Thanatomorphose De Éric Falardeau Avec Kayden Rose, David Tousignant, Émile Beaudry

Après une folle nuit de sexe avec son partenaire du moment, la jeune et jolie Laura se réveille au petit matin avec d’étranges marques sur le corps.

Chronique : « Thanatomorphose » d’Éric Falardeau, avec Kayden Rose, David Tousignant et Émile Beaudry, est un film d’horreur viscéral et intense qui explore la décomposition physique et psychologique d’une jeune femme, Laura, après une nuit de passion. Le film démarre avec Laura se réveillant avec des marques étranges sur le corps, qui évoluent rapidement en une nécrose terrifiante, entraînant la chute de ses ongles, la putréfaction de sa chair et une odeur insoutenable de décomposition.

Ce film, qui pourrait être perçu comme lent et répugnant, réussit en réalité à créer une tension palpable et une atmosphère lourde, permettant au spectateur de s’immerger complètement dans la vie tragique et pénible de Laura. La longueur du film accentue l’expérience de sa lente dégradation, à la fois physique et mentale, plongeant dans une folie meurtrière. Le réalisateur québécois Falardeau, connu pour ses courts-métrages, réalise ici son premier long-métrage avec brio, utilisant des effets spéciaux et des maquillages impressionnants malgré un budget limité. Sa capacité à extérioriser la souffrance de Laura est remarquable, s’inspirant des maîtres du genre comme Cronenberg, Buttgereit et Fulci. « Thanatomorphose » est un huis clos captivant avec une touche d’humour et de sexe, offrant une expérience cinématographique unique et une leçon silencieuse sur la nature humaine.

La sortie du film « Thanatomorphose » d’Éric Falardeau est accompagnée d’une série de bonus approfondis qui enrichissent l’expérience cinématographique. La présentation du film par Éric Falardeau lui-même offre un aperçu de 5 minutes sur ses intentions et son approche de réalisation. Un entretien plus long de 23 minutes permet au réalisateur de plonger dans les détails de la création du film, offrant des insights précieux sur son processus créatif.

Olivier Cachin, journaliste reconnu, consacre 12 minutes à analyser « Thanatomorphose », apportant une perspective externe éclairée sur l’œuvre. Un moment particulièrement intéressant est la séance de questions/réponses de 12 minutes avec Eric Falardeau, organisée à la Cinémathèque Québécoise en 2023, où le réalisateur répond directement aux interrogations du public.

Le making-of de 25 minutes est un atout majeur pour les fans du film, dévoilant les coulisses de la production et mettant en lumière les défis techniques et créatifs rencontrés par l’équipe. En plus du film principal, le DVD inclut une collection impressionnante de courts métrages d’Éric Falardeau, offrant une vue d’ensemble de son évolution en tant que réalisateur. Cette sélection comprend « La petite mort » (2006), « Purgatory » (2006), « Coming home » (2008), « Crépuscule » (2011), « Élégie nocturne » (2015) et « Asmodeus » (2021), chacun révélant différents aspects du style et des thèmes de Falardeau.

Ces suppléments constituent une véritable mine d’or pour les amateurs de cinéma indépendant et les étudiants en cinéma, offrant une compréhension approfondie de l’art et de la technique de la réalisation de films.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.85:1 Classé ‏ : ‎ 16 ans et plus Dimensions du colis ‏ : ‎ 17 x 13,8 x 1,2 cm; 80 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Éric Falardeau Durée ‏ : ‎ 1 heure et 40 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 3 janvier 2024 Acteurs ‏ : ‎ Kayden Rose, Davyd Tousignant, Émile Beaudry, Karine Picard, Roch-Denis Gagnon Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais (DTS-HD 5.1) Studio  ‏ : ‎ ESC Editions

Anatomie d’une Chute De Justine Triet Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado-Graner

Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute. Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.

Chronique : « Anatomie d’une Chute », un film intrigant et émotionnellement chargé, met en scène la vie bouleversée de Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel. Le récit débute avec la famille vivant une existence tranquille et isolée à la montagne, loin de l’agitation du monde extérieur. Cette paix est brutalement interrompue par la découverte choquante de Samuel, mort au pied de leur maison.

