Le Tableau (2 novembre 2016) de Laurence Venturi

Qui n’a jamais rêvé de trouver un chef-d’oeuvre dans sa cave ou son grenier ?
Pour Laura, c’est une histoire vraie. Et le début d’une enquête folle et passionnante, entre Paris et Rome, sur les traces d’un trésor signé Modigliani… qui va bouleverser sa vie.
Coups de théâtre, rebondissements, suspense : le récit d’un conte de fées devenu réalité.

Critique : Bravo à Laurence Venturi qui nous plonge dans la vie des peintres à travers ce beau roman qui se lit d’une traite. L’auteur nous entraine dans une série de recherches afin de trouver des preuves que le tableau est bien un vrai Modigliani ; se demander comment il avait atterri dans sa familleOn apprend avec curiosité les techniques du peintre, et pourquoi les yeux de ses portraits sont si envoûtants. On entre dans cette enquête où la narratrice nous entraine dans cette quête où le lecteur souhaite aussi connaître l’issue de cette histoireUne enquête passionnante. On ne peut plus s’arrêter de tourner les pages. Ça commence comme un conte de fées, puis il y a un prix à payer.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 205 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (2 novembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE

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Têtes de dragon (2 novembre 2016) de David Defendi

Tuer un homme n’a jamais fait peur à Christo, cet ancien légionnaire qui a passé sa vie à mentir, bluffer, trahir ceux qui croisaient sa route. Alors qu’il est incarcéré à Fresnes, la DGSI lui propose d’infiltrer un réseau de trafiquants d’antiquités chinoises en échange de sa libération. Mais, pris en étau entre les mafias chinoises et les flics, sa marge de manoeuvre est étroite…

Critique : Une très belle surprise que ce polar de David Defendi. On lit ce court roman comme on regarde un film policier. Dès les premières pages on entre dans le vif du sujet avec Christo qui à cause d’une partie de cartes qui tournent mal va se faire arrêter et finir en prison. Il va être assez rapidement contacté par un agent de la DGSI pour infiltrer un réseau de trafiquants d’antiquités chinoises pour gagner sa libération. On ne sait pas vraiment la motivation de l’agent quant à la libération de Christo. David Defendi a une écriture qui va droit à l’essentiel, il ne nous abreuve pas de description sans fin et place son intrigue dans un contexte totalement actuel, évoquant aussi bien le djihad en Syrie que la population carcérale. En effet, l’infime proportion d’Asiatiques derrière les barreaux peut surprendre. N’en tirons aucune conclusion hâtive sur une communauté dont la discrétion est légendaire. En lisant le livre de David Defendi, soyez prêts à fouiller le vice et le cynisme, à côtoyer le mensonge et la trahison, le chantage et le crime.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 216 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (2 novembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE

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Le bazar des mauvais rêves : Nouvelles (12 octobre 2016) de Stephen King

« J’ai écrit ces nouvelles rien que pour vous. Mais attention ! Les meilleures ont des dents… » Stephen King

Critique : Nouveau recueil de nouvelles de Stephen King, avec deux-trois entièrement inédites jusqu’à présent.
Les thèmes récurrents de ces nouvelles sont la vieillesse et l’approche de la mort. Tour à tour, ces nouvelles sont hilarantes, nostalgiques, fantastiques, tristes horrifiques.
Un Stephen King peignant au vitriol l’Amérique actuelle à travers de nombreuses difficultés et malencontreuses situations. Plusieurs de ses recueils sont de vraies pépites comme: « Danse macabre », « Rêves et cauchemars » ou encore « Brume ».
Ce livre d’environ 600 pages regroupe 20 histoires dont certaines sont vraiment géniales.
Elles sont entrecoupés par des présentations, ce qui est assez habituel chez l’auteur. »Mile 81″ est excellente mais il y à aussi  » La dune », « Après vie », « Ur », « Ce bus est un autre monde », « Nécro » ainsi que « Feux d’artifice imbibés ainsi que « Batman et Robin ont un accrochage » qui est une très belle histoire attendrissante et touchante.
« Le Bazar des mauvais rêves  » est un recueil de haute tenue.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 600 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (12 octobre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE

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Demain les chats (28 septembre 2016) de Bernard Werber

Pour nous une seule histoire existait : celle de l’Humanité. Mais il y a eu LA rencontre. Et eux, les chats, ont changé à jamais notre destinée.

