Spider-Man Across the Spider-Verse : Critique et Explication de la fin !

De Joaquim Dos Santos, Kemp Powers, Justin Thompson Par Phil Lord, Christopher Miller Avec Stéphane Bak, Shameik Moore, Shirine Boutella

Après avoir retrouvé Gwen Stacy, Spider-Man, le sympathique héros originaire de Brooklyn, est catapulté à travers le Multivers, où il rencontre une équipe de Spider-Héros chargée d’en protéger l’existence. Mais lorsque les héros s’opposent sur la façon de gérer une nouvelle menace, Miles se retrouve confronté à eux et doit redéfinir ce que signifie être un héros afin de sauver les personnes qu’il aime le plus.

En 2018, Spider-Man: New Generation a surpris le monde en réunissant toutes les versions du héros sur une même toile. Lauréat de l’Oscar du meilleur film d’animation en 2019, le film avait rapporté 385 millions de dollars au box-office mondial. Quatre ans plus tard, voici la suite : Spider-Man: Across the Spider-Verse, réalisé par Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson.

« Nous voulons emmener les spectateurs là où ils ne sont jamais allés », avaient promis les réalisateurs lors du Festival d’Annecy en 2022. Ils ont tenu cette promesse et bien plus encore avec Miles Morales, le Spider-Man de Brooklyn, déjà héros du premier volet. Il doit faire face à des problèmes familiaux et sentimentaux auxquels de nombreux adolescents sont confrontés, en plus de l’intrusion de La Tache (The Spot en anglais), un méchant sans visage couvert de mini-multivers résolu à se venger de lui.

Un voyage sensoriel et immersif

Grâce au succès du précédent opus, les réalisateurs ont bénéficié d’une plus grande liberté, qu’ils ont parfois exploitée pour offrir une expérience sensorielle mêlant le « pop art » et l’art abstrait. Dès que l’action incroyablement immersive commence, on a l’impression de feuilleter les bandes dessinées à toute vitesse. Puis, lors des moments plus intimes, on lit d’une manière plus posée. La qualité de l’animation a encore progressé, absorbant le public au cœur des différents mondes explorés par le héros.

« L’émotion que l’on ressent envers les héros est ce qui nous guide à travers les différents univers », ont insisté les réalisateurs l’année dernière. Et là encore, c’est un grand « oui ». On comprend les doutes de Miles Morales et sa quête d’identité, qui évoquent parfois Spider-Man: Homecoming de Jon Watts, mais de manière plus excitante et novatrice, tant sur la forme que sur le fond.

Le meilleur film d’animation de l’année

Les auteurs font évoluer le spectateur dans les différents mondes sans jamais le perdre, sans s’encombrer d’explications superflues. Les 2 heures 20 de projection passent à une vitesse folle. On est même pris de court lorsqu’on reste en plein suspense en attendant le troisième volet, Spider-Man: Beyond the Spider-Verse, prévu pour le 3 avril 2024.

Mélange de styles, de textures dans un bouillonnement incroyable d’idées, Spider-Man: Across the Spider-Verse est à la fois une installation artistique et un long métrage de super-héros. Il est difficile d’imaginer découvrir un meilleur film d’animation cette année que celui-ci.

Explication de la fin de Spider-Man: Across the Spider-Verse

À la fin de Spider-Man: Across the Spider-Verse, Miles se retrouve confronté à un dilemme qui pourrait effacer toute une ligne temporelle en modifiant les événements canoniques. Dans le but de préserver le multivers, Miguel O’Hara, le chef de la Spider Society et alias Spider-Man 2099, décide de maintenir Miles emprisonné jusqu’à la mort de son père.

Cependant, Miles en a assez que d’autres personnes lui dictent comment son histoire doit se dérouler. Il parvient à échapper aux forces de la Spider Society et utilise l’un des téléporteurs hautement avancés de leur base pour retourner dans sa réalité. Cependant, un problème survient : la machine de téléportation scanne l’ADN de la cible afin de l’envoyer dans la bonne ligne temporelle. En raison de la modification de son ADN après avoir été mordu par une araignée de la Terre 42, Miles est envoyé dans cette dimension.