La mort de Samuel lance une enquête complexe pour mort suspecte, plongeant la famille dans une tourmente de soupçons et de mystères. Sandra se retrouve rapidement au cœur de l’affaire, inculpée dans des circonstances nébuleuses qui soulèvent une question cruciale : s’agit-il d’un suicide ou d’un homicide ? Le film explore cette incertitude avec une tension croissante, tenant le spectateur en haleine.

Le point culminant du film se situe un an après le tragique événement, lorsque Daniel assiste au procès de sa mère. Cette séquence offre une perspective poignante et unique, à travers les yeux d’un enfant confronté à des réalités adultes complexes et douloureuses. Le procès se transforme en une analyse minutieuse du couple, dévoilant les couches cachées de leur relation et les fissures qui ont pu mener à cette tragédie.

Le film est une exploration fascinante des dynamiques familiales, des secrets et de la manière dont la vérité peut être perçue différemment selon les perspectives. Il aborde également des thèmes comme la perte, le deuil et l’impact psychologique de tels événements sur une famille, en particulier sur un enfant comme Daniel.

Avec « Anatomie d’une Chute », le réalisateur crée une œuvre captivante qui mêle le drame familial à un thriller psychologique, offrant un regard profond sur les complexités humaines et les ambiguïtés de la justice.

Dans les bonus du film « Anatomie d’une Chute » de Justine Triet, on retrouve des scènes coupées et alternatives, ainsi qu’une présentation de la réalisatrice, totalisant 40 minutes. Triet explique les motifs derrière l’élimination de certaines scènes, dont huit prises différentes d’une dispute entre Sandra et Samuel.

Un documentaire de 32 minutes, « Anatomie d’un scénario », avec Justine Triet et Arthur Harari, révèle que l’inspiration pour le scénario a été tirée du film « Terreur aveugle » (See No Evil) de Richard Fleischer, sorti en 1971. Le film utilise le cadre d’un procès pour explorer la personnalité de Sandra et sa relation avec son mari, plaçant le spectateur dans le rôle d’un juré. Les scénaristes discutent également de l’égalité homme-femme dans le couple et de l’importance du son par rapport à l’image, en soulignant la contribution de l’actrice Sandra Hüller.

Dans « Anatomie d’un film », un entretien de 36 minutes mené par Nicolas Schaller avec Justine Triet et les producteurs David Thion et Marie-Ange Luciani, ils évoquent l’évolution du scénario, la négociation du temps de tournage et de montage, et le succès international du film.

Swann Arlaud et Milo Machado-Graner partagent, dans un entretien de 21 minutes avec Axel Cadieux, leurs souvenirs de leur collaboration avec Justine Triet et leurs préparations respectives pour le film, notamment la longue préparation de Milo par Cynthia Arra et la participation de Swann Arlaud à un véritable procès pour meurtre.

Antoine Reinartz et Vincent Courcelle-Labrousse, avocat et conseiller juridique, discutent dans un entretien de 22 minutes des défis de jouer un avocat, en abordant notamment la préparation au rôle et la dynamique dans la salle d’audience.

Vincent Courcelle-Labrousse, dans « Anatomie d’un procès » de 15 minutes, compare les procès aux États-Unis et en France, soulignant certaines incohérences du film au profit du scénario.

Des bonus supplémentaires incluent le casting et les répétitions de Milo Machado-Graner, ainsi qu’un segment de 8 minutes sur le chien Snoop, avec des commentaires de la coach animalière Laura Martin.

En termes de qualité technique, l’image numérique 1080p de « Anatomie d’une Chute », capturée avec une caméra Arri Alexa Mini LF, présente un grain ajouté en postproduction pour un effet 35 mm. L’étalonnage soigné assure un équilibre des contrastes et un rendu naturel des couleurs. Le son DTS-HD Master Audio 5.1 offre une clarté exceptionnelle des dialogues et un bon équilibre avec l’ambiance sonore.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.85:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 17 x 14,2 x 1,7 cm; 170 grammes Audio description : ‏ : ‎ Français, Français Réalisateur ‏ : ‎ Justine Triet Format ‏ : ‎ Couleur Durée ‏ : ‎ 2 heures et 30 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 21 décembre 2023 Acteurs ‏ : ‎ Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado Graner, Antoine Reinartz, Samuel Theis Langue ‏ : ‎ Français (DTS-HD 2.0), Français (DTS-HD 5.1) Studio  ‏ : ‎ Le Pacte

Critique et Explication de la Fin de Double piège sur Netflix Avec Michelle Keegan, Adeel Akhtar, Richard Armitage

Maya Stern tente de sortir la tête de l’eau après le meurtre brutal de son mari, Joe. Cependant, lorsque Maya installe une caméra pour surveiller sa fille, elle est choquée de voir un homme qu’elle reconnaît : son mari, qu’elle croyait mort.

