Divorcé(e)s et célibataires : mode d’emploi (26 mai 2016) de Giuseppe Pignato

Laissez-vous emporter par la plume drôle et intelligente de l’auteur à travers une galerie de portraits d’hommes et de femmes de la société actuelle et découvrez ces personnages attachants, méconnus et pourtant si proches de vous.

Critique : Un titre qui interpelle et qui laisse présager une bonne dose d’humour, une couverture attrayante. Dans cet ouvrage vous découvrirez des techniques pour prendre confiance en vous et différents conseils pour trouver l’amour et, surtout, comment le chercher ou reconnaître les signaux à ne pas manquer.
Giuseppe Pignato nous entraine dans un témoignage captivant et très intéressant, sous une plume fluide, pertinente et qui donne la pêche.
Dans cet ouvrage nous suivons plusieurs personnages qui son divorcé, célibataire et grâce à leurs volonté de vouloir remonter la pente, nous assistons à leurs transformations.
Agrémenté de plusieurs anecdotes, toujours saupoudrées d’humour, ces personnages nous entraine dans leurs déboires amoureux qui peuvent parfois paraitre totalement hallucinants, mais qui pourtant se révèlent véridiques. De quoi faire peur à n’importe quel(le) célibataire.
Un livre surprenant et bien écrit auquel on passe un bon moment avec toute cette galerie de personnage.

Note : 8 /10

 

  • Broché: 385 pages
  • Editeur : La Boîte à Pandore (26 mai 2016)
  • Prix : 18,90 euros

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S’enfuir (12 mai 2016) de Martyn Bedford

Gloria mène une vie normale d’adolescente de 15 ans. Et elle s’ennuie. Jusqu’au jour où un garçon mystérieux fait irruption dans sa classe : Uman est drôle, intelligent, d’une assurance désarmante. Il fait ce qu’il veut sans attacher la moindre importance à ce que les autres pensent.
Il est tout ce que Gloria voudrait être. Il est la promesse de vivre enfin pleinement, de vibrer, d’aimer.
Alors quand il lui propose de partir, de camper en forêt, de choisir leurs destinations à pile ou face… Gloria s’enfuit avec lui sans regrets, et sans prévenir personne.

Critique : Un roman à la construction intelligente et aux propos subtils. Uman a un humour très particulier, assez sarcastique, que lui autorisent sans doute le drame qu’il a vécu dans sa famille et son intelligence évidente. Gloria sera sous le charme, en proie au mal-être de l’adolescence sans savoir vraiment ce qui ne va pas, la liberté et la transgression que lui propose alors Uman sont fort tentantes
Alternant des passages d’interrogatoire policier et des passages de narration plus classiques par Gloria, le lecteur découvre petit à petit ce qui a occupé ces quinze jours de fugue. Une interrogation permanente  maintient le lecteur en haleine, et l’histoire d’amour en fond reste discrète, sans envahir le récit ni basculer dans la mièvrerie.
Riche en réflexions et fort d’analyses psychologiques fouillées, ce roman, alternant -pour les besoins du scénario- retranscription et narration, ne laisse pas insensible.
L’adolescence, les relations aux parents, à la famille, sont abordés de manière transversale par ce qu’a vécu Gloria. Une mise en page claire et aérée qui permet de plus une lecture rapide et facile, ce thème pourtant classique de la fugue à l’adolescence est ici traité de manière fort plaisante.
Une histoire originale, dérangeante et qui ne laisse pas indifférent

Note : 9/10

 

  • Broché: 418 pages
  • Editeur : Nathan (12 mai 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI
  • Prix : 16,95 euros

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Cet été-là (19 mai 2016) de Sarah Ockler

D’après Frankie, la meilleure amie d’Anna, rien ne vaut les plages de Californie pour rencontrer des garçons. Et si elles en rencontrent au moins un par jour, il y a toutes les chances pour qu’Anna vive (enfin !) une première histoire d’amour.
Mais Anna, elle, n’a aucune envie de passer l’été à flirter en bikini… Parce qu’en réalité, elle a DÉJÀ vécu une première (et secrète) histoire d’amour : avec le grand frère de Frankie, un an plus tôt… juste avant qu’il ne meure brutalement, laissant sa famille et Anna anéantis.

Critique : Ce roman jeunesse mélange des thèmes très légers de l’adolescence comme les amours de vacances ou l’amitié avec des thèmes beaucoup plus fort comme le deuil qui est le thème principal. C’est une manière sympa d’aborder les sujets délicats de la vie sans tomber dans le trop triste.Si toutes les pages sont empreintes de la tristesse que ressent Anna, tout le roman n’est pas triste non plus. Mais il résume parfaitement bien le deuil. Peut-être oublier ? A-t-on le droit d’être de nouveau heureux ? Est-ce une trahison de penser à un autre alors que Matt n’est plus là ? Et s’il était là ? Tout est résumé en ces quelques mots « Et s’il était là ? ». Que dirait-il ? Que ferait-il ?
La mort de Matt a anéanti sa famille entière. Ses parents ne savent plus que faire et sa petite soeur, Frankie, s’est créée une carapace de fille sur-maquillée, sautant au cou de garçons qu’elle ne connait pas. Si on ressent parfaitement bien la peine de Frankie et sa volonté de se démarquer pour que ses parents se rappellent de son existence, c’est aussi et surtout à la peine d’Anna que l’on compatis.
Car Anna est celle qui se tait. Celle qui, si elle est triste, n’a pas le droit d’être aussi triste que Frankie qui a perdu un frère. Celle qui se doit d’être forte pour aider sa meilleure amie à surmonter sa peine. Celle qui doit cacher que, encore plus que son « meilleur ami sans e », c’est son amoureux qu’elle a perdu. Son amoureux qui ne l’a jamais été officiellement et qui ne le sera jamais. Son amoureux secret qui a emporté la vérité avec lui.C’est donc un voyage aussi intérieur pour la jeune héroïne qui doit apprendre à écouter son corps et son cœur.

Un livre Intéressant avec des passages émouvants.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 352 pages
  • Editeur : Nathan (19 mai 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI
  • Prix : 16,95 euros

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Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es (4 mai 2016) de Marc Pistorio

Etes-vous heureux en couple ou accumulez-vous les relations sans lendemain ? Vous montrez-vous plutôt fusionnel ou distant avec votre conjoint ? Avez-vous été un enfant aimé et cajolé, ou alors négligé ? De récentes études montrent que l’attachement amoureux se construit dès la plus tendre enfance : il prend racine dans le rapport affectif avec les parents et se perpétue à l’âge adulte dans la relation de couple. La qualité de ce lien est donc cruciale. S’il a été sécurisant, les relations amoureuses seront équilibrées. S’il a été insécurisant, vous ressentirez de l’anxiété ou vous chercherez à éviter l’intimité relationnelle. Fort heureusement, ce verdict n’est pas sans appel et il est possible de corriger sa trajectoire afin de construire une relation sereine et durable. Dans cet ouvrage, l’auteur explique les fondements de cette théorie et vous permet de déterminer votre style d’attachement et celui de votre partenaire. Il présente des conseils pour établir un bilan de ses relations amoureuses et faire des choix éclairés. En apprenant à mieux communiquer avec votre conjoint et à prévenir les situations conflictuelles, vous mettrez fin aux répétitions douloureuses du passé.

Critique : Réparer l’insécurité et les échecs amoureux grâce à une attitude affective sécurisante est  présenté en détail dans le livre pour identifier ses émotions et les signaux corporels qui en découlent, réguler ses émotions seul et avec le partenaire en les dévoilant clairement, activer son aptitude au calme par les techniques de respiration et de méditation, se parenter et mentaliser dans les instants de désaccordage affectif, recourir au pouvoir du regard et du toucher pour nourrir l’intimité, choisir quand dire et quand ne pas dire, faire preuve de générosité, d’empathie et de compassion, aborder les conflits dans une attitude constructive de résolution, accepter la nécessité d’une saine dépendance mutuelle, exercer sa capacité de résilience. Ce sont tous ces principes qui visent à renforcer le lien d’attachement amoureux entre les partenaires. Marc Pistorio est psychologue et médiateur, spécialiste en résolution de conflits, sans parler de son activité médiatique, il est un des seul qui dresse un panorama aussi complet des différents types d’ échecs d’amour qu’elles soient soi. Sans jugement, sans prise de position morale quelle qu’elle soit, l’auteur donne de nombreuses techniques concrétés pour gérer et éviter ses échecs

Un bouquin passionnant, bien écrit et qui sera utile à tous ceux qui se minent la vie.

Note : 9/10

 

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : Flammarion (4 mai 2016)
  • Collection : L’art de la vie

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Retour a Ellinghurst (18 mai 2016) de Clark Clare

1910. Les enfants Melville grandissent dans le château familial d’Ellinghurst : Jessica rêve de haute société londonienne, sa sœur Phyllis d’études à l’université, leur frère Théo, héritier du domaine, éclipse déjà tout le monde autