Le Secret du Jeune Prétendant de Marie Valente

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Hippolyte, chevalier de France et femme intrépide, à la tête du cabinet secret du roi, chargé de maintenir l’ordre dans la face cachée du royaume, peuplée de créatures surnaturelles dont le monde ignore l’existence, se voit confier par Louis XV une mission primordiale, loin de la Cour et de l’agitation de la capitale.

Et si les coulisses de l’Histoire de France cachaient bien plus que des intrigues politiques ? Dans Le Secret du Jeune Prétendant, Marie Valente revisite le XVIIIe siècle en le parant d’un voile surnaturel, donnant naissance à un roman d’aventures ésotériques aussi palpitant qu’érudit.

Au cœur du récit, Hippolyte, chevalier de France et femme redoutable, dirige le Cabinet secret du roi, une cellule de l’ombre chargée de maintenir l’équilibre fragile entre le monde des humains et celui des créatures surnaturelles. Dès les premières pages, l’autrice impose un univers dense, mêlant Histoire, folklore européen et récit d’espionnage dans une fresque où le réel et le magique s’entrelacent avec une fluidité déconcertante.

La mission d’Hippolyte ? Escorter et soutenir Charles Stuart, dit le Jeune Prétendant, dans sa tentative de reconquête du trône d’Écosse. Une entreprise dangereuse, tant pour les corps que pour les esprits, puisque la terre des lochs et des landes dissimule bien des puissances anciennes, prêtes à défendre leur territoire.

Au fil des pages, le lecteur croise une galerie de personnages secondaires aussi saisissants qu’attachants : la mystérieuse et inquiétante Galatée, vampire à la loyauté trouble ; Olympe, stratège affûtée ; et James, dont le passé se dévoile peu à peu. Leur traversée de l’Écosse devient une quête où se mêlent combats, négociations surnaturelles, pactes anciens et résurgence de légendes celtiques, comme celle de la Cailleach Beira, incarnation de l’hiver et gardienne des lochs.

Valente parvient à faire cohabiter l’imaginaire historique des Jacobites avec un panthéon surnaturel original et cohérent. La magie, jamais décorative, sert ici de prisme politique et symbolique : une métaphore des luttes d’allégeances, des forces tapies dans l’ombre du pouvoir, et de la nature que l’on croit domptée. Le récit prend ainsi des allures de conte géopolitique, où chaque sort jeté résonne comme un acte de guerre.

Avec un style vif, un sens du rythme maîtrisé, et une ambiance ténébreuse saupoudrée d’humour noir, Le Secret du Jeune Prétendant s’impose comme une fresque historique fantastique ambitieuse. Une réussite rare, à la croisée de Dumas, de Naomi Novik et des légendes écossaises.

ASIN ‏ : ‎ B0DSPC8311 Éditeur ‏ : ‎ Bragelonne (9 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Poche ‏ : ‎ 624 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1028132606

À l’ombre des eaux troubles de Allison Saft

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Au royaume du Brunnestaad, pays d’eaux profondes hantées par d’étranges créatures, Lorelei Kaskel, issue d’une communauté marginalisée, cherche à s’émanciper grâce à ses études de folkloriste.

Dans le royaume brumeux de Brunnestaad, tout suinte la magie ancienne et les tensions politiques prêtes à exploser. Allison Saft, autrice remarquée de Down Comes the Night, revient avec un roman dense et envoûtant, où le folklore n’est pas un simple décor, mais la matrice même du récit.

Lorelei Kaskel, jeune femme issue d’un peuple marginalisé, rêve d’un avenir fait d’explorations et de connaissances. Elle est de ces héroïnes qui avancent à contre-courant, portée par une soif de liberté et de reconnaissance. Son bagage est celui d’une folkloriste, armée non pas d’épée, mais d’un regard acéré sur les mythes, les contes et les silences de l’Histoire. Lorsque le roi convoque une expédition vers la légendaire source de toute magie, Lorelei y voit l’occasion d’échapper à son destin tracé — mais le voyage vire bientôt au huis clos tendu, mâtiné de meurtres, de soupçons et de rivalités.

Le roman s’empare avec brio du trope du dark academia, en y ajoutant une saveur gothique et fantastique très maîtrisée. C’est aussi une histoire de dualité : entre science et croyance, héritage et rupture, désir et ressentiment. Car Lorelei doit collaborer avec Sylvia von Wolff, sa rivale aussi brillante qu’irritante, dans une dynamique de « rivals-to-lovers » qui évite les clichés en jouant sur une tension psychologique aussi fine que savoureuse.

