Au début il y a cette fille, Lili rencontrée sur Facebook. Ca commence par » vous connaissez peut-être « , on clique sur la photo du profil et un jour on se retrouve chez les flics. J’ai aussi pris un chien, et j’essaie de lui apprendre à ne pas tuer mes chats. Tant que je n’aurai pas résolu le problème du chien et le mystère de la fille, je ne tournerai pas rond. Ca va durer six mois. Ce roman fait suite à Comment tu parles de ton père. On y trouve quelques portraits de femmes, et un portrait de chien. C’est une enquête. Tout est vrai sinon ce n’est pas drôle.
Chronique : Vous connaissez peut-être est la suite de Comment tu Parles de Ton Père, de Joann Sfarr; si vous n’avez pas aimer ce premier livre passez votre chemin parce que ce livre est dans la même veine mais ici c’est plus un roman sur les réseaux sociaux , Fragilisé par une récente rupture amoureuse, le narrateur cherche à appliquer du « baume sur le réel », à combler « le manque » laissé par son ex-maîtresse qu’il surnomme « le bibelot » Ce récit en forme d’invective est un patchwork en étoile, un long monologue intérieur cousu et recousu, un colimaçon d’anecdotes où les meilleurs moments de bonheur frôlent les moments les plus douloureux.
Écrit dans un style propre à l’auteur, le lecteur aimera cette spontanéité, brute, iconoclaste, où il peut se moquer de lui, pour mieux égratigner les autres et sa propre bêtise.
Un récit personnel où il nous parle comme à un ami, le but comme dans le premier livre est de percer la carapace de cet homme si élégant, si collectionneur de jupons, amateur de luxe et en redoutable avocat prêt à défendre tous les hommes touchés par l’injustice.
Ainsi, des petites caresses aux regrets plus sombres dont cette fameuse Lili, Joann Sfarr, n’hésite pas à se livrer sans pudeur ses problèmes.
Il n’y a pas d’enjeu littéraire dans ce récit, mais si vous aimez le dessinateur il faut lire ce livre. Il dégage simplement un peu de bonne humeur ! Comme dans un dessin ou une caricature, il n’y a pas de ratures, un bloc de mots, puissant et fort.
Note : 9/10
- Broché: 262 pages
- Editeur : Albin Michel (23 août 2017)
- Collection : A.M. ROM.FRANC









