Le Roman de Jim De Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu | Par Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu Avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau

Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim nait, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu’au jour où Christophe, le père naturel de Jim, débarque… Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité.

Les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu signent avec Le Roman de Jim un récit à la fois tendre et déroutant, où la paternité se dessine sous des traits inattendus. Porté par un casting de choix, avec Karim Leklou dans le rôle d’Aymeric, Laetitia Dosch dans celui de Florence, et Sara Giraudeau en figure pivot, le film propose une immersion dans le Haut-Jura, territoire à la fois rude et envoûtant.

Lors d’une soirée à Saint-Claude, Aymeric, un trentenaire sans histoires, recroise Florence, une ancienne collègue enceinte de six mois et désormais célibataire. Dès l’arrivée de Jim, Aymeric s’engage corps et âme dans ce qui ressemble à une famille improvisée. Le lien fort qui se crée avec le nouveau-né fait naître un profond sentiment de responsabilité et d’amour paternel, comme si Aymeric avait enfin trouvé sa place dans le monde.

Le bonheur semble complet… jusqu’à l’apparition de Christophe, le père biologique de Jim. Cette situation vient rebattre les cartes, faisant voler en éclats la quiétude apparente. Plutôt qu’un simple triangle amoureux, Le Roman de Jim prend la forme d’un voyage introspectif, où chacun doit réinventer sa relation à l’enfant, et plus largement, au concept même de parentalité.

Dans une mise en scène épurée, qui laisse la part belle aux paysages du Jura, les Larrieu déploient un univers d’émotions brutes et de silences éloquents. Les personnages se débattent avec leurs doutes et leurs élans de tendresse, naviguant entre délicatesse et maladresse pour tenter de composer la famille la plus juste possible. Soutenue par la sincérité de Karim Leklou, la cinématographie, tout en retenue, reflète la complexité des sentiments qui s’entremêlent à l’écran.

Le Roman de Jim est une ode aux liens qui se tissent et se délient, aux choix parfois douloureux qui jalonnent la quête de soi, et à cet amour inconditionnel qui éclot même dans les configurations les plus inattendues. Un film sobre et émouvant, où l’odyssée de la paternité se révèle dans toute sa fragilité et sa profondeur.

Anzu, chat-fantôme De Yoko Kuno, Nobuhiro Yamashita Avec Mirai Moriyama, Noa Gotô, Munetaka Aoki

Anzu, chat-fantôme raconte l’histoire de Karin, 11 ans, abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville côtière de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. La rencontre de leurs caractères bien trempés provoque des étincelles, du moins au début…

Dans Anzu, chat-fantôme, réalisé par Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita, les spectateurs font la rencontre de Karin (interprétée par Noa Gotô), une fillette de 11 ans fraîchement débarquée chez son grand-père moine dans une petite ville côtière de la province japonaise. Abandonnée par son père, Karin vit mal cette soudaine relégation et, entre la discipline du temple et le comportement parfois taciturne de son aïeul, la cohabitation s’annonce délicate.

Son grand-père confie alors à Anzu, un chat-fantôme serviable (et un brin capricieux), la mission de veiller sur Karin. Avec sa personnalité espiègle et ses pouvoirs surnaturels, Anzu (doublé par Mirai Moriyama) apporte une touche fantaisiste à l’intrigue. Pourtant, sa relation avec la jeune héroïne n’est pas de tout repos : entre répliques piquantes et situations cocasses, ils peinent d’abord à s’apprivoiser. C’est justement dans ces moments d’incompréhension, où chacun découvre peu à peu l’univers de l’autre, que réside la force du film.

Soutenu par la présence de Munetaka Aoki dans un rôle secondaire tout en subtilité, Anzu, chat-fantôme réussit à mêler fantaisie et émotions en abordant des thèmes universels : le deuil, la famille et la découverte de l’inconnu. Par sa réalisation soignée et son ambiance à la fois douce et mystérieuse, le long-métrage offre un voyage sensoriel au cœur d’une tradition japonaise où la frontière entre le monde des hommes et celui des esprits se fait aussi fine qu’un battement de cils. Un film drôle et attendrissant qui rappelle à quel point l’amitié peut jaillir quand on sait se montrer patient et ouvert à la différence.

Coffret trilogie le seigneur des anneaux version longue, 3 films Elijah Wood (Acteur), Ian McKellen (Acteur), Peter Jackson (Réalisateur)

Plongée au cœur de la Terre du Milieu : La Trilogie Le Seigneur des Anneaux en Blu-ray Version Longue

Sortie en version longue Blu-ray, Le Seigneur des Anneaux : La Trilogie est plus qu’un simple coffret : c’est une porte ouverte vers la version la plus complète et immersive de cette œuvre majeure du cinéma. Adaptée avec maestria par Peter Jackson, l’épopée de Tolkien y dévoile toute sa profondeur narrative et visuelle, offrant aux fans une expérience inégalée.

