Qui es-tu Alaska ? (21 novembre 2016) de John Green et Julien Allou

Premier verre, premiers amis, première fille… Dernières paroles. Miles Halter est fasciné par les dernières paroles célèbres et impatient de quitter sa vie protégée dans le cocon familial. Il part en pensionnat en quête de ce que Rabelais, mourant, appelait son « Grand Peut-être ». Beaucoup de découvertes attendent Miles à Culver Creek, notamment Alaska Young. Intelligente, drôle, écorchée et mortellement sexy, Alaska va attirer Miles dans son labyrinthe et le propulser dans le Grand Peut-être.

Qui es-tu Alaska ? témoigne brillamment de l’influence indélébile qu’une personne peut avoir sur une autre.

Critique :  Julien Allouf nous fait plonger durant 7H30 d’écoute sur le nouveau roman de l’auteur de Nos étoiles contraires  avec ce livre audio qu’est : Qui es-tu Alaska ? Vous ne serez pas déçu de ce voyage auditif parce que Julien Allouf avec sa voix est maître dans l’art de vous faire passer des émotions d’un tel livre.
On y écoute son talent de conteur et en particulier grâce à la force de présence des personnages écrit par John Green. Toutes les émotions sont décrites avec une incroyable justesse. Comme avec Nos Etoiles Contraires, on peut passer du rire aux larmes en un clin d’œil.
Au départ,on ne pense pas apprécier les personnages. Des jeunes faisant la fête, aimant l’alcool, faisant des blagues aux autres,  et pourtant on les aime tous. Takumi va vous faire sourire voir rire avec l histoire de renard…                                                 Et bien sur Alaska qui est un personnage tout en justesse qu’on essaye de comprendre mais qui semble toujours nous glisser entre les doigts. Comme Miles, on ne la comprend jamais alors qu’elle est le point gravitationnel du groupe. Miles, quand à lui, est de plus en plus attachant durant l’histoire. Ce lieu clos exacerbe les désirs et les passions : les amitiés sont fusionnelles, la perte devient ainsi une épreuve intolérable et douloureuse. Ce qu’il se trame à Culver Creek est secret. Les adolescents entre eux adoptent des noms de code, ils dégagent aussi une image plutôt positive avec leurs réussites scolaires et leur érudition exemplaire. .
Tout semble tellement disproportionné dans cette histoire, voilà qui peut marquer sa singularité.                                                                                                                                           Pour les personnes qui on déjà lu le livre où ce qui souhaite le découvrir ce livre audio est passionnant, flamboyant par ses excès, et grâce à Julien Allouf  on passe facilement du rire aux larmes, sans rien y comprendre ! Une grande réussite.

Note : 9,5/10

  • Durée : 7 heures et 30 minutes
  • Type de programme : Livre audio
  • Version : Version intégrale
  • Editeur : Gallimard
  • Date de publication : 21 novembre 2016
  • Langue : Français

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Ca suffit les bisous ! (26 octobre 2016) de Pascal Bruckner et Jean-Pierre Kerloc’h

Monsieur et madame Martin, les parents de Lara, répètent sans arrêt ces quatre mots : Lara est vraiment merveilleuse !Tellement merveilleuse qu’ils la couvrent de bisous à longueur de journée. La petite fille, en grandissant, se sent étouffée. Elle n’a rien contre les bisous mais là, c’est trop ! Tout est prétexte pour l’embrasser… elle mange ses céréales, hop ! un bisou pour la récompenser de manger de si bon appétit. Elle boit son verre de lait, smack ! un autre bisou, elle s’essuie la bouche : oh qu’elle est mignonne, un bisou ! Et ainsi de suite toute au long de la journée, en famille ou avec les amis… Et pas un baiser mais deux, ou trois, ou quatre d’un coup ! Sur une idée originale du philosophe Pascal Bruckner, Jean-Pierre Kerloc’h adapte avec sensibilité et humour l’histoire d’une petite fille très entourée et très aimée… trop peut-être

Critique : Voici un album illustré tout mignon tout plein : Çà suffit les bisous, un album pour tout-petits un peu particulier : le scénario est signé Pascal Bruckner et  qui était, à l’origine, une nouvelle ; cette intrigue a été adaptée au format album et  illustré par Jean-Pierre Kerloc’hpuis, illustré par Mayana Itoïz. Une belle histoire pour cet album illustré avec sensibilité et humour l’histoire de Lara qui est « trop » aimé et qui nous offre un thème qui est rarement abordé en jeunesse : le trop plein d’amour. Tout l’album est d’une justesse et sensible pour chacun, que les enfants où parents le lise le sujet parle et même si les raison ne sont pas les même chacun y trouvera son compte dans ce superbe album où les illustration aide à nous faire rire. Une petite pépite à lire et à découvrir.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 40 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : P’tit Glénat (26 octobre 2016)
  • Collection : Vitamine

