Riquet à la houppe (17 août 2016) de Amélie Nothomb

« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »

Critique: Riquet à la houppe est une réécriture du conte de Perrault. C’est l’histoire d’un garçon hideux mais intelligent et d’une fille à la beauté presque irréelle mais sans esprit. Avec Amélie Nothomb qui reprend ce conte;  elle va le faire de manière imperceptible et nous transmettre sa manière de penser pour oublier tout ce que on connait. L’auteur alterne entre narrations et moments philosophiques. Avec Nothomb rien n’est laissé au hasard. Que ce soit le prénom des personnages avec Déodat et Trémière qu’on va suivre tour à tour durant une longue période de leur vie, on va les voir évoluer, les connaître. Nothomb aborde une nouvelle fois le thème de l’amour absolu, incommensurable de l’infini où il faut passer par des amours éphémères. Un autre point beaucoup abordé dans ce roman, est la beauté ; aussi bien extérieure qu’intérieure.                                                             Un très joli conte sur la différence.

Note : 9/10

  • Broché: 198 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (17 août 2016)
  • Prix : 16,90

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Discours de réception d’Amélie Nothomb à l’Académie Royale de Belgique accueillie par Jacques de Decker (17 août 2016) de Amélie Nothomb

Le 14 mars 2015, Amélie Nothomb était élue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Choisie notamment pour « l’importance de [son] oeuvre, son originalité et sa cohérence, son rayonnement international » comme le pointait Jacques de Decker, la romancière a été intronisée le 19 décembre 2015. Accueillie par Jacques de Decker, elle s’est livrée au traditionnel exercice du discours en rendant un vibrant hommage à son prédécesseur, l’écrivain et sinologue belge Simon Leys.

Critique : Pas vraiment un livre, voici  la retransmission du discours Amélie Nothomb à l’Académie Royale de Belgique. Un livre réservé aux fans de l’auteur ou de ceux qui souhaite la découvrir, il n’y a que 30 pages ce qui en fait un petit document bien joli qui nous offre la réponse à un bel hommage où toute la force de cette femme réside en la connaissance de sa fragilité. L’artiste au travail, l’artiste et son temps, l’artiste qui n’est pas dupe de son art. L’artiste qui est une grande admiratrice de Simon Leys. Une lecture un peu trop rapide où l’on aurait aimé rester avec.

Note : 8,5/10

  • Broché: 40 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (17 août 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE
  • Prix : 10 euros

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