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Agents secrets, créatures enchantées, et déclarations enflammées…

Avec ce second et dernier volet de Magie et sentiments – L’Énigme de Camford, Ariel Holzl clôt avec panache une duologie flamboyante où les rivalités amoureuses s’entremêlent aux conflits diplomatiques, sur fond de créatures magiques, de secrets enfouis et de pouvoirs ancestraux. L’auteur y confirme une plume vive et inventive, et livre une conclusion haletante, dramatique et follement romanesque.

Après les bouleversements du premier tome – l’alliance fragile entre l’Angleterre et l’Anglelune, la cohabitation explosive entre Gladys et Gwendolyn, les jeux de séduction avec l’énigmatique William Astorm – le récit s’assombrit et prend de l’ampleur. Les masques tombent, les allégeances se révèlent, et la magie elle-même semble sur le point de se retourner contre celles et ceux qui la croyaient domptée.

Gladys Hexeter, autrefois étudiante discrète et passionnée de cryptozoologie, n’est plus tout à fait la même. Transformée par ses rencontres, ses blessures et ses audaces, elle s’affirme, explore ses désirs, et commence à comprendre que sa place ne se situe pas forcément là où on l’attend. Gwendolyn Forlorn, quant à elle, reste insaisissable, mais le voile se lève peu à peu sur ses origines, ses intentions… et ses vulnérabilités. Entre les deux jeunes femmes, l’amitié fusionnelle des débuts laisse place à une relation plus complexe, traversée de silences, de jalousies et de choix déchirants.

Le triangle amoureux mis en place dans le premier tome atteint ici son paroxysme. Ariel Holzl joue avec une rare finesse des tensions entre attirance, trahison et loyauté, sans jamais céder à la facilité. William, figure magnétique et ambivalente, devient le catalyseur d’une lutte plus vaste : celle entre magie lunaire, magie terrestre, et magie sociale – celle des privilèges, des castes, des ambitions. Le cœur de l’intrigue bascule alors vers une guerre souterraine, où l’émotion sert d’arme et où l’intime se mêle à l’épique.

C’est là toute la force de ce deuxième tome : faire coexister romance en clair-obscur et enjeux géopolitiques complexes, dans un univers aussi foisonnant que cohérent. Le monde de Camford, mi-campus élitiste mi-cour magique, devient le théâtre d’une déflagration imminente. Le rythme s’accélère, les péripéties s’enchaînent – entre portails instables, complots lunaires, enlèvements et trahisons – jusqu’à un final aussi spectaculaire qu’émotionnellement bouleversant.

Mais sous les effets magiques et les révélations dramatiques, Ariel Holzl n’oublie jamais les véritables enjeux de son récit : l’émancipation des héroïnes, la conquête de leur voix, la déconstruction des hiérarchies imposées par la naissance, le genre ou la tradition. Magie et sentiments n’est pas qu’un roman d’aventure ou d’amour : c’est un manifeste doux-amer sur l’affirmation de soi, le pouvoir de la sororité, et la possibilité d’écrire ses propres règles.

Le style reste fluide, vif, souvent ironique, porté par des dialogues brillants et une grande tendresse pour ses personnages. On y retrouve l’esprit espiègle et mélancolique qui fait la marque de fabrique de Holzl, entre pastiche des codes victoriano-magiques et sincérité des émotions.

Ce deuxième tome referme une parenthèse aussi magique que politique, aussi palpitante que poignante. Une conclusion maîtrisée, résolument féminine, qui fait rimer sortilèges et sentiments avec lucidité et panache.

Éditeur ‏ : ‎ Slalom Date de publication ‏ : ‎ 22 mai 2025 Édition ‏ : ‎ Edition spéciale Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 400 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2375544781 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2375544785 Poids de l’article ‏ : ‎ 574 g

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Je me souviens de sa cabane qui flottait dans les champs comme un phare sur l’océan ; des feuilles du vieux frêne scintillant au soleil, de l’odeur du linge qui séchait au fond du jardin, du bourdonnement des abeilles et du chant des mésanges.

« Je m’appelle Louise et ceci est mon histoire. » Une histoire douce-amère, racontée avec les mots du souvenir, ceux qui s’attardent dans les odeurs, les couleurs, les silences d’un été enfui. Dans ce récit lumineux, Thibault Prugne nous entraîne dans la campagne d’un autre temps, à l’ombre du vieux frêne, près de la cabane de Pépé Léon, figure rassurante d’un monde immobile, paisible, à l’écart du fracas.