Critique : Si vous connaissez Werber et ses fourmis; ce nouveau roman que sont Demain les chats n’a rien à voir avec si ce n’est qu’on lit d’un point de vue d’un animal et qu’une lutte de survie et de pouvoir sera engagée.
Ce livre ne plaira pas à tout le monde, c’est un roman d’anticipation. C’est l’histoire de “Bastet” une chatte au nom de déesse égyptienne , avec un caractère bien trempé, vivant dans un appartement Parisien avec sa “servante”. C’est la façon dont Bastet voie l’humaine qui lui donne à manger et s’occupe d’elle.
Bastet veut communiquer, avec tout être vivant car elle considère que pour s’élever en tant qu’espèce elle doit avoir le savoir de toutes choses, elle va croiser le chemin d’un chat voisin) intelligent et snob au grand nom de “Pythagore” qui va l’aider dans sa quête !
C’est un livre à classer en anticipation, postapocalyptique voire même science-fiction.
On est surpris par les événements, les déductions philosophiques des chats, le rythme qui s’emballe, par les récits historiques, par la facilité à ingurgiter le thème de la science-fiction . Un roman vraiment passionnant ! Comment les chats nous perçoivent ? Comment vit-on quand on est un chat ? On est dans leur tête leur corps leur esprit et à partir de là, on remarque que la vie d’un chat n’est pas si facile ! On apprend aussi comment le chat était considéré au fil du temps, des siècles.

Note : 7,5/10

  • Broché: 320 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (28 septembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE`

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Message sans réponse (28 septembre 2016) de Patricia MacDonald

Il est tard lorsque Eden, jeune éditrice new-yorkaise, reçoit ce message de sa mère, Tara. Leurs relations sont distantes depuis que celle-ci a refait sa vie avec un homme de treize ans son cadet dont elle a eu un petit garçon, Jeremy. Pour Flynn Darby, séduisant diplômé de Harvard, Tara a tout quitté : sa fille, son mari, leur maison. Quitte à payer le prix fort : affronter la rancune d’Eden et devoir élever un enfant atteint d’une maladie génétique très grave.
En décidant de ne pas répondre, Eden n’imagine pas un instant qu’elle n’entendra plus jamais la voix de sa mère : le lendemain, Tara se suicide après avoir tué Jeremy… Rongée par la culpabilité, Eden n’a d’autre choix que de se mettre en danger pour connaître la vérité. Peu à peu, elle découvre un aspect de sa mère qu’elle ignorait mais aussi la personnalité étrange de Flynn…
Virtuose du suspense psychologique, Patricia MacDonald explore les secrets et les fêlures du passé au fil d’une intrigue redoutable.

Critique : Ce roman de Patricia MacDonald est bien ficelé, l’histoire  est réussi et la fin trés bien trouvé. Avec des personnages fort en relief l’auteur nous raconte l’histoire d’Eden qui mène une vie ordinaire et perd sa maman dans des circonstances plus que douteuses. La mère vit depuis longtemps séparée avec un écrivaillon minable et un enfant lourdement handicapé. Elle se rend sur place et finit par douter que sa mère ait pu tuer son propre enfant. Eden se lance dans une quête éperdue afin de découvrir la vérité sur sa mère et sur son jeune mari.
Le livre est intense en émotion dosé de suspense qui tient le lecteur en haleine et avec son intrigue bien construite MacDonald mélange avec brio le thriller et coté psychologique. Il y a des rebondissements et du suspense. Si vous aimez les thrillers vous en serez pas déçus !

Note : 8,5/10

  • Broché: 320 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (3 octobre 2016)
  • Collection : Spécial suspense

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Petits Secrets, grands mensonges (31 août 2016) de Liane Moriarty

Meurtre ou tragique accident ? À la fête de l’école, quelqu’un a trouvé la mort. Mais qui est vraiment responsable du drame ?
Trois femmes à la croisée des chemins, des ex-maris et leurs nouvelles épouses, des familles recomposées (ou décomposées), qui cachent tous ces redoutables petits mensonges que l’on se raconte à soi-même pour continuer de vivre… Après Le Secret du mari, best-seller international, Liane Moriarty nous plonge une fois encore dans l’univers clos de ces quartiers résidentiels qui dissimulent derrière leurs jolies façades d’inavouables secrets. Avec elle, le sourire n’est jamais loin des larmes.
Critique: L’auteure nous propose de suivre non pas 1 mais 3 personnages principaux et fait penser à une série, The affair, où l’on sait d’emblée qu’un meurtre a été commis puisque l’histoire alterne entre le passé et le présent avec l’inspecteur qui interroge tous les suspects sans que l’on connaisse l’identité de la victime. C’est le même procédé original qui est utilisé ici avec une narration linéaire qui nous rapproche de la mort violente d’un des protagonistes dont chaque fin de chapitre est marquée par des dialogues des parents d’élèves avec l’inspecteur.
Si ce procédé peut déstabiliser certaines personnes, il a le mérite de l’originalité. Le roman met par contre du temps à se mettre en place puisqu’on revient 6 mois en arrière, avant le meurtre. Toutefois, le suspense est bien ménagé et le rythme s’accélère à mi-chemin, avec un final insoupçonné pour ma part. On se dit à certains moments que les scènes sont exagérées, mais sans trop d’excès non plus.
Au final, la lecture se révèle fluide et très agréable.Une série va bientôt sortir basée sur ce roman, sous le nom « Big Little Lies », avec Nicole Kidman dans le rôle de Céleste, Reese Witherspoon dans le rôle de Madeline et Shailene Woodley dans le rôle de Jane.
Note : 9/10
  • Broché: 500 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL
  • Collection : LITT.GENERALE