Les paysages qu’elles traversent — fleuves hantés, forêts mouvantes, cavernes habitées par d’anciens dragons — semblent surgir d’un inconscient collectif, empreint de légendes germaniques, de Grimm et de Gaiman. Chaque étape est une épreuve autant physique que morale, chaque rencontre une énigme à décoder. Et dans ce monde en clair-obscur, la frontière entre le vrai et le construit se brouille sans cesse.

Mais À l’ombre des eaux troubles ne se contente pas de dérouler une aventure. Il interroge le pouvoir des récits : ceux que l’on se transmet, ceux que l’on falsifie, ceux que l’on choisit de croire. Et Lorelei, en bonne folkloriste, comprend vite que les monstres ne se trouvent pas toujours là où on les attend.

Avec une plume élégante, parfois cruelle, et une atmosphère profondément immersive, Allison Saft signe ici un roman haletant et politique, féministe sans didactisme, et troublant dans ses implications. Un texte qui, à l’instar de ses héroïnes, refuse de se laisser enfermer dans les cases.

ASIN ‏ : ‎ B0DSBHC5L1 Éditeur ‏ : ‎ Bragelonne (9 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Relié ‏ : ‎ 384 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1028139599

Throne of Glass T2: La Couronne de minuit de Sarah J. Maas

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NE JAMAIS SE FIER AUX APPARENCES…

Après avoir triomphé dans l’arène sanglante d’Endovier, Celaena Sardothien, l’assassineuse la plus redoutée du royaume, est devenue la Championne du roi. Mais derrière son nouveau statut, les chaînes demeurent : elle reste une arme au service d’un tyran qu’elle méprise.

Dans La Couronne de minuit, Sarah J. Maas fait basculer la série dans une dimension plus sombre, plus complexe, plus vibrante.
La jeune Celaena, que l’on croyait dure, ironique et invincible, dévoile des failles, des colères, des blessures secrètes. À travers ses missions, ses mensonges et ses choix impossibles, elle devient plus qu’une tueuse : une femme en guerre contre elle-même, contre son passé, contre un pouvoir corrompu.

Ce second tome est une montée en tension haletante : l’intrigue politique s’épaissit, les alliances se fragilisent, les trahisons surgissent, et chaque victoire semble s’accompagner d’une perte plus déchirante. La romance prend un tournant inattendu, plus mature, plus douloureux, et renforce l’intensité émotionnelle du récit. Rien n’est simple, ni tout blanc, ni tout noir dans l’univers que Sarah J. Maas déploie avec une maestria grandissante.

Et puis il y a cette révélation, ce secret sur l’identité de Celaena, qui bouleverse tout, redessine l’histoire, change les règles du jeu. À partir de ce moment-là, la saga n’est plus seulement celle d’une assassineuse en quête de liberté, mais celle d’une héritière, d’une force ancienne, d’une révolte qui gronde dans l’ombre.

Sarah J. Maas confirme avec La Couronne de minuit qu’elle est passée de la promesse à la confirmation.
Son écriture s’affine, gagne en maturité et en intensité dramatique.
Ses personnages gagnent en complexité, en nuances : amis, amants, traîtres, tous avancent sur un échiquier dont les cases sont piégées.

La Couronne de minuit n’est pas un simple tome de transition : c’est un pivot. Un grand coup de fouet qui propulse Throne of Glass dans une saga plus épique, plus politique, plus tragique encore. Une promesse que les tomes suivants tiendront avec une ampleur rare.

Un tome flamboyant, déchirant et inoubliable, où l’on comprend que, pour forger une reine, il faut d’abord briser les chaînes.

ASIN ‏ : ‎ B0DPK75X4M Éditeur ‏ : ‎ MARTINIERE J (18 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Relié ‏ : ‎ 496 pages ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1040122616

Une éclatante malédiction de Elizabeth Lim

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Sacrifiée par son père à une sorcière, Channi a la peau d’un serpent et effraie les villageois, qui la rejettent cruellement. Son apparence est à l’opposé de celle de sa sœur, la lumineuse Vanna, qui est la seule à ne pas la considérer comme un monstre.

Pour tous ceux qui, comme moi, ont été captivés par la duologie Six Couronnes, Une éclatante malédiction est bien plus qu’un nouveau roman : c’est un retour bouleversant aux origines d’un monde fascinant, où la magie, les malédictions et les serments tiennent lieu de destin.

