle de l’Est de la France. Anthony, 14 ans, grandit dans un monde figé, entre espoirs flous et colères sourdes. En quatre étés, sa vie va doucement basculer, entre désillusion sociale, premiers amours et perte d’innocence.

Les frères Boukherma signent une mise en scène d’une grande finesse : la lumière d’été, les silences entre deux fêtes, les regards perdus dans les champs – tout participe d’un réalisme poétique et mélancolique. Les choix musicaux – Nirvana, Metallica, Pixies – renforcent l’inscription dans les années 90, tout en nourrissant une tension sourde.

Paul Kircher est d’une justesse bouleversante. Il incarne Anthony avec une intensité retenue, déchirante. À ses côtés, Sayyid El Alami livre une performance magistrale, tout en failles et en non-dits. Angelina Woreth complète ce trio avec grâce et subtilité. Ensemble, ils donnent corps à une adolescence brute, loin des clichés, pleine de désir, de maladresse et de rage contenue.

Si le film ne reprend pas toute la richesse chorale du roman, il opte pour une ligne plus sensorielle, centrée sur Anthony. Ce choix resserre le récit autour du corps, du regard, de la pulsion. Moins politique que le livre, l’adaptation n’en demeure pas moins profondément sociale – mais par la forme, plus que par le discours.

📷 Image

Le transfert HD est superbe. La photographie naturelle du film est parfaitement respectée, avec des contrastes maîtrisés et des couleurs chaudes fidèles à l’atmosphère estivale. Les détails sont fins, notamment dans les paysages ou les scènes nocturnes. L’image garde toute sa texture granuleuse, sans être artificiellement lissée.

🔊 Son

Deux pistes audio DTS‑HD Master Audio sont proposées (5.1 et stéréo). Le mixage est équilibré, immersif sans surenchère. Les ambiances de lac, les bruits de motos, les musiques de fêtes et les dialogues se détachent avec clarté. Les arrière-plans sonores (foule, feux d’artifice) sont rendus avec beaucoup de

justesse.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 17,1 x 13,6 x 1,5 cm; 60 grammes Audio description : ‏ : ‎ Français Réalisateur ‏ : ‎ Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma Durée ‏ : ‎ 2 heures et 26 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 14 mai 2025 Acteurs ‏ : ‎ Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami, Gilles Lellouche, Ludivine Sagnier Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Français (DTS-HD 5.1) Studio  ‏ : ‎ Warner Bros. Entertainment France

The Last of Us Saison 2 Épisode 6 : une fin bouleversante expliquée

Disponible sur Max, The Last of Us retrouve enfin son souffle avec ce sixième épisode, après une parenthèse jugée trop guerrière par certains spectateurs dans l’épisode précédent. On revient ici à ce qui faisait la force de la saison 1 : une narration intime et déchirante, centrée sur la relation complexe entre Joel et Ellie, dans un monde ravagé mais où les liens humains restent au cœur du récit.

Dès l’ouverture, l’épisode prend ses distances avec le jeu vidéo. Une scène inédite, imaginée par Craig Mazin, montre Joel adolescent confronté à son père, joué par Tony Dalton. Une scène tendue, marquée par la violence domestique, qui vient éclairer les choix futurs de Joel. Ce n’est pas anodin : on sent que la série cherche à ancrer profondément le personnage dans son passé pour mieux comprendre son présent.

Mais tout bascule avec Eugène. Alors qu’Ellie pense qu’il reste du temps pour le sauver, Joel prend une décision radicale : il l’emmène au bord d’un lac et le tue. Quand Ellie arrive et découvre le corps, elle est sous le choc. Joel, fidèle à lui-même, se contente d’un simple « Désolé » et tente de justifier son geste par un « Je n’avais pas le choix ». Mais cette fois, Ellie ne laisse rien passer.

De retour au camp, Joel ment à Gail sur les dernières paroles d’Eugène. Ellie, écœurée, le contredit devant tout le monde et révèle la vérité. Elle le trahit, mais surtout, elle prend position. « Tu avais juré », lui lance-t-elle avec colère. C’est ce moment, on le comprend, qui cristallise les tensions entre eux que l’on percevait déjà dans l’épisode 1 de la saison.

Dans le jeu The Last of Us Part II, cette rupture est racontée via des flashbacks. La série, elle, choisit une confrontation directe : Ellie demande à Joel de lui dire la vérité sur ce qu’il s’est passé avec les Lucioles. Et Joel, en larmes, finit par tout avouer. Il a tué les Lucioles, empêché un potentiel vaccin, tout ça pour elle. Parce qu’elle comptait plus que le reste du monde.

Ellie, déchirée, lui répond qu’il lui a volé la possibilité d’avoir un but, d’aider les autres. Elle ne sait pas si elle pourra lui pardonner, mais elle veut essayer. C’est cette réconciliation en devenir qui explique le réchauffement de leur relation aperçu dans les premiers épisodes de la saison.

En écho à la scène d’ouverture avec son père, Joel exprime son amour maladroit, espérant qu’un jour, Ellie fera mieux que lui. C’est bouleversant, terriblement humain, et fidèle à l’esprit de The Last of Us : une histoire de choix impossibles, d’amour brutal et de cicatrices qui ne guérissent jamais tout à fait.

L’épisode se conclut à Seattle, où Ellie revient seule dans le théâtre abandonné qu’elle partageait avec Dina. Le calme après la tempête. Mais les plaies, elles, restent béantes.