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Tant que dure ta colère (1 septembre 2016) de Asa Larsson

Une nouvelle enquête de Rebecka Martinsson
Au nord de la Suède, à la fonte des glaces, le cadavre d une jeune fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi. Est-ce son fantôme qui trouble les nuits de la procureure Rebecka Martinsson ? Alors que l enquête réveille d anciennes rumeurs sur la mystérieuse disparition en 1943 d un avion allemand dans la région de Kiruna, un tueur rôde, prêt à tout pour que la vérité reste enterrée sous un demi-siècle de neige…
Après Le sang versé et La piste noire, Asa Larsson, nous entraine une fois encore dans une intrigue aussi complexe qu envoûtante, où elle dissèque les recoins les plus obscurs de l âme humaine.

Critique : Ce roman suit l’enquête de la procureure Rebecka Martinsson dans la région de Kiruna que connaît parfaitement l’auteur puisqu’elle a grandi dans cette région située au-delà du cercle polaire arctique, à l’extrême nord de la Suède. Ce livre fait partie d’une série de cinq ouvrages (le sang versé et la piste noire sont déjà parus)
L’enquête est bien menée, il y a un vrai jeu entre les personnages, les policiers qui ont des ressentiments à la suite d’événements passés…
Ce livre est écrit à deux voix, à la troisième personne habituelle en alternance avec ce que ressent Wilma qui meurt au début de l’histoire, une façon de faire parler les morts, mais sans y glisser d’invraisemblances . Nous sommes dans un village du nord de la Suède, le printemps n’en finit pas d’arriver lorsque le corps de la jeune fille est découvert et que commence alors l’enquête. C’est la vie d’une petite ville, ce que certains aimeraient cacher de leurs actions durant la Seconde Guerre mondiale, ces démons que l’on voudrait rester enfouis, le pouvoir de protagonistes qui ont leurs propres lois et savent ne jamais se faire prendre, les doutes de Rebecka sur sa relation avec Mans et la volonté de rester vivre ici, loin de la ville. Les personnages du substitut et de la « flic », sont bien détaillés et une fois cette histoire commencée on a hâte de comprendre la motivation des assassins.
Un bon polar qui ce lit très rapidement pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

Note : 9/10

 

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (1 septembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE517Y2oM-J5L._SX341_BO1,204,203,200_.jpg

 

Brève histoire de sept meurtres (17 août 2016) de Marlon James

Kingston, 3 décembre 1976. Deux jours avant un concert en faveur de la paix organisé par le parti au pouvoir, dans un climat d’extrême tension politique, sept hommes armés font irruption au domicile de Bob Marley. Le chanteur est touché à la poitrine et au bras. Pourtant, à la date prévue, il réunit 80 000 personnes lors d’un concert historique. Construit comme une vaste fresque épique abritant plusieurs voix et des dizaines de personnages, ce livre monumental, couronné par le Man Booker Prize 2015, nous entraîne en Jamaïque et aux États-Unis, des années 1970 à nos jours. Convoquant hommes politiques, journalistes, agents de la CIA, barons de la drogue et membres de gangs, il s’interroge avec force sur les éternelles questions du pouvoir, de l’argent, de la politique et de la violence du monde.S’affirmant ici comme le fils spirituel de Toni Morrison et James Ellroy, Marlon James signe un livre hors normes, tour à tour sombre, drôle, cru, et toujours passionnant, signe d’une rare ambition littéraire et d’un talent prodigieux.
« Un roman à la fois terrifiant, lyrique et magnifique, écrit par l’un des jeunes auteurs les plus talentueux d’aujourd’hui. » Russell Banks