Dans ce préquel, Elizabeth Lim nous invite à découvrir l’histoire de Channi, une jeune fille marquée dans sa chair et dans son âme par une trahison originelle : sacrifiée par son père à une sorcière, transformée à jamais par une malédiction qui la rend différente, étrangère, monstrueuse aux yeux de tous… sauf aux yeux de Vanna, sa lumineuse sœur.

Loin d’être une simple aventure indépendante, Une éclatante malédiction jette une lumière nouvelle sur l’univers de Six Couronnes. On y retrouve cette même tension entre beauté et pouvoir, entre loyauté et trahison, entre liberté et devoir. Channi est une héroïne inoubliable : farouche, rebelle, brûlante d’un amour inconditionnel pour sa sœur, prête à défier rois, monstres et maléfices pour protéger celle qu’elle aime.

Elizabeth Lim réussit ici un tour de force rare : non seulement elle enrichit l’histoire que nous connaissions, mais elle l’approfondit émotionnellement. Elle nous montre d’où viennent certaines légendes, certaines peurs, certaines forces souterraines qui parcourent Six Couronnes. Chaque page résonne avec l’univers plus large, apportant un supplément d’âme, une densité dramatique qui donne envie de relire toute la saga sous un nouveau jour.

Le style est toujours aussi somptueux : visuel, intense, empreint de cette magie cruelle et magnifique qui fait toute la signature de Lim. Les thèmes abordés — l’acceptation de soi, le courage face à l’exclusion, la force de l’amour sororal — résonnent puissamment, bien au-delà du simple conte de fantasy.

Pour tous ceux qui ont aimé Six Couronnes, Une éclatante malédiction est un passage obligé, un coup de cœur, un texte à la fois indépendant et profondément connecté à l’univers que nous avons tant aimé.
Et pour ceux qui découvriraient Elizabeth Lim pour la première fois : attendez-vous à tomber sous le charme d’une histoire aussi féroce qu’émouvante, portée par une héroïne inoubliable.

Éditeur ‏ : ‎ Rageot Editeur (23 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 544 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2700283899 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2700283891

Bérénice enquêtrice – Tome 1, Sur les traces du fantôme de Victor Guilbert (Auteur)

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Bérénice en est sûre, Mipa cache quelque chose ! Ancien détective célèbre, son grand-père semble sur la piste d’un nouveau mystère.

À seulement quelques années, Bérénice a déjà un sens aigu de l’observation et une passion inébranlable pour les mystères. Alors, quand elle remarque l’attitude étrange de son grand-père, Mipa, ancien détective légendaire, elle comprend immédiatement : quelque chose se trame !

Pourquoi son grand-père a-t-il choisi une chambre précisément avec vue sur le jardin ? Que cache-t-il derrière ses airs tranquilles ? Et surtout, qui est ce fantôme vêtu de noir qui rôde le soir dans l’ombre des arbres ?

Bien décidée à ne pas laisser filer une aussi belle énigme, Bérénice entraîne son petit frère Edmond dans une enquête palpitante, ponctuée d’indices glanés ici et là, d’observations astucieuses, et de quelques frissons bienvenus. Ensemble, ils remontent patiemment la piste du mystérieux spectre, entre rires, surprises et déductions dignes des plus grands détectives.

Avec « Sur les traces du fantôme », Victor Guilbert signe le début d’une série pleine de charme, idéale pour initier les jeunes lecteurs au roman d’enquête. Bérénice, vive, curieuse et débordante d’énergie, est une héroïne drôle et attachante, dans laquelle les enfants se reconnaîtront facilement. Quant à l’ambiance, elle oscille entre humour, suspense léger et complicité familiale, offrant un cocktail irrésistible qui donne envie de tourner les pages sans s’arrêter.

L’écriture est fluide, rythmée, accessible dès 8-9 ans, avec ce qu’il faut de tension et d’intelligence pour tenir les jeunes lecteurs en haleine sans jamais les effrayer. Une vraie réussite qui mêle aventure, réflexion, tendresse et espièglerie, et qui laisse présager d’autres enquêtes tout aussi savoureuses à venir.