À hauteur d’enfant, Le parfum des grandes vacances capte l’insouciance, la nature complice, les petits rituels de l’été… Mais derrière cette douceur, une tension sourde affleure : la guerre gronde en arrière-plan, invisible mais bien réelle. L’auteur crée ainsi un saisissant contraste entre la brutalité de l’Histoire et la tendresse d’une enfance suspendue. Une bulle fragile, où chaque instant devient précieux.

Les illustrations, délicates et baignées de lumière, viennent sublimer le texte : paysages doux, visages expressifs, textures subtiles. On y sent le vent dans les arbres, le soleil sur la peau, l’odeur du linge séchant et des confitures maison. Le livre tout entier devient un objet sensoriel, une fenêtre ouverte sur un temps révolu.

Le parfum des grandes vacances est bien plus qu’un album : c’est une ode à la nature, à la transmission, au souvenir. Un livre à lire à voix basse, comme on ouvre une boîte à trésors, un livre pour petits et grands, pour tous ceux qui savent que les grands bonheurs sont souvent faits de presque rien.

ASIN ‏ : ‎ B07TPRXXLR Éditeur ‏ : ‎ Editions Margot Date de publication ‏ : ‎ 23 octobre 2019 Édition ‏ : ‎ Illustrated Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 40 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1095184348

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Rien ni personne ne résiste à Celaena Sardothien, la tueuse la plus redoutée du royaume d’Adarlan.

Avant de devenir l’assassineuse la plus redoutée d’Adarlan, Celaena Sardothien n’était encore qu’une arme façonnée par la Guilde. Redoutable, fière, loyale à son maître Arobynn Hamel, elle obéit… jusqu’au jour où ses missions l’entraînent loin de Rifthold et de l’ombre tutélaire de son mentor. C’est là, entre désert brûlant, mers infestées de pirates et complots mortels, que la jeune tueuse découvre une autre voie — et commence à douter de ses allégeances.

Dans La Lame de l’Assassineuse, Sarah J. Maas lève le voile sur le passé trouble et passionnant de son héroïne culte à travers cinq récits haletants, mêlant action, tragédie et émotions à fleur de peau. Chaque nouvelle étoffe l’univers de Throne of Glass, tout en montrant la lente et douloureuse émancipation de Celaena, personnage complexe, féroce et profondément humain.

Le style de Maas, nerveux et chargé d’intensité, garde son efficacité redoutable : rebondissements, tensions morales, liens ambigus… Ce recueil ravira les fans de la saga tout autant qu’il constituera une excellente porte d’entrée pour les nouveaux lecteurs.

ASIN ‏ : ‎ B0DWS91QD4 Éditeur ‏ : ‎ MARTINIERE J Date de publication ‏ : ‎ 2 mai 2025 Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 464 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1040122791

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À l’Ouest : un nouveau monde… Quand Aurélie Wellenstein s’empare du Weird West.

Bienvenue à Nacarat, terre de légendes, de poussière rouge et de magie organique. Dans cet Ouest alternatif fascinant et brutal, les pionniers troquent leurs organes contre des pouvoirs surnaturels, greffés à même les corps de monstres vaincus. Une conquête sauvage et sanglante où tout se paie… dans la chair.

C’est dans ce décor halluciné qu’Abraham Winters part à la recherche de son frère Jarod, disparu depuis des années dans les confins du continent. Son périple le mène jusqu’à Symphonie, une région maudite gouvernée par une entité aussi terrifiante qu’envoûtante : la Harpiste, chimère tyrannique qui transforme les combats en concerts de souffrance, où chaque note joue avec la douleur des vivants. Pour espérer survivre – et sauver ce qu’il reste de son frère – Abraham devra forger des alliances improbables et affronter des horreurs aussi physiques que mentales.

Avec son style nerveux, sensoriel et cinématographique, Aurélie Wellenstein réussit une œuvre à la croisée des genres : un western tordu par les codes de la dark fantasy, porté par un imaginaire viscéral et une narration haletante. L’univers est saisissant, les créatures monstrueuses, et la musique – omniprésente, inquiétante, sublime – devient une arme redoutable.

Éditeur ‏ : ‎ Pocket Date de publication ‏ : ‎ 7 mai 2025 Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 432 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2266354051 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2266354059

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Life plonge les lecteurs dans les merveilles de la vie sur notre planète sauvage.

Avec Life, Jennifer N. R. Smith signe un album documentaire foisonnant, lumineux, aussi instructif que spectaculaire. Magnifiquement illustré, cet ouvrage invite les enfants à un voyage sensoriel et scientifique à travers les merveilles du monde vivant : des jungles luxuriantes aux océans profonds, en passant par les secrets bien gardés des plus petits insectes.

En fil rouge, un message fort : la biodiversité n’est pas un luxe, mais la clef de notre survie et de l’équilibre du monde. L’autrice parvient à transmettre cette idée essentielle avec une simplicité et une fraîcheur remarquables, en montrant les liens invisibles mais fondamentaux entre les espèces. On y découvre, ébahis, des alliances improbables – un crabe qui se bat avec des anémones de mer, une crevette qui voyage sur une limace, ou encore l’importance des moucherons dans la fabrication du chocolat…

Les schémas clairs, les anecdotes étonnantes, les doubles pages foisonnantes d’illustrations transforment cet album en véritable trésor pédagogique. Les grands principes écologiques (pollinisation, chaîne alimentaire, diversité génétique…) sont expliqués avec justesse et poésie, sans jamais perdre les lecteurs en route

ASIN ‏ : ‎ B0DWSDYMNY Éditeur ‏ : ‎ MARTINIERE J Date de publication ‏ : ‎ 9 mai 2025 Édition ‏ : ‎ Illustrated Langue ‏ : ‎ Français

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Ce beau projet est né d’un heureux hasard, d’une rencontre fortuite, celle d’un cahier jeté sur un trottoir lors d’un déménagement et d’un illustrateur qui passe, se penche et l’emporte.

Il y a des livres qui naissent d’un coup du sort. Celui-ci commence sur un trottoir, dans un carton abandonné. Un cahier jauni, manuscrit, rescapé d’un déménagement anonyme. L’illustrateur Barroux s’y penche, le lit… et en fait une œuvre rare : le témoignage brut d’un soldat de 1914 transformé en roman graphique d’une puissance bouleversante.

On les aura ! ne raconte pas l’enfer des tranchées. Il s’arrête juste avant. Du mois de juillet à septembre 1914, un homme – anonyme mais terriblement humain – écrit ses premières impressions de guerre : les adieux, les trains bondés, la camaraderie, les nuits dans les granges, la chaleur de l’été, l’attente, l’ennui, et cette foi encore intacte dans une guerre courte et glorieuse. Jusqu’à sa blessure au bras, qui l’arrache à la ligne de front. Ce fragment de vie, ce souffle suspendu, offre un regard intime et inédit sur les débuts du conflit.

Barroux, avec son trait noir, épuré, parfois tremblant, mais toujours profondément expressif, donne à ces mots centenaires un écrin visuel à la fois pudique et vibrant. Il capte les silences, les regards perdus, les gestes simples. Il amplifie l’émotion sans jamais la surjouer.

Plus qu’un simple document historique, On les aura ! est une rencontre : entre un homme du passé et un artiste d’aujourd’hui, entre mémoire et création. C’est aussi une manière différente de raconter la guerre : à hauteur d’homme, dans sa banalité quotidienne, sa naïveté initiale, sa tragédie sourde.

Un roman graphique d’une grande justesse, à la croisée du documentaire et de la poésie graphique. Une œuvre sobre, forte, essentielle.

Éditeur ‏ : ‎ SEUIL JEUNESSE

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Matilda est une enfant particulière : née d’un arbre, elle a grandi seule dans la forêt. Elle n’a peur de rien ni de personne. Elle est curieuse de tout. Parfois cependant, son cœur se serre parce qu’elle n’a pas d’ami, mais ça ne dure jamais longtemps…

Matilda n’est pas une enfant comme les autres : elle est née d’un arbre, et a grandi seule dans la forêt, libre, sauvage, intrépide. Elle n’a peur de rien, s’émerveille de tout, mais parfois, une petite mélancolie la saisit — celle de ne pas avoir d’ami à qui raconter ses découvertes. Jusqu’au jour où surgit Hervé, une étonnante limace rose, un peu perdue, en quête de sa famille. C’est le début d’un lien inattendu, précieux, bouleversant.

Avec Matilda, Julia Fradin signe un récit tendre et profondément symbolique sur la rencontre et la transformation. À travers le lien qui unit l’enfant-arbre et la limace vagabonde, elle explore la naissance de l’amitié, le partage, les jeux, les saisons qui passent… et la douleur douce-amère de la séparation. Car Hervé devra un jour repartir, et Matilda, à nouveau seule, découvrira que l’amitié, même absente, continue de faire grandir.

L’écriture, délicate et poétique, capte avec subtilité les élans du cœur enfantin : la joie pure, l’attachement immédiat, l’acceptation instinctive de la différence. Illustré avec douceur (si illustrations il y a), ce conte évoque des classiques comme Le Petit Prince ou Ernest et Célestine, tout en affirmant une voix singulière, sensible et profonde.

ASIN ‏ : ‎ B0DWSVNDPN Éditeur ‏ : ‎ SEUIL JEUNESSE Date de publication ‏ : ‎ 2 mai 2025 Édition ‏ : ‎ Illustrated Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 48 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-102352124

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Dans un petit terrier chaleureux, niché au cœur de la forêt, un souriceau plein de courage se lance dans une quête extraordinaire : trouver le cadeau parfait pour sa maman.

Au cœur de la forêt, dans un petit terrier douillet, un souriceau curieux et débordant d’amour se lance dans une mission de la plus haute importance : trouver le cadeau parfait pour sa maman. Une pomme de pin bien dodue ? Une fleur délicate ? Une plume douce comme un câlin ? Rien ne semble assez beau pour exprimer la profondeur de son amour.

Dans ce conte plein de délicatesse, Mireia Olivé Obradors célèbre l’amour inconditionnel entre un enfant et sa mère. Chaque page est empreinte d’émotion, de questionnements naïfs mais universels, et d’une volonté touchante de bien faire. Le récit parle autant aux petits qu’aux grands, rappelant que ce ne sont pas les objets mais les gestes, les attentions et la sincérité qui comptent.

Les illustrations d’Anastasia Wessex apportent une chaleur visuelle précieuse : douces, enveloppantes, elles plongent le lecteur dans un univers feutré et rassurant. Chaque détail de la forêt semble murmurer des mots d’amour.

ASIN ‏ : ‎ B0DWSJCQQV Éditeur ‏ : ‎ MARTINIERE J Date de publication ‏ : ‎ 9 mai 2025 Édition ‏ : ‎ Illustrated Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 40 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1040123170

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« La discutable dextérité dont j’ai fait montre pour me dépatouiller de mon existence laisse à penser que je suis tout sauf un exemple à suivre. »

« La discutable dextérité dont j’ai fait montre pour me dépatouiller de mon existence laisse à penser que je suis tout sauf un exemple à suivre. » Le ton est donné. Le narrateur de Clamser à Tataouine est un jeune homme en guerre contre tout – la société, les institutions, les autres, lui-même. Un paria volontaire, plus doué pour la logorrhée brillante que pour la rédemption. Son projet ? Une vendetta méthodique contre toutes les strates sociales, en les infiltrant pour mieux les anéantir… au sens littéral.

Avec ce premier roman dérangeant et férocement jubilatoire, Raphaël Quenard transpose sa verve d’acteur à l’écrit. Son style est un geyser d’argot retravaillé, d’inventions verbales délirantes, de fulgurances philosophiques trash. C’est un texte sans filet, qui ose tout : l’humour noir crasse, les digressions sociologiques bancales mais fascinantes, la violence nue – verbale comme physique. Le lecteur se retrouve happé dans une psyché en fusion, où le grotesque côtoie le sublime.

Le roman est aussi une galerie de figures archétypales : le patron paternaliste, la bourgeoise hypocrite, le prof désabusé, le camarade de cellule illuminé… Tous deviennent des proies, des miroirs ou des étapes dans la croisade absurde et rageuse du narrateur. Mais derrière la provocation, Quenard livre une réflexion grinçante sur l’exclusion, la culpabilité collective et l’absurdité des discours tout faits.

Clamser à Tataouine, c’est du Céline passé au mixeur punk, du Despentes version stand-up halluciné, une farce sanglante dans un français en fusion. Un objet littéraire non identifié, insolent, brillant, parfois insoutenable – et c’est justement ce qui en fait la force.

Éditeur ‏ : ‎ FLAMMARION Date de publication ‏ : ‎ 14 mai 2025 Langue ‏ : ‎ Français Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 192 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2080471023 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2080471024