Un chef-d’œuvre qui s’étend sur 12 heures

La trilogie, composée de La Communauté de l’Anneau, Les Deux Tours et Le Retour du Roi, s’étire ici sur près de 12 heures de visionnage (714 minutes). Chaque film est proposé en version longue, divisée en deux parties, et enrichie de scènes coupées qui éclairent davantage l’univers dense de la Terre du Milieu. Ces ajouts permettent d’approfondir des arcs narratifs, de renforcer les relations entre les personnages, et de rétablir des éléments clés du livre, pour le plus grand plaisir des puristes.

Une qualité technique impressionnante, mais imparfaite

L’édition Blu-ray propose un rendu visuel globalement remarquable, avec une définition précise et des couleurs éclatantes, bien que certains critiques aient relevé des limites dans la qualité du remastering, en particulier pour des films aussi récents. Le son est un autre point fort : les pistes audio en DTS-HD MA (5.1 pour la version française, 6.1 pour la version originale) permettent une immersion totale dans l’univers sonore. Cependant, certains audiophiles regrettent un manque de relief dans le mixage, notamment pour les premières versions Blu-ray.

Un coffret pensé pour les fans hardcore

Ce coffret contient six Blu-ray :

  • Disques 1 et 2 : La Communauté de l’Anneau (version longue en deux parties, 228 minutes).
  • Disques 3 et 4 : Les Deux Tours (223 minutes).
  • Disques 5 et 6 : Le Retour du Roi (263 minutes).

Chaque film s’accompagne de quatre commentaires audio (en VOST), permettant de plonger dans les coulisses. Ces bonus offrent un éclairage précieux sur la réalisation, les choix d’adaptation, et les défis techniques d’un projet aussi ambitieux. Si vous êtes passionné par la genèse du projet, ces contenus additionnels sont incontournables.

Un bijou pour les collectionneurs

L’expérience ultime que propose ce coffret tient autant à la richesse de son contenu qu’à son ambition de faire vivre Le Seigneur des Anneaux dans toute sa majesté. Si l’édition 4K UHD, sortie en 2024, cible les cinéphiles en quête d’une qualité d’image supérieure, cette version longue Blu-ray reste un objet de collection irremplaçable. L’équilibre entre narration épique, visuels grandioses, et profonde humanité dans les performances des acteurs (Elijah Wood, Ian McKellen, Viggo Mortensen, et Cate Blanchett en tête) est ici magnifié.

Une œuvre incontournable, un coffret à évaluer

Le Seigneur des Anneaux : La Trilogie en Blu-ray version longue est une véritable déclaration d’amour aux fans de Tolkien. Avec ses ajouts inédits, ses bonus riches et sa qualité technique globalement impressionnante, ce coffret s’impose comme un must pour les amateurs de la Terre du Milieu. Toutefois, les attentes en termes de qualité visuelle pour les films récents, ainsi que l’aspect encombrant du packaging, pourraient refroidir les moins passionnés.

Pour les collectionneurs et les cinéphiles avertis, c’est une acquisition précieuse. Pour les autres, une édition plus légère pourrait suffire à renouer avec la magie de cette saga qui, deux décennies plus tard, continue d’imposer sa puissance narrative et esthétique.

  • Rapport de forme ‏ : ‎ 2.35:1
  • Classé ‏ : ‎ Tous publics
  • Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,6 x 2,6 x 19,3 cm; 200 grammes
  • Référence constructeur ‏ : ‎ Bushopa
  • Réalisateur ‏ : ‎ Peter Jackson
  • Format ‏ : ‎ PAL
  • Date de sortie ‏ : ‎ 3 octobre 2018
  • Acteurs ‏ : ‎ Elijah Wood, Ian McKellen, Hugo Weaving, Sean Bean, Viggo Mortensen
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Anglais, Français
  • Langue ‏ : ‎ Anglais (Dolby Digital 5.1 EX), Français (DTS ES), Français (Dolby Digital 5.1 EX)
  • Studio  ‏ : ‎ Metropolitan Film & Video
  • ASIN ‏ : ‎ B07FGCX8B6
  • Nombre de disques ‏ : ‎ 6

Coffret Freddy – L’intégrale DVD Robert Englund

Le croquemitaine le plus célèbre du monde, Freddy Krueger, revient hanter vos nuits avec ce coffret avec ses 7 premiers films.

Préparez-vous à replonger dans le monde terrifiant et fascinant de Freddy Krueger, le croque-mitaine emblématique du cinéma d’horreur. Cette collection remasterisée regroupe les sept premiers films qui ont marqué des générations de cinéphiles et défini les standards du genre. L’occasion idéale pour les nostalgiques de redécouvrir ces classiques, et pour les novices, une entrée grandiose dans l’univers cauchemardesque imaginé par Wes Craven.

