L’Épreuve du feu avec Félix Lefebvre (Acteur), Anja Verderosa (Acteur) de Aurélien Peyre (Réalisateur)

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Hugo a 19 ans. Comme chaque été, il passe ses vacances sur une île atlantique, dans la petite maison familiale

Avec L’Épreuve du feu, Aurélien Peyre signe un premier long métrage d’une étonnante maturité, traversé par un sentiment d’été qui colle à la peau, mais aussi par une tension sourde qui se déploie à mesure que le film avance. On y suit Hugo, 19 ans, revenu sur une île atlantique où il a toujours passé ses vacances, mais cette fois transformé, accompagné de Queen, jeune femme solaire dont l’exubérance dénote immédiatement dans ce décor de maisons blanches, de silences de famille et de dunes écrasées de lumière.

Le film repose sur ce contraste : un couple qui apparaît presque comme un corps étranger dans un environnement trop petit pour supporté leur différence. Les regards se braquent, les jugements s’installent, et Aurélien Peyre observe avec une précision clinique la manière dont une communauté peut se refermer, comment la violence sociale se loge dans les sourires polis. Félix Lefebvre confirme son talent pour les rôles en subtilité, naviguant entre fragilité et colère rentrée, tandis qu’Anja Verderosa offre une composition vibrante : Queen est une femme directe, drôle, parfois inconfortable — mais toujours intensément vivante. Le choc entre ces deux présences rend le film profondément attachant.

L’image, captée avec une grande délicatesse, accentue ce sentiment de huis clos à ciel ouvert. Les couleurs chaudes, presque salines, traduisent l’atmosphère lourde de l’île, entre beauté et suffocation. La caméra se fait le témoin discret des tensions : plans fixes qui laissent s’installer le malaise, gros plans qui trahissent les fractures intérieures. Le travail sur la lumière, très naturaliste, donne à chaque scène l’impression d’être vécue plutôt que filmée.

Le son participe lui aussi de cette immersion sensible. Les ambiances marines, les pas dans le sable, le souffle du vent sur les rochers créent une texture acoustique enveloppante, presque organique. Les dialogues — parfois murmurés, parfois tranchants — ressortent avec une clarté qui souligne la finesse d’écriture. La musique, utilisée avec parcimonie, laisse au silence un rôle dramaturgique puissant : le non-dit devient matière sonore.

Les bonus enrichissent encore la découverte du film.
L’entretien avec Aurélien Peyre éclaire les intentions du réalisateur : son désir de filmer la transformation, la pression sociale et le regard des autres comme des feux qui transforment ou consument. Il y détaille la méthode de travail avec les acteurs, et notamment la liberté accordée à Anja Verderosa pour construire la sensibilité de Queen.

Le making-of offre un accès privilégié aux conditions de tournage sur l’île, à la manière dont l’équipe a tiré parti de la géographie pour renforcer les émotions. On y voit la précision avec laquelle la lumière naturelle a été gérée, et la complicité du duo d’acteurs dans un cadre pourtant exigeant.

Le moyen métrage du réalisateur, inclus dans l’édition, permet de mieux comprendre la cohérence de son univers : même attention aux gestes, même goût pour les espaces qui observent les personnages, même exploration des zones d’ombre qui façonnent une identité.

L’ensemble compose un portrait délicat de l’âge où l’on se cherche encore, où le regard des autres pèse trop lourd, où aimer devient une manière de se battre. L’Épreuve du feu marque une entrée remarquable d’Aurélien Peyre dans le paysage du jeune cinéma français, portée par deux interprètes en état de grâce et par une mise en scène d’une sensibilité rare.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.66:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Aurélien Peyre Format ‏ : ‎ PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 41 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 16 décembre 2025 Acteurs ‏ : ‎ Anja Verderosa, Félix Lefebvre, Sarah Henochsberg, Suzanne Jouannet, Victor Bonnel Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Blaq Out ASIN ‏ : ‎ B0FSMXBQHX

THE RETURN, LE RETOUR D’ULYSSE de Uberto Pasolini (Réalisateur), Ralph Fiennes (Acteur), Juliette Binoche (Acteur)

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De retour de la guerre de Troie après 20 ans d’absence, Ulysse échoue sur les côtes d’Ithaque, son ancien royaume.

Avec The Return, Uberto Pasolini revisite l’un des mythes fondateurs de la littérature occidentale : le retour d’Ulysse à Ithaque. Mais il le fait en s’éloignant délibérément de l’épopée homérique pour livrer un drame épuré, crépusculaire, presque charnel, où la légende devient une expérience intime et sensorielle. Ici, pas de dieux ni de prodiges, mais le combat silencieux d’un homme meurtri pour retrouver une femme qui, elle, a dû apprendre à survivre sans lui.

