Pop cultures asiatiques : en images, le festival Animasia à Bordeaux

Le week-end dernier, les cultures populaires du Japon, de la Corée, de la Chine et du Vietnam ont pris d’assaut le Parc des expositions de Bordeaux-Lac lors de la 19e édition du festival Animasia. Cet événement incontournable pour les fans de la culture japonaise et asiatique a rassemblé 30 000 festivaliers pour célébrer une multitude d’aspects de ces cultures fascinantes.

Parc des Expositions, Bordeaux, 7 octobre 2023. Salon Animasia, festival sur les cultures et pop cultures asiatiques de France. Jeu vidéo, cosplay, conférences, arts traditionnels, arts martiaux, dessin, jeunes créateurs, kpop, jeux de plateau, jeux de rôles et bien d’autres univers pour cette 18ème édition du Festival. FOULLE DANS LES ALLEES.

Le festival a offert un véritable voyage dans les rues d’Asie, avec des cosplays spectaculaires, des performances K-pop énergiques, et une délicieuse cuisine asiatique à déguster. L’enthousiasme des participants était palpable, et la file d’attente, dès le matin, témoignait de l’engouement pour l’événement.

Les organisateurs ont clairement saisi l’importance de cette culture pour un public majoritairement composé de jeunes adultes, avec la présence d’influenceurs renommés tels que Sanae et Gastrogeek, qui comptent chacun plus de 600 000 abonnés. Ce rendez-vous annuel est devenu un point de rencontre essentiel pour les amateurs de mangas, d’anime, de jeux vidéo et de toutes les facettes de la pop culture asiatique.

Parc des Expositions, Bordeaux, 7 octobre 2023. Salon Animasia, festival sur les cultures et pop cultures asiatiques de France. Jeu vidéo, cosplay, conférences, arts traditionnels, arts martiaux, dessin, jeunes créateurs, kpop, jeux de plateau, jeux de rôles et bien d’autres univers pour cette 18ème édition du Festival. STAND DE PERRUQUES POUR COSPLAY

Cette année, le festival Animasia a mis en avant le thème du voyage, avec un espace dédié au « Ryoko café ». Les visiteurs ont pu s’immerger dans la culture japonaise grâce à la présence de l’office de tourisme de Tokyo et de Pvtiste, un site de référence pour les permis vacances-travail.

Outre les fans, des professionnels de l’industrie étaient également présents. Le festival a accordé une place spéciale aux métiers et aux formations liés à l’industrie du jeu vidéo. Les organisateurs ont souligné que la Nouvelle-Aquitaine est la deuxième région créatrice de jeux vidéo en France, ce qui a suscité un grand intérêt parmi les aspirants créateurs présents lors de l’événement.

Le festival Animasia à Bordeaux est donc bien plus qu’une simple célébration de la culture asiatique. Il est devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés, les amateurs et les professionnels qui partagent un amour commun pour les formes diverses et fascinantes de la pop culture asiatique. Avec des expositions, des performances, des conférences et une ambiance vibrante, cet événement continue de susciter l’enthousiasme des foules, année après année.

Parc des Expositions, Bordeaux, 7 octobre 2023. Salon Animasia, festival sur les cultures et pop cultures asiatiques de France. Jeu vidéo, cosplay, conférences, arts traditionnels, arts martiaux, dessin, jeunes créateurs, kpop, jeux de plateau, jeux de rôles et bien d’autres univers pour cette 18ème édition du Festival. STAND DE FIGURINE

Critique et explication de la fin / L’Exorciste – Dévotion De David Gordon Green Avec Leslie Odom Jr., Ellen Burstyn, Ann DowdL’Exorciste – Dévotion

Depuis que sa femme, enceinte, a perdu la vie au cours d’un séisme en Haïti douze ans plus tôt, Victor Fielding élève, seul, leur fille Angela. Un jour, Angela et son amie Katherine disparaissent dans les bois avant de refaire surface 72 heures plus tard sans le moindre souvenir de ce qui leur est arrivé… Dès lors, d’étranges événements s’enchaînent et Victor doit affronter de redoutables forces maléfiques. Désespéré et terrorisé, il sollicite la seule personne encore en vie qui ait jamais été témoin de pareils phénomènes: Chris MacNeil.