Un contenu incontournable : les 7 films Freddy

1. Les Griffes de la nuit (1984)

Le film qui a tout commencé. Wes Craven introduit Freddy Krueger, une entité surnaturelle capable d’envahir les rêves et d’y commettre des meurtres. Mêlant angoisse psychologique et scènes glaçantes, ce chef-d’œuvre est une véritable révolution dans le cinéma d’horreur. La performance glaçante de Robert Englund et l’apparition d’une jeune Johnny Depp en font un classique instantané.

2. La Revanche de Freddy (1985)

Ce deuxième volet joue la carte de l’expérimentation. Avec une sous-lecture queer aujourd’hui largement commentée, le film bouscule les codes et s’éloigne du schéma classique des slashers. Audacieux et fascinant, il divise mais marque les esprits.

3. Freddy 3 – Les Griffes du cauchemar (1987)

Un des favoris des fans, ce film mélange l’horreur avec un côté fantastique assumé. Freddy affronte un groupe de jeunes dans un hôpital psychiatrique, chacun possédant des pouvoirs dans leurs rêves. Innovant, spectaculaire et enrichi de créatures visuellement marquantes, ce troisième opus est souvent considéré comme l’apogée de la saga.

4. Le Cauchemar de Freddy (1988)

Avec un Freddy plus sarcastique que jamais, cet épisode met l’accent sur des séquences oniriques plus spectaculaires et inventives. Si le film divise par son ton parfois léger, il reste une pierre angulaire pour comprendre l’évolution du personnage.

5. Freddy 5 – L’Enfant du cauchemar (1989)

L’horreur rencontre la maternité dans ce volet qui explore des thèmes plus sombres et adultes. Doté d’effets spéciaux impressionnants pour son époque, ce cinquième opus apporte un souffle visuel renouvelé à la saga.

6. La Fin de Freddy – L’Ultime cauchemar (1991)

Freddy revient pour une dernière danse, dans un film qui joue la carte du surréalisme. Mêlant horreur et humour noir, cet épisode clôture temporairement la saga en offrant aux fans un regard sur l’ensemble du mythe.

7. Freddy sort de la nuit (1994)

Wes Craven revient aux commandes pour un opus révolutionnaire. Le réalisateur brise le quatrième mur, mêlant fiction et réalité dans un concept de « film dans le film ». Une œuvre métatextuelle qui réinvente Freddy, tout en explorant les limites de la peur. Ce dernier volet est souvent salué pour sa profondeur et sa vision audacieuse.

Une restauration technique irréprochable

Le principal atout de cette édition est la qualité des versions remasterisées. Chaque film bénéficie d’une restauration minutieuse des images et du son, offrant une expérience immersive inédite. Les couleurs sont plus éclatantes, les ombres plus oppressantes, et les bruitages renforcent l’atmosphère angoissante.

Que ce soit sur un grand écran ou une installation home cinéma, ces remasters permettent de redécouvrir les classiques dans des conditions optimales, tout en respectant l’essence de leurs réalisations d’origine.

Un voyage à travers les époques du cinéma d’horreur

Cette collection n’est pas seulement une immersion dans les rêves tordus de Freddy Krueger. C’est aussi un témoignage de l’évolution du cinéma d’horreur des années 80 et 90.

  • Un Freddy évolutif : De croque-mitaine silencieux et terrifiant, il devient un anti-héros sarcastique et incontournable.
  • Des effets spéciaux marquants : Du maquillage réaliste aux séquences surréalistes, chaque film a repoussé les limites techniques de son époque.
  • Une influence durable : Freddy est devenu une icône culturelle, inspirant films, séries, et même la mode.

Avis des spectateurs

Les critiques saluent unanimement les trois premiers films comme des chefs-d’œuvre d’inventivité. Certains trouvent les épisodes suivants moins intenses, mais chacun a ses forces et sa personnalité. Le septième opus est particulièrement remarqué pour son audace et la profondeur de la réflexion sur le mythe de Freddy.

Une saga intemporelle

Avec cette édition remasterisée, les amateurs de cinéma d’horreur ont une chance unique de revivre l’intégralité de la saga Freddy dans des conditions exceptionnelles. Entre terreur, humour noir, et réflexions sur les cauchemars humains, ces films continuent de fasciner et d’effrayer.

Une collection incontournable pour tous les amateurs de frissons et de cinéma fantastique.

Classé ‏ : ‎ 12 ans et plus Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,6 x 2,3 x 19,1 cm; 200 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Wes Craven, Jack Sholder, Chuck Russell, Renny Harlin, Stephen Hopkins Format ‏ : ‎ PAL Date de sortie ‏ : ‎ 19 janvier 2018 Acteurs ‏ : ‎ Robert Englund, John Saxon, Patricia Arquette, Johnny Depp Doublé : ‏ : ‎ Anglais, Français Sous-titres : ‏ : ‎ Français Studio  ‏ : ‎ Metropolitan Film & Video

Petit Panda en Afrique de Richard Claus (Réalisateur), Karsten Kiilerich (Réalisateur)

Achat : https://amzn.to/412sSxN

Un jeune panda voyage de la Chine à l’Afrique pour sauver son meilleur ami, Jielong le dragon, qui a été kidnappé.