Chronique : Honnêtement, cette série me semble assez décevante et insuffisante. C’est regrettable, car ce n’est pas l’idéal pour débuter l’année. On dirait que l’adaptation d’un livre en série télévisée n’a pas été très réussie, l’histoire étant racontée comme dans un roman plutôt qu’en tant que mystère télévisuel. Par moments, il y avait un excès d’éléments, se rapprochant plus d’un roman captivant que d’une série incitant à regarder l’épisode suivant. Ces séries produites par har et cin semblent conçues sans grande réflexion sur leur présentation. Elles ne parviennent pas à se hisser au rang des grands succès de Netflix, malgré leur nombre. Michelle Keegan et un acteur nommé Adeel étaient les véritables atouts de cette série, offrant des performances bien supérieures aux autres, constituant ainsi les points forts. Comme mentionné précédemment, la série avait une allure et une réalisation qui rappelaient les productions Hallmark, loin du mystère de meurtre sombre et captivant habituellement vu sur la plateforme. La révélation de l’identité du meurtrier à la fin, bien qu’étant un point culminant de la série, n’a pas eu l’impact escompté.

En termes de durée, six épisodes auraient été suffisants au lieu de huit, surtout pour une série limitée. Certains éléments, comme le fils de Claire d’une relation antérieure, qui n’apportait rien au développement de l’histoire, auraient pu être omis.

Je dois aussi admettre que l’interprétation de Louis ne m’a pas vraiment convaincu. Le caractère timide du personnage semblait irréaliste et peu naturel. La série ne semblait jamais vraiment accuser quelqu’un, un élément crucial pour ce genre de mélange. La majorité du temps, nous n’avions aucune idée de l’identité du meurtrier, non pas à cause d’un trop grand nombre de suspects, mais parce que la série ne fournissait pas assez d’indices ou de situations intrigantes. Elle devenait donc un peu stagnante et, pour tout dire, assez ennuyeuse. Ce genre de série devrait être stimulant et provocateur.

Recommanderais-je « Double piège  » ? Personnellement, non. Il ne me semble pas que vous perdiez quelque chose en choisissant de ne pas la regarder. Avec des acteurs digne d’un soap opera, ce qui n’est pas péjoratif en soi, mais qui révèle leur niveau, et une histoire qui peine à captiver le public, la série ne parvient pas à rendre son dénouement mémorable ou satisfaisant. Malgré cela, je ne pense pas que cela empêchera l’émergence d’une autre série de type har et cin sur la plateforme prochainement. On verra bien ce que la prochaine série nous réserve.

La Petite De Guillaume Nicloux Avec Fabrice Luchini, Mara Taquin, Maud Wyler

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Joseph apprend que son fils et le compagnon de celui-ci viennent de périr dans un accident. Ils attendaient un enfant via une mère porteuse en Belgique.

Chronique : « La Petite » de Guillaume Nicloux est un film poignant et subtilement tissé, mettant en vedette Fabrice Luchini, Mara Taquin et Maud Wyler. L’histoire débute avec un événement tragique : Joseph, interprété par Luchini, apprend la mort de son fils et de son compagnon dans un accident. Ce couple attendait un enfant via une mère porteuse en Belgique, plongeant Joseph dans un dilemme émotionnel et légal : est-il le grand-père légitime de l’enfant à naître?

Le film explore avec délicatesse et profondeur les thèmes de la filiation, de la paternité et du deuil. Porté par l’espoir de cette naissance qui symboliserait la continuation de la vie de son fils, Joseph entreprend un voyage émotionnel pour rencontrer la mère porteuse, jouée par Mara Taquin. Elle incarne une jeune Flamande au caractère indomptable, ajoutant une dimension complexe et captivante au récit.