Chronique : Je trouve que ce film était plutôt moyen. Bien que je ne pense pas qu’il soit aussi mauvais que ce que prétendent de nombreuses critiques, il ne se situe pas non plus du côté des meilleurs. Le problème avec ce film, c’est qu’il sera toujours comparé à l’original, et il ne pourra tout simplement pas rivaliser. Nous sommes désormais dans un tout autre contexte, et ce qui a rendu le film L’Exorciste original si charismatique, effrayant et mémorable, c’est qu’il était novateur à l’époque, en 1973. Cependant, nous voilà 50 ans plus tard en 2023, et de nombreux films ont depuis exploité les mêmes concepts. Il est donc difficile de retrouver cette même sensation d’originalité.

L’intrigue était correcte, mais elle semblait un peu décousue et manquait de fluidité. Le film comptait quelques moments de sursauts, mais je les qualifierais de « sursauts bon marché », comme un serpent surgissant soudainement d’un rocher ou une porte frappée de manière inattendue. Il n’y avait pas de véritables moments effrayants dans le climax du film, et cela constitue un point faible pour un film d’horreur. En réalité, il ne parvenait pas vraiment à instaurer un climat de peur, et par moments, il avait même des accents comiques. La voix du démon, lorsqu’il prenait possession de Catherine et Angela, prêtait même à sourire, et le décalage entre les mouvements des lèvres et la voix était dérangeant, ce qui nuisait à l’immersion dans le film.

J’ai l’impression que ce film ne savait pas vraiment quel type d’horreur il voulait offrir : l’horreur visuelle, l’horreur dans l’obscurité avec des sursauts ou l’horreur psychologique. Finalement, il n’a pas réussi à se distinguer dans l’un de ces registres. L’une des scènes les plus réussies était probablement celle dans l’église où nous avons découvert que Catherine était possédée. Cette séquence était perturbante, légèrement effrayante et chaotique, ce qui m’a plu. Elle illustrait bien la manière dont les films d’horreur peuvent jouer sur l’imaginaire du spectateur.

En ce qui concerne la question de savoir si ce film vaut la peine d’être vu, je dirais que cela dépend de vos attentes. Si vous appréciez les films d’horreur et que vous n’êtes pas trop exigeant en ce qui concerne l’intrigue, alors ce film peut vous convenir. Cependant, si vous cherchez à vivre pleinement l’ambiance d’Halloween et à ressentir une réelle terreur, je vous recommanderais plutôt de regarder l’original. Ce film tente de capitaliser sur l’original en ramenant des personnages familiers, un concept similaire et un motif sonore évocateur, mais il ne parvient pas tout à fait à retrouver la magie du premier opus.

Je suis curieux de voir ce que les deux prochains volets confirmés nous réservent, notamment le retour de Regan. Se pourrait-il qu’elle porte encore quelque chose en elle ? J’espère que non, mais l’intrigue suggère qu’avec la perte de la vue de sa mère, elle pourrait être amenée à perpétuer son héritage en venant en aide à d’autres personnes possédées. Mes attentes ne sont pas très élevées, mais il y a encore du temps avant la sortie prévue, donc il est possible qu’ils tirent des leçons des lacunes de celui-ci et apportent des améliorations au scénario. Le studio a investi presque un demi-milliard de dollars pour acquérir les droits de cette franchise. Reste à voir si cela sera rentable.

Explication de la fin :

La notion de croyance occupe une place centrale, explorant les convictions des personnages des deux côtés de la barrière. Par exemple, le père d’Angela, Tanner, ne croit ni en Dieu ni en la valeur de la religion. Cette conviction découle de ce qui est arrivé à sa femme en Haïti, où elle a été tuée, ainsi que des troubles mentaux d’Angela après sa possession. Le père de Catherine partageait également une croyance, mais du côté opposé. Il était un fervent croyant en Dieu et en la religion, mais il ne croyait pas en l’existence de démons ni en l’exorcisme comme solution à tous les problèmes.

Cependant, lorsque ces deux pères abandonnent leurs croyances antérieures, nous assistons à un changement. Tanner cite la Bible lors de l’exorcisme, et le père de Catherine participe activement, enlevant même ses chaussures. Cela semble renforcer le rituel exorciste, bien que le démon finisse par tromper tout le monde dans la pièce en prenant la vie de Catherine au lieu d’Angela.