Éditeur ‏ : ‎ Rageot Editeur; Illustrated édition (16 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Poche ‏ : ‎ 128 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2700280024 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2700280029

Jouer avec le feu de Sophie Rigal-Goulard

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Lou-Mi passe les vacances avec son frère PH, leur père et la compagne de celui-ci au bord de la Méditerranée

Cet été-là, Lou-Mi pensait passer des vacances tranquilles en famille, bercée par la chaleur du Sud, les bains de mer et les longues promenades sous les pins. Pourtant, le séjour au bord de la Méditerranée va rapidement prendre des airs de thriller brûlant.

Dans une nature magnifique mais menacée, Lou-Mi se lie d’amitié avec Brunilde, une jeune écologiste passionnée et farouchement attachée à protéger « sa » pinède, malmenée par la bétonisation et le tourisme de masse. Très vite, une menace bien plus immédiate vient noircir l’horizon : des feux de forêt se déclarent, jour après jour, mobilisant sans relâche Canadair et sapeurs-pompiers. Parmi eux, il y a Steven, jeune pompier en formation, dont Brunilde ne tarde pas à se rapprocher.

Mais derrière les flammes, un mystère plane.
Et si ces incendies n’étaient pas accidentels ?
Quand Lou-Mi et Brunilde aperçoivent un homme au comportement étrange rôder près de la forêt, l’été bascule : l’enquête commence, mêlant imprudence adolescente, courage et peur grandissante. À mesure que le danger se rapproche, les deux jeunes filles comprennent que jouer avec le feu, au propre comme au figuré, peut avoir des conséquences dramatiques…

Avec son écriture fluide et rythmée, Sophie Rigal-Goulard tisse un roman captivant et engagé, qui parle aux jeunes lecteurs avec intelligence. À travers l’intrigue policière, elle sensibilise aussi aux dégâts du tourisme excessif, à l’importance de la protection des forêts et au courage de ceux qui se battent pour défendre la nature, parfois au péril de leur vie.

Lou-Mi est une héroïne vive, drôle, pleine d’énergie et de questionnements, dans laquelle de nombreux adolescents se reconnaîtront. Face aux incendies, aux premiers émois amoureux, aux choix difficiles, elle découvre peu à peu que grandir, c’est parfois apprendre à affronter des vérités inconfortables et des responsabilités inattendues.

Éditeur ‏ : ‎ Rageot Editeur (16 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Poche ‏ : ‎ 128 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2700279972 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2700279979

La Maison sans miroirs de Mårten Sandén

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Quelle étrange maison ! Immense, lugubre et… sans miroirs. La vieille dame qui y habite est mourante, et toute sa famille s’est réunie dans l’attente de ses derniers instants.

À première vue, la maison semble tout droit sortie d’un vieux conte : immense, poussiéreuse, silencieuse… et, curieusement, privée de tout miroir. Dans ce décor hors du temps, une famille se rassemble, suspendue aux derniers instants d’une vieille dame mourante. Les adultes attendent, figés entre tristesse et résignation. Les enfants, eux, cherchent à tromper l’ennui en organisant d’interminables parties de cache-cache, perdus dans les recoins labyrinthiques de la demeure.

Parmi eux, il y a Tammy, la narratrice discrète et sensible, et sa petite cousine, plus vive, plus intuitive, qui prétend avoir rencontré une mystérieuse fillette au détour d’un couloir. Entre scepticisme et curiosité, Tammy se lance dans une exploration des lieux… et découvre que la maison recèle bien plus que des murs oubliés : elle abrite des souvenirs, des fragments de vies passées, des vérités enfouies, peut-être même des reflets de ce que chacun est en train de devenir.

Mårten Sandén réussit ici un tour de force délicat : écrire une histoire de fantômes sans vraiment parler de fantômes, une histoire de mort sans jamais sombrer dans le désespoir. Par petites touches, il peint le trouble du deuil, la nostalgie de l’enfance, la peur du changement, mais aussi la douce acceptation de ce qui doit être.

Avec une plume fine, douce et pleine de pudeur, La Maison sans miroirs invite le lecteur à un voyage intérieur, où chaque pièce devient une métaphore : celle des souvenirs qu’on range, qu’on cache, ou qu’on refuse d’affronter ; celle des échos de notre passé qui nous façonnent, qu’on le veuille ou non.

La présence discrète mais obsédante des miroirs absents donne tout son poids symbolique au récit : que voyons-nous de nous-mêmes lorsque plus aucun miroir n’est là pour nous renvoyer notre image ? Qui devenons-nous lorsque les souvenirs et les regrets prennent toute la place ?