Le film repose en grande partie sur l’incroyable duo formé par Ralph Fiennes et Juliette Binoche, qui insufflent au mythe une humanité brute. Fiennes compose un Ulysse loin du héros conquérant : taciturne, brisé par les guerres, presque étranger à lui-même. Binoche, elle, signe l’une de ses plus belles performances de ces dernières années : une Pénélope digne, déterminée, dont la souffrance contenue devient le véritable moteur dramatique du film. Entre eux, chaque silence pèse plus lourd qu’un discours. Le film trouve sa force dans cette tension retenue, dans ces regards qui portent vingt ans d’attente, de doute et d’amour suspendu.

Pasolini filme les paysages comme des personnages à part entière : falaises battues par le vent, mers sombres, clair-obscur de grottes et de cabanes… La nature impose sa loi, rappelant que le retour d’Ulysse n’est pas un accomplissement héroïque mais une trajectoire violente, presque animale. La mise en scène refuse l’esbroufe et privilégie la lenteur, l’immobilité, les gestes. Cette simplicité offre au récit une gravité inhabituelle, un dépouillement qui permet une lecture profondément moderne du mythe.


IMAGE – Une photographie d’une beauté austère

L’édition Blu-ray et 4K rend un hommage splendide au travail visuel du film.
Les contrastes sont magnifiquement restitués, notamment dans les scènes en clair-obscur où la texture des peaux, des étoffes et des surfaces rocheuses ressort avec une précision remarquable.
• La palette froide, entre acier et ocre, accentue le sentiment d’un monde à la fois réel et déjà englouti par la légende.
• Les plans larges filmés en 4K gagnent une profondeur saisissante : la mer devient presque un personnage tragique, menaçant et hypnotique.

Visuellement, The Return est un film de textures, de matières, de lumière naturelle. L’édition vidéo sublime cette approche.


SON – Une expérience sensorielle

Le mixage sonore, déjà marquant en salle, bénéficie d’un rendu particulièrement enveloppant :
• Les bruits du vent, du bois, du souffle, véritable colonne vertébrale du film, sont précis et immersifs.
• Les voix, souvent murmurées ou prononcées à voix basse, conservent toute leur intensité émotionnelle.
• La bande originale minimale accompagne sans jamais écraser, permettant au silence – élément dramatique essentiel – de respirer.

L’ensemble crée une expérience sonore organique, presque tactile, qui renforce l’impression d’assister à un mythe dépouillé de ses artifices.


BONUS

• Masterclass exceptionnelle de Juliette Binoche
La véritable pépite de cette édition.
Pendant cette intervention passionnée, Binoche revient sur son approche du personnage de Pénélope :
– construction psychologique,
– rapport au silence,
– travail corporel,
– échange artistique avec Ralph Fiennes et Uberto Pasolini.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.85:1 Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,5 x 1 x 17,5 cm; 90 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Uberto Pasolini Format ‏ : ‎ Blu-ray et DVD Durée ‏ : ‎ 116 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 3 décembre 2025 Acteurs ‏ : ‎ Juliette Binoche, Ralph Fiennes Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ ESC Editions

DRACULA avec Christoph Waltz (Acteur), Caleb Landry Jones (Acteur), Luc Besson (Réalisateur)

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Au XVe siècle, le Prince Vladimir renie Dieu après la perte brutale et cruelle de son épouse. Il hérite alors d’une malédiction : la vie éternelle. Il devient Dracula. Condamné à errer à travers les siècles, il n’aura plus qu’un seul espoir : celui de retrouver son amour perdu.

Avec Dracula, Luc Besson signe l’un de ses films les plus ambitieux depuis une décennie, un projet ample, sombre et romantique qui revisite l’icône de Bram Stoker en s’intéressant à ce que le personnage porte de plus intime : la douleur, l’éternité comme châtiment, et le besoin obsessionnel de retrouver un amour perdu. Loin des relectures modernes parfois ironiques ou purement horrifiques, Besson revient à un Dracula tragique, façonné par une blessure originelle qui, au XVe siècle, brise Vladimir et fait naître le monstre.

Le film s’ouvre sur une séquence magistrale, visuellement saisissante, où la perte de l’épouse de Vladimir cristallise la naissance de la malédiction. Besson déploie ici tout son savoir-faire de metteur en scène : ampleur du cadre, maîtrise de la lumière, direction d’acteurs inspirée, utilisation de décors grandioses qui ancrent immédiatement l’œuvre dans une dimension épique. Le prince renie Dieu, non comme un acte de provocation, mais comme un cri primal, une rupture avec le monde des vivants à laquelle Christoph Waltz apporte une profondeur déchirante.