Cette thématique des croyances s’étend également à la dimension spirituelle du film, une approche inédite. La combinaison du catholicisme et d’une forme de spiritualité différente, associée à la croyance en ces deux dimensions, finit par constituer une force plus puissante vers la fin. Angela semble avoir été purifiée du démon qui la possédait, revenant à une vie normale sans aucune trace du mal en elle.

Cependant, la disparition de Catherine est évidente, symbolisée par la chaise vide où elle était assise. À la toute fin, une révélation concernant le personnage de Regan semble surprenante, car le film nous avait fait croire qu’elle était décédée après des interactions démoniaques avec Chris au début de l’histoire. Nous découvrons qu’elle est en réalité en vie, ce qui est étonnant étant donné qu’elle avait semblé renier sa mère après la publication du livre. Son retour s’annonce comme un élément clé de la suite du film intitulée « Deceiver », qui devrait sortir dans quelques années.

En fin de compte, il semble que l’exorcisme du groupe n’ait pas véritablement réussi, le démon ayant simplement décidé de laisser l’une des deux filles partir. Cela souligne le caractère maléfique du démon et l’importance de ne jamais lui faire confiance. Au lieu que les parents travaillent ensemble pour sauver les deux filles, le père a choisi de sacrifier Angela, ce qui a entraîné sa propre punition, montrant que l’alliance avec le mal peut avoir des conséquences graves.

Gueules noires de Mathieu Turi Avec Samuel Le Bihan, Amir El Kacem, Jean-Hugues Anglade

1956, dans le nord de la France. Une bande de mineurs de fond se voit obligée de conduire un professeur faire des prélèvements à mille mètres sous terre. Après un éboulement qui les empêche de remonter, ils découvrent une crypte d’un autre temps, et réveillent sans le savoir quelque chose qui aurait dû rester endormi…

Chronique : « Gueules noires », le dernier film de Mathieu Turi, est une œuvre cinématographique qui plonge les spectateurs dans les profondeurs obscures d’une mine de charbon dans le nord de la France en 1956. Dès les premières images, le réalisateur parvient à nous immerger dans une atmosphère étouffante et oppressante, préparant habilement le terrain pour une expérience cinématographique captivante.

La première chose qui saute aux yeux dans « Gueules noires » est la qualité de sa composition musicale, réalisée par Olivier Derivière. La musique joue un rôle crucial dans la création de l’ambiance du film, et ici, elle excelle à maintenir une tension constante tout au long de l’histoire. Les notes discordantes et les crescendos musicaux intensifient la terreur ressentie par les personnages, tout en renforçant l’angoisse qui règne dans les profondeurs de la mine. Olivier Derivière réussit à capturer l’essence même de l’horreur, contribuant grandement à l’impact émotionnel du film.

Le casting est également à saluer, avec des acteurs de renom tels que Samuel Le Bihan, Amir El Kacem, et Jean-Hugues Anglade. Leur jeu d’acteur est impeccable, ajoutant une profondeur et une authenticité aux personnages qu’ils incarnent. Samuel Le Bihan, en particulier, incarne de manière convaincante le chef des mineurs, confronté à des choix moraux impossibles alors que la situation devient de plus en plus désespérée. Les interactions entre les personnages sont crédibles, ce qui ajoute une dimension humaine à l’horreur qui se déroule sous terre.

L’un des aspects les plus remarquables de « Gueules noires » est la qualité de ses décors. Les scènes dans la mine sont incroyablement bien réalisées, transportant le spectateur dans un monde obscur et claustrophobique. Les détails des tunnels, des galeries, et de la crypte découverts par les mineurs sont saisissants, renforçant l’authenticité de l’environnement et accentuant la tension narrative. Les décors contribuent de manière significative à l’immersion du public dans l’histoire.

Le réalisateur Mathieu Turi exploite également habilement le folklore local pour créer une atmosphère unique et effrayante. Il mélange avec succès les éléments des légendes régionales avec l’horreur surnaturelle, créant ainsi une ambiance mémorable et terrifiante. Les effets spéciaux et la conception de la créature sont bien réalisés, ajoutant au sentiment d’horreur et de mystère qui enveloppe l’intrigue.