Réalisé par Richard Claus et Karsten Kiilerich, Petit Panda en Afrique est un film d’animation charmant qui nous emmène de la Chine à l’Afrique à travers le voyage de Pang, un jeune panda téméraire. Conçu pour toute la famille, ce film coloré et plein de vie allie aventure, humour, et de belles valeurs sur la solidarité et le courage.

L’histoire

Pang mène une vie tranquille dans un village paisible au cœur de la Chine. Son amie la plus chère, Jielong, une dragonne adorable, est capturée pour être offerte en cadeau à un jeune roi lion arrogant et capricieux en Afrique. Déterminé à sauver son amie, Pang décide de braver tous les dangers et de traverser des milliers de kilomètres pour la retrouver.

En cours de route, Pang se lie d’amitié avec un singe malicieux et intrépide qui le guide dans ce continent étranger, riche en merveilles et en dangers. Ensemble, ils rencontrent différents animaux africains et découvrent des paysages exotiques qui ne cessent de surprendre le jeune panda. Ce périple permet à Pang de comprendre les vraies valeurs de l’amitié, de la bravoure, et de la persévérance, tout en célébrant les différences culturelles.

Ce qui fonctionne bien

1. Un visuel captivant et coloré

Les paysages chinois et africains sont magnifiquement retranscrits dans l’animation, offrant aux spectateurs une aventure visuelle riche en couleurs et en détails. Les contrastes entre les jungles de Chine et la savane africaine sont parfaitement mis en valeur, rendant le voyage de Pang aussi fascinant pour les yeux que pour le cœur.

2. Un message universel sur l’amitié et le courage

Le parcours de Pang montre aux jeunes spectateurs qu’il est parfois nécessaire de surmonter ses peurs et d’aller au-delà de ce que l’on connaît pour aider ceux que l’on aime. L’amitié de Pang avec Jielong et les nouveaux alliés qu’il se fait en Afrique illustrent des valeurs importantes : la fidélité, l’entraide et la découverte de l’autre.

3. Des personnages attachants et variés

Pang est un panda plein de courage, tandis que le singe farceur apporte une touche comique à l’histoire. Le roi lion capricieux représente les défis à surmonter, tandis que Jielong, la dragonne douce, symbolise l’amitié précieuse. Les personnages secondaires — éléphants, girafes, et autres animaux africains — ajoutent également des moments de légèreté et de tendresse.

Ce qui pourrait être amélioré

1. Une intrigue prévisible

L’histoire, bien qu’efficace pour un public jeune, reste relativement classique. Le schéma de la quête pour sauver un ami en détresse manque un peu d’originalité et d’inattendu, ce qui peut donner une impression de déjà-vu aux parents et aux spectateurs plus âgés.

2. Un manque de profondeur pour certains personnages

Certains personnages secondaires, bien qu’amusants, auraient pu bénéficier d’un peu plus de développement pour apporter encore plus de profondeur à l’intrigue. Le roi lion, par exemple, reste assez superficiel dans son rôle de jeune capricieux, et l’évolution de sa personnalité aurait pu ajouter une dimension morale intéressante.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Richard Claus, Karsten Kiilerich Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope, PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 20 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 5 décembre 2024 Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Le Pacte

Borderlands avec Cate Blanchett (Acteur), Kevin Hart (Acteur) de Eli Roth (Réalisateur)

Achat : https://amzn.to/4eHQb33

Lilith, une chasseuse de primes au passé trouble, revient à contrecœur sur sa planète natale, Pandore, la planète la plus chaotique de la galaxie…

Chronique : Avec la réalisation de Eli Roth et un casting de poids, Borderlands fait débarquer sur grand écran l’une des franchises de jeux vidéo les plus populaires et déjantées. Cependant, si le film réussit à retranscrire l’univers chaotique et violent de Pandore, il peine à transcender son matériau d’origine pour offrir une expérience vraiment marquante. Voici une plongée en profondeur dans ce long-métrage qui balance entre moments fun et limites narratives.

L’histoire : un voyage à haut risque sur Pandore

L’intrigue se concentre sur Lilith (incarnée par Cate Blanchett), une chasseuse de primes au passé mystérieux, appelée malgré elle à revenir sur sa planète natale, Pandore. Sa mission consiste à retrouver la fille disparue d’Atlas, un homme aussi puissant que méprisable, qui gouverne sans pitié. Ce qui semblait être une mission difficile devient encore plus complexe lorsqu’elle se rend compte qu’elle devra s’allier à une équipe de marginaux, chacun avec ses propres talents et faiblesses : Roland (Kevin Hart), un mercenaire expérimenté ; Tiny Tina, une jeune démolisseuse dont l’instabilité mentale fait d’elle une alliée aussi redoutable qu’imprévisible ; Krieg, le garde du corps musclé de Tina ; Tannis, une scientifique excentrique et presque aussi imprévisible que Tina ; et enfin Claptrap, un petit robot trop bavard pour son propre bien.