La réalisation de Nicloux brille par sa capacité à capturer les nuances des relations humaines et la complexité des sentiments. Luchini, avec son jeu d’acteur nuancé et touchant, apporte une authenticité remarquable à son personnage, confronté à la douleur du deuil et à l’incertitude de l’avenir.

« La Petite » se distingue par son approche sensible et humaine d’un sujet délicat, offrant une réflexion sur la façon dont les liens familiaux et l’amour peuvent se manifester de manière inattendue.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,5 x 1,3 x 19,1 cm; 78 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Guillaume Nicloux Format ‏ : ‎ Couleur, PAL, Cinémascope Durée ‏ : ‎ 1 heure et 29 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 24 janvier 2024 Acteurs ‏ : ‎ Fabrice Luchini, Mara Taquin, Maud Wyler, Juliette Metten, Veerle Baetens Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ M6 Vidéo ASIN ‏ : ‎ B0CJCQ32HQ

Vermines De Sébastien Vaniček Avec Théo Christine, Sofia Lesaffre, Jérôme Niel

Face à une invasion d’araignées, les habitants d’un immeuble vont devoir survivre.

Chronique : « Vermines », réalisé par Sébastien Vaniček et mettant en vedette Théo Christine, Sofia Lesaffre et Jérôme Niel, est un film d’horreur français qui nous plonge dans une invasion d’araignées qui menace la vie des habitants d’un immeuble. Le film a été très attendu, notamment après une année 2023 qui avait déjà vu la sortie de quelques perles du cinéma français telles que « Les Rascals », « Le Vourdalak » et « Vincent doit mourir ».

Dès le début, « Vermines » se démarque en choisissant de ne pas s’embarrasser de clichés ni de tergiversations, optant plutôt pour une expérience horrifique brutale et palpitante. Il est rafraîchissant de voir un film français du genre qui embrasse pleinement l’horreur, avec un montage frénétique et un sentiment de plaisir retrouvé.

Le film n’est pas exempt de défauts, notamment en ce qui concerne le scénario, qui peut sembler un peu faiblard, et la caractérisation des personnages, qui peut paraître légèrement bâclée. Cependant, ces lacunes sont largement compensées par la générosité du film et la profusion d’idées créatives qu’il offre au public. Les acteurs, dont Jérôme Niel, livrent des performances solides qui contribuent à l’immersion dans cet univers horrifique.

« Vermines » est un véritable plaisir pour les amateurs de films d’horreur, un rappel bienvenu de l’excitation que le genre peut susciter. Il démontre une grande ambition en matière de renouvellement du cinéma français de genre, en mettant de côté la timidité pour embrasser pleinement l’horreur et l’adrénaline. Il est essentiel que ce film ne soit pas oublié trop rapidement, car il mérite d’être vu et discuté pour sa générosité et son respect du genre. Une recommandation chaleureuse pour les amateurs de frissons et de cinéma audacieux.

Classé ‏ : ‎ 12 ans et plus Audio description : ‏ : ‎ Français Réalisateur ‏ : ‎ Sébastien Vani?ek Format ‏ : ‎ Couleur Durée ‏ : ‎ 1 heure et 46 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 2 mai 2024 Acteurs ‏ : ‎ Théo Christine, Sofia Lesaffre, Xing Xing Cheng, Malik Amraoui, Jérôme Niel Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Français Studio  ‏ : ‎ Tandem Films

Les SEGPA au ski De Ali Boughéraba, Hakim Boughéraba Par Ichem Bougheraba, Ali Boughéraba Avec Ichem Bougheraba, Emma Smet, Arriles Amrani

Les Segpa se retrouvent pour une nouvelle année scolaire riche en aventures, propulsés directement en Terminale. Deux challenges majeurs les attendent : la réussite de leur bac et leur participation soudaine aux Olympiades d’hiver inter-lycées.

Chronique : « Les SEGPA au ski » est une comédie française réalisée par Ali Boughéraba et Hakim Boughéraba, co-écrite par Ichem Bougheraba et mettant en vedette Ichem Bougheraba, Emma Smet et Arriles Amrani. Le film explore la vie d’un groupe d’élèves Segpa qui se retrouvent soudainement propulsés en Terminale, avec pour objectif majeur la réussite de leur baccalauréat et leur participation inattendue aux Olympiades d’hiver inter-lycées.