Critique : Le roman tourne autour d’un événement capital pour la Jamaïque : la tentative d’assassinat de Bob Marley le 5 décembre 1976. Deux partis se disputent le pouvoir : le PNP à gauche et le JLP à droite. Or le JLP craint que le gouvernement au pouvoir, le PNP, ne profite de l’immense popularité dont jouit Bob Marley pour gagner les élections à venir qui doivent avoir 2 mois après le concert. Cette crainte est renforcée par l’affiche du concert : “Concert présentes by Bob Marley in association with the Cultural Département of the Gouvernement of Jamaica”. L’ordre est alors donné d’abattre Bob Marley pour créer le chaos et espérer voire émerger un nouveau gouvernement, loin des idées gauchistes. Le livre se focalise ainsi sur les 7 assassins et les témoins de la tentative d’assassinat en les suivants sur plusieurs décennies. On y parle de politique, de la CIA (que l’auteur désigne implicitement comme le donneur d’ordre dans le but d’éviter que le communisme ne s’invite en Jamaïque) de gangsters (aux mains des politiques) et de drogue, le tout sur fonds de meurtres, de misère, de ghetto et de sexe.
La narration est à la première personne, l’auteur se glissant dans la tête de ses personnages. Le style ne change que peu et l’argot domine. Une écriture rafraîchissante mais on ressent une certaine usure vers 400ème pagé… Le livre est un peu trop long, d’autant que les mêmes scènes sont parfois racontées par tous les personnages incriminés. Et si les chapitres sont généralement courts pour donner un peu de rythme, on se retrouve avec des chapitres de plus de 50 pages. L’auteur adopte le ton de ses personnages, les rend vivants, parfois attachants, parfois terrifiants. Certains ne font qu’un passage éclair, d’autres s’expriment sur des centaines de pages autre petit point négatif et que certains personnages changent de nom en cours de route. Il faut donc s’accrocher pour suivre. C’est violent, brutal, triste, désespérant même mais c’est aussi d’une incroyable beauté. Il est impossible d’abandonner la lecture du livre, d’abandonner ne serait-ce qu’un seul de ces personnages quasiment tous inspirés de personnes réelles, malgré les petits défauts évoqués on ressors de cette histoire qui permet aux lecteurs d’avoir un regard unique sur la Jamaïque.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 864 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (17 août 2016)
  • Collection : Terres d’Amérique
  • Prix : 25 euros

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Comment tu parles de ton père ? (17 août 2016) de Joann Sfar

« Papa est né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C’est l’année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C’est l’année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père, c’est pas rien. »
Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir et un père comme André Sfar. Ce livre pudique, émouvant et très personnel, est le Kaddish de Joann Sfar pour son père disparu. Entre rire et larmes.

Critique :  On ne présente plus Joann Sfar, ici on le découvre dans une autobiographie où le sujet est plutôt triste, il s’agit de la mort de son père « né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier en  1933 ».                                                                                                                Avec cette lecture le lecteur va se laisser porter par les mots de l’auteur qui parle de son père et de son grand-père aux personnalités fortes l’un comme l’autre, mais aussi de souvenirs, d’enfance, de famille, de parents, d’amis, de sa vie et de ses amours. Il évoque la souffrance de n’avoir pas su que sa mère était morte lorsque à trois ans et demi, son père a préféré lui dire qu’elle était partie en voyage, on y voit la souffrance inutile de l’enfant qui attend et qui ne comprend ce qui ce passe. Ce livre se lit rapidement et avec bon sens même si l’on reviens régulièrement sur la tristesse et la perte d’un être cher. À travers la lecture on y voit le respect et l’amour d’un fils pour son père. Un livre un peu court mais qui est aussi un vrai bonheur de lecture.

Note : 9/10

  • Nombre de pages : 160 pages
  • Editeur : Albin Michel (17 août 2016)
  • Prix : 15 euros

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Riquet à la houppe (17 août 2016) de Amélie Nothomb

« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »

Critique: Riquet à la houppe est une réécriture du conte de Perrault. C’est l’histoire d’un garçon hideux mais intelligent et d’une fille à la beauté presque irréelle mais sans esprit. Avec Amélie Nothomb qui reprend ce conte;  elle va le faire de manière imperceptible et nous transmettre sa manière de penser pour oublier tout ce que on connait. L’auteur alterne entre narrations et moments philosophiques. Avec Nothomb rien n’est laissé au hasard. Que ce soit le prénom des personnages avec Déodat et Trémière qu’on va suivre tour à tour durant une longue période de leur vie, on va les voir évoluer, les connaître. Nothomb aborde une nouvelle fois le thème de l’amour absolu, incommensurable de l’infini où il faut passer par des amours éphémères. Un autre point beaucoup abordé dans ce roman, est la beauté ; aussi bien extérieure qu’intérieure.                                                             Un très joli conte sur la différence.

Note : 9/10

  • Broché: 198 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (17 août 2016)
  • Prix : 16,90

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