L’Été dernier De Catherine Breillat Avec Léa Drucker, Samuel Kircher, Olivier Rabourdin

Anne, avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie…

Le cinéma français voit le retour tant attendu de la réalisatrice Catherine Breillat avec son 15ème long-métrage, « L’Été dernier ». Après une décennie d’absence, Breillat revient avec une œuvre cinématographique percutante, abordant avec subtilité le thème de l’amour interdit au sein d’un contexte bourgeois.

Le film met en scène Anne, une avocate renommée, interprétée de manière magistrale par Léa Drucker, aux côtés de son mari Pierre et de leurs deux jeunes filles. L’intrigue prend un tournant inattendu lorsque Théo, le fils rebelle de Pierre issu d’un mariage précédent, emménage chez eux. Ce choix narratif donne naissance à une histoire d’amour complexe et délicate, faisant écho aux tabous de la société.

Léa Drucker offre une performance exceptionnelle en incarnant Anne, une personnalité troublante qui se trouve au cœur de cette histoire. Sa capacité à exprimer la complexité émotionnelle du personnage contribue à la richesse du film. Samuel Kircher, dans le rôle de l’adolescent rebelle Théo, se révèle être une nouvelle étoile montante du cinéma français. Son interprétation captivante réveille le goût de la liberté et de la jeunesse chez la femme mûre, créant une dynamique fascinante entre les personnages.

Le traitement de l’amour interdit par Breillat est salué par la critique. Les médias affirment que la réalisatrice « déniche le beau dans l’impur », soulignant ainsi sa capacité à explorer des thèmes délicats avec grâce et sophistication.

Avec « L’Été dernier », Catherine Breillat prouve une fois de plus son talent en tant que cinéaste accomplie, offrant au public une expérience cinématographique inoubliable, marquée par des performances éblouissantes et une exploration audacieuse des frontières de l’amour.

Image :

La réalisation visuelle de « L’Été dernier » est à la hauteur des attentes de Catherine Breillat, avec une esthétique soignée qui met en valeur le cadre bourgeois dans lequel se déroule l’histoire. Les scènes sont capturées avec une précision artistique, utilisant la lumière pour créer des atmosphères tantôt chaleureuses, tantôt tendues, renforçant ainsi l’impact émotionnel du récit. La cinéaste parvient à exprimer visuellement la complexité des relations et des émotions des personnages.

Les plans rapprochés sur les visages des acteurs, en particulier Léa Drucker, permettent au public de plonger profondément dans l’âme des personnages. Les décors sont choisis avec soin, renforçant la dimension symbolique du film. L’utilisation de la mise au point sélective et des angles de caméra créatifs ajoute une couche de profondeur visuelle à l’ensemble.

Son :

La bande sonore de « L’Été dernier » accompagne brillamment l’atmosphère émotionnelle du film. La musique, composée de manière poignante, souligne les moments clés, renforçant l’intensité émotionnelle de l’histoire. Les dialogues sont nets et bien équilibrés, permettant au spectateur de capter chaque nuance des performances des acteurs.

Les choix sonores, que ce soit les bruits ambiants ou les silences délibérés, contribuent à la construction d’une tension palpable tout au long du film. La qualité sonore ajoute une dimension sensorielle importante à l’expérience cinématographique, complétant la richesse visuelle de l’œuvre.

Bonus :

Scènes du film commentées par Léa Drucker (21 min) :

Ce bonus offre une plongée fascinante dans le processus créatif de Léa Drucker. Ses commentaires apportent des éclairages sur les choix d’interprétation, les nuances des relations entre les personnages et les défis rencontrés lors du tournage. C’est une occasion unique pour les spectateurs d’approfondir leur compréhension du film en écoutant l’actrice principale partager son point de vue.

Essais casting de Samuel Kircher et Romane Violeau (13 min) :

Les essais de casting offrent un aperçu précieux du processus de sélection des acteurs. Cela permet au public de découvrir comment Samuel Kircher et Romane Violeau ont été choisis pour incarner leurs rôles respectifs. Les moments capturés lors des auditions révèlent l’authenticité et la spontanéité des performances qui ont finalement contribué au succès du film.