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Poils aux pattes (3 octobre 2016) de Bérengère Delaporte et Ingrid Chabbert

Gertrude la grenouille n’aime pas les poils tout raides qu’elle a aux pattes, et encore moins les moqueries que lui lancent les autres grenouilles. Elle déménage dans une mare plus tranquille, où personne ne peut rire d’elle. Sa rencontre avec un crapaud à la peau toute rose lui apprendra une belle leçon sur l’acceptation de la différence, et les nouveaux amis vivront fièrement avec leurs poils et leur peau rose, en laissant les méchancetés « glisser sur eux sans jamais les atteindre ».

Critique : Un très belle histoire, toute mignonne et remplie de poésie avec des illustration simple et d’une douceur comme le texte où l’enfant apprend l’acceptation de la différence et à aimer les gens qui ne sont pas « dans les norme » et où cette histoire un brin romantique fini sous de belle augure. Le texte coule sous la lecture d’une histoire qui fait du bien au cœur et auquel l’adulte et l’enfant arrive trop rapidement à la fin pour devoir y retourner et reprendre un peu de cette fraicheur.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 30 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Les 400 Coups (3 octobre 2016)
  • Collection : Grimace

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Rouge bonbon (6 octobre 2016) de Cathy Cassidy et Anne Guitton

Lorsque Scarlett, 12 ans, est à nouveau exclue d’un collège, sa mère l’envoie vivre chez son père, en pleine campagne irlandaise.
Scarlett est folle de rage. Depuis que son père a quitté sa mère, elle refuse de lui parler. Alors vivre avec lui ! Sans compter qu’elle devra aussi cohabiter avec une belle-mère et une demi-sœur…
Scarlett va-t-elle mourir d’ennui et tout détruire autour d’elle, comme elle sait si bien le faire ? Peut-être que Kian, un mystérieux garçon, pourra l’aider à trouver la réponse…

Critique : Un roman pour ados qui ce lit avec grand plaisir avec cette histoire de fille rebelle qu’est Scarlett aux cheveux rouge et qui ne fait que des bêtises à cause du divorce de ses parents. Étant aller trop loin sa mère l’envoie en Irlande avec sa belle-famille.
On passe un agréable moment en compagnie de cette famille recomposée. Parfait pour décompresser, on s’attache à la belle-mère qu’est Claire et à sa fille Holly fan de Scarlett et prête à faire tout pour lui ressembler.
Les filles vont être touchées par Scrarlett qui, avec ses petits mensonges tentés de masquer sa souffrance, puis par Kian, qui derrière son sourire et son cheval se cache un garçon sensible et finalement très seul.
On se laisse porter sans mal par cette touchante histoire qui se savoure avec plaisir en cette rentrée.
Une bonne écriture est une histoire bien écrite pour ce roman de Cathy Cassidy.

Note : 9/10

 

  • Broché: 240 pages
  • Editeur : Nathan (6 octobre 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI

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Test Blu-Ray: Un homme à la hauteur

Jean Dujardin (Acteur), Virginie Efira (Acteur), Laurent Tirard (Réalisateur)

Diane, une avocate, fraîchement célibataire, reçoit un appel d’Alexandre, charmant architecte qu’elle n’avait jamais rencontré, et qui vient de retrouver son téléphone égaré. Lorsqu’ils se rencontrent, le rendez-vous prend un tour inattendu..

Critique  Film :Ce film sur la rencontre d’une très belle femme (Virginie Efira) et d’un homme mesurant 1m36 (Jean Dujardin) n’aurait pu être qu’un simple divertissement un peu excessif et surjoué par les deux acteurs. Eh bien, pas du tout. Le spectateur en sort ému, parce que derrière cette histoire d’amour, il y a un message. Celui d’accepter la différence et de ne pas s’attacher au fameux « regard des autres », qui peut vous pourrir la vie et vous faire passer à côté des belles choses qu’elle vous offre.
Jean Dujardin et Virginie Efira sont crédibles, émouvants et à aucun moment, ce film ne tombe dans la caricature et les excès que l’on aurait pu craindre. Laurent Tirard a su faire de cette histoire drôle et légère, un film plus profond qu’il n’y paraît.