Ensemble, cette équipe mal assortie devra affronter une galerie de bandits, de mutants, et autres créatures extraterrestres assoiffées de sang. En plongeant dans les coins les plus sombres et mystérieux de Pandore, ils vont non seulement découvrir des secrets explosifs, mais aussi se confronter à leurs propres failles et blessures.

Ce qui fonctionne bien

1. Un casting énergique et bien choisi

Cate Blanchett brille dans le rôle de Lilith, apportant une gravité et une intensité qui tranchent avec le ton souvent burlesque du film. Kevin Hart, quant à lui, offre une interprétation surprenante de Roland, un personnage qui mélange humour et profondeur émotionnelle. Les autres personnages, notamment Tiny Tina et Claptrap, apportent des touches de folie et d’humour noir qui dynamisent le groupe et rappellent fidèlement l’esprit des jeux.

2. Un visuel fidèle à l’univers du jeu

Eli Roth et son équipe ont clairement misé sur une esthétique qui recrée les décors désertiques, post-apocalyptiques et saturés de Pandore. Les effets spéciaux sont au rendez-vous, avec des créatures et des explosions spectaculaires, qui mettent en valeur l’aspect brutal et déjanté du monde de Borderlands. Les fans de l’univers reconnaîtront également les armes excentriques et les gadgets loufoques, emblématiques de la franchise, intégrés avec soin aux scènes d’action.

3. L’humour et la violence en tandem

L’ADN de Borderlands repose sur un équilibre entre humour noir, répliques cinglantes et violence cartoonesque. Le film conserve cet esprit, notamment grâce à des personnages comme Claptrap qui assurent un flux constant de moments comiques. Les dialogues acerbes, les situations absurdes et les séquences de combat créent un rythme en montagnes russes, rendant le film dynamique et plaisant à suivre.

Ce qui laisse à désirer

1. Une intrigue un peu trop convenue

Bien que l’histoire de Borderlands s’inspire de l’intrigue classique des jeux, elle peine à surprendre les spectateurs. La trame est relativement linéaire, avec peu de rebondissements, et se repose sur des tropes classiques du genre. Cette prévisibilité peut décevoir, surtout pour un univers si riche en potentiel. Les moments de tension manquent souvent de mordant, et le développement des personnages se fait parfois au détriment de l’intrigue.

2. Des personnages sous-exploités

Malgré un casting bien choisi et des personnages hauts en couleur, certains d’entre eux sont réduits à des rôles stéréotypés. Si Lilith et Roland bénéficient d’un développement intéressant, d’autres, comme Krieg et Tannis, restent relativement en arrière-plan, ne servant parfois que de ressorts comiques ou d’appuis pour l’action. Les interactions au sein du groupe auraient pu être davantage explorées pour créer une dynamique plus riche.

3. Un manque d’équilibre tonal

Eli Roth a su intégrer l’humour noir propre à Borderlands, mais ce choix tonal parfois bancal empêche le film de réellement s’immerger dans son univers. Les moments dramatiques sont rapidement désamorcés par des blagues, ce qui, si cela colle bien au ton du jeu, peut nuire à l’immersion. De plus, le passage entre des séquences comiques et des scènes de violence extrême crée une rupture qui laisse le spectateur à distance émotionnelle.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Eli Roth Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope, PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 38 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 5 décembre 2024 Acteurs ‏ : ‎ Cate Blanchett, Kevin Hart, Ariana Greenblatt, Jamie Lee Curtis, Jack Black Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ M6 Vidéo ASIN ‏ : ‎ B0DBWGTMBM

Le Garçon et Le Héron de Hayao Miyazaki

Achat : https://amzn.to/3V4tYFi

Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi.

« Le Garçon et le Héron », réalisé par Hayao Miyazaki, est une exploration émotive et onirique des thèmes du deuil, de la résilience et de la quête de sens. Dans cette œuvre empreinte de poésie, Miyazaki nous invite à suivre Mahito, un garçon de 11 ans marqué par un événement tragique : la mort de sa mère dans un incendie. Suite à cette perte dévastatrice, Mahito est contraint de quitter Tokyo pour s’installer avec son père dans un village isolé de la campagne, là où sa mère avait grandi. Ce déménagement n’est pas seulement un changement de lieu mais un exil émotionnel pour Mahito, qui se retrouve dans un vieux manoir solitaire, chargé de souvenirs et d’inconnues, au cœur d’un vaste domaine empreint de mystère.

Alors qu’il tente de se familiariser avec cette nouvelle vie, Mahito rencontre un héron cendré, un oiseau au regard perçant et au comportement curieux, qui se révèle être bien plus qu’un simple habitant du domaine. Ce héron, énigmatique et presque irréel, devient son guide spirituel et l’accompagne dans une série de rencontres et de découvertes bouleversantes. Au fil des jours, le héron encourage Mahito à explorer les recoins cachés de ce monde rural, mais aussi à plonger au plus profond de ses propres émotions. À travers des échanges à la fois déroutants et fascinants, le héron pousse Mahito à réfléchir sur les grandes questions de la vie, l’invitant à percer les secrets de l’existence, du deuil et de l’après-vie.