La Leçon de cinéma de Catherine Breillat – Festival international de Films de Femmes (2001, 16 min) :

Ce bonus offre un retour dans le temps en présentant une leçon de cinéma de Catherine Breillat. La réalisatrice partage son point de vue sur son approche artistique, ses influences et sa vision du cinéma. C’est une opportunité rare d’entendre directement la cinéaste sur son travail, ce qui enrichit la compréhension de son œuvre par le public.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,8 x 0,6 x 18,8 cm; 100 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Catherine Breillat Format ‏ : ‎ Cinémascope, Couleur, PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 20 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 6 février 2024 Acteurs ‏ : ‎ Léa Drucker, Samuel Kircher, Olivier Rabourdin, Clotilde Courau, Serena Hu Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Pyramide Vidéo

La Jeune fille et les paysans Par DK Welchman, Hugh Welchman Avec Kamila Urzedowska, Nadia Tereszkiewicz, Robert Gulaczyk

Par les réalisateurs de La Passion Van Gogh, LA JEUNE FILLE ET LES PAYSANS est une œuvre cinématographique unique, adaptée du Prix Nobel de littérature Les Paysans.

Chronique : Le monde du cinéma a souvent été le témoin de productions exceptionnelles, mais de temps en temps, un film se distingue de manière si impressionnante qu’il en devient inoubliable. « Les Paysans », réalisé par DK et Hugh Welshman, les créateurs de « La Passion Van Gogh », est indéniablement l’un de ces films qui laissent une empreinte durable dans l’histoire du cinéma. Adapté du roman du Prix Nobel de littérature, Władysław Reymont, intitulé « Les Paysans », cette œuvre cinématographique unique se déroule au XIXe siècle dans un village polonais en pleine ébullition.

Ce qui frappe immédiatement dans « Les Paysans », c’est la technique de production extraordinaire employée pour donner vie à cette histoire. Chaque scène a été peinte à la main par pas moins de 150 artistes, créant ainsi une succession de tableaux visuellement époustouflants. Le résultat est un véritable festin pour les yeux, une expérience cinématographique immersive qui plonge le spectateur dans un univers à couper le souffle.

Outre la prouesse visuelle, la musique du film mérite également d’être saluée. Inspirée de chants et d’airs traditionnels, la bande-son ajoute une dimension supplémentaire à l’histoire, créant une ambiance sonore riche et émouvante qui accompagne parfaitement le récit.

L’intrigue elle-même est une véritable pépite. Basée sur un roman de plus de 1000 pages, l’histoire a été adaptée avec habileté pour en extraire l’essence intemporelle. Au cœur de l’intrigue se trouve Jagna, la plus belle fille du village, destinée à épouser un riche propriétaire terrien veuf. Son refus de se soumettre aux traditions et son désir de prendre son destin en main déclenchent une révolte qui bouleverse l’ordre établi, donnant naissance à « Les Paysans ». Les personnages, les conflits et les émotions qui émergent au fil des quatre saisons de l’histoire sont captivants et poignants.

Le film nous emporte également dans des scènes de danse époustouflantes et de bagarres endiablées, créant ainsi des moments de tension et d’émotion à couper le souffle. Le réalisme des personnages et des décors peints à la main contribue à rendre l’ensemble encore plus saisissant.

« Les Paysans » est un chef-d’œuvre cinématographique qui mérite pleinement son statut exceptionnel. Le choix du film comme représentant de la Pologne aux Oscars du meilleur film international ne semble être que la première étape vers une reconnaissance mondiale méritée.

Le Livre des solutions Par Michel Gondry Avec Pierre Niney, Blanche Gardin, Frankie Wallach

Marc s’enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise.

Chronique : « Le Livre des Solutions », réalisé par Michel Gondry et mettant en vedette Pierre Niney, Blanche Gardin et Frankie Wallach, est un film qui allie comédie et réflexion sur la créativité et le processus artistique. L’histoire suit Marc, joué par Pierre Niney, un réalisateur qui, confronté à des difficultés pour terminer son film, décide de s’enfuir avec son équipe dans un petit village des Cévennes, chez sa tante Denise.

L’approche visuelle unique de Gondry brille dans ce film, avec des séquences qui oscillent entre réalisme et surréalisme, reflétant la tempête créative dans laquelle Marc est plongé. L’interprétation de Niney est captivante, dépeignant avec brio un artiste en proie à un tourbillon d’idées, parfois au bord du chaos. Blanche Gardin, en tant que tante Denise, offre une performance pleine de charme et de sagesse, tandis que Frankie Wallach apporte une énergie jeune et dynamique au récit.

Le film se distingue par son humour intelligent et son approche originale des dilemmes auxquels sont confrontés les créateurs. La quête de Marc pour l’inspiration et la clarté à travers l’écriture du « Livre des Solutions », un guide de conseils pratiques, devient une métaphore de la recherche d’équilibre dans la vie et l’art.

L’écriture est à la fois drôle et introspective, explorant avec légèreté mais sérieux les défis de la création artistique. Les dialogues sont vifs et les interactions entre les personnages révèlent des dynamiques intéressantes, notamment dans la façon dont ils influencent la vision artistique de Marc.

« Le Livre des Solutions » est un film charmant et réfléchi, qui combine humour, fantaisie et une réflexion profonde sur le processus créatif. C’est un hommage à l’imagination débordante et parfois chaotique des artistes, et une célébration de la manière dont les idées, aussi folles soient-elles, peuvent mener à des solutions inattendues.

Visuellement, « Le Livre des Solutions » est un festin pour les yeux, typique du style de Michel Gondry. Le film brille par sa capacité à mélanger réalité et éléments surréalistes, créant un monde où la fantaisie et la créativité de Marc prennent vie. Les scènes oscillent entre des paysages rustiques des Cévennes et des séquences visuellement excentriques qui illustrent l’imaginaire débridé du personnage principal. La direction artistique est à la fois inventive et méticuleuse, capturant l’essence du processus créatif.

Au niveau sonore, le film excelle également. La bande sonore est soigneusement choisie pour compléter l’atmosphère de chaque scène, avec une gamme de musiques qui soutient le ton parfois comique, parfois introspectif du film. Les effets sonores, en particulier lors des séquences imaginatives, sont ingénieusement utilisés pour renforcer l’expérience immersive du spectateur dans l’univers de Marc.

Un Métier Sérieux De Thomas Lilti Avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos

C’est la rentrée. Une nouvelle année scolaire au collège qui voit se retrouver Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants engagés et soudés.

Chronique : « Un Métier Sérieux », réalisé par Thomas Lilti et mettant en vedette Vincent Lacoste, François Cluzet et Adèle Exarchopoulos, est un film qui plonge avec justesse et sensibilité dans le monde de l’éducation. Cette œuvre cinématographique aborde avec finesse le quotidien des enseignants, leurs défis et leur dévouement inébranlable.

L’intrigue se déroule autour de la rentrée scolaire dans un collège français, où un groupe d’enseignants passionnés et solidaires – Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane – accueillent un nouveau venu, Benjamin, joué par Vincent Lacoste. Ce jeune professeur remplaçant, sans expérience, est rapidement confronté aux réalités souvent dures du métier d’enseignant.

Le film brille par sa représentation authentique de la vie scolaire et des enjeux auxquels sont confrontés les enseignants dans une institution éducative fragilisée. La performance de Lacoste en tant que Benjamin est particulièrement remarquable; il capture avec brio la transformation d’un novice en un enseignant de plus en plus compétent et engagé. La dynamique entre lui et les autres enseignants, incarnés par un casting talentueux dont François Cluzet et Adèle Exarchopoulos, apporte une richesse émotionnelle et une profondeur au récit.

La réalisation de Thomas Lilti, connu pour son approche réaliste et humaine, ajoute une dimension supplémentaire au film. Il réussit à capturer la complexité de l’enseignement, montrant à la fois les difficultés et les moments de grâce de ce métier. Les interactions entre les enseignants et les élèves sont traitées avec un réalisme touchant, soulignant l’importance de la relation pédagogique dans le développement des jeunes.

« Un Métier Sérieux » offre une perspective nuancée sur le système éducatif, mettant en lumière les défis auxquels les enseignants sont confrontés au quotidien, tout en célébrant leur passion et leur résilience. C’est un hommage émouvant à tous ceux qui choisissent ce métier sérieux, souvent sous-estimé mais essentiel à la société.

Ce film est une œuvre captivante et inspirante qui résonnera tant avec les professionnels de l’éducation qu’avec le grand public. Il rend justice à la complexité et à la beauté de l’acte d’enseigner, tout en offrant une réflexion profonde sur les valeurs et les enjeux de l’éducation dans le monde moderne.

Chronique Image et Son de « Un Métier S

Dans « Un Métier Sérieux », la palette visuelle choisie par Thomas Lilti est à la fois sobre et expressive, capturant parfaitement l’ambiance d’un établissement scolaire. Les plans sont souvent serrés, mettant en valeur les expressions des personnages, tandis que les séquences de classe démontrent un excellent sens du cadrage, illustrant la dynamique entre enseignants et élèves.

Le son, discret mais efficace, joue un rôle crucial dans l’immersion. Les bruits de couloir, le murmure des élèves, et le son des cloches de l’école sont autant d’éléments qui recréent l’atmosphère d’un collège. La bande originale, subtile mais présente, accentue les moments clés sans jamais prendre le dessus sur l’action.

Bonus -:

  • Entretien avec Thomas Lilti : Lilti explique sa vision du film comme un hommage au monde de l’éducation. Il souligne son désir de montrer les défis auxquels les enseignants sont confrontés, tout en célébrant leur passion. Lilti partage également les défis rencontrés lors du tournage dans de véritables établissements scolaires et comment cela a enrichi le film.
  • Entretien avec Vincent Lacoste : Lacoste discute de son rôle de Benjamin, un jeune enseignant. Il parle de la préparation pour son rôle, y compris passer du temps dans des salles de classe réelles et travailler avec de vrais enseignants pour comprendre les nuances du métier.
  • **Entretien avec François Cluzet et Adèle Exarchopoulosb : Cluzet et Exarchopoulos abordent leurs expériences en interprétant des enseignants expérimentés. Ils partagent leurs perspectives sur la manière dont leurs personnages influencent et inspirent Benjamin, le personnage de Lacoste. Cluzet souligne l’importance de montrer les aspects humains et les défis des enseignants, tandis qu’Exarchopoulos évoque la dynamique de groupe parmi le corps enseignant et comment cela reflète la réalité des écoles.

La Dernière danse de Sabry Jarod, Avec Jessica Errero, Sabry Jarod

Élise se réveille dans une cave froide et humide. Attachée par des chaînes. Son ravisseur : un homme étrange et silencieux, tourmenté par la disparition de ses parents.

Chronique : « La Dernière danse de Sabry Jarod » est un film à suspense captivant qui plonge le spectateur dans un univers à la fois sombre et artistiquement riche. Réalisé par Sabry Jarod et mettant en vedette Jessica Errero et Sabry Jarod lui-même, le film explore les thèmes de l’obsession, de l’art et de la captivité de manière unique et inquiétante.

L’intrigue s’articule autour d’Élise, jouée par Jessica Errero, qui se retrouve prisonnière dans une cave froide et humide, aux mains d’un ravisseur tourmenté par la perte de ses parents. Ce ravisseur, incarné par Sabry Jarod, est un personnage complexe, à la fois effrayant et fascinant. Son obsession pour la danse et son besoin de recréer un monde artistique au sein de son garage transformé en théâtre révèlent des couches profondes de douleur et de désir.

La performance de Jessica Errero est remarquable, capturant l’horreur et la résilience d’Élise face à une situation terrifiante. Sa transformation de victime à participante dans le ballet forcé est à la fois troublante et émouvante. Le jeu de Sabry Jarod, quant à lui, est nuancé et intense, rendant son personnage à la fois répulsif et étrangement attachant.

Le film excelle dans sa capacité à maintenir une tension constante, poussant le spectateur à se demander jusqu’où ira cette relation captive-captif et quelles en seront les conséquences. La danse devient un langage à part entière dans ce huis clos, un moyen d’expression mais aussi de manipulation.

Visuellement, « La Dernière danse de Sabry Jarod » est une réussite, avec des séquences de danse chorégraphiées de manière envoûtante, qui ajoutent une dimension esthétique au récit. La musique joue également un rôle crucial, accentuant l’atmosphère claustrophobique et la tension psychologique du film.

« La Dernière danse de Sabry Jarod » est un thriller psychologique intense qui explore de manière originale la relation entre ravisseur et captive, tout en interrogeant les limites de l’art et de l’obsession. Ce film est à la fois une expérience cinématographique troublante et une réflexion profonde sur les facettes sombres de l’âme humaine.

Sous le vent des Marquises De Pierre Godeau Avec François Damiens, Salomé Dewaels, Roman Kolinka

Quand Alain doit jouer Brel, son destin se mélange à celui de l’artiste. Cette rencontre va le rapprocher de sa fille et bouleverser sa vie.

Chronique : « Sous le vent des Marquises », réalisé par Pierre Godeau et porté par les performances de François Damiens, Salomé Dewaels et Roman Kolinka, est un film qui tisse avec finesse les thèmes de la filiation, de l’art et de la confrontation à la maladie. L’histoire suit Alain, interprété par François Damiens, un acteur en pleine préparation pour le rôle de Jacques Brel, quand il est brusquement confronté à un diagnostic de cancer du colon de stade 2.

Le film se distingue par sa capacité à explorer la complexité des émotions humaines. Alain, confronté à sa propre mortalité, réalise l’importance des liens familiaux qu’il a négligés, en particulier avec sa fille Lou, jouée par Salomé Dewaels. Cette prise de conscience entraîne un bouleversement émotionnel et une remise en question profonde, offrant à Damiens l’occasion de déployer toute l’étendue de son talent d’acteur.

Le parallèle entre le destin d’Alain et celui de Brel est habilement dessiné, soulignant les points communs et les divergences entre les deux hommes. Le réalisateur Pierre Godeau parvient à créer un lien intime entre le spectateur, le personnage d’Alain, et l’ombre de Jacques Brel qui plane tout au long du film.

La performance de Salomé Dewaels en tant que Lou apporte une touche de fraîcheur et d’authenticité. La dynamique père-fille est le cœur battant du film, évoluant de la distance à la réconciliation, et finalement à une compréhension mutuelle et profonde.

« Sous le vent des Marquises » est un film émouvant et réfléchi qui aborde des thèmes universels avec sensibilité et intelligence. Il ne se contente pas de raconter l’histoire d’un homme face à une maladie grave ; il explore aussi les nuances de la relation père-fille, le poids du passé et la redécouverte de soi à travers l’art et la famille.

Visions De Yann Gozlan Avec Diane Kruger, Mathieu Kassovitz, Marta Nieto

Pilote de ligne confirmée, Estelle mène, entre deux vols long-courriers, une vie parfaite avec Guillaume, son mari aimant et protecteur. Un jour, par hasard, dans un couloir d’aéroport, elle recroise la route d’Ana, photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée vingt ans plus tôt. Estelle est alors loin d’imaginer que ces retrouvailles vont l’entraîner dans une spirale cauchemardesque et faire basculer sa vie dans l’irrationnel…

Chronique : Estelle, une pilote de ligne confirmée, mène une vie en apparence parfaite aux côtés de son mari aimant et protecteur, Guillaume, entre deux vols long-courriers. Cependant, sa vie prend un tournant inattendu lorsque, par un coup du destin, elle recroise Ana, une photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée il y a vingt ans. Cette simple retrouvaille dans un couloir d’aéroport va l’entraîner dans une spirale cauchemardesque, faisant basculer sa réalité dans l’irrationnel.

« Visions » s’impose comme une belle surprise, dépassant les attentes du public qui pouvait s’attendre à une enquête à la manière de « La Boîte Noire ». Yann Gozlan, le réalisateur, nous propose ici quelque chose de différent, plus envoûtant, presque hypnotique. Cette atmosphère est parfaitement reflétée dans l’affiche du film, où l’on voit Diane Kruger nager dans un iris, nous plongeant immédiatement dans un monde mystérieux.

L’intrigue peut sembler complexe au premier abord, car les images jouent habilement avec les frontières entre rêves et réalité, prémonitions et réminiscences. Cependant, le spectateur se laisse rapidement emporter par cet univers mystérieux, se laissant happer par l’énigme qui se dévoile peu à peu.

Le casting est impeccable, avec Diane Kruger, Mathieu Kassovitz et Marta Nieto, qui se fondent parfaitement dans leurs rôles respectifs, ajoutant encore plus de densité à cette ambiance qui flirte par moments avec le fantastique. Diane Kruger, en particulier, livre une performance captivante en incarnant Estelle, navigant habilement entre le monde rationnel et celui de l’inexpliqué.

« Visions » est un thriller psychologique fascinant qui vous emportera dans une aventure troublante et déconcertante. Avec sa réalisation soignée et ses performances remarquables, le film s’impose comme un incontournable pour les amateurs de mystère et d’ambiance hypnotique. Yann Gozlan signe ici une œuvre qui saura vous captiver jusqu’à la dernière minute, laissant le spectateur hanté par les visions et les énigmes qui hantent l’écran.

Sur le plan visuel, le film se distingue par sa direction artistique soignée. Les images sont travaillées avec précision pour créer une atmosphère envoûtante. Les jeux de lumière et d’ombre sont utilisés de manière habile pour renforcer le mystère qui entoure l’intrigue. L’affiche du film, où l’on voit Diane Kruger nager dans un iris, reflète parfaitement cette esthétique fascinante. L’utilisation de la caméra est également remarquable, avec des plans qui oscillent entre la réalité et le monde de l’inexpliqué, renforçant ainsi l’ambiguïté de l’histoire.

La bande-son de « Visions » complète parfaitement l’atmosphère du film. La musique, composée avec talent, joue un rôle essentiel en créant une tension constante. Elle accompagne les moments de suspense avec une précision remarquable, renforçant ainsi l’immersion du spectateur dans l’intrigue. Les effets sonores sont également utilisés de manière subtile pour accentuer les éléments mystérieux et surnaturels de l’histoire.