Note : 8/10

  • Format : PAL
  • Audio : Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Audio description : Français
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
  • Région : Toutes les régions
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Gaumont
  • Date de sortie du DVD : 7 septembre 2016

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Une nuit, Markovitch (25 août 2016) de Ayelet Gundar-Goshen

1939. Zeev Feinberg et Yaacov Markovitch quittent leur petit village de Palestine, direction l’Allemagne, où ils ont pour mission d’épouser de jeunes Juives afin de les sauver des griffes des nazis. De retour chez eux, ils leur redonneront leur liberté en divorçant. Mais si Zeev a bien l’intention de retrouver la femme qu’il aime et son enivrant parfum d’orange, Yaacov, lui, ne tient pas à laisser partir Bella,  » la plus belle femme qu’il ait vue de sa vie « . Cette dernière est pourtant déterminée à se séparer de lui…

Critique : C’est d’ailleurs à la suite, de l’une d’elles, que les deux hommes se font embarquer pour l’Allemagne avec comme dessin d’épouser une jeune femme juive, non pas part amour, mais afin de les sauver. Alors que ce roman pourrait n’être qu’une simple chronique de village, par forcément très intéressante, elle est prenante. Les personnages sont forts et entiers, au point qu’ils prennent une dimension presque mythologique, comme doivent sans doute l’être des premiers colons. Ils grandissent, évoluent, changent sur une trame de départ assez simple : l’amour, le désir, le rejet, le refus. le récit est truffé de petits détails qui font penser au réalisme poétique, la poésie ayant une place importante dans la vie de certains personnages : femme exhalant une odeur d’orange, dont le fils sent la pêche, connexion par-delà les mers et les continents. Pour autant, tout n’est pas rose et tout ne se résout pas dans la joie : les immigrants ont apporté avec eux les souvenirs parfois insurmontables de la vieille Europe. Un roman gourmand, poétique, drôle, entre ombre et lumière que j’ai pu découvrir. Cette fable historique et amoureuse est à savourer doucement sous les feuillages des fruitiers de l’été indien qui approche.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 480 pages
  • Editeur : Presses de la Cité (25 août 2016)
  • Prix : 23 euros

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Songe à la douceur (24 août 2016) de Clémentine Beauvais

Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il ne peut plus vivre loin d’elle. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c’est l’histoire de ces deux histoires d’amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans, à ce moment-là d’une vie, peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.

Critique : Songe à la douceur est une merveille qui laisse son lecteur hébété parce qu’il s’agit d’un roman comme on n’en a jamais lu, un mélange exquis de classicisme et de modernité. L’ écriture en vers est bien loin de constituer un obstacle, au contraire, elle ne fait que faciliter la lecture avec son rythme entraînant. Ses personnages sont touchants et  authentiques.Un roman où les mots jouent sur la page afin de nous faire ressentir les déplacements des personnages et leurs émotions. Un opéra du langage qui donne à voir et à sentir.
C’est à la fois moderne et désuet, romantique et physique, mais dans tout les cas entraînant et vivifiant. Songe à la douceur ne se contente pas de la prouesse d’être un roman en vers, il demeure au-delà de ça un roman exceptionnel en lui-même. On y plonge dès le début, les phrases défilent sous nos yeux comme spectateur d’une bel opéra, on s’attache à ses personnages très rapidement, on se laisse émouvoir par cette si belle histoire d’amour, aussi  déchirante et émouvante qu’elle peut être. On voudrait que cela continue, que rien ne s’arrête et qu’on ne soit pas obligé de tourner cette dernière page, c’est un roman qui demande a être lu et relu, c’est une histoire qu’on ne peut abandonnée comme ça, le genre de livre qu’on sait déjà qu’il restera gravé à jamais dans nos esprits et qui sera repris pour encore se délecter de cette lecture.
Une histoire d’amour à l’écriture poétique et aux personnages attachants que je vous recommande d’autant plus si vous voulez une lecture différente des autres.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 248 pages
  • Editeur : Editions Sarbacane (24 août 2016)
  • Collection : Exprim’
  • Prix : 15,50 euros

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Riquet à la houppe (17 août 2016) de Amélie Nothomb

« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »

Critique: Riquet à la houppe est une réécriture du conte de Perrault. C’est l’histoire d’un garçon hideux mais intelligent et d’une fille à la beauté presque irréelle mais sans esprit. Avec Amélie Nothomb qui reprend ce conte;  elle va le faire de manière imperceptible et nous transmettre sa manière de penser pour oublier tout ce que on connait. L’auteur alterne entre narrations et moments philosophiques. Avec Nothomb rien n’est laissé au hasard. Que ce soit le prénom des personnages avec Déodat et Trémière qu’on va suivre tour à tour durant une longue période de leur vie, on va les voir évoluer, les connaître. Nothomb aborde une nouvelle fois le thème de l’amour absolu, incommensurable de l’infini où il faut passer par des amours éphémères. Un autre point beaucoup abordé dans ce roman, est la beauté ; aussi bien extérieure qu’intérieure.                                                             Un très joli conte sur la différence.