L’intrigue du film offre une perspective rafraîchissante et touchante sur le parcours de ces jeunes étudiants Segpa, confrontés à des défis éducatifs et sociaux uniques. La transition soudaine vers la Terminale et les responsabilités accrues qui en découlent forment le cœur de l’histoire, offrant des moments drôles et émouvants tout au long du récit.

Les performances des acteurs, en particulier celle d’Ichem Bougheraba, sont remarquables. Ils parviennent à donner vie à des personnages authentiques, chacun avec ses propres luttes, espoirs et rêves. Emma Smet et Arriles Amrani complètent parfaitement le casting avec leur présence charismatique et leur talent d’acteur.

L’un des points forts du film est son exploration des Olympiades d’hiver inter-lycées, qui apporte une dose d’excitation et de compétition à l’intrigue. Les scènes de ski et les défis auxquels les étudiants Segpa sont confrontés sur les pistes sont à la fois divertissants et inspirants, montrant comment la persévérance et la détermination peuvent surmonter les obstacles.

La réalisation d’Ali Boughéraba et Hakim Boughéraba est solide, offrant une mise en scène fluide et des séquences visuellement attrayantes. La bande-son du film ajoute une ambiance positive à l’ensemble de l’expérience cinématographique.

Cependant, malgré ses qualités, « Les SEGPA au ski » ne parvient pas à éviter certains clichés et stéréotypes liés aux films sur l’éducation. Certaines situations sont prévisibles et manquent d’originalité, mais le charme des personnages et les performances des acteurs parviennent à compenser ces défauts mineurs.

Les SEGPA au ski » est une comédie divertissante qui réussit à traiter avec sensibilité les défis auxquels sont confrontés les élèves Segpa tout en offrant des moments drôles et touchants. Il s’agit d’un film qui saura plaire à un large public, en particulier à ceux qui apprécient les histoires inspirantes sur la persévérance et le dépassement de soi.

« Que vaut la représentation de Leonard Bernstein dans le biopic de Bradley Cooper, ‘Maestro’, disponible sur Netflix ? »

Bradley Cooper réalise ‘Maestro’ pour Netflix, son second film en tant que réalisateur, où l’acteur surprend autant derrière la caméra que devant.

De quoi parle le film ?

« Maestro » raconte l’histoire de l’amour extraordinaire et courageux entre Leonard Bernstein et Felicia Montealegre Cohn Bernstein, une union qui perdure toute leur vie. C’est une ode à la vie et à l’art, dressant un portrait émouvant d’une famille où l’amour est la partition principale.

Le film, réalisé par Bradley Cooper et écrit par Bradley Cooper et Josh Singer, met en vedette Bradley Cooper, Carey Mulligan, Matt Bomer, Maya Hawke, et d’autres.

Les protagonistes :

Pour son deuxième film en tant que réalisateur, Bradley Cooper prend le rôle de Leonard Bernstein. Son désir de jouer ce personnage remonte à ses années universitaires, bien avant la conception du projet. Il incarne le maestro à travers cinq décennies, des années 1940 aux années 1980.

Après avoir collaboré avec Lady Gaga dans « A Star Is Born », Bradley Cooper a choisi Carey Mulligan pour interpréter Felicia Montealegre Cohn Bernstein. Ensemble, ils forment un couple iconoclaste et profondément touchant.

Matt Bomer, Maya Hawke, et Sarah Silverman jouent des rôles secondaires. Matt Bomer incarne David Oppenheim, un clarinettiste américain et ancien amant de Leonard Bernstein, tandis que Maya Hawke joue le rôle de leur fille, Jamie, et Sarah Silverman celui de la sœur de Leonard, Shirley Bernstein.

Vaut-il le coup ?

Bradley Cooper, bien connu pour ses débuts dans la comédie, a rapidement évolué pour devenir un acteur-réalisateur acclamé, régulièrement présent lors des saisons des Oscars. Avec « Maestro », il cherche à prouver que le succès de son premier film, « A Star Is Born » (2018), n’était pas le fruit du hasard.