« Gueules noires » est un film d’horreur français qui réussit à captiver son public grâce à une histoire captivante, des performances d’acteurs exceptionnelles, une composition musicale impressionnante par Olivier Derivière, et des décors somptueux. Mathieu Turi parvient à fusionner habilement l’horreur et le folklore local, créant une expérience cinématographique terrifiante et unique. Pour les amateurs de films d’horreur qui apprécient une immersion totale dans l’angoisse, « Gueules noires » est un choix incontournable. Ce film est une preuve du talent du réalisateur et de l’équipe créative qui a contribué à sa réalisation, et il mérite sans aucun doute d’être découvert par un large public.

Bernadette De Léa Domenach Avec Catherine Deneuve, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz

Quand elle arrive à l’Elysée, Bernadette Chirac s’attend à obtenir enfin la place qu’elle mérite, elle qui a toujours œuvré dans l’ombre de son mari pour qu’il devienne président.

Chronique : Le film « Bernadette », réalisé par Léa Domenach et mettant en vedette la légendaire Catherine Deneuve, Denis Podalydès et Michel Vuillermoz, est un chef-d’œuvre cinématographique qui offre un regard fascinant sur la vie de Bernadette Chirac et sa montée remarquable dans le monde politique français.

Catherine Deneuve, dans le rôle de Bernadette Chirac, incarne avec une grâce incomparable le personnage de cette femme qui a longtemps vécu dans l’ombre de son mari, Jacques Chirac. Sa performance est tout simplement extraordinaire, capturant chaque nuance d’émotion, de détermination et de vulnérabilité que Bernadette a ressenties tout au long de sa vie. Deneuve donne vie à ce personnage complexe avec une élégance et une profondeur qui laissent le spectateur complètement captivé.

Le scénario de « Bernadette » est une leçon de narration habile. Il explore la lutte de Bernadette pour obtenir la reconnaissance qu’elle mérite, après avoir été reléguée au second plan en raison de sa prétendue « ringardise ». Cette histoire captivante nous montre comment une femme peut transformer l’adversité en opportunité et devenir une force incontournable dans le paysage politique. L’intrigue est à la fois émouvante et inspirante, nous rappelant que le pouvoir de la détermination peut briser les barrières les plus tenaces.

La chimie entre les acteurs est palpable, en particulier entre Catherine Deneuve et Denis Podalydès, qui incarne Jacques Chirac. Leur relation à l’écran est complexe, et l’on ressent chaque émotion, chaque conflit et chaque moment de tendresse entre les deux personnages. Michel Vuillermoz et les autres membres du casting sont également exceptionnels, ajoutant une profondeur et une authenticité à l’ensemble de l’histoire.

La réalisation de Léa Domenach est à saluer, car elle parvient à capturer l’essence de l’époque politique des années 80 et 90 avec une grande précision. Les décors, les costumes et la bande-son contribuent à recréer l’atmosphère de cette période charnière de l’histoire française.

« Bernadette » est bien plus qu’un simple biopic politique. C’est un récit puissant sur la force de la persévérance, la détermination et la capacité à surmonter les obstacles. Il offre une vision intime de la vie de Bernadette Chirac, une femme remarquable qui a marqué la politique française de manière indélébile.

« Bernadette » est un film remarquable à tous égards. Des performances inoubliables, une histoire captivante et une réalisation impeccable en font un chef-d’œuvre cinématographique à ne pas manquer. Catherine Deneuve brille de tout son talent dans le rôle-titre et nous rappelle pourquoi elle est une légende du cinéma français. Un film à savourer pour son message inspirant et son excellence artistique.

#BernadetteLeFilm

After – Chapitre 5 De Castille Landon Avec Hero Fiennes Tiffin, Josephine Langford, Cora Kirk

Hardin a du mal à aller de l’avant. En proie au syndrome de la page blanche et à la rupture brutale avec Tessa, Hardin se rend au Portugal à la recherche d’une femme à qui il a fait du tort dans le passé – et pour se retrouver lui-même. Dans l’espoir de reconquérir Tessa, il se rend compte qu’il doit changer ses habitudes avant de pouvoir prendre l’engagement ultime.

Chronique : « After : Chapitre 5 » était sans aucun doute l’un des films les plus attendus par les fans de la franchise. Après avoir suivi l’histoire tumultueuse de Tessa et Hardin depuis le premier volet, nous étions impatients de découvrir comment cette saga allait prendre fin. Malheureusement, le film n’a pas réussi à répondre aux attentes élevées que nous avions pour lui.