En ce qui concerne la qualité technique de l’image et du son, « Visions » atteint un niveau élevé. La photographie est superbe, avec des couleurs riches et une netteté qui met en valeur chaque détail. Le son est clair et bien équilibré, permettant au public de s’immerger pleinement dans l’histoire sans distraction.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,4 x 1,5 x 19,1 cm; 81 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Yann Gozlan Format ‏ : ‎ PAL, Cinémascope, Couleur Durée ‏ : ‎ 1 heure et 58 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 24 janvier 2024 Acteurs ‏ : ‎ Diane Kruger, Mathieu Kassovitz, Marta Nieto, Amira Casar, Grégory Fitoussi Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ M6 Vidéo

Anti-Squat De Nicolas Silhol Avec Louise Bourgoin, Samy Belkessa, Sâm Mirhosseini

Inès est menacée de se faire expulser de chez elle avec Adam, son fils de 14 ans.

Chronique : « Anti-Squat », réalisé par Nicolas Silhol, est un film poignant qui plonge dans les problématiques actuelles de la crise du logement en France, en se focalisant sur la loi Anti-Squat promulguée le 14 juin 2023. Cette loi a pour but de protéger les logements contre l’occupation illicite, un sujet brûlant et d’actualité.

Au cœur du film se trouve Inès, interprétée magistralement par Louise Bourgoin. Inès est une mère célibataire menacée d’expulsion avec son fils Adam, âgé de 14 ans. Dans sa lutte désespérée pour la stabilité et la sécurité, elle décroche un emploi à l’essai chez Anti-Squat, une entreprise qui occupe des bureaux inutilisés pour les protéger contre les squatteurs. Son travail consiste à recruter des résidents et à faire respecter un règlement très strict.

Le personnage d’Inès est un reflet puissant de la précarité et des défis auxquels sont confrontées de nombreuses personnes en situation de crise du logement. Louise Bourgoin offre une performance captivante, incarnant une femme de grande complexité, déterminée à tout faire pour s’en sortir et protéger son fils.

Le film explore les zones grises morales et éthiques dans lesquelles Inès se trouve immergée. Alors qu’elle s’efforce de maintenir l’ordre au sein de ces espaces Anti-Squat, le spectateur est amené à se questionner : jusqu’où peut-on aller pour assurer sa survie et celle de ses proches dans un système qui semble souvent injuste ?

Nicolas Silhol, connu pour son film « Corporate » de 2017, continue de dépeindre avec acuité les réalités sociales et professionnelles contemporaines. « Anti-Squat » ne se contente pas de raconter une histoire individuelle ; il soulève des questions importantes sur la société, la justice et la dignité humaine face à la crise du logement.

  • Visuel: « Anti-Squat » se distingue par sa réalisation visuelle. Les lieux de tournage, oscillant entre des appartements précaires et des bureaux inoccupés, capturent parfaitement l’atmosphère de précarité et de désespoir. La palette de couleurs, souvent terne et froide, renforce le sentiment d’incertitude et de lutte pour la survie.
  • Sonore: La bande sonore du film, discrète mais poignante, souligne les moments de tension et d’émotion. Les dialogues, réalistes et percutants, sont soutenus par des effets sonores qui amplifient le sentiment d’urgence et de désarroi vécu par les personnages.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,6 x 1,3 x 19,1 cm; 70 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Nicolas Silhol Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope, PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 31 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 16 janvier 2024 Acteurs ‏ : ‎ Louise Bourgoin, Samy Belkessa, Sâm Mirhosseini, Kahina Lahoucine, Arthur Choisnet Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Diaphana

Les Trolls 3 De Tim Heitz, Walt Dohrn Par Jonathan Aibel, Glenn Berger Avec Vitaa, Anna Kendrick, Matt Pokora

Après deux films à se tourner autour pour finalement tomber dans les bras l’un de l’autre, Poppy et Branch sont officiellement en couple (#broppy)! Alors qu’ils n’ont plus de secrets l’un pour l’autre, Poppy fait une découverte incroyable relative au passé de Branch. À l’époque, avec ses quatre frères, Floyd, John Dory, Spruce et Clay, ils formaient le Boys Band le plus en vogue du moment, les BroZone. Alors qu’il n’était qu’un enfant, le groupe s’est séparé, tout comme la famille et depuis Branch n’a jamais revu ses frères.

Chronique : « Les Trolls 3 », réalisé par Tim Heitz et Walt Dohrn avec un scénario de Jonathan Aibel et Glenn Berger, est une suite vibrante et énergique de la série d’animation populaire « Les Trolls ». Après deux films où Poppy et Branch évoluent de la simple amitié à l’amour, ils sont enfin un couple (#broppy), offrant une nouvelle dynamique à leur relation. Cependant, cette évolution prend une tournure inattendue avec la découverte par Poppy d’un secret surprenant du passé de Branch : il faisait partie d’un boys band très apprécié, les BroZone, avec ses quatre frères Floyd, John Dory, Spruce et Clay.

