Les Cavaliers passagers (19 avril 2017) de Flora MEAUDRE et Vincent BIWER

Après une longue relation, Lucie rejoint le « marché du célibat ». À vingt-cinq ans, elle se retrouve confrontée aux pressions de son entourage qui lui rappelle que son horloge biologique tourne, subit la fragilité de la femme dans l’espace de la rue et de la nuit, multiplie les rencontres sans lendemain tantôt loufoques, tendres ou douloureuses, et intrigue par la contradiction de ses propres désirs. Car entre engagement et plaisirs passagers, Lucie sait-elle vraiment ce qu’elle cherche ?  Comment ces rencontres éphémères et ces échecs successifs transforment-ils la vision qu’ont les deux sexes l’un de l’autre ?On suit les péripéties de Lucie de saison en saison, de cavalier en cavalier, des nuits parisiennes aux sites qui promettent l’amour, en passant par les compétitions de tennis et de poker. D’amusement en lassitude, de lassitude en amertume, elle nous confie ses aventures et celles de ses amis comme autant de fragments et d’observations sur ses étranges contemporains.

Chronique :  Un livre qui fait du bien à lire. Merci à Flora Meaudre et Vincent Biwer pour ce beau livre où les émotions sont décrites avec une incroyable justesse. On peut passer du rire aux larmes en un clin d’œil. Lucie qui est un personnage tout en justesse qu’on essaye de comprendre mais qui semble toujours nous glisser entre les doigts mais comme le lecteur arrive dans un moment crucial de sa vie, voit s’opérer son choix de changer de vie on comprend ce  choix. Les autres rencontres que Lucie fait sont brèves mais l’auteur arrive à nous les faire aimer et surtout Léon, Charles Henri et Ludovic part leurs aspect mystérieux et sympathiques .
L’écriture est très fluide et on lit le livre d’une traite; on est face à un court roman mais c’est très efficace et les illustrations tout au long du livre sont des œuvres à par entière que l’on peut juste regarder sans lire le récit où qui l’accompagne avec plaisir.
Tout semble tellement disproportionné dans cette histoire mais voilà ce  qui marque sa singularité ! Une grande réussite.

Note : 9,5/10

Éditeur : LABORATOIRE EXISTENTIEL

Parution : 19 avril 2017

Pagination : 196 pages

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Emmy & Olivier (13 avril 2017) de Robin Benway

Depuis leur naissance, Emmy et Oliver sont inséparables. Mais alors qu’ils ont 7 ans, Oliver est enlevé par son père et disparaît de la vie d’Emmy, laissant derrière lui un vide impossible à combler.
Dix ans plus tard, Oliver est de retour. Emmy ne l’a jamais oublié. Pourtant, au moment de le revoir, le doute l’étreint : que reste-t-il de leur amitié après une si longue absence ?Emmy tente alors de retrouver sa place dans le cœur d’Oliver.

Chronique : Emmy et Oliver sont les voisins et les meilleurs amis jusqu’à ce qu’un jour Oliver n’est jamais revenu à la maison. Dix ans plus tard, Oliver rentre à la maison et c’est confus quant à sa vie. Tout d’abord, tout le monde leur dit à Emmy qu’Oliver a besoin d’espace, mais tout d’un coup, ils veulent qu’elle traine avec Oliver. Emmy l’emmène sous son aile et l’aide à s’adapter à sa nouvelle vie.