Dès le départ, il est évident que ce cinquième chapitre se concentre principalement sur le personnage d’Hardin, interprété par Hero Fiennes-Tiffin, laissant Tessa, jouée par Josephine Langford, reléguée au second plan. Cette décision de scénario est surprenante, car la dynamique complexe et passionnelle entre Tessa et Hardin était l’un des éléments clés de la série. Malheureusement, Tessa n’apparaît que dans les 20 dernières minutes du film, ce qui est tout simplement décevant pour les fans qui s’étaient attachés à leur histoire d’amour.

Le plus gros problème de « After : Chapitre 5 » réside dans le scénario lui-même. Il semble précipité et mal construit. Les trois quarts du film sont consacrés à Hardin qui se rend au Portugal, confronte son passé avec une ancienne petite amie, Natalie, et tente de réparer les erreurs qu’il a commises. Bien que ces éléments aient un potentiel narratif intéressant, ils ne contribuent que très peu à l’intrigue principale de la saga. Les retrouvailles entre Tessa et Hardin sont si rapidement expédiées qu’elles laissent un sentiment d’inachevé. Cette fin brusque et abrupte est difficile à accepter pour les fans qui espéraient une conclusion épique et émotionnelle.

De plus, les nouveaux personnages introduits dans ce film semblent sous-développés. Les acteurs, tels que Mimi Keene et Benjamin Mascolo, font de leur mieux avec ce qu’ils ont, mais ils ne parviennent pas à ajouter de la profondeur à l’histoire. Le potentiel de ces nouveaux ajouts aurait pu être mieux exploité pour renforcer l’intrigue et donner aux fans un dernier chapitre mémorable.

En ce qui concerne la réalisation, Castille Landon a fait un travail acceptable, mais cela ne suffit pas à sauver un scénario qui semble bâclé. Les décors et la cinématographie offrent une belle esthétique au film, mais cela ne compense pas les lacunes de l’histoire.

« After : Chapitre 5 » est une déception majeure. Il ne parvient pas à honorer la relation complexe entre Tessa et Hardin ni à offrir une conclusion satisfaisante à la saga. Les fans fidèles de la série méritent mieux que cette fin précipitée et ce traitement inégal des personnages. C’est une triste note sur laquelle se termine une franchise qui avait suscité tant d’enthousiasme au fil des années. Au final, il est difficile de recommander ce film à moins que vous ne soyez un fan inconditionnel de la série, auquel cas vous pourriez vouloir le regarder pour clôturer cette aventure, mais soyez prêts à être déçus.

La Petite Sirène Avec Halle Bailey (Acteur), Jonah Hauer-King (Acteur) de Rob Marshall (Réalisateur)

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Les années 1830, dans les eaux d’une île fictive des Caraïbes. Ariel, la benjamine des filles du roi Triton, est une jeune sirène belle et fougueuse dotée d’un tempérament d’aventurière. Rebelle dans l’âme, elle n’a de cesse d’être attirée par le monde qui existe par-delà les flotsChronique : Le réalisateur Rob Marshall a réussi à faire revivre l’un des dessins animés les plus emblématiques de Disney, La Petite Sirène, dans une version en « live-action » avec des acteurs réels. Le film capture la magie du dessin animé original tout en introduisant des thèmes contemporains. L’histoire se déroule dans un monde marin enchanteur où l’océan est vivant et vibrant de couleurs. Cependant, le film aborde également les problématiques actuelles telles que la pollution plastique, les espèces en voie de disparition et les dégâts causés par l’activité humaine sur les océans.

Javier Bardem incarne le roi Triton, père d’Ariel, et utilise sa voix puissante pour exprimer les reproches envers les humains qui nuisent à l’équilibre des océans. Ce thème n’était pas présent dans le dessin animé original. Bardem, un fervent défenseur des océans dans la vie réelle, a permis au réalisateur et au producteur du film de traiter cette question avec subtilité et sans tomber dans la lourdeur. L’objectif était de rappeler au public que l’océan est vivant, sans pour autant imposer une leçon de morale.

La musique, composée par Alan Menken, ajoute à la légèreté du film. Menken a remixé habilement les chansons originales, leur donnant une nouvelle profondeur tout en conservant leur saveur. Les chansons du film, y compris la célèbre « Under the Sea », sont espiègles et entraînantes.