Gwen, qui se rend compte que Miles n’est pas dans sa dimension d’origine à cause de son ADN d’araignée, décide de former une équipe composée des Spider-People amicaux afin de parcourir le multivers, retrouver Miles et l’aider à sauver son père. Cette équipe inclut tous les Spider-People de Spider-Man: Into the Spider-Verse, tels que Peter B. Parker, Spider Noir, Peni Parker et Spider-Ham.

En outre, Gwen trouve des alliés supplémentaires en la personne de Pavitr Prabhakar, Hobie et Spyder-Byte. La guerre des araignées est imminente et l’équipe de Gwen est prête à influencer le conflit en faveur de Miles. Sur la Terre 42, Miles constate les conséquences du chaos engendré par l’absence d’un Spider-Man. New York est en ruines, les Sinister Six contrôlent les rues et les forces de police sont impuissantes. De plus, le père de Miles est décédé, mais son oncle Aaron est toujours en vie. Initialement, Miles se réjouit de retrouver son oncle.

Cependant, à mesure que l’histoire avance, Miles réalise que sans Spider-Man, le Vautour est devenu plus puissant que jamais. Pire encore, sur la Terre 42, Miles endosse le costume du Vautour tandis que son oncle Aaron devient son acolyte. L’intrigue de Spider-Man: Across the Spider-Verse se conclut avec une confrontation entre les deux versions de Miles. Le Miles errant est curieux des différentes dimensions et semble ne pas vouloir laisser partir le Spider-Man Miles.

À la fin de Spider-Man: Across the Spider-Verse, Spider-Man Miles est prêt à se battre pour échapper à cette captivité, car il sait que La Tache (The Spot) est en route pour s’en prendre à son père sur la Terre-1610. Les enjeux ne pourraient être plus élevés pour le prochain volet, Spider-Man: Beyond the Spider-Verse. Heureusement pour Miles, il ne sera pas seul dans cette bataille.

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Faux profil saison 1 sur Netflix | Critique et explication de la fin

Pour commencer le mois de juin, Netflix a réservé une agréable surprise à ses abonnés en proposant une nouvelle série colombienne qui promet de les captiver (et éventuellement de les stimuler 😉).

« Faux Profil » est la série enflammée qui fait battre les cœurs sur Netflix. Avec son côté sexy réservé aux spectateurs âgés de 16 ans et plus, ainsi que le mystère qui entoure ses personnages, cette fiction colombienne a tout pour vous captiver. Vous n’êtes pas encore sûr(e) de succomber au charme de Carolina Miranda et de Rodolfo Salas ?

Portée par un casting exceptionnel, la série nous plonge dans l’histoire captivante de Camila, en quête de l’amour véritable. Pour trouver l’homme de ses rêves, elle décide de créer un profil sur l’application de rencontres nommée Spice. Rapidement, elle tombe sous le charme de Fernando, mais découvre rapidement qu’il n’est pas celui qu’il prétend être. Fernando n’est pas son véritable nom et il n’est pas réellement célibataire. Cependant, Camila reste dans l’ignorance de cette vérité. Ce n’est que lorsqu’elle tente de le surprendre qu’elle fait face à sa véritable identité. Elle se retrouve alors plongée dans un labyrinthe complexe où les apparences sont trompeuses, et où les pratiques sexuelles interdites et les pouvoirs meurtriers se mêlent d’une manière inattendue.

Depuis le succès – étonnant – de sa saga « 365 Dni » (bien qu’il soit également important de rappeler que, passé le premier volet, le phénomène de l’été 2020 est rapidement retombé), Netflix a clairement compris que ses abonnés étaient avides de fictions osées. Par la suite, la plateforme n’a pas hésité à nous offrir quelques pépites sulfureuses. Cependant, il est important de souligner qu’elles ne sont pas nécessairement des chefs-d’œuvre.

es derniers mois, nous avons été servis en scènes de sexe torrides avec de superbes beautés à moitié dénudées et des beaux gosses paradant le torse nu (voire plus). On en trouve un peu de tout cela dans Sex/Life, Obsession ou encore Un œil indiscret. Avec l’été qui approche, Netflix a sûrement trouvé sa nouvelle pépite, celle qui va faire grimper la température dans les foyers et enflammer les réseaux sociaux. Préparez-vous à allumer la climatisation.