Emmy et Oliver essaient de se comprendre, car il y a eu un décalage de dix ans dans leur amitié. Il doit être difficile pour Oliver de rentrer à la maison pour trouver qu’il a un beau-père et deux demi sœurs. Aussi, quand Oliver est à New York, il passe par Colin. Quand il retourne en Californie, tout le monde l’appelle Oliver. Pas étonnant qu’il soit confus. Cela ne permet pas aux journalistes d’essayer toujours de mettre en place une interview télévisée et comment il essaie de savoir qui il est en paix. On trouve rafraîchissant que Emmy apprend à Oliver de surfer. Bien qu’Emmy continue de surfer avec ses parents, elle a l’impression de faire du surf aiderait Oliver à ouvrir sa coquille. Oliver ne s’est pas beaucoup amusé depuis longtemps et il admet qu’il aime faire du surf même s’il a du mal à apprendre.
Caro et Drew sont toujours là pour Emmy. Caro et Drew sont les meilleurs amis parfaits que l’on peut demander. Robin Benway écrit sur les parents de façon réaliste. Les parents s’occupent de leurs enfants et la relation entre parent et enfant est authentique. Il est agréable de lire sur les personnes qui nous soutiennent dans la vie d’un adolescent.  Emmy et Oliver continuent leur relation d’où ils ont cessé. Même s’il faut quelque temps pour que Oliver s’adapte aux nouveaux changements, il semble le plus heureux quand il est avec Emmy.  Le roman lent est mais parfait!
Benway fait un excellent travail avec les différentes luttes auxquelles les adolescents s’occupent. Les parents d’Emmy ne l’appendent pas à faire certaines choses comme le surf mais ils sont très strict au sujet du couvre-feu. Drew a du mal à se débrouiller et à faire accepter sa famille à qui il est. Caro reçoit peu d’attention de ses parents puisqu’elle est un enfant sur six. .
Emmy & Oliver est un roman honnête sur l’amitié,l’amour,  la famille et de la confiance en soi.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 448 pages
  • Editeur : Nathan (13 avril 2017)
  • Collection : GRAND FORMAT DI

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La fiancée du facteur (13 avril 2017) de Denis Theriault

D’origine bavaroise, Tania Schumpf, 23 ans, est arrivée à Montréal pour y faire des études universitaires, perfectionner son français et rejoindre un garçon rencontré sur Internet. Alors que ce dernier la déçoit, la ville lui plaît et elle décide de s’y installer. Pour gagner sa vie, elle travaille comme serveuse dans un restaurant sans prétention, le Madelinot, situé à Saint-Janvier-des-Âmes, un quartier populaire de Montréal. C’est là qu’elle fait la connaissance de Bilodo, un facteur timide, féru de calligraphie et auteur de haïkus, dont elle tombe amoureuse. Un jour d’orage, leurs vies basculent et leurs destins s’entremêlent dans un mouvement qui les emportera vers un ailleurs, où rien n’est plus vraiment ce qu’il paraissait être.

Chronique : Au premier abord, on pense que l’histoire était extrêmement banale. Mais au fil de la lecture, on la trouve fort séduisante. Une délicatesse toute japonaise s’en échappe, dans une sérénité qui emporte le lecteur alors même que le personnage de Tania va rencontrer Bilodo  !
C’est l’occasion aussi d’en apprendre davantage sur ses deux étre et l’écriture du haïku, et d’observer Bilodo  et se haïkus qui se succèdent sur certaines pages, avec juste un changement de typographie, révèlent la correspondance de plus en plus érotique, et pourtant tout en retenue, de nos deux héros.
Mais peut-on aimer virtuellement ? Faut-il rêver sa vie plutôt que de la vivre ? Y a-t-il un esthétisme littéraire de l’amour ?
Une fin en forme de pirouette qui s’inscrit dans l’histoire japonaise du haïku, tout est séduction du début à la fin dans ce bref roman. Un livre à lire seul ou avec son premier tome qui est : Le facteur émotif

Note : 9/10

 

  • Editeur : Anne Carrière (13 avril 2017)
  • Langue : Français

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Ca change tout (10 mars 2017) de Daniela Tieni et Cathy Ytak

Cathy Ytak raconte l’histoire de Camille et Baptiste sans tomber dans les clichés, c’est le moins qu’on puisse dire. Avec beaucoup de sensibilité mais aussi de pudeur, elle décrit la naissance de leurs sentiments amoureux.