Dans ce biopic sur Leonard Bernstein, célèbre pour son travail sur la comédie musicale « West Side Story », le réalisateur plonge dans la dualité de Bernstein, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.

Ses méthodes de direction orchestrale passionnées et spectaculaires contrastent avec sa solitude en tant que compositeur. Sa relation avec Felicia Montealegre, profondément aimée de lui, est mise à l’épreuve par ses liaisons avec des hommes plus jeunes. Bernstein n’a jamais caché son homosexualité, connue de Felicia. Leur amour défie les conventions, surtout à une époque où l’acceptation de l’homosexualité était limitée.

Le film explore avec ténacité les multiples facettes de Bernstein, mettant en lumière le rôle crucial de Felicia dans sa vie. La performance de Carey Mulligan est saluée comme l’une des meilleures de sa carrière, aux côtés d’un Bradley Cooper remarquablement investi dans son rôle. Le traitement mature de la bisexualité de Bernstein est aussi loué.

Bien que le film puisse être critiqué pour ne pas explorer suffisamment la carrière de Bernstein, il offre un portrait intime et bouleversant du couple. D’un point de vue esthétique, Cooper démontre une maîtrise remarquable, optant pour une première partie en noir et blanc et un format 4:3, en hommage à l’âge d’or d’Hollywood, suivie d’une seconde partie en couleur avec des trouvailles visuelles saisissantes.

En somme, « Maestro » est un film complexe et ambitieux, captivant malgré quelques défauts, et marque une étape significative dans la carrière de Bradley Cooper.

La conclusion de l’histoire de Milady dans « Les Trois Mousquetaires » pourrait-elle présager l’arrivée d’un troisième film ?

Présenté sous forme d’un diptyque, le duo « Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan et Milady » pourrait-il s’élargir vers une suite ? Analyse en perspective.

Deux films et puis s’arrêter là ? La fin intrigante du second volet laisse inévitablement le spectateur sur sa faim ! Alors, faut-il s’attendre à un troisième film après « D’Artagnan et Milady » ?

Questionné à ce sujet, le réalisateur Martin Bourboulon explique : « La fin rend hommage à l’esprit d’écriture de Dumas. Son œuvre était toujours captivante, tel un feuilleton, en perpétuel mouvement. Nous avons voulu maintenir cette dynamique. Les moments de pause sont rares. Chaque séquence a son rôle à jouer. Les personnages sont constamment animés par quelque chose. Les contrastes, lorsqu’ils existent, sont pleins de vie, car nous sommes dans un rythme. »

« La fin rend hommage à cet aspect, car nous nous sommes amusés à reproduire ce que Dumas a accompli bien avant nous. »

« Le public aura le dernier mot ! »

Il ajoute : « Nous sommes tous sur la même longueur d’onde. Nous avons adoré collaborer ensemble. C’était une expérience incroyable de travailler avec autant d’acteurs, de mettre en scène cette histoire et de créer ces deux films. Mais à dix jours de la sortie, il est impossible de dire s’il y aura un troisième opus. Le public aura son mot à dire et nous attendrons de voir comment il accueillera celui-ci en premier lieu. »

Les acteurs seraient-ils partants pour une suite, voire plusieurs ? Eva Green répond sans hésiter : « Absolument. Tout dépendra de la réception du public. C’est vraiment le public qui décidera si nous poursuivons cette aventure. Mais je serais partante immédiatement. Bien sûr, à condition que les mêmes scénaristes s’attaquent à ce troisième volet, car je les trouve extrêmement talentueux et apprécie leurs prises de liberté intelligentes par rapport aux romans de Dumas. »

Pour rappel, lorsque le projet d’une nouvelle adaptation des Trois Mousquetaires a été annoncé il y a environ trois ans, en novembre 2020, il était déjà question que le film puisse s’inscrire dans une série de films plus étendue.

Outre la réalisation des deux premiers films, l’équipe de scénaristes envisageait également deux autres longs-métrages « en lien avec Vingt Ans Après et Le Vicomte de Bragelonne », ainsi qu’un spin-off télévisuel basé sur l’un des personnages.