Le film dessine ensuite une errance à travers les siècles où Dracula devient un être condamné, poursuivi à la fois par la mémoire de son amour et par sa propre monstruosité. Caleb Landry Jones incarne avec une intensité rare un visage plus jeune, plus impulsif, plus sauvage de ce mythe flottant entre deux mondes. Son jeu physique, nerveux, presque hanté, crée un contrepoint bouleversant au Dracula plus expérimenté et résigné de Waltz. Entre les deux, Guillaume de Tonquédec surprend dans un rôle inattendu, apportant nuance et ambiguïté à un personnage pris dans l’ombre du vampire.

Visuellement, le film est une réussite totale. Couleurs saturées, nuits profondes, mouvements de caméra fluides et organiques : Besson livre une mise en scène qui convoque autant le fantastique classique que le geste contemporain. Certaines séquences — un bal spectral, une traversée nocturne de Paris, une confrontation dans une cathédrale en ruine — comptent parmi les plus belles images de sa filmographie récente. On sent la volonté d’atteindre un souffle gothique au sens noble du terme : celui où l’émotion prime sur l’horreur, où les ténèbres sont le reflet d’un cœur brisé.

Le scénario explore l’origine du mythe, mais surtout ses zones silencieuses : que reste-t-il d’un homme quand le temps n’a plus de fin ? Comment aimer quand le monde change sans vous ? Et que vaut l’immortalité si elle n’est qu’une errance privée de sens ? Besson aborde ces questions avec une sincérité désarmante, préférant l’émotion à la surenchère, la tragédie au folklore. Dracula n’y est pas un monstre à abattre, mais un homme condamné à ne jamais cesser de souffrir.

Le film s’autorise des moments d’action et de tension, mais ce qui domine est avant tout une atmosphère : celle d’une poésie sombre, élégante, qui fait du mythe une méditation sur le deuil et la survie. Le budget conséquent de 45 millions d’euros se voit dans chaque plan : décors naturels, effets spéciaux soignés, ampleur des reconstitutions, costumes somptueux. Mais jamais la technique ne prend le pas sur l’émotion, et le film trouve sa force dans son mélange de modernité visuelle et de fidélité spirituelle au roman originel.

Dracula version Besson est un film ample, mélancolique, habité par une intensité rare. Christoph Waltz y brille par une présence souveraine, Caleb Landry Jones par une folie contrôlée, et le réalisateur par une vision claire : celle d’un vampire qui n’est pas un prédateur, mais un homme enfermé dans une éternité qu’il n’a jamais désirée. Une relecture ambitieuse, visuelle et profondément humaine d’un mythe que l’on croyait déjà connaître.

Image

Cette édition révèle pleinement l’ambition visuelle de Luc Besson. Le master Ultra HD propose une image d’une précision chirurgicale, idéale pour magnifier les jeux d’ombre — omniprésents dans ce récit d’origine. Le contraste, très appuyé, met en valeur le clair-obscur qui structure la mise en scène :

  • noirs profonds, jamais bouchés,
  • lumières dorées et rouge sang qui subliment les décors gothiques,
  • textures de peau et costumes extrêmement détaillés,
  • une restitution remarquable des brumes et matières vaporeuses caractéristiques du film.

Le Blu-ray standard reste très solide et permet réellement de saisir la pleine ampleur du travail pictural : un traitement qui oscille entre réalisme cruel et tableau baroque, parfaitement cohérent avec la relecture psychologique du mythe.


Son

Les pistes audio se montrent à la hauteur du spectacle visuel.
La spatialisation donne à la bande originale et aux effets sonores une dimension immersive impressionnante :

  • les chœurs religieux enveloppent l’espace,
  • les grognements, souffles et murmures vampiriques surgissent de toutes parts,
  • les scènes d’action profitent d’un mixage ample et puissant,
  • les voix — y compris celle, glaçante, de Christoph Waltz — restent claires même dans les scènes les plus chargées.

Le travail sonore renforce l’émotion tragique du film : on ressent la solitude, la rage, puis la mélancolie d’un Dracula condamné à errer dans l’histoire.


Bonus

Cette édition se distingue par la qualité de ses bonus, plus informatifs que promotionnels.

• Making-of (14 min)

Présent sur la version Blu-ray et la version 4K, il offre un aperçu concis mais éclairant du tournage. On y voit :

  • la direction précise de Luc Besson,
  • le travail sur la lumière et les décors,
  • la transformation physique des acteurs,
  • les choix artistiques entourant la figure de Dracula.
    Un module court, mais qui donne les clés principales du projet.

• Documentaire « Dracula – L’Immortel » (30 min)

Le véritable point fort de cette édition.
Avec les interventions de Luc Besson et de Kim Newman, auteur et critique spécialiste du mythe vampirique, ce documentaire propose :

  • un retour historique sur la figure de Dracula,
  • une analyse des influences de Bram Stoker,
  • une réflexion sur les différents “Dracula” de la culture pop,
  • une lecture comparée entre l’œuvre originale et la version Besson.

C’est un complément passionnant, érudit et accessible, qui enrichit considérablement la vision du film.

Classé ‏ : ‎ 12 ans et plus Dimensions du colis ‏ : ‎ 16,8 x 13,5 x 1,2 cm; 60 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Luc Besson Format ‏ : ‎ Blu-ray Durée ‏ : ‎ 2 heures et 8 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 2 décembre 2025 Acteurs ‏ : ‎ Caleb Landry Jones, Christoph Waltz, Matilda De Angelis, Salomon Passariello, Zoë Bleu Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1) Studio  ‏ : ‎ M6 Vidéo

ACCIDENT DE PIANO Avec Adèle Exarchopoulos , Jérôme Commandeur, Quentin Dupieux (Réalisateur)

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Magalie est une star du web hors sol et sans morale qui gagne des fortunes en postant des contenus choc sur les réseaux

Avec L’Accident de piano, Quentin Dupieux poursuit son exploration du réel détraqué, de l’absurde chirurgical et de la satire grinçante. Une nouvelle fois, le cinéaste transforme une situation en apparence anodine — un accident sur un tournage — en un labyrinthe narratif déjanté, où la bêtise humaine, la manipulation et l’ego surdimensionné deviennent les véritables moteurs du chaos.

Au centre du film : Magalie, influenceuse amorale et hors-sol, incarnée avec une liberté désarmante par Adèle Exarchopoulos. Dupieux lui offre l’un de ses rôles les plus radicaux : celui d’une jeune femme prisonnière d’un monde d’images et d’artifices, incapable de percevoir la réalité qu’elle déforme à longueur de vidéos. L’“accident” qui donne son titre au film marque une bascule : lorsqu’elle se retire en montagne pour échapper au scandale, Magalie découvre qu’elle est désormais prise au piège d’un chantage, et que la machine médiatique qu’elle pensait maîtriser se retourne contre elle.

Dupieux orchestre cette spirale avec sa précision habituelle : montage ciselé, dialogues décalés, situations déraillantes mais rigoureusement écrites. L’absurde n’est jamais gratuit : il devient un révélateur, un miroir déformant mais implacable de notre époque saturée d’images performatives.

Autour d’Exarchopoulos, le casting excelle. Jérôme Commandeur, en assistant patient mais au bord de la rupture, apporte une douceur mélancolique inattendue. Sandrine Kiberlain, dans un rôle entièrement habité par la folie douce, injecte une énergie jubilatoire. Karim Leklou, quant à lui, pose une gravité discrète qui stabilise le film au moment où tout menace d’exploser.

La mise en scène, faussement simple, relève du tour de force : Dupieux filme les montagnes comme un décor mental, un refuge impossible où la vérité finit toujours par se fissurer. L’humour est omniprésent, mais jamais confortable : le rire se teinte d’un malaise délicieux, propre au cinéma de Dupieux, où le bon sens est continuellement malmené et où le non-sens finit par révéler l’essentiel.

L’Accident de piano est une œuvre plus noire qu’il n’y paraît, une satire sur la toxicité des images, la solitude contemporaine et la logique implacable des réseaux, qui broient aussi bien les victimes que ceux qui cherchent à en tirer profit. Un film lucide, tordu, hilarant, qui confirme la place de Quentin Dupieux comme l’une des voix les plus singulières du cinéma français.

Un petit bijou de cynisme maîtrisé, porté par des acteurs flamboyants et un réalisateur en état de grâce.

🎬 Image

La restauration et le master du film offrent une image d’une netteté remarquable, parfaitement adaptée à l’esthétique dupieuxienne : contrastes marqués, lumière froide en montagne, couleurs légèrement désaturées qui renforcent le malaise comique propre au réalisateur. Les scènes d’intérieur, plus feutrées, gagnent en précision, avec un grain maîtrisé qui conserve le naturel du tournage.
Le résultat : une image propre, stable, volontairement minimaliste, fidèle à l’esprit décalé de Dupieux.


🔊 Son

La piste sonore met en valeur le travail si reconnaissable de Mr. Oizo, alias Quentin Dupieux derrière les platines.
Le mixage fait ressortir :

  • les ambiances étranges et feutrées, typiques de son univers,
  • les ruptures sonores, utilisées comme éléments de comédie,
  • une bande-son électronique subtile, qui accompagne les glissements vers l’absurde sans les alourdir.

Les dialogues sont parfaitement clairs, même dans les scènes où l’action se dérègle. L’ensemble offre une expérience sonore précise, nerveuse et cohérente avec l’humour noir du film.


📀 Bonus

L’édition propose deux suppléments particulièrement intéressants pour prolonger l’expérience :

• Making-of de la bande-son (Mr. Oizo)

Un module passionnant qui dévoile le travail musical de Dupieux :
manipulation de sons, création de motifs électroniques, construction d’une ambiance sonore entre farce et tension. Un bonus rare qui permet de comprendre comment la musique devient un moteur de la comédie absurde.

• Scènes de répétition

Des extraits bruts qui révèlent le processus de jeu, l’énergie des comédiens et la direction d’acteurs de Dupieux, entre liberté totale et précision millimétrée. Une plongée intime dans la mécanique comique du film.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.77:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 18,7 x 13,7 x 1,4 cm; 70 grammes Audio description : ‏ : ‎ Français Réalisateur ‏ : ‎ Quentin Dupieux Format ‏ : ‎ PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 24 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 4 novembre 2025 Acteurs ‏ : ‎ Adèle Exarchopoulos, Clara Choï, Jérôme Commandeur, Karim Leklou, Sandrine Kiberlain Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Diaphana

I Love Peru De Raphaël Quenard, Hugo David | Avec Raphaël Quenard, Hugo David, Anaïde Rozam

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Lancé dans une course effrénée vers le succès, un comédien biscornu abandonne ses plus fidèles alliés. Seul face à lui-même, une vision troublante le percute. Direction le Pérou pour une aventure spirituelle.

Avec I Love Peru, Raphaël Quenard signe, en tandem avec Hugo David, une œuvre aussi barrée qu’introspective, un objet cinématographique non identifié qui oscille entre comédie absurde, satire du milieu artistique et quête spirituelle improbable. Fidèle à sa personnalité d’acteur hors normes, Quenard s’amuse ici à dynamiter les codes du cinéma d’auteur tout en livrant une réflexion aussi sincère qu’hilarante sur l’ego, la célébrité et la vacuité du succès.

Le point de départ est simple : un comédien en pleine ascension, ivre de reconnaissance, finit par trahir ceux qui l’ont toujours soutenu. Mais son vide intérieur le rattrape. Une vision, une illumination, un délire mystique — difficile à dire — le pousse à tout plaquer pour partir au Pérou, à la recherche d’un sens, d’un souffle, d’une vérité. Ce qui aurait pu n’être qu’un caprice d’artiste devient peu à peu un road-movie existentiel, où le burlesque côtoie la mélancolie et où la dérision devient un moyen de survie.

Raphaël Quenard, magnétique, s’offre un rôle à la hauteur de son talent : celui d’un homme en crise, à la fois pathétique et sublime, grotesque et profondément humain. Son jeu, oscillant entre improvisation contrôlée et sincérité désarmante, fait de chaque scène une expérience imprévisible. Hugo David, complice de longue date, lui donne la réplique dans un équilibre parfait entre la folie et la lucidité. Ensemble, ils livrent un duo de cinéma d’une alchimie rare, porté par une mise en scène inventive et nerveuse, quelque part entre le mockumentaire et le trip halluciné.

Le film doit aussi beaucoup à son ton volontairement dissonant : mélange de documentaire truqué, de fable initiatique et de satire du showbiz. Quenard y tourne en dérision son propre statut d’acteur « phénomène », mais sans cynisme : derrière la farce, il y a la douleur, le doute, la solitude. Le rire naît de la fragilité, et c’est sans doute ce qui rend I Love Peru si touchant.

Visuellement, le film joue avec les contrastes : images nocturnes urbaines, éclairages mélancoliques, séquences en studio qui dévoilent les coulisses de la création, et plans splendides tournés dans la nature andine, où la spiritualité affleure dans la lumière. L’ensemble compose une œuvre à la fois poétique et punk, portée par une liberté de ton totale.

Les bonus du DVD/Blu-ray prolongent cette immersion : un court-métrage (L’Acteur, ou la surprenante vertu de l’incompréhension), un entretien passionnant avec les réalisateurs et plusieurs scènes coupées qui révèlent l’envers du tournage.

I Love Peru est une fable drôle, sauvage et terriblement lucide sur le rapport à soi, à la réussite et à la création. Un film à la croisée du geste d’artiste et de l’aveu intime, où Raphaël Quenard se met littéralement à nu — avec son humour ravageur comme unique armure.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.85:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 17 x 14 x 0,2 cm; 80 grammes Audio description : ‏ : ‎ Français Réalisateur ‏ : ‎ Hugo David, Raphaël Quenard Format ‏ : ‎ PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 4 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 12 novembre 2025 Acteurs ‏ : ‎ Eric Judor, Gilles Lellouche, Gustave Kervern, Hugo David, Raphaël Quenard Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Le Pacte

IN A VIOLENT NATURE

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Après s’être fait dérober un précieux artefact, cadeau de sa mère, un tueur en série s’extirpe de sa tombe pour entamer une quête vengeresse. Il va traquer un groupe de jeunes qui se racontent son histoire.

Récompensé du Grand Prix au Festival de Gérardmer 2025, In a Violent Nature s’est imposé comme l’une des expériences les plus singulières du cinéma d’horreur récent. Premier long-métrage de Chris Nash, déjà remarqué pour ses courts radicaux, le film revisite les codes du slasher avec un parti pris aussi déroutant qu’hypnotique : raconter le massacre du point de vue du tueur.

Le récit débute avec la profanation d’un talisman, cadeau de sa mère, dérobé sur une tombe. Cet acte réveille Johnny (Ry Barrett), une silhouette imposante, mutique et implacable, qui entame une lente traque contre un groupe de jeunes campeurs inconscients du danger. Là où le cinéma d’horreur classique adopte le regard des victimes, Nash nous place dans celui du monstre, caméra collée à ses pas, dans une progression contemplative où la nature devient personnage à part entière.

Cette approche sensorielle, entre silence, paysages forestiers et soudaines explosions de violence, désarçonne autant qu’elle fascine. Les meurtres, filmés avec une précision chirurgicale, renouent avec l’extrême brutalité du cinéma gore tout en refusant les artifices habituels du montage frénétique. Le spectateur est contraint d’endurer, de regarder, de ressentir.

Au-delà de son radicalisme formel, In a Violent Nature s’inscrit dans une tradition qui va de Vendredi 13 à Terrence Malick, croisant les codes du slasher et l’esthétique contemplative. Résultat : un objet unique, à la fois film de genre et geste artistique, qui questionne notre rapport à la violence à l’écran.

L’édition DVD proposée par ESC Éditions contient :

  • Le film (1h34, VOSTFR)
  • Le making-of Behind the Scenes (13 min)
  • Le segment inédit Le meurtre Yoga (4 min)
  • La bande-annonce officielle

Avec son esthétique radicale et ses fulgurances gore, In a Violent Nature est destiné à devenir une œuvre culte pour les amateurs d’horreur qui cherchent autre chose qu’un simple frisson.

ROB ZOMBIE’S HALLOWEEN (UNRATED & RATED CUT) – CULT’EDITION – 3 BD + AFFICHE – EDITION LIMITEE

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En 1975, Dans la petite ville d’Haddonfield, Michael Myers, 10 ans, grandit comme il peut entre Deborah, sa mère strip-teaseuse, Ronnie, son beau-père, un homme violent, sa grande soeur Judith 16 ans et Laurie, sa petite sœur.

Presque trente ans après le chef-d’œuvre de John Carpenter, Rob Zombie s’empare en 2007 d’un mythe du cinéma d’horreur : Michael Myers. Loin d’un simple exercice de style, le cinéaste réinvente la légende en creusant les racines de la monstruosité.

Son Halloween s’ouvre sur une plongée brutale dans l’enfance de Michael, gamin de dix ans au foyer brisé, livré à la violence quotidienne et à la solitude. La première moitié du film explore cette genèse du mal, entre réalisme social et cauchemar psychologique. Puis, fidèle au slasher originel, Zombie embraye sur une seconde partie implacable, où le colosse masqué sème la mort sur sa route, traqué par le Dr Loomis (Malcolm McDowell).

Viscéral, violent, presque suffocant, le film choque autant qu’il fascine. Rob Zombie ne se contente pas de recycler une icône : il lui redonne chair et profondeur, faisant de Michael Myers une figure tragique, écrasée par son passé autant que par sa destinée meurtrière. L’approche divise – trop psychologique pour les puristes, trop extrême pour d’autres – mais impose un regard singulier et radical sur le mythe.

Le casting, emmené par Scout Taylor-Compton, Tyler Mane et Sheri Moon Zombie, apporte une énergie brute et une authenticité qui renforcent l’immersion. Mention spéciale à Brad Dourif, shérif désabusé, dont la présence ajoute une dimension humaine au massacre.

Cette réédition Blu-ray proposée par ESC Éditions est un objet de collection :

  • 3 disques Blu-ray dans un étui rigide numéroté
  • Versions censurée et non censurée
  • Plus de 4h20 de making of (Michael Lives), scènes coupées, fin alternative, bêtisier et entretiens avec l’équipe
  • Bonus exclusif sur la place du remake dans l’histoire du cinéma

Avec sa durée de 2h01 et ses partis pris radicaux, Rob Zombie’s Halloween demeure l’une des relectures les plus marquantes d’un classique. Plus qu’un simple remake, une expérience éprouvante qui interroge la naissance du mal et l’éternel pouvoir de fascination du masque de Myers.

Accident Domestique Estefanía de los Santos (Acteur), David Pareja (II) (Acteur), Caye Casas (Réalisateur)

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Réalisé par Caye Casas en 2022, Accident Domestique démarre comme une comédie de couple ordinaire avant de plonger dans l’horreur domestique la plus grinçante. Maria et Jesus, jeunes parents fatigués, achètent une table basse. Mais lors du montage, une simple vis manquante devient le point de départ d’un engrenage absurde et cauchemardesque. Ce récit minimaliste se transforme alors en satire noire sur l’amour, la routine et la fragilité de nos existences.