Chronique : Dans ce livre, nous faisons la connaissance de Camille et Baptiste et de leurs sentiments d’amour.
Un album qui aborde la différence et montre que chacun au droit au bonheur.
Un livre qui est rempli de tendresse avec de l’émotion auquel le lecteur va être touché de voir ces deux personnes devenir amoureux.
Les illustrations accompagnent bien l’histoire pour mieux la magnifier dans un esprit de blancheur et de couleur douce, on entre dans ce conte pouvoir y retourner un tour.

Note : 9/10

  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : L’Atelier du Poisson Soluble (10 mars 2017)

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Test Blu-ray : Alliés (Allied) (4 Avril 2017) de Robert Zemeckis avec Brad Pitt, Marion Cotillard

Casablanca 1942.  Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.

Chronique Film : R. Zemeckis se frotte à nouveau au film de guerre par un angle d’approche détourné après « Forrest Gump ». Sauf que là, la guerre fait plus office de réel contexte que d’étape sur un parcours biographique. Ce contexte donne tout le sel à l’intrigue de ce film au scénario original qui nous entraîne dans le sillage de ce couple campé par une M. Cotillard fabuleuse qui fait face à un B. Pitt un peu moins fabuleux, au visage figé et qui ne déploie que mollement ses talents d’acteur. Il y avait pourtant la place pour que l’acteur se distingue mais il n’arrive pas à transcender son rôle. La dramaturgie est assez poignante et on nage nous aussi en pleine paranoïa tandis que le héros fait tout pour découvrir la vérité. Cette histoire d’amour est parfois sublimée par le talent immense de Zemeckis qui signe une nouvelle fois la preuve éclatante de son immense talent visuel, troussant quelques séquences d’action au découpage virtuose. Un film dur, poignant, intense auquel il manque juste un acteur principal plus convaincant mais le souffle de l’épopée romantique est là en termes de narration.

Note : 8,5/10

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Test Blu ray :

Image : Une image splendide piquée, très équilibrée en colorimétrie et fourmillant de détails . Malgré les nombreux décors cette perfection visuelle est particulièrement saisissante.

Son : Les effets sonores du film envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique avec les dialogues que ce soit en vo et en vf donnent  du volume et  ne se laissent pas déborder par des effets sonores . La musique fait vibrer l’installation et plonge le spectateur dans une certaine mélancolie .

Bonus : Côté Bonus, les making of sont intéressants ce qui qui nous permet de découvrir de l’intérieur la création du film, la bonne ambiance du tournage et surtout les impressions des acteurs au fur et à mesure que le tournage progresse. Du très bon travail

Bonus : L’histoire d’Alliés
Des plateaux au Sahara : les décors d’Alliés
À travers l’objectif : la réalisation avec Robert Zemeckis
Coudre le passé : les costumes d’Alliés
Jusqu’à ce que la mort nous sépare : Max et Marianne
Garçons et filles : la distribution
Lumière, pixels, ACTION ! Les effets visuels d’Alliés
Au volant : les véhicules d’Alliés
Feu à volonté : les armes d’Alliés
Ça swingue : la musique d’Alliés

 

  • Acteurs : Brad Pitt, Marion Cotillard, Jared Harris, Lizzy Caplan, Daniel Betts
  • Réalisateurs : Robert Zemeckis
  • Format : Couleur
  • Audio : Japonais (Dolby Digital 5.1), Italien (Dolby Digital 5.1), Allemand (Dolby Digital 5.1), Anglais (DTS-HD 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Espagnol (Dolby Digital 5.1)
  • Audio description : Anglais
  • Sous-titres : Allemand, Suédois, Finnois, Japonais, Norvégien, Anglais, Néerlandais, Français, Espagnol, Danois, Italien
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
  • Région : Toutes les régions
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Paramount Pictures
  • Date de sortie du DVD : 4 avril 2017
  • Durée : 125 minutes

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Joyeux Anniversaire Maman ! (23 mars 2017) de Satoe Tone

Cinq frères poussins partent à la recherche d’un cadeau pour leur maman. Un spécial, un unique, … Oui mais lequel ?