Si le succès est au rendez-vous, de nouveaux films pourraient donc voir le jour. « Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan », le premier volet sorti en avril dernier, a rassemblé 3,4 millions de spectateurs, laissant entrevoir des possibilités pour de nouvelles aventures.

Fermer Les Yeux avec Manolo Solo (Acteur), Jose Coronado (Acteur), Víctor Erice (Réalisateur)

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Julio Arenas, un acteur célèbre, disparaît pendant le tournage d’un film.

Chronique : Fermer Les Yeux », dirigé par le réalisateur vénéré Víctor Erice, est un retour remarquable après des décennies d’attente, marquant un tour de force cinématographique avec une richesse émotionnelle et une poésie délicate.

Le film plonge dans l’histoire intrigante de la disparition de Julio Arenas, offrant une immersion captivante dans un voyage nostalgique à travers le temps. Víctor Erice crée une atmosphère envoûtante dès le début, où les fantômes du passé hantent magnifiquement chaque scène, capturant l’intimité et la préciosité des souvenirs.

L’absence de générique initial et l’affiche énigmatique mettant en avant une jeune fille les yeux fermés induisent un mystère dès le départ. Erice guide habilement le spectateur à travers des séquences intimistes, mettant en valeur la performance remarquable des acteurs, notamment Manolo Solo et Jose Coronado, qui incarnent avec brio des personnages nuancés et attachants.

L’enquête menée par Miguel Garay, interprété par Manolo Solo, offre un délicat mélange entre le présent et le passé, évoquant une nostalgie teintée de tristesse et de curiosité. Les moments au sein de l’EHPAD et l’émission de télé-réalité élargissent la palette émotionnelle du film, bien que parfois éloignés de l’envoûtement initial.

Malgré quelques scènes finales qui pourraient sembler maladroites, le film maintient un climat doux et respectueux, porté par une réalisation discrète mais poignante. La présence d’Ana Torrent, présente dans le premier film d’Erice, ajoute une dimension nostalgique à cette quête poétique et délicate.

« Fermer Les Yeux » se révèle être une exploration de la mémoire, du temps et de la quête éperdue de retrouver ce qui a été perdu. Le film est une caresse pour les sens, offrant une poésie visuelle et émotionnelle qui capture le cœur du spectateur, même si par moments, on aurait souhaité rester davantage immergé dans cet univers presque onirique.

Fermer Les Yeux » est une lettre d’amour au cinéma, à travers laquelle Erice guide le public avec délicatesse et subtilité, offrant un dernier plan évocateur et poignant, invitant à refermer les yeux sur cette belle aventure cinématographique.

Dans « Fermer Les Yeux », Víctor Erice nous plonge dans un tableau visuel envoûtant, où chaque image semble chargée d’émotions et de symbolisme. La réalisation se pare d’une esthétique subtile et poétique, capturant avec finesse les détails intimes du passé et du présent. La photographie offre des paysages sublimes, des décors évocateurs et des cadrages qui amplifient la nostalgie omniprésente dans le récit.

L’utilisation du noir et blanc, avec ses nuances, crée une ambiance intemporelle, amplifiant la dimension mélancolique du film. Les scènes sont soigneusement construites, souvent empreintes d’une lumière douce et naturelle, donnant une texture évocatrice aux souvenirs évoqués à l’écran.

Quant au son, il accompagne subtilement cette quête émotionnelle. La bande-son se révèle discrète mais puissante, utilisant la musique avec parcimonie pour renforcer les moments clés et amplifiant ainsi leur impact émotionnel. Les dialogues, bien que rares, sont porteurs d’une profondeur émotionnelle, captant les nuances des relations et des sentiments entre les personnages.

Ensemble, l’image et le son fusionnent pour créer une expérience sensorielle immersive. Chaque élément visuel et auditif est méticuleusement orchestré pour captiver le spectateur et le transporter dans cette exploration délicate de la mémoire et du temps.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.66:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Víctor Erice Format ‏ : ‎ PAL, Couleur Durée ‏ : ‎ 2 heures et 42 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 3 janvier 2024 Acteurs ‏ : ‎ Manolo Solo, Jose Coronado, Ana Torrent, Petra Martínez, María León Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Espagnol (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Blaq Out ASIN ‏ : ‎ B0CKWGXZVC