Le film se transforme rapidement en une aventure palpitante lorsque Floyd, le frère aîné, est kidnappé par les méchants Velvet et Veneer, deux figures maléfiques de la pop qui convoitent son talent musical exceptionnel. Branch et Poppy, déterminés à sauver Floyd, se lancent dans une mission de sauvetage passionnante qui les amène à travers des mondes colorés et musicaux, typiques de l’univers des Trolls.

Ce troisième volet brille par sa capacité à mélanger les genres, offrant à la fois des moments d’action trépidants, de l’humour décalé et des scènes émouvantes. Les thèmes de la famille, de la fraternité brisée et de la réconciliation sont au cœur de l’intrigue, rendant le film attrayant pour un public de tous âges. La musique, élément central de la franchise, est encore une fois à l’avant-plan, avec des performances entraînantes qui raviront les fans de la série.

Visuellement, « Les Trolls 3 » est un régal pour les yeux, avec ses couleurs éclatantes et ses animations dynamiques qui incarnent parfaitement l’esprit joyeux et exubérant des Trolls. Le film continue d’explorer le monde riche et diversifié des Trolls, introduisant de nouveaux personnages et de nouveaux décors.

« Les Trolls 3 » brille non seulement par son histoire captivante et ses personnages colorés, mais aussi par sa qualité d’image et de son exceptionnelle, qui font de ce film un véritable plaisir sensoriel. Visuellement, le film est un festin pour les yeux avec ses animations vibrantes et détaillées, capturant l’énergie et l’essence joyeuse du monde des Trolls. Chaque scène est un tableau vivant, éclatant de couleurs et de textures, qui plonge le spectateur dans un univers fantaisiste.

Sur le plan sonore, « Les Trolls 3 » excelle avec une bande-son dynamique et une qualité audio impeccable qui mettent en valeur la musique entraînante et les chansons accrocheuses du film. Le mixage sonore est soigneusement équilibré, permettant aux voix des personnages de se démarquer clairement, tout en intégrant harmonieusement les effets sonores et la musique.

Les bonus inclus dans cette édition enrichissent encore l’expérience. L’édition karaoké permet aux fans de chanter avec leurs personnages préférés, transformant le visionnage en une expérience interactive et amusante. Le mini-film « Tous les trois » offre une extension de l’univers des Trolls, apportant plus de contexte et d’histoires aux personnages.

Les scènes coupées donnent un aperçu des éléments qui n’ont pas fait la version finale, tandis que « On s’amuse en cabine d’enregistrement » et « Hi, Hi, Hi » montrent les coulisses de la création des voix et de la musique. « La Formation du groupe » et « Les Retrouvailles » sont des segments particulièrement intéressants qui explorent plus en profondeur les thèmes et les dynamiques du film.

Le bonus « L’Animation » est un régal pour ceux qui s’intéressent à la création d’un film d’animation, révélant les processus et techniques derrière les scènes. Enfin, les tutos de dessin et DIY invitent les spectateurs à s’engager de manière créative avec le film, offrant une activité amusante pour les enfants et les fans de tous âges.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Walt Dohrn, Tim Heitz Format ‏ : ‎ Couleur Durée ‏ : ‎ 1 heure et 31 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 21 février 2024 Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Néerlandais, Néerlandais belge Studio  ‏ : ‎ DreamWorks Animation SKG ASIN ‏ : ‎ B0CNQ8K8DV Pays d’origine ‏ : ‎ France

L’Exorciste – Dévotion De David Gordon Green Avec Leslie Odom Jr., Ellen Burstyn

Depuis que sa femme, enceinte, a perdu la vie au cours d’un séisme en Haïti douze ans plus tôt, Victor Fielding élève, seul, leur fille Angela.

Chronique : Je trouve que ce film était plutôt moyen. Bien que je ne pense pas qu’il soit aussi mauvais que ce que prétendent de nombreuses critiques, il ne se situe pas non plus du côté des meilleurs. Le problème avec ce film, c’est qu’il sera toujours comparé à l’original, et il ne pourra tout simplement pas rivaliser. Nous sommes désormais dans un tout autre contexte, et ce qui a rendu le film L’Exorciste original si charismatique, effrayant et mémorable, c’est qu’il était novateur à l’époque, en 1973. Cependant, nous voilà 50 ans plus tard en 2023, et de nombreux films ont depuis exploité les mêmes concepts. Il est donc difficile de retrouver cette même sensation d’originalité.