Chronique : Un vrai coup de cœur pour ce si joli livre. Satoe Tone nous offre une merveille histoire d’humour, de tendresse et de sensibilité. Sur le thème du choix du cadeau d’anniversaire, l’auteur le rend comique d’un point de vue de petits poussins. Ce qui rend le livre pour les enfants encore plus rigolos vus qu’ils vont s’identifier et s’y reconnaître. Tant l’écriture est rapide et on lit les pages comme un petit suspens de savoir ce qui se déroule la page suivante et le dessin est simple mais d’une beauté dans sa simplicité et son trait proche de petits tableaux avec ce qui faut de couleur. Un petit livre remplit de tendresse. À lire et relire.

Note : 10/10

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  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Balivernes Editions (23 mars 2017)
  • Collection : Petites Sornettes

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La Fille qui lisait dans le métro (9 mars 2017) de Christine Féret-Fleury

Juliette prend le métro tous les jours à la même heure. La ligne 6, le métro aérien. Ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est observer, autour d’elle, ceux qui lisent. La vieille dame, le collectionneur d’éditions rares, l’étudiante en mathématiques, la jeune fille qui pleure à la page 247. Elle les regarde avec curiosité et tendresse, comme si leurs lectures, leurs passions, la diversité de leurs existences pouvaient donner de la couleur à la sienne, si monotone, si prévisible.
Jusqu’au jour où Juliette décide de descendre deux stations avant son arrêt habituel, et de se rendre à son travail en coupant par une rue inconnue ; un pas de côté qui va changer toute sa vie.

Chronique : Un livre qui fait du bien à lire. Merci à Denoël et Christine Féret-Fleury pour ce beau livre où les émotions sont décrites avec une incroyable justesse. On peut passer du rire aux larmes en un clin d’œil. Justine qui est un personnage tout en justesse qu’on essaye de comprendre mais qui semble toujours nous glisser entre les doigts mais comme le lecteur arrive dans un moment crucial de sa vie, voit s’opérer son choix de changer de vie on comprend ce  choix. Les autres rencontres que Juliette fait sont brèves mais l’auteur arrive à nous les faire aimer et surtout Soliman et son aspect mystérieux.
L’écriture est très fluide et on lit le livre d’une traite; on est face à un court roman dit : feel-good.
Tout semble tellement disproportionné dans cette histoire mais voilà ce  qui marque sa singularité ! Une grande réussite.

Note : 9/10

  • Broché: 176 pages
  • Editeur : Denoël (9 mars 2017)
  • Collection : ROMANS FRANCAIS

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Un monde sans moi (23 mars 2017) de Franck Lucas

 » … c’est cela, une mère : un puits d’amour que les enfants savent ne pas pouvoir tarir, même s’ils devaient y puiser par période de forte sécheresse. (…) A moi l’image du héros lointain, du Zeus tonnant (pas trop quand même) et du deus ex machina. A elle (…) tout ce fatras de l’angoisse et de la dépendance enfantines que l’on lance chaque jour à la tête de sa maman lorsque l’on appartient à la race étrange et monstrueuse des petits d’homme. (…) Pendant vingt ans, j’ai cherché à toucher du doigt l’héroïsme sur moult champs de bataille ; et je ne savais pas que l’héroïsme dormait chaque nuit à mes côtés lorsque la guerre me donnait congé.  » Au crépuscule de sa vie, un homme emprisonné dans le silence se raconte enfin. Dans sa traversée du siècle et de la guerre, sa boussole fut son amour d’enfance, Marie. Par sa lucidité, son humour et sa mélancolie, Michel révèle, touche après touche, une histoire empreinte d’humanité, une flèche qui va droit au coeur.

Chronique : Un roman intelligent de Franck Lucas qui écrit un livre au contexte de roman à larme avec tout l’arsenal où il faut sortir les mouchoirs mais pour un si beau roman cela en vaux la peine. À cause de son silence le personnage principal  va trouver son chemin qui avance vers son rêve. Un livre avec de bonnes interrogations : C’est quoi une famille .? Une question d’amour ? Entre manques de confiance et expériences passées douloureuses, il va avancer, fragile, face à un avenir dont les contours peinent à se dessiner nettement ce qui fait que le livre ne tombe pas dans une facilité et qui lui ferait perdre toute crédibilité.