Destiné aux jeunes lecteurs mais accessible à tous, La Maison sans miroirs est un roman sensible, profond et universel, où l’étrange côtoie le tendre, où le mystère ouvre la voie à une réconciliation avec soi-même et avec ceux qui nous quittent.

Éditeur ‏ : ‎ Rageot Editeur (9 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 160 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2700283287 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2700283280

La prof de Freida McFadden

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Chaque matin, Eve se lève et embrasse tendrement son mari, Nate. Ils partent au travail ensemble, au lycée où elle enseigne les mathématiques et où Nate est professeur d’anglais. Une vie parfaite, réglée comme du papier à musique. Tranquille.

Chaque matin, Eve s’éveille au creux d’une vie parfaitement orchestrée : un mari aimant, Nate, un emploi sûr dans un lycée tranquille, une routine paisible presque enviable. Le genre d’existence dont on imagine qu’elle ne peut vaciller. Le genre d’existence où l’on croit que rien de grave ne pourrait jamais survenir.

Mais sous la surface lisse, Freida McFadden excelle à creuser des failles insidieuses. Elle installe lentement le doute, l’inquiétude sourde, ce sentiment diffus que quelque chose — ou quelqu’un — menace cet équilibre si précieusement entretenu.

Il y a un an, un scandale a secoué l’établissement : un professeur renvoyé, soupçonné d’avoir eu une relation inappropriée avec une élève, Addie. Aujourd’hui, Addie est de retour, plus trouble et plus imprévisible que jamais, dans la classe d’Eve… et dans celle de Nate.

Addie, menteuse manipulatrice, adolescente à la beauté toxique, joue avec les frontières, provoque, séduit et brouille les pistes. Eve le sait, tout le monde le sait. Mais savoir suffit-il à se protéger du danger quand il est déjà tapi dans votre quotidien, quand les regards s’accrochent, quand la vérité commence à se tordre sous le poids des soupçons ?

À mesure qu’Eve creuse, qu’elle tente de comprendre les véritables motivations d’Addie, l’étau se resserre. Et dans ce huis clos étouffant qu’est devenu son mariage, son lycée, sa propre maison, la certitude s’érode : peut-elle seulement faire confiance à l’homme qu’elle aime ? Peut-elle encore se fier à ce qu’elle croit savoir ?

Freida McFadden signe ici un thriller psychologique magistral, tendu comme une corde prête à rompre, où chaque sourire devient suspect, chaque parole un poison potentiel. Avec une maîtrise diabolique du suspense, elle nous entraîne dans les méandres de la paranoïa, de la jalousie et de la manipulation adolescente, là où la victime n’est jamais celle que l’on croit.

La Prof explore aussi, avec une acuité glaçante, la violence des apparences : comment un simple doute peut détruire une vie ; comment, parfois, le plus grand danger vient de ceux en qui l’on a le plus confiance.

Un roman oppressant et brillamment construit, où chaque page resserre un peu plus la tension, jusqu’à un final qui vous laissera sonné, incapable de refermer le livre sans avoir tourné, encore, encore, la dernière page.

Éditeur ‏ : ‎ City Edition (16 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 384 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2824629096 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2824629094

La vie est belle, essaie-la de Lorène Vivier

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Entre trois et cinq ans. C’est le temps qu’elle peut encore espérer vivre, d’après tous les spécialistes. C’est absurde ! Il en sera autrement, elle l’a décidé. Elle, c’est Lorène, une jeune femme qui pourrait être votre soeur, votre voisine, votre amie…

Il y a des livres que l’on lit.
Et il y a des livres que l’on reçoit en pleine poitrine, qui nous traversent, qui s’accrochent à notre peau longtemps après la dernière page tournée.
La vie est belle, essaie-la appartient à cette seconde catégorie.

Lorène Vivier n’est pas une héroïne de roman, pas une figure lointaine fabriquée pour émouvoir. Lorène pourrait être notre sœur, notre voisine, notre amie. Elle est cette jeune femme pleine de rêves, de projets, cette femme qui, comme nous tous, pense que demain lui appartient. Jusqu’à ce qu’un diagnostic terrible vienne ébranler ses certitudes : sclérose latérale amyotrophique.
Trois mots. Trois mots qui claquent comme une sentence, qui ferment l’horizon, qui condamnent à voir son propre corps devenir une prison lente et irréversible.

Et pourtant.
Face à l’effondrement, Lorène choisit le combat.
Non pas un combat héroïque fait de grands gestes et de drapeaux brandis au vent. Mais un combat intime, silencieux parfois, acharné toujours : celui de se lever chaque jour en décidant que la vie vaut d’être vécue, malgré tout.