Laissez-moi vous présenter « Faux Profil », une série en 10 épisodes. Certes, le titre ne semble pas très excitant à première vue, mais heureusement, le synopsis annonce clairement la couleur.

Au casting de « Faux Profil », l’actrice mexicaine Carolina Miranda (vue dans « Qui a tué Sara ? ») incarne Camila, l’acteur vénézuélien Rodolfo Salas joue le vrai-faux Fernando, le comédien colombien Lincoln Palomeque est David, et Mauricio Henao joue Adrian… Bien que nous n’ayons pas encore vu la série – elle arrive le 31 mai – la bande-annonce et les photos promotionnelles donnent le ton. Bikini, nudité, hommes musclés… Voici un avant-goût en exclusivité.

« Faux Profil » est une série audacieuse et sensuelle qui ne manquera pas de faire monter la température. Dès le premier épisode, l’univers sexy est habilement mis en scène, captivant les spectateurs avec des séquences provocantes et parfois explicites. L’intensité des relations entre les personnages principaux est à couper le souffle, et chaque épisode réserve son lot de surprises torrides…

Effectivement, les scénaristes ont réussi à créer une atmosphère envoûtante, où le mystère et la séduction se mêlent pour tisser une toile complexe de faux-semblants et de désirs inassouvis qui ne tardent pas à se dévoiler… Cependant, à mesure que l’on progresse dans la série, un autre virage s’amorce avec la révélation des mensonges du personnage interprété par Rodolfo Salas. Nous sommes ainsi plongés dans un thriller qui, bien qu’il ne soit pas forcément captivant, suscite de plus en plus de curiosité quant à la direction que prendront les personnages…

Finalement, « Faux Profil » explore sans retenue les recoins sombres et passionnés de la nature humaine, entraînant les spectateurs dans un tourbillon émotionnel qui les captivera de bout en bout.

Préparez-vous à succomber aux charmes envoûtants de cette nouvelle série Netflix, où l’ennui n’a pas sa place.

À la fin de la saison 1 de Faux Profil, un certain nombre de rebondissements se produisent. Ángela semble avoir tué Camila et Miguel lors de deux incidents distincts, mais dans la scène finale de la saison, il est révélé qu’ils sont en réalité en vie. Ils essaient alors de révéler à Ángela la vérité sur son père, mais elle refuse d’écouter et décide de prendre une arme pour les attaquer.

Lors d’une confrontation, Camila et Miguel tombent du balcon du premier étage, mais ils survivent à la chute. Malheureusement, Pedro, quant à lui, n’a pas cette chance. Il est touché par une balle et succombe à ses blessures. À la fin de la saison 1 de Faux Profil, Ángela est finalement arrêtée, probablement pour la mort de Pedro et les tentatives de meurtre envers Camila et Miguel.

Dans les derniers épisodes de la saison, Miguel et Camila tentent d’expliquer à Ángela que sa mère a quitté la maison après être tombée amoureuse d’un homme plus jeune du nom de Walter, avec qui elle a eu un enfant, Cris. Pedro était donc opposé à la relation entre Adrian et Cris en raison de leur lien de demi-frères et demi-sœurs. En réalité, Pedro n’a jamais trompé sa femme, c’était l’inverse. Cependant, il a gardé cette information secrète pour protéger ses enfants, sachant que cela ne ferait qu’ajouter à leur angoisse.

Ainsi, la fin de la saison 1 de Faux Profil révèle de nombreux éléments de l’intrigue, laissant les personnages principaux dans des situations complexes et ouvrant la voie à de nouvelles perspectives pour la suite de la série.

SUCCESSION SAISON 4 | Critique et explication de la fin

La série télévisée « Succession » de Jesse Armstrong a révolutionné le paysage des séries télévisées au cours de ses quatre saisons, transformant en profondeur la façon dont les histoires sont racontées.