Guidé par le héron, Mahito se retrouve à la croisée des chemins entre la réalité tangible de la campagne et un univers parallèle empli de magie et de symboles. Cet autre monde, à la fois enchanteur et inquiétant, est peuplé de créatures étranges et de paysages irréels qui semblent exister pour lui seul. Miyazaki tisse ici un monde d’une beauté visuelle époustouflante, imprégné de symbolisme où la nature est à la fois un miroir et une porte vers l’invisible. À travers cette exploration, Mahito commence à comprendre que le deuil n’est pas seulement une douleur à surmonter mais aussi un voyage initiatique qui lui permet de se redécouvrir lui-même et de faire la paix avec la mémoire de sa mère.

Dans cette histoire, Miyazaki met en scène la cohabitation du visible et de l’invisible, un thème cher à son œuvre. Mahito est progressivement initié aux cycles de la nature et à la sagesse intemporelle des lieux, des esprits et des animaux qui peuplent cet univers. À travers des rencontres avec des personnages mystérieux, des paysages oniriques, et la présence constante du héron, il commence à entrevoir les liens invisibles qui relient les êtres humains, les générations et les mondes parallèles. Le héron cendré devient ainsi pour Mahito un compagnon d’âme, une passerelle entre l’ici et l’ailleurs, entre la vie et la mort, lui offrant l’occasion de transcender sa douleur et de grandir.

« Le Garçon et le Héron » est bien plus qu’une simple aventure ou un conte initiatique ; c’est un récit où la résilience, la magie, et la quête de compréhension de soi sont intimement liés. Miyazaki utilise chaque scène pour nous rappeler la beauté et la fragilité de l’existence, transformant le parcours de Mahito en une véritable méditation visuelle et spirituelle. Les décors somptueux, la richesse des détails, et les paysages empreints de nostalgie invitent le spectateur à ralentir, à observer et à ressentir, tout en abordant des thèmes aussi universels que l’amour, la perte, et le passage de l’enfance à l’âge adulte.

Avec « Le Garçon et le Héron », Miyazaki signe une œuvre pleine de profondeur et de sagesse, un hommage à la nature et aux mondes cachés qui coexistent avec notre quotidien, et un rappel que même au sein de la douleur, il est possible de trouver des réponses et une lumière nouvelle. Ce film est une célébration de la puissance de l’imaginaire et de la spiritualité dans le processus de guérison, un appel à découvrir la beauté cachée derrière chaque ombre, et un témoignage de l’influence durable de Miyazaki sur le cinéma et l’animation.

. Entretien avec le compositeur Joe Hisaishi

Ce bonus nous fait découvrir les pensées et processus créatifs du légendaire compositeur Joe Hisaishi. Ami et collaborateur de longue date de Miyazaki, Hisaishi partage ici sa vision musicale pour le film et explique comment il a conçu une bande originale à la fois émotive et envoûtante, adaptée au récit initiatique de Mahito.

2. Entretien avec le producteur Toshio Suzuki

Le producteur Toshio Suzuki nous livre des anecdotes sur la genèse du film et sur son travail aux côtés de Miyazaki. Il éclaire les spectateurs sur les décisions de production, les défis rencontrés, et les moments intenses qui ont marqué le processus de création de cette œuvre, soulignant l’importance du film pour le studio.

3. Entretien avec le directeur de l’animation Takeshi Honda

Takeshi Honda, directeur de l’animation, explique les choix esthétiques et techniques qui ont façonné l’apparence visuelle du film. Ce bonus permet de comprendre comment il a su donner vie à l’univers unique de « Le Garçon et le Héron » avec des animations d’une richesse visuelle exceptionnelle.

4. Dessiner avec Takeshi Honda

Dans cette séquence interactive, Honda propose une démonstration de son art en montrant comment il dessine certains personnages emblématiques du film. Un véritable cours de maître pour les amateurs de dessin qui souhaitent saisir l’essence de la création des personnages dans le style propre au studio Ghibli.

5. Rencontre avec Takeshi Honda

Honda revient sur son parcours et sa collaboration avec Miyazaki, partageant les défis et inspirations qui l’ont nourri pour réaliser ce projet. Cette rencontre offre un aperçu intime de son engagement artistique et de l’influence que Miyazaki a eue sur son travail.

6. Clip de la chanson « Spinning Globe » par Kenshi Yonezu

Le clip de « Spinning Globe », interprété par Kenshi Yonezu, dévoile la chanson qui accompagne le film, ajoutant une couche émotionnelle à l’histoire. Ce morceau poignant, empreint de sensibilité, accompagne l’esprit du film et en capture l’essence avec des paroles et une mélodie émouvantes.