Note : 9/10

  • Broché: 198 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (17 août 2016)
  • Prix : 16,90

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Ceci n’est pas qu’une comédie romantique (23 juin 2016) de Julie Grêde

Lorsque Bébé se réveille en sursaut dans un avion qui atterrit au coeur des montagnes enneigées, elle se demande ce qu’elle est venue faire dans cette galère. L’explication est en fait très simple : elle s’est fait retourner le cerveau par sa meilleure amie. La voilà coincée pour deux semaines dans un chalet somptueux parmi des amis trop fêtards, le genre à faire couler le champagne à flots. Tout ce qu’elle déteste. Tout ce dont son coeur cabossé n’a pas besoin. C’est du moins le programme de départ. Une fois arrivée. Bébé apprend qu’une tempête cloue tous les avions au sol. Qu’elle sera seule dans ce chalet ultra design. Sauf que… Sauf que derrière la porte, l’ambiance est plus tamisée que prévu, et bien moins solitaire. Un blond aux yeux verts « bientropbeaupourêtrevrai » lui a préparé des Saint-Jacques et l’attend. Il est décidé à lui faire avouer tous ses secrets. Peut-être qu’elle va adorer ça.

Critique : Un beau roman très émouvant. Comme le titre le dit ce n’est pas qu’une comédie romantique, c’est une histoire d’amour, on est face à une  romance de tous les jours. Notre héroïne  ce prénomme Bébé qui décide cette année de rejoindre sa meilleure amie Lo pour passer les fêtes de fin d’année dans un sublime et luxueux chalet à la montagne. Là-bas, rien ne se passe comme prévu et les surprises s’enchaînent, que ce soit pour le lecteur que pour les personnages. Perdue en pleine montagne, Bébé va faire la connaissance de JB, le sublime mâle « bientropbeaupourêtrevrai », et cela va faire des étincelles. L’histoire parait simple à la Bridjet Jones mais c’est ici que l’auteur nous montre sa fore d’écriture, elle nous montre deux protagonistes qui ont chacun une histoire à partager et des blessures à panser. Nous rencontrons de façon un peu impromptue les amis de Lo qu’on n’attendait plus mais c’est aussi ici que l’histoire prend un tournant intéressant où l’histoire contient quelques rebondissements qui nous entraine au cœur d’une bande d’amis qui ont tous  une personnalité bien propre et comme dans chaque groupe. C’est un roman qui fait rêver,sourire, vibrer et cache plus que le résumé qui ne le laisse présager.L’écriture de Julie Grêde est intelligente avec un mélange de références en y apportant originalité et qualité. On passe un excellent moment de détente à travers cette lecture et c’est tout ce dont on avait besoin C’est léger, frais, drôle et émouvant. Un très bon livre si vous cherchez une romance simple, sans prise de tête.

Note : 9,5/10

 

  • Poche: 263 pages
  • Editeur : PIXL (23 juin 2016)
  • Collection : ROMAN
  • Prix : 7,90 euros

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Le copain de la fille du tueur (25 août 2016) de de Vincent Villeminot

Charles vient d’intégrer un internat pour  » gosses de riches « , perdu au cœur des montagnes suisses. Avec Touk-E, son coloc, ils tuent le temps comme ils peuvent, allumant fausses révolutions et vrais incendies … jusqu’à l’arrivée de Selma. Elle est mystérieuse, solaire, solitaire… et fille d’un trafiquant de drogue en cavale.

Critique : L’histoire de ce roman est surprenante et inattendue avec un scénario à l’américaine avec un coté teenage de riche le tout saupoudré de fantastique.On pourrait croire  qu’il s’agit d’une gentille histoire d’amourette entre deux adolescents fortunés, ses héros sont tous plus barré que l’autre.Nous avons Touk-E, le pyromane est un rebelle qui semble venir d’une autre planète. Charles, le romantique prêt à tout pour sa bien aimé, un faux calme et Selma, mystérieuse, avec une forte personnalité. Chacun a des réactions totalement imprévisibles. L’auteur distille sa touche un peu cynique dans son roman, donnant naissance a une romance douce amer.Le livre est composé de deux grosses parties  La première partie qui met en place l’histoire  et la seconde partie du livre entre dans le sujet  captivante mais deviens plus mélancolique aussi.
Le copain de la fille du tueur et un  thriller déjanté. Original, sombre et étrange qui ce lit très vite.

Note : 8,5/10

  • Broché: 264 pages
  • Editeur : Nathan (25 août 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI
  • Prix : 16,95 euros

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