Construit comme une farce noire, le film détourne la banalité du quotidien pour en faire un terrain d’angoisse et de malaise. Les dialogues crus, les silences pesants et l’interprétation habitée d’Estefanía de los Santos et David Pareja donnent chair à un couple à la fois réaliste et monstrueux, piégé dans une mécanique infernale.

Entre comédie grinçante et horreur psychologique, Accident Domestique joue sur l’inconfort du spectateur, rappelant par moments l’esprit cruel de certaines œuvres du cinéma espagnol contemporain, de Alex de la Iglesia à Álex de la Iglesia ou Paco Plaza. Le rire se coince dans la gorge, la tension s’installe, et le quotidien se transforme en enfer domestique.

L’image

La photographie joue habilement sur le contraste entre l’apparente banalité du quotidien et l’irruption progressive de l’étrange. Les intérieurs sobres, presque étouffants, renforcent l’impression d’un piège qui se referme. La mise en scène, nerveuse et précise, accentue le sentiment de claustrophobie.

Le son

La bande-son est un vrai atout du film. Bruits domestiques amplifiés, silences lourds et éclats sonores soudains participent à créer un malaise croissant. Le mixage met en valeur cette tension, transformant le moindre grincement ou claquement de meuble en élément inquiétant. La VO espagnole, servie par des dialogues crus et naturels, renforce la noirceur comique du récit.

Verdict

Avec ses airs de comédie absurde, Accident Domestique devient rapidement une expérience sensorielle oppressante, où l’image et le son contribuent autant que le jeu des acteurs à l’étrangeté. Entre satire sociale et cauchemar domestique, Caye Casas livre un film corrosif qui s’inscrit dans la grande tradition du cinéma espagnol noir et provocateu

  • Classé ‏ : ‎ Tous publics
  • Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,5 x 1 x 17,5 cm; 90 grammes
  • Réalisateur ‏ : ‎ Caye Casas
  • Format ‏ : ‎ Importé
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 29 minutes
  • Date de sortie ‏ : ‎ 17 septembre 2025
  • Acteurs ‏ : ‎ Claudia Riera, David Pareja (II), Eduardo Antuña, Estefanía de los Santos, Josep Maria Riera
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français
  • Langue ‏ : ‎ Espagnol (DTS-HD 5.1)
  • Studio  ‏ : ‎ Pathé
  • ASIN ‏ : ‎ B0FBT1DJZD

TIMECOP – COMBO UHD 4K + BD – EDITION LIMITEE Jean-Claude Van Damme (Acteur), Mia Sara (Acteur)

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Un procédé permettant de voyager dans le temps a été découvert. Depuis sa mise en place, des truands en profitent pour s’enrichir en modifiant le passé. La TEC, une brigade spéciale, a été créée pour surveiller les voyages temporels et tenter d’empêcher ces dérives. Elle est placée sous l’autorité du sénateur McComb.

Réalisé par Peter Hyams en 1994, Timecop reste l’un des films emblématiques de la carrière de Jean-Claude Van Damme, qui y trouve un rôle à la fois physique et charismatique. À mi-chemin entre le film d’action musclé et la science-fiction high concept des années 90, le long-métrage revient aujourd’hui dans une édition limitée UHD 4K + Blu-ray soignée par ESC Éditions.

Le film

Dans un futur proche, les voyages temporels sont devenus possibles. Mais cette avancée scientifique attire forcément la convoitise : des criminels en profitent pour manipuler le passé et s’enrichir. Pour contrer ces dérives, la TEC (Time Enforcement Commission) est créée. Max Walker (Van Damme), agent au tempérament bien trempé, va se heurter à l’un des pires manipulateurs temporels : le sénateur McComb (Ron Silver, glaçant). Entre missions explosives et tragédie intime – la mort de sa femme (Mia Sara) – Walker lutte autant contre les criminels que contre ses propres fantômes.

Timecop réussit à combiner des scènes d’action spectaculaires, un scénario à la mécanique efficace et une dimension émotionnelle qui renforce l’attachement au héros. Van Damme y livre l’une de ses performances les plus nuancées, équilibrant sa puissance physique par une vraie intensité dramatique.

Presque trente ans plus tard, le film conserve son charme rétro et s’impose comme un classique de la SF des années 90, efficace et généreux, qui a su marier le high concept du voyage temporel avec l’énergie brute du cinéma d’action.

Image & son

Cette édition UHD 4K offre une restauration convaincante : netteté accrue, couleurs mieux équilibrées, et surtout un travail soigné sur les contrastes qui valorise les séquences nocturnes et les effets visuels d’époque. La bande-son, en VO comme en VF, restitue pleinement la puissance des scènes d’action et la tension dramatique, avec un mixage dynamique qui met en avant la musique et les bruitages typiques du genre.