7. Storyboards

Ce bonus nous donne accès aux storyboards originaux utilisés pour la production du film. Ces croquis permettent de comprendre la progression visuelle de l’intrigue, la mise en scène des séquences et la vision artistique qui a guidé l’équipe dès les premières étapes.

8. Bandes-annonces

Une collection de bandes-annonces qui offre un aperçu de la façon dont le film a été promu, mettant en lumière les thèmes centraux et l’univers visuel du film.

Ces bonus enrichissent l’expérience de « Le Garçon et le Héron », en offrant aux fans une vision approfondie de l’œuvre et des talents qui se cachent derrière.

Le Royaume de Kensuke De Neil Boyle, Kirk Hendry Avec Cillian Murphy, Sally Hawkins, Raffey Cassidy Titre original Kensuke’s Kingdom

Achat:https://amzn.to/40jL0Tt

L’incroyable histoire de Michael, 11 ans, parti faire un tour du monde à la voile avec ses parents, avant qu’une terrible tempête ne le propulse par-dessus bord avec sa chienne Stella.

Éloge de l’animation :
Le Royaume de Kensuke enchante par la beauté de son animation, magnifiquement mise en scène par Neil Boyle et Kirk Hendry. Les paysages luxuriants de l’île, habités par une faune exotique et une flore foisonnante, prennent vie à l’écran dans des scènes à la fois réalistes et empreintes de magie. La direction artistique transforme chaque scène en tableau, où les couleurs et la lumière s’harmonisent pour transmettre la sérénité et la majesté de cet espace sauvage. Le soin apporté aux détails des mouvements des personnages, notamment des orangs-outans, témoigne d’une profondeur qui rend l’île véritablement vivante.

Les voix au service de l’émotion :
Les prestations vocales de Cillian Murphy, Sally Hawkins, et Raffey Cassidy ajoutent une intensité qui dépasse l’écran. Cillian Murphy, dans le rôle de Kensuké, incarne avec subtilité et émotion un homme marqué par la guerre, mais capable de bonté et d’humanité. Sally Hawkins apporte une chaleur naturelle, tandis que la jeune Raffey Cassidy, dans le rôle de Michael, incarne la jeunesse et la résilience face à l’adversité.

Des thèmes forts pour tous les âges :
Le Royaume de Kensuke est bien plus qu’une simple aventure de survie. Le film aborde des thèmes profonds comme la préservation de la nature, la coexistence pacifique, et la complexité des liens humains. En explorant l’amitié entre Michael et Kensuké, les réalisateurs réussissent à toucher un public large, rappelant la capacité de chaque individu à se connecter au monde naturel et à trouver des forces insoupçonnées pour le protéger. Le film s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes, grâce à un récit universel qui résonne avec les préoccupations environnementales actuelles.

Une lutte pour préserver la nature :
Le climax du film, où Michael et Kensuké s’allient contre les trafiquants de singes, offre un message puissant sur la responsabilité de chacun à protéger notre planète et ses habitants. Ce moment intense, alliant suspense et action, fait écho aux véritables dangers que courent les espèces menacées par l’exploitation humaine. Le Royaume de Kensuke rappelle avec émotion et vigueur l’importance de l’engagement pour la nature, tout en célébrant la beauté du lien entre l’homme et son environnement.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 19,1 x 13,8 x 2,1 cm; 120 grammes Audio description : ‏ : ‎ Français Réalisateur ‏ : ‎ Neil Boyle, Kirk Hendry Format ‏ : ‎ PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 22 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 16 octobre 2024 Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Le Pacte

Loups-Garous De François Uzan Avec Franck Dubosc, Suzanne Clément, Jean Reno

Netflix nous propose une adaptation très attendue de l’un des jeux de société français les plus populaires, Les Loups-Garous de Thiercelieux. Avec un casting de choix comprenant Franck Dubosc et Jean Reno, Loups-Garous s’annonce comme une aventure familiale prometteuse. Mais est-ce que le film réussit à capturer l’esprit du jeu et à offrir une expérience cinématographique mémorable ? Spoiler : c’est un mélange de moments divertissants et quelques surprises.

Présentation :

Après avoir conquis le public avec des séries comme Family Business, En Place et Lupin, le réalisateur François Uzan nous propose ici un nouveau projet audacieux. Inspiré par le célèbre jeu de société, le film plonge le spectateur dans un univers fantastique, mêlant aventure, humour et une touche de nostalgie, tout en rappelant les classiques des années 90 comme Jumanji. C’est un véritable défi de transposer l’esprit d’un jeu de société en film, mais Uzan semble déterminé à relever le gant.

L’histoire :

L’intrigue débute lorsque la famille Vassier décide de passer des vacances en jouant à une partie de Loups-Garous. Toutefois, un phénomène mystérieux les propulse directement dans le passé, précisément en 1497, dans le village de Thiercelieux. Une fois sur place, Jérôme, Marie, leurs trois enfants, et le grand-père Gilbert se retrouvent face à une réalité peuplée de loups-garous, et doivent rapidement s’intégrer parmi les villageois pour espérer survivre à cette aventure inattendue.