La nouvelle Petite Sirène ne se limite pas à être une simple adaptation d’un classique Disney. Le film a suscité des débats et des divisions, notamment en ce qui concerne le choix de l’actrice Halle Bailey, une femme noire, pour incarner Ariel, traditionnellement représentée comme une femme blanche. Cependant, le film remet en question l’importance de la couleur de peau de l’actrice et explore d’autres dimensions de l’histoire.

Cette nouvelle adaptation de La Petite Sirène offre un spectacle visuellement captivant et musical, tout en abordant des enjeux contemporains et en remettant en question les traditions.

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En video à la demande le 29 septembre 2023

En UHD, 4K, Blu-Ray et DVD le 6 octobre 2023

Bande-annonce et l’affiche du nouveau film de Hayao Miyazaki, Le Garçon et le Héron

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Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide et l’aide au fil de ses découvertes et questionnements à comprendre le monde qui l’entoure et percer les mystères de la vie.

Ace Ventura en Afrique De Steve Oedekerk Avec Jim Carrey, Ian McNeice, Simon Callow

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Quand il apprend qu’une chauve-souris blanche et sacrée, Shikaka, a disparu au coeur de l’Afrique, Ace Ventura abandonne sa retraite himalayenne pour retrouver le petit animal.

Chronique : « Ace Ventura en Afrique » est une comédie délirante qui ne manque pas de faire rire avec son humour absurde et les performances hilarantes de Jim Carrey. Dans ce film, Carrey reprend son rôle emblématique d’Ace Ventura, l’animalier excentrique et farfelu, et nous emmène dans une aventure sauvage au cœur de l’Afrique.

Jim Carrey incarne Ace Ventura à la perfection, avec ses mimiques et ses grimaces qui le rendent irrésistiblement comique. Sa capacité à se transformer en véritable cartoon vivant est tout simplement impressionnante, et il parvient à maintenir un niveau d’énergie et de folie tout au long du film.

Le scénario, bien que simple, est rempli de surprises et de scènes délirantes qui vous feront éclater de rire. L’histoire tourne autour de la disparition d’une chauve-souris blanche sacrée, Shikaka, et des tribus rivales, les Wachati et les Wachootoo, qui se rejettent la responsabilité de sa disparition. Cette situation donne lieu à une série de gags et de quiproquos hilarants.

Le film ne cherche pas à être sérieux ou à avoir un scénario complexe, mais il se concentre plutôt sur l’absurdité et les excentricités d’Ace Ventura. C’est une véritable explosion de gags et de rire du début à la fin.

Bien que certaines personnes puissent ne pas être fans de ce type d’humour exagéré, « Ace Ventura en Afrique » est un film qui sait ce qu’il est et qui ne prétend pas être autre chose. C’est une comédie pure et simple, conçue pour faire rire, et Jim Carrey livre une performance mémorable qui fait de ce film un classique de la comédie. Si vous êtes à la recherche d’un film pour vous détendre et rire aux éclats, « Ace Ventura en Afrique » est un choix incontournable, et Jim Carrey vous fera oublier tous vos soucis avec ses pitreries et son humour débridé.

Qualité de l’image (Blu-ray) : Le transfert en Blu-ray de « Ace Ventura en Afrique » offre une nette amélioration par rapport aux précédentes versions en DVD. L’image est nette, avec des couleurs vives qui ressortent bien, particulièrement les scènes dans la jungle africaine. Les détails sont plus visibles, ce qui permet d’apprécier davantage les expressions faciales hilarantes de Jim Carrey et les décors exotiques du film. Les contrastes sont bien équilibrés, et l’image n’est pas sujette à des problèmes de pixellisation ou de flou.

Qualité du son (Blu-ray) : Le son est également amélioré grâce au format Blu-ray. La piste audio offre une expérience sonore immersive, en particulier lors des scènes d’action et des moments comiques du film. Les dialogues sont clairs, et la musique accompagne parfaitement l’humour déjanté du film. Les effets sonores, comme les cris d’animaux et les cascades, sont bien rendus et ajoutent à l’ambiance globale du film.

Bonus inclus : Le Blu-ray de « Ace Ventura en Afrique » propose un ensemble de bonus intéressants pour les fans du film et de Jim Carrey en général. L’entretien inédit avec Jacques Demange, l’auteur des « Mille et un visages de Jim Carrey », offre un aperçu fascinant de la carrière de l’acteur, en mettant l’accent sur son style unique et ses multiples talents.

La conversation avec Simon Riaux, journaliste cinéma et scénariste, auteur de « Alien, la xénographie », permet d’explorer plus en profondeur les aspects créatifs et cinématographiques du film. Il apporte des perspectives intéressantes sur la comédie en général et sur la place de « Ace Ventura en Afrique » dans l’univers cinématographique.

Les analyses de séquences par Simon Riaux sont un ajout précieux pour les cinéphiles. Elles permettent de décortiquer certaines des scènes les plus mémorables du film et d’apprécier le travail de mise en scène, de montage et de jeu d’acteur qui les rendent si hilarantes.

Le Blu-ray de « Ace Ventura en Afrique » offre une expérience visuelle et sonore de qualité supérieure, permettant aux fans de redécouvrir ce classique de la comédie dans toute sa splendeur. Les bonus ajoutent une valeur significative en fournissant des informations supplémentaires sur le film et sur Jim Carrey lui-même. C’est un incontournable pour les amateurs de comédie et de l’humour déjanté de Jim Carrey.

Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Steve Oedekerk Format ‏ : ‎ Couleur Durée ‏ : ‎ 1 heure et 30 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 4 octobre 2023 Acteurs ‏ : ‎ Jim Carrey, Ian McNeice, Simon Callow, Maynard Eziashi, Bob Gunton Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1) Studio  ‏ : ‎ ESC Editions ASIN ‏ : ‎ B0C6C6PSJ5

« DogMan » de Luc Besson : Une Ode Émotionnelle à l’Humanité Inhabituelle

Luc Besson, le maestro du cinéma français, nous surprend une fois de plus avec son dernier opus, « DogMan ». Avec une distribution de talent, dont Caleb Landry Jones, Jojo T. Gibbs, et Christopher Denham, ce film offre une expérience cinématographique unique qui mélange habilement drame, comédie musicale et thriller.

L’histoire de « DogMan » tourne autour d’un personnage extraordinaire, interprété de manière magistrale par Caleb Landry Jones. DogMan, un homme traumatisé et handicapé, a été élevé dans la cage d’un chenil, entouré de chiens qui sont devenus sa seule famille. Sa relation avec ces animaux est profonde et touchante, et il est prêt à tout pour les protéger. La performance de Caleb Landry Jones est véritablement captivante, nous plongeant dans l’âme complexe de ce personnage.

L’originalité de « DogMan » réside dans le fait que notre héros, malgré ses différences, est un être humain à part entière. Adulte, il trouve refuge dans un cabaret de travestis, où il se métamorphose en interprétant des chansons d’artistes légendaires. Cette dualité entre sa fragilité et son talent artistique ajoute une couche de profondeur à son personnage, nous rappelant que la beauté peut se cacher derrière des apparences trompeuses.

Le choix d’associer DogMan à un poulpe est une métaphore ingénieuse de la part de Luc Besson. Tout comme ces créatures marines qui peuvent sembler étranges à première vue, DogMan est un personnage qui suscite des réactions diverses chez ceux qui le rencontrent. La gestuelle de Caleb Landry Jones, inspirée des mouvements d’un poulpe, ajoute une dimension visuelle fascinante à l’ensemble.

La relation entre DogMan et ses chiens est l’un des points forts du film. Luc Besson a dirigé plus d’une centaine de chiens pour les besoins de la production, et le résultat à l’écran est impressionnant. Cette connexion entre l’homme et ses fidèles compagnons est authentique et émouvante, rappelant que l’amour des animaux peut transcender les barrières de la communication.

Le réalisateur partage également une anecdote personnelle sur son amour pour les poulpes, ajoutant une touche d’intimité à l’histoire. Cette affection pour les créatures exotiques se reflète dans la manière dont il aborde le personnage de DogMan, montrant que l’amour peut prendre des formes inattendues.

« DogMan » trouve sa place dans le panthéon des héros dont Luc Besson a fait des icônes de la culture populaire. Il rejoint les rangs de Léon et Nikita comme un personnage emblématique, mais avec une singularité qui lui est propre. En explorant la dualité de l’humanité à travers un personnage atypique, Luc Besson nous rappelle que la compassion et l’acceptation sont des valeurs universelles.

« DogMan » est une œuvre cinématographique remarquable qui mérite d’être saluée pour son originalité et sa profondeur émotionnelle. Caleb Landry Jones livre une performance mémorable qui lui vaut toute notre admiration. Luc Besson, quant à lui, continue de nous surprendre avec sa capacité à créer des icônes cinématographiques, et DogMan prend sa place de manière indéniable dans cette galerie. Une expérience cinématographique à ne pas manquer pour ceux qui cherchent quelque chose d’extraordinaire et d’inhabituel. « DogMan » nous invite à embrasser la différence et à voir au-delà des apparences pour découvrir la beauté de l’âme humaine.

« Banlieusards 2 : Kery James Revisite la Banlieue avec Intensité » : Une Plongée Profonde dans la Vie en Banlieue Parisienne

Après une attente de quatre longues années, les frères Traoré sont de retour sur nos écrans dans « Banlieusards 2 », une suite attendue avec impatience. Cette fois-ci, Kery James et Leïla Sy reprennent les rênes de la réalisation pour nous plonger à nouveau dans le tumulte de la vie en banlieueLe film s’ouvre sur un univers sombre, marqué par la trahison, la vengeance, et la violence qui règnent dans une banlieue parisienne. Les frères Traoré, dont nous avions perdu la trace depuis leur première apparition, luttent toujours pour un avenir meilleur, cherchant désespérément à se défaire des griffes de leur passé tumultueux.

Dans cette suite, Kery James durcit le ton de son écriture, se focalisant davantage sur le personnage du grand frère qu’il incarne. Après avoir frôlé la mort et tourné le dos à la rue et à ses trafics pour se réinventer, son passé le rattrape inévitablement. Le film explore les questionnements de Soulaymaan sur son rôle en tant qu’avocat, tout en suivant le cadet de la famille poussé par ses éducateurs à retourner sur le droit chemin. Un voyage poignant et haut en couleurs les conduit au Sénégal, sur l’île de Gorée, ajoutant une dimension visuelle et émotionnelle à l’histoire.

Si le premier volet avait réussi à se hisser parmi les films les plus regardés sur Netflix en France en 2019, la question se pose naturellement : « Banlieusards 2 » peut-il faire encore mieux ? Cette fois-ci, Kery James opte pour un changement d’angle, en centrant son récit sur le personnage de Demba, qu’il incarne. Demba, qui avait survécu à une tentative d’assassinat à la fin du premier volet, est désormais un homme rangé à la tête de son propre business. Pourtant, lui et ses frères peinent toujours à échapper à un quotidien marqué par les trahisons, les vengeances, et la violence qui caractérisent la banlieue parisienne.

Côté casting, « Banlieusards 2 » accueille de nouveaux visages, dont Alessandra Sublet et le talentueux acteur/rappeur Kofs, tandis que certains personnages du premier volet disparaissent de l’écran. Cette nouvelle dynamique promet de mettre en lumière de nouvelles perspectives dans l’univers complexe de la banlieue.

« Banlieusards 2 » ne manque pas d’intensité, de profondeur, et de réflexion sur les défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à se réinventer et à échapper à un passé sombre. Kery James et Leïla Sy nous livrent une suite qui ne déçoit pas, mêlant une narration puissante à des images évocatrices pour nous plonger une fois de plus dans l’univers captivant de la banlieue française.

Le film explore également la question de l’identité culturelle et de l’appartenance à une communauté. Demba, en tant que fils d’immigrants, se débat avec les attentes de sa famille tout en cherchant à se frayer un chemin dans le monde des affaires. Cette tension entre tradition et ambition personnelle est dépeinte de manière poignante et offre une réflexion plus large sur les expériences des jeunes issus de l’immigration en France.

La musique joue également un rôle essentiel dans « Banlieusards 2 ». Kery James, en tant que rappeur accompli, apporte son talent musical au film, créant une bande-son émotionnelle et percutante qui accompagne parfaitement les moments forts de l’histoire. La musique devient ainsi un élément narratif à part entière, renforçant l’impact émotionnel du film.

« Banlieusards 2 » est une suite qui répond aux attentes élevées des fans tout en apportant de nouvelles dimensions à l’histoire. Kery James et Leïla Sy nous offrent un film captivant qui explore les thèmes de la rédemption, de l’identité, et de la persévérance dans un environnement difficile. Avec son casting talentueux, sa narration puissante et sa bande-son immersive, « Banlieusards 2 » est une expérience cinématographique à ne pas manquer pour ceux qui recherchent un regard sincère sur la vie en banlieue parisienne.