Pourquoi diable serait-on captivé par un groupe de milliardaires capricieux, méprisables et profondément détestables ? Cette question était sur toutes les lèvres à l’été 2018, lorsque la série Succession a fait ses débuts sur HBO (OCS en France), révélant le patriarche Logan Roy et ses quatre enfants : Connor, Kendall, Shiv et Roman, chacun avec ses failles et ses démons…

Cinq ans plus tard, plus personne ne se pose cette question. Ces personnages sont indéniablement odieux, bien sûr ! Mais ils sont également pathétiques, attachants… et surtout fascinants. Le final implacable de la série, un épisode de 1h30 vient clore brillamment quatre saisons d’une perfection dramatique rare. Comme Twin Peaks (la première « série d’auteur »), Les Sopranos, Breaking Bad et quelques autres, Succession a changé la donne.

Comment ? En créant un mélange détonant des genres. Waystar Royco, le conglomérat médiatique dirigé par Logan Roy dans Succession, est une multinationale qui englobe une chaîne d’information, de nombreux journaux, un studio de cinéma, ainsi que des parcs d’attractions, des bateaux de croisière et même une entreprise spatiale qui lance des satellites dans l’espace…

De manière similaire, Succession est un monstre à plusieurs facettes, combinant drame familial, comédie satirique, soap opera et thriller financier. Cette ambition monstrueuse est ce qui rend la série si singulière, puisant à la fois dans les tabloïds et dans l’univers de Shakespeare. Un mélange qui reflète son origine très britannique… On oublie parfois que Succession, dont le principal cadre est New York, est l’œuvre du « showrunner » britannique Jesse Armstrong.

Le roman selon Stendhal est décrit comme un « miroir que l’on promène le long d’un chemin », et la série selon Armstrong est un miroir tendu à Rupert Murdoch. Le titre de travail de Succession était Murdoch, et selon la rumeur, James, le plus jeune fils de Rupert qui a quitté NewsCorp en 2020 et a publiquement pris ses distances avec les positions climatosceptiques de son père, aurait été l’un des informateurs confidentiels des scénaristes. On sait également, grâce au magazine américain Vanity Fair, que pour conclure un accord financier satisfaisant lors de son divorce avec Rupert Murdoch, le mannequin Jerry Hall a dû s’engager à ne jamais entrer en contact avec la production de la série…

Ainsi, Armstrong a puisé dans la réalité les éléments les plus marquants de son histoire, notamment le fait que Logan refuse de se considérer comme mortel et manipule ses enfants les uns contre les autres, dans le but de retarder la succession qu’il refuse d’organiser. Rupert Murdoch, âgé de 92 ans, est toujours bel et bien vivant et reste en première ligne dans la direction de son groupe. Bien sûr, on ne sait pas si sa fin sera aussi infamante que celle de Logan, qui s’effondre dans les toilettes de son avion privé dans l’épisode 3 de la saison 4, laissant ses enfants dans la tourmente…

Cependant, il est déjà évident que, tout comme son alter ego fictif, Rupert Murdoch a été soupçonné d’avoir épousé une espionne étrangère (Marcia Roy est libanaise, Wendi Deng Murdoch sino-américaine). En 2007, nous l’avons également vu acquérir le Wall Street Journal, fleuron de la famille Bancroft, en proposant une somme excessive par rapport à la valeur réelle du titre et en promettant de préserver son indépendance éditoriale totale. Cette méthode ressemble étrangement à celle utilisée par les Roy lorsqu’ils tentent d’acheter le groupe de presse ancré à gauche de la famille Pierce, une intrigue qui se déroule de la saison 2 à la saison 4 et reprend les grandes lignes de l’acquisition du prestigieux Journal.

De plus, l’intrigue de Succession s’inspire de l’actualité récente en mettant en lumière le rôle d’ATN (la chaîne de télévision des Roy, l’équivalent de Fox News chez les Murdoch) dans l’érosion de la démocratie américaine. Dans la saison 4, les partisans du candidat à la présidentielle Mencken, qui utilise un terme affectueux pour désigner Hitler, incendient un bureau de vote. ATN intervient alors en ignorant cette information et en déclarant le candidat vainqueur, influençant ainsi le résultat de l’élection. Cette intrigue est clairement inspirée de la contestation des résultats de la dernière élection présidentielle par Donald Trump et de l’attaque du Capitole perpétrée par ses partisans le 6 janvier 2021.