Les personnages principaux, interprétés par Franck Dubosc, Alizée Caugnies, Lisa Do Couto Texeira, et Jean Reno, sont chargés de nous faire rire et pleurer tout au long de ce périple. Le film explore non seulement les dynamiques familiales modernes, mais aussi les relations intergénérationnelles, tout en gardant un ton léger et accessible.

Notre avis :

D’emblée, le film évoque des souvenirs des aventures de Jumanji (la version originale, bien sûr !). Il est évident que le producteur Clément Miserez avait cette référence en tête en concevant le projet. Au fur et à mesure que l’intrigue se développe, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec d’autres œuvres emblématiques. L’humour rappelle parfois Kaamelott, tandis que la tendresse des interactions familiales fait écho à Retour vers le futur. Les gags, parfois inspirés des comédies de Louis de Funès, apportent une légèreté bienvenue au récit.

Cependant, bien que Loups-Garous propose une aventure amusante, le film souffre d’un excès d’idées. Parfois, le rythme semble déséquilibré, et certaines scènes donnent une impression de fouillis, ce qui peut dérouter le spectateur. Les décors, évoquant un parc d’attractions, manquent parfois de crédibilité, ce qui peut nuire à l’immersion dans l’univers du film.

Néanmoins, ce qui est vraiment surprenant, c’est la profondeur émotionnelle que l’on trouve dans le récit, notamment à travers le personnage de Gilbert, joué par Jean Reno. Sa relation avec ses petits-enfants, ainsi que son parcours personnel, apportent une dimension touchante au film. Reno, ce monument du cinéma français, livre une performance émouvante qui mérite d’être soulignée. Il parvient à transmettre des émotions sincères, ajoutant une belle touche d’humanité au récit.

Conclusion :

En résumé, Loups-Garous est un film qui réussit à allier humour et aventure, tout en rendant hommage au jeu qui l’inspire. Malgré quelques imperfections et un rythme parfois inégal, le film offre une expérience divertissante et intergénérationnelle. Il réussit à capturer l’esprit du jeu, tout en proposant une histoire à laquelle le public peut facilement s’identifier.

Alors, si vous êtes à la recherche d’un bon moment de divertissement sur Netflix, ne manquez pas Loups-Garous ! C’est un film léger, accessible et qui, même s’il a ses défauts, réussit à toucher le cœur et à faire rire, garantissant un bon moment en famille.*

Rock Machine – La Femme

Achat : https://amzn.to/4h2zX79

La Femme : Passé, présent et avenir de la pop française

Le collectif mené par Sacha Got et Marlon Magnée, La Femme, livre avec Rock Machine un album kaléidoscopique à la fois provocateur et maîtrisé. Derrière l’apparence d’un éclectisme opportuniste, se cache une ironie subtile et un talent indéniable. Si les poses rock des années 80 semblent surjouées, comme dans le clip Clover Paradise, où une substance illicite déclenche une confrontation métaphysique, ou dans le délirant I’m gonna make a hit qui raille les attentes formatées des médias, il ne s’agit pas de simples parodies. Ces artistes savent parfaitement jouer avec les codes du genre, démontrant une aisance déconcertante. Leur feinte nonchalance, cette désinvolture arty, fascine parce qu’elle est le fruit de véritables surdoués.

Avec La Femme, tout passe, même les erreurs : l’accent français sur leurs chansons en anglais, comme le « bye-bye Pary » du single Ciao Paris !, où ils entonnent un au revoir mélancolique à la capitale, un sentiment partagé par de nombreux trentenaires en quête d’évasion. Ou encore la nonchalance grammaticale dans I believe in Rock’n’roll, où ils affirment : « Me, I believe in rock’n’roll ! ». Ces imperfections font partie de leur charme désinvolte, qui invite à une indulgence totale. Le groupe jongle avec les références, comme l’évidente allusion à White Lines de Grandmaster Flash dans White Night, avec une sincérité désarmante.

Le collectif ne s’embarrasse pas des attentes de la société, chantant même qu’il n’aura probablement jamais d’enfant dans Love is over, mais peu importe : La Femme sait qu’elle laissera une trace indélébile, une mélodie que l’on fredonnera dans la solitude d’un soir de Noël.

L’album se termine en douceur avec Amazing, une ballade qui vient clore un chapitre tout en offrant un hommage aux sœurs éparpillées à travers les précédents opus du groupe (It’s time to wake up dans Psycho Tropical Berlin en 2013, Le vide est ton nouveau prénom dans Mystère en 2016, ou encore Le jardin dans Paradigmes en 2021). Cette chanson est le symbole de l’intransigeance artistique du groupe, refusant toute classification, toujours à la recherche de l’inattendu.

Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 0,41 x 31,37 x 31,24 cm; 258,55 grammes Fabricant ‏ : ‎ Idol Label ‏ : ‎ Idol ASIN ‏ : ‎ B0DG36V9W1