Son livre n’est pas un livre sur la maladie.
C’est un livre sur la force que l’on ignore porter en soi tant que l’épreuve ne vient pas la réveiller. C’est un livre sur la lumière que l’on peut allumer au cœur de la nuit la plus noire. C’est un livre sur l’infime beauté des choses simples : un rire d’enfant, une main dans une autre, un ciel d’orage qui finit par s’éclaircir.

Lorène nous entraîne dans ce voyage brutal et magnifique, sans fausse pudeur, sans héroïsme surfait. Elle ose dire la peur, la rage, le découragement. Mais elle ose aussi, et surtout, dire la tendresse, la joie, la foi folle dans ce que la vie peut encore offrir.
Elle refuse d’être une condamnée : elle veut être une vivante, jusqu’au bout.
Elle veut transformer la colère en élan, le désespoir en tremplin, la douleur en appel d’air.

À travers ses mots vibrants de sincérité, elle nous rappelle à l’essentiel : nos existences, aussi précaires soient-elles, sont des cadeaux bruts, imprévisibles, éclatants. Elle nous tend un miroir impitoyable et bienveillant à la fois, pour nous demander :
Et toi, qu’attends-tu pour vivre pleinement, sans réserve, sans attendre que tout soit parfait ?

À 35 ans, Lorène aurait pu tout abandonner.
À la place, elle choisit d’aimer, de rêver, de rire, d’espérer.
De se battre.
De nous montrer que parfois, la vie est encore plus belle quand elle est menacée.

La vie est belle, essaie-la est un livre qui parle de maladie, oui.
Mais il parle surtout d’espoir, de courage, d’humanité brute, de ce qu’il reste de plus vibrant en nous quand tout semble perdu.
C’est une main tendue dans l’obscurité.
C’est une promesse chuchotée à ceux qui doutent :
La vie fait peur. Elle fait mal. Elle surprend. Mais elle est magnifique.

Lisez ce livre.
Offrez-le.
Laissez-le vous apprendre, vous ébranler, vous transformer.
Parce que parfois, il ne suffit que d’un souffle, d’un regard, d’une phrase pour se souvenir que vivre est en soi un acte de courage — et de beauté.

Éditeur ‏ : ‎ Les éditions Trédaniel (10 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 216 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2813234060

La psy de Freida McFadden

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Jeunes mariés, Tricia et Ethan recherchent la maison de leurs rêves. Alors qu’ils visitent le manoir isolé de la docteure Adrienne Hale, une psychiatre disparue trois ans plus tôt, ils se retrouvent piégés par une violente tempête de neige.

Jeunes mariés en quête de leur havre de paix, Tricia et Ethan pensent avoir trouvé la perle rare : un manoir magnifique, isolé, recouvert par la neige. Mais derrière ses murs majestueux se cache une histoire glaçante : celle de la docteure Adrienne Hale, psychiatre de renom, mystérieusement disparue trois ans plus tôt sans laisser de trace.

Coincés par une violente tempête de neige, Tricia et Ethan n’ont d’autre choix que de passer la nuit dans la demeure. Rapidement, l’atmosphère devient lourde, presque oppressante. Tricia sent que quelque chose ne tourne pas rond — et ces empreintes récentes sur le parquet le confirment : ils ne sont peut-être pas seuls.

La découverte d’une pièce secrète, remplie des enregistrements audio des patients d’Adrienne Hale, fait basculer l’histoire dans un thriller psychologique captivant. Chaque bande dévoile peu à peu les failles, les drames et les dangers tapis dans l’ombre du passé. Mais fouiller les secrets des autres est un jeu risqué… surtout quand certaines vérités n’attendent qu’une occasion pour resurgir.

Avec sa maîtrise impeccable du suspense et du doute, Freida McFadden signe un roman haletant, entre huis clos paranoïaque et descente aux enfers psychologique. Les nerfs du lecteur sont mis à rude épreuve à mesure que la tension monte, jusqu’à un final aussi terrifiant qu’inattendu.

Un thriller glaçant et machiavélique où l’angoisse s’infiltre à chaque page… et où personne n’est vraiment à l’abri.

Éditeur ‏ : ‎ J’AI LU (16 avril 2025) Langue ‏ : ‎ Français Poche ‏ : ‎ 416 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2290415626 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2290415627