L’intrigue de Succession, tout comme celle du Roi Lear, tourne autour d’un souverain vieillissant qui se demande lequel de ses enfants mérite de prendre la tête de son empire après sa disparition. Les références à la source littéraire demeurent présentes tout au long de la série. Comme chez Shakespeare, on trouve un génie diabolique à la manière de Richard III (Logan Roy), des enfants en quête d’amour (Kendall, Roman et Shiv se disputant le rôle de Cordelia) et surtout un bouffon – Tom Wambsgans, le fiancé puis mari de Shiv Roy – qui finit par prendre le dessus.

Jesse Armstrong mêle habilement une perspective psychanalytique sur les traumatismes refoulés de ces enfants abandonnés qu’ont été Kendall, Shiv et Roman, et une emphase shakespearienne sur les insultes qu’ils échangent pour masquer leurs blessures. La langue de Succession… C’est sans doute ce qui restera le plus longtemps dans les mémoires et ce que l’on cherchera encore longtemps à imiter. Une langue vulgaire, imagée, chargée de références sexuelles utilisées tant pour l’injure que pour la métaphore. Cette langue révèle tout sur ces individus qui croient posséder le monde et aiment affirmer leur plaisir tout en dissimulant – très mal – un profond sentiment d’impuissance.

Succession est souvent drôle, grotesque, mélodramatique avec ses retournements de situation jusqu’au dernier épisode. C’est également une grande tragédie de l’amour qui ne sait ni se dire ni se donner. Lorsque Tom, aux côtés du mourant Logan, demande aux enfants de dire adieu à leur père, cet homme envahissant, dominateur et machiavélique qui les a tourmentés psychologiquement depuis leur enfance jusqu’à l’âge adulte, Roman ne sait que dire. « Tu as été un bon père », finit-il par balbutier. De l’autre côté du téléphone, c’est le silence… celui de l’éternité qui s’installe.

Cette fois-ci, la vérité éclate. Nous connaissons enfin le successeur de Logan Roy. Nous connaissons celui qui dirige désormais Waystar. Le final de Succession (disponible en France sur Prime Video via le Pass Warner) a offert une conclusion épique à quatre saisons brutales, au cœur d’une rivalité fraternelle insoluble… Attention, spoilers !

Dans le final de Succession, Shiv (Sarah Snook) découvre que Lukas Matsson (Alexander Skarsgård) n’a aucune intention de la nommer à la tête de Waystar une fois l’acquisition finalisée. Elle décide alors de changer de camp, de rejoindre ses frères et de soutenir Kendall afin de faire échouer la vente et permettre à la famille de conserver le contrôle. Cependant, lors de la réunion du conseil d’administration, Shiv change d’avis. Finalement, elle refuse de remettre les rênes à Ken, et c’est son mari, Tom Wambsgans (Matthew Macfadyen), qui devient le nouveau PDG du groupe. Tom devient ainsi le successeur de Succession !

Cette idée selon laquelle Tom pourrait être le successeur m’a traversé l’esprit il y a un certain temps maintenant. Je me suis dit que cela pourrait constituer une bonne fin pour la série », explique le créateur Jesse Armstrong dans une vidéo de HBO Max. Il justifie cette décision en ajoutant : « Même s’il n’est pas le monarque le plus puissant que l’on puisse rencontrer, son pouvoir provient de Matsson. Il est de ces personnes qui naviguent vers le sommet en servant ceux qui sont réellement puissants ».

Il est important de rappeler que plus tôt dans l’épisode, Shiv a malencontreusement trahi Tom en tentant de conserver son poste de directeur de la chaîne ATN. « Il est toujours prêt à lécher honnêtement la plus grosse botte du moment ». Matsson a donc vu en Tom la marionnette parfaite, convaincu notamment lors de leur dîner en tête-à-tête au restaurant, où Tom a laissé entendre qu’il pourrait accepter que sa femme couche avec Lukas… Le perdant de la famille, le gendre moqué, le beau-frère humilié, devient ainsi le patron !