L’intrigue était correcte, mais elle semblait un peu décousue et manquait de fluidité. Le film comptait quelques moments de sursauts, mais je les qualifierais de « sursauts bon marché », comme un serpent surgissant soudainement d’un rocher ou une porte frappée de manière inattendue. Il n’y avait pas de véritables moments effrayants dans le climax du film, et cela constitue un point faible pour un film d’horreur. En réalité, il ne parvenait pas vraiment à instaurer un climat de peur, et par moments, il avait même des accents comiques. La voix du démon, lorsqu’il prenait possession de Catherine et Angela, prêtait même à sourire, et le décalage entre les mouvements des lèvres et la voix était dérangeant, ce qui nuisait à l’immersion dans le film.

J’ai l’impression que ce film ne savait pas vraiment quel type d’horreur il voulait offrir : l’horreur visuelle, l’horreur dans l’obscurité avec des sursauts ou l’horreur psychologique. Finalement, il n’a pas réussi à se distinguer dans l’un de ces registres. L’une des scènes les plus réussies était probablement celle dans l’église où nous avons découvert que Catherine était possédée. Cette séquence était perturbante, légèrement effrayante et chaotique, ce qui m’a plu. Elle illustrait bien la manière dont les films d’horreur peuvent jouer sur l’imaginaire du spectateur.

En ce qui concerne la question de savoir si ce film vaut la peine d’être vu, je dirais que cela dépend de vos attentes. Si vous appréciez les films d’horreur et que vous n’êtes pas trop exigeant en ce qui concerne l’intrigue, alors ce film peut vous convenir. Cependant, si vous cherchez à vivre pleinement l’ambiance d’Halloween et à ressentir une réelle terreur, je vous recommanderais plutôt de regarder l’original. Ce film tente de capitaliser sur l’original en ramenant des personnages familiers, un concept similaire et un motif sonore évocateur, mais il ne parvient pas tout à fait à retrouver la magie du premier opus.

Je suis curieux de voir ce que les deux prochains volets confirmés nous réservent, notamment le retour de Regan. Se pourrait-il qu’elle porte encore quelque chose en elle ? J’espère que non, mais l’intrigue suggère qu’avec la perte de la vue de sa mère, elle pourrait être amenée à perpétuer son héritage en venant en aide à d’autres personnes possédées. Mes attentes ne sont pas très élevées, mais il y a encore du temps avant la sortie prévue, donc il est possible qu’ils tirent des leçons des lacunes de celui-ci et apportent des améliorations au scénario. Le studio a investi presque un demi-milliard de dollars pour acquérir les droits de cette franchise. Reste à voir si cela sera rentable.

« L’Exorciste – Dévotion » de David Gordon Green, avec Leslie Odom Jr. et Ellen Burstyn, est une suite captivante du classique d’horreur original, réimaginant l’histoire terrifiante avec une nouvelle perspective. Visuellement, le film excelle avec une image soignée et des choix de mise en scène qui accentuent l’atmosphère oppressante et le suspense. L’utilisation des jeux d’ombre et de lumière, ainsi que des couleurs sombres, renforce le sentiment de malaise et d’angoisse.

Sur le plan sonore, « L’Exorciste – Dévotion » fait un travail remarquable en utilisant une bande sonore immersive et des effets sonores qui amplifient l’effet horrifiant des scènes d’exorcisme. Le mixage audio est soigneusement équilibré, permettant aux dialogues de rester clairs même lors des moments les plus intenses.

Les bonus vidéo ajoutent une profondeur considérable à l’expérience du film. Le commentaire audio offre un aperçu fascinant du processus de création, tandis que les fonctionnalités telles que « Devenir croyant » et « Questions de foi » explorent les thèmes sous-jacents du film. « Ellen et Linda : réunies » est particulièrement poignant, offrant un regard nostalgique sur les origines de la franchise.

« Les étapes de possession » et « L’Ouverture » donnent un aperçu des aspects techniques et artistiques du film, tandis que « Rédiger un exorcisme » aborde le défi d’écrire des scènes convaincantes d’exorcisme. Ces suppléments sont un trésor pour les fans de l’original, ainsi que pour ceux qui s’intéressent à la réalisation de films d’horreur. Ensemble, ils offrent une compréhension complète de ce qui fait de « L’Exorciste – Dévotion » une suite digne de son prédécesseur.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.85:1 Classé ‏ : ‎ 12 ans et plus Réalisateur ‏ : ‎ David Gordon Green Format ‏ : ‎ PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 46 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 21 février 2024 Acteurs ‏ : ‎ Leslie Odom Jr., Ellen Burstyn, Ann Dowd, Jennifer Nettles, Norbert Leo Butz Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Allemand, Italien, Néerlandais Langue ‏ : ‎ Allemand (Dolby Digital 5.1), Italien (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Universal Pictures France ASIN ‏ : ‎ B0CNQ91466