Note : 9/10

  • Editeur : Erick Bonnier (23 mars 2017)
  • Collection : ROMAN

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Coeur Piment (2 mars 2017) de Cathy Cassidy

Après avoir passé deux merveilleuses semaines à Tanglewood, avec Honey, Ash a repris son tour du monde. Le voilà maintenant en Europe, direction Paris ! Mais le cœur n’y est plus. Il ne retrouve pas l’excitation de ses premiers mois de voyage : Honey lui manque trop, et sans elle rien n’a plus d’intérêt. Il n’y a que lorsqu’il lui raconte ses visites et ses impressions par mail qu’il se sent heureux.
C’est pourquoi la perspective de rentrer bientôt en Australie alors que Honey reste en Angleterre, inquiète Ash…
Et si elle finissait par l’oublier ?

Chronique : Dernier volet de la série de Cathy Cassidy, Coeur Piment fini avec brio cette histoire de famille. Moins centré uniquement sur la vie intérieur d’un personnage cet épisode nous présente Ash le petit amide Honey et montre avec beaucoup de subtilité les difficultés de ce garçon. Cathy CASSIDY aborde la question de la séparation amoureuse et des conséquences que cela peut faire à ses ages là se croit responsable de beaucoup de choses, le désir de contrôle absolu associé au rejet de ceux qui tendent la main vers eux.
Moins sucré, moins fleur-bleue, mais plus tourmenté, plus épidermique, ce Coeur Piment est un très jolie surprise là où un auteur aurait pu se laisser porter par la facilité et le format 10,5 x 15 cm est une superbe idée.

Note : 8/10

 

  • Poche: 112 pages
  • Editeur : Nathan (2 mars 2017)
  • Collection : GF CATH CASSIDY

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Le pays du soleil rouge (8 février 2017) de Elizabeth Haran

Angleterre, 1941. Accusée d’avoir agressé le père d’un de ses élèves, Lara Penrose, une jeune enseignante, choisit pour éviter la prison de partir enseigner en Australie. Quand elle arrive à Shady Camp, bourgade reculée au nord de l’île continent, c’est le choc. D’abord, il n’y a pas d’école. Et puis la région est infestée de crocodiles. Mais Rick va régler le problème. Dès leur première rencontre, Lara est séduite par cet homme, éconduisant le Dr Jerry qui lui faisait jusque-là une cour assidue…
Des paysages exotiques et envoûtants, une héroïne qui doit lutter contre l’adversité pour trouver le bonheur et sa place dans la société… Sont ici réunis tous les ingrédients qui ont contribué au succès des sagas de Tamara McKinley, Sarah Lark ou Colleen McCullough.

Chronique : Un roman d’évasion qui ce lit comme un livre d’aventures mêlant à merveille romance, drame. Il y a beaucoup de choses : de l’émotion, de l’action, de l’humour, des valeurs, une vraie histoire ancrée dans la réalité… Et pour commencer l’écriture nous envoie dans la magie des paysages où le lecteur y est transporté avec une histoire très bien racontée. On ne sent pas les 500 pages et ça veut dire que ça marche. Et ça grâce à des personnages charismatiques qui vont vifs de vraies aventures : une femme qui veut fuir ses problèmes et va rencontrer Éric et le Dr Jerry… Même s’il y a quand même du classicisme avec l’histoire d’amour qui est très belle et convaincante. Mais il n’y a pas que ça, le livre est rempli de valeur et traite pas mal de sujet : la différence, l’amour, la jalousie, les traditions, la recherche d’identité… Elizabeth Haran sait écrire ses personnages qui transmettent des émotions on est dans une fresque une plus belle et captivante qu’on a hâte qu’un jour ce livre se retrouve sur le grand écran.

Note : 9,5/10

  • Broché: 500 pages
  • Editeur : Archipel (8 février 2017)
  • Collection : Grand roman

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