Pourtant, quelques minutes plus tôt, tout semblait aller pour le mieux au sein de la fratrie. Un dénouement heureux semblait possible pour les Roy. Mark Mylod, le réalisateur, raconte la séquence « Meal for a king » dans la cuisine de leur mère, à la Barbade : « Les enfants Roy redeviennent des enfants. Peu importe l’argent. Tout semble alors possible… Mais en réalité, ce n’est pas le cas », analyse-t-il. « Parce que, selon moi, la série a toujours été une tragédie. Chaque moment d’espoir est donc particulièrement cruel, car on sait que tout va se détériorer par la suite. On attend le moment où cela va partir en vrille. Le moment où leur véritable nature refait surface et où ils vont de nouveau nous briser le cœur…

Ainsi, lors de ce dernier conseil d’administration, Ken, Shiv et Rom s’affrontent en dévoilant leurs vérités les plus profondes. « Nous sommes des imposteurs. Nous ne sommes rien du tout », résume le benjamin dans un moment de lucidité qui clôt le cercle et confirme les doutes de Logan depuis la saison 1 : ses enfants ne sont pas à sa hauteur. Ils n’ont pas son talent. Ce ne sont que des héritiers, des « fils de », dépourvus de toute réelle capacité. « Cette séquence de déchirement final au sein de la fratrie était inévitable, et dans toute tragédie, il y a ce drame qui semble inéluctable », explique Mark Mylod. « Ce moment révèle leur véritable nature, les conséquences de leur éducation et tout ce qui a conduit à cette douloureuse impasse. C’était parfaitement douloureux. »

Ken, Shiv et Rom n’ont plus que leurs richesses pour pleurer. C’est la fin. « J’ai réfléchi à toutes leurs histoires et en réalité, elles ne se terminent pas. Elles continuent. Mais c’est à ce moment précis que la série se désintéresse d’eux, car ils ont perdu ce qu’ils désiraient le plus : réussir, obtenir le prix que leur père leur a offert », explique Jesse Armstrong. Même Shiv, l’auteure de la trahison ultime, termine dans une sorte de « non-victoire, de non-défaite… Il semble que cela va être difficile pour elle et Tom de progresser émotionnellement, étant donné les mots qu’ils se sont échangés », conclut-il. Jusqu’au bout, Succession aura été un chemin de croix.

Interview : Roroow /Roxane ASMR lors de la BGF 2023 ✨

Interview de Roroow /Roxane ASMR lors de la Bordeaux Geek Festival 2023

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Dr. Bruce Lipton révèle la méthode puissante pour reprogrammer le subconscient, 100% de ton cerveau.

Après Alexandre Astier et ses 10 conseils pour parvenir au succès, voici un nouvel épisode mettant en vedette le Dr Bruce Lipton. Dans cet épisode, le Dr Lipton révèle une méthode permettant d’activer les deux hémisphères du cerveau humain, afin de décupler ses capacités. Il démystifie également le mythe selon lequel nous n’utilisons que 1% de nos capacités cérébrales

Il existe une vieille légende urbaine qui prétend que nous n’utilisons que 10% de notre cerveau. On pourrait penser qu’en utilisant le reste, notre intelligence serait décuplée, n’est-ce pas ? Découvrons comment exploiter les 100% de notre cerveau et développer pleinement notre potentiel cérébral.

L’homme utilise la totalité de son cerveau, à l’exception des cas de lésions graves. Cependant, toutes les parties ne fonctionnent pas à leur plein potentiel simultanément. Le pourcentage exact que nous utilisons varie d’une personne à l’autre. Observons et analysons la vidéo pour en savoir plus à ce sujet.

Petite parenthèse : Lorsque vous pratiquez des exercices tels que le Brain Gym, qui impliquent de croiser les bras et les jambes, vous commencez à intégrer les deux hémisphères du cerveau. Lorsque nous sommes synchronisés, nous devenons plus calmes et sommes capables d’activer les fonctions neurologiques qui nous aident à fonctionner.

C’est pourquoi il arrive parfois que le soir, lorsque vous rentrez chez vous pour vous détendre, vous vous retrouvez assis avec les jambes croisées. Ainsi, si vous êtes stressé pendant la journée ou si vous souhaitez vous détendre le soir, vous pouvez croiser vos bras et vos jambes pour activer les deux hémisphères du cerveau et apaiser votre système nerveux.