Les bonus

ESC Éditions accompagne cette sortie d’un ensemble de suppléments riches et inédits :

  • Van Damme : le poing sur sa carrière, partie 10 par Arthur Cauras (20 min env.), consacré à la période Traffic Mortel / JCVD / Universal Soldier 3.
  • Entretien croisé entre David Da Silva (auteur de Van Damme et ses doubles) et Arthur Cauras (40 min env.), revenant sur Timecop, mais aussi sur la collaboration entre Van Damme, Peter Hyams et John Hyams.
  • Autres bonus exclusifs.
  • Bande-annonce d’époque, clin d’œil indispensable à la promotion originale du film.

Verdict

Avec son mélange d’action spectaculaire, de science-fiction et de mélodrame, Timecop demeure l’un des classiques cultes de Van Damme, souvent cité comme son meilleur rôle dramatique. Cette édition UHD 4K + Blu-ray, riche en bonus et en éclairages critiques, permet de (re)découvrir le film dans des conditions optimales.

  • Rapport de forme ‏ : ‎ 2.35:1
  • Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,5 x 1 x 17,5 cm; 90 grammes
  • Format ‏ : ‎ Importé
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 38 minutes
  • Date de sortie ‏ : ‎ 17 septembre 2025
  • Acteurs ‏ : ‎ Bruce McGill, Gloria Reuben, Jean-Claude Van Damme, Mia Sara, Ron Silver
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français
  • Langue ‏ : ‎ Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
  • Studio  ‏ : ‎ ESC Editions

Komodo Combo Blu-ray + DVD – Édition Limitée Jill Hennessy (Acteur), Billy Burke (Acteur), Michael Lantieri (Réalisateur)

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Enfant, Patrick a perdu ses parents, alors qu’ils passaient les vacances sur l’ile de l’Emeraude. Unique temoin de leur disparition, le jeune Patrick occulte de sa memoire ce souvenir traumatisant et se refugie dans un profond mutisme. 

Réalisé par Michael Lantieri en 1999, Komodo revient dans une édition combo DVD + Blu-ray limitée proposée par ESC Éditions. Le film s’inscrit dans la tradition des survival horrifiques des années 90, où la nature devient un monstre prêt à dévorer ceux qui s’aventurent sur son territoire.

Le film

Enfant, Patrick assiste à la disparition tragique de ses parents sur l’île de l’Émeraude. Traumatisé, il enfouit le souvenir et sombre dans le mutisme. Des années plus tard, sa psychologue, le docteur Victoria Juno, décide de l’y ramener pour réveiller ses souvenirs. Mais l’île, censée être inhabitée, cache une menace redoutable : les varans de Komodo, tapis dans les herbes hautes, observant leurs proies avant de frapper. Avec un Billy Burke solide, et un Kevin Zegers tout jeune, le film joue autant sur la tension psychologique que sur la peur animale.

Image & son

Cette nouvelle édition offre une restauration solide, avec des contrastes mieux maîtrisés et des couleurs ravivées, qui mettent en valeur la moiteur étouffante de l’île et la noirceur des scènes nocturnes. La piste sonore, disponible en VO et VF, reste claire et immersive, accentuant le suspense grâce à des effets sonores enveloppants et aux cris inquiétants des reptiles.

Les bonus

ESC Éditions accompagne la redécouverte de Komodo avec un ensemble d’extras appréciables :

  • Commentaire audio de Michael Lantieri, qui revient sur la production du film et ses choix de mise en scène.
  • Making of (11 minutes), condensé mais instructif sur les coulisses et les effets spéciaux pratiques.
  • Bande-annonce, témoin du style horrifique de l’époque.

Verdict

Sans révolutionner le genre, Komodo reste un sympathique film d’épouvante animalier, typique de la fin des années 90, qui séduira autant les nostalgiques que les amateurs de créatures monstrueuses. Grâce à cette édition combo DVD + Blu-ray soignée, c’est l’occasion de redécouvrir une œuvre de genre un peu oubliée, mais qui conserve tout son charme anxiogène.

Un collector à ne pas manquer pour les passionnés d’horreur et de cinéma de créatures.

  • Rapport de forme ‏ : ‎ 1.78:1
  • Classé ‏ : ‎ 12 ans et plus
  • Dimensions du produit (L x l x h) ‏ : ‎ 13,5 x 1 x 17,5 cm; 410 grammes
  • Réalisateur ‏ : ‎ Michael Lantieri
  • Format ‏ : ‎ Importé
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 30 minutes
  • Date de sortie ‏ : ‎ 3 septembre 2025
  • Acteurs ‏ : ‎ Billy Burke, Brian McDermott, Jill Hennessy, Kevin Zegers, Paul Gleeson
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français
  • Langue ‏ : ‎ Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
  • Studio  ‏ : ‎ ESC Films