Si vous traversez une période difficile, prenez simplement quelques instants pour croiser vos bras et vos jambes. Maintenez cette position pendant 3 ou 4 minutes, et vous ressentirez un retour au calme. Dans cet état de sérénité, vos fonctions neurologiques seront améliorées.

Lorsque vous réalisez que vous pouvez activer simultanément les deux hémisphères de votre cerveau tout en restant conscient, vous utiliserez alors 100% de vos capacités cérébrales. En faisant cela, vous constaterez que votre vie devient plus facile, plus harmonieuse et plus saine. En utilisant pleinement votre système nerveux, vous améliorerez votre vie et favoriserez votre développement personnel.

Ce que la vidéo nous explique, c’est que nous n’utilisons pas 100% de notre cerveau en permanence.

En effet, il a été découvert que lorsque nous adoptons des habitudes, nous activons des circuits neuronaux qui sont familiers. Ces circuits sont ceux que nous utilisons au quotidien dans notre vie.

Cependant, si nous parvenons à utiliser l’ensemble de notre activité cérébrale, nous pouvons accroître notre niveau de conscience et ainsi avoir davantage de contrôle sur notre vie. Nous avons alors la possibilité de devenir un cerveau complet en adoptant une pensée globale, plutôt que de suivre des schémas récurrents qui se répètent inlassablement et activent les mêmes circuits.

Cela signifie que lorsque nous activons l’ensemble de notre activité cérébrale, nous nous améliorons en tant qu’êtres humains sur cette planète. Nous commençons à réaliser qu’il existe plusieurs façons d’activer l’intégralité de notre cerveau. Lorsque vos deux hémisphères sont synchronisés, vous activez à la fois la logique et les émotions. Cela vous permet d’assimiler rapidement de l’information. Cela ouvre également un large éventail de pensées qui intègrent à la fois des éléments émotionnels et intellectuels, ce qui est nécessaire pour avoir une vision d’ensemble complète.

Podcast : Kaamelott / Livre 01: Épisode 01

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Kaamelott est une série de fantasy historique humoristique et dramatique.
Ici Arthur, Léodagan et Perceval sont isolés en forêt pendant une bataille et se cachent derrière des arbres. Ils cherchent comment se tirer de cette situation, mais Perceval suggère de très nombreuses solutions farfelues (telles qu’un allumage d’incendie pour débusquer les ennemis), et manque de les faire repérer.

Podcast : Kaamelott : la mélancolie du pouvoir incarnée avec Alexandre Astier

La série télévisée Kaamelott d’Alexandre Astier suscite tout naturellement mon intérêt. En explorant le Moyen Âge avec Alexandre Astier, nous allons examiner ce qu’il représente aujourd’hui et l’impact qu’il exerce sur notre société.

De plus, nous aurons le privilège d’accueillir Emmanuelle Tixier du Mesnil, professeure d’histoire du Moyen Âge à l’Université Paris Nanterre, ainsi que Zrinka Stahuljak, éminente spécialiste de littérature médiévale à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), qui se joindront à nous.

Bande annonce du Ciné-Concert Kaamelott d’Alexandre Astier

Cette année, Kaamelott revient sous la forme d’une tournée de ciné-concerts, après avoir connu le succès en tant que série télévisée et film. Alexandre Astier, qui a déjà joué le rôle principal, réalisé et écrit le scénario, est également le compositeur de la partition.
Réservez votre place : https://www.kaamelott.com/

Fast and Furious : Louis de Funès dégomme Vin Diesel dans une vidéo hallucinante !

Imaginez une rencontre épique entre Louis de Funès et Vin Diesel sur la route ! La chaîne YouTube « What’s the Mashup » a créé une vidéo improbable où les deux acteurs se retrouvent dans un mashup délirant mêlant les univers de Fast and Furious et de L’homme orchestre. Cette vidéo a su captiver l’attention des fans en proposant une expérience unique et divertissante, où l’humour de Louis de Funès et l’action de Vin Diesel se rencontrent de manière inattendue. Une fusion délirante entre deux icônes du cinéma qui laisse les spectateurs à la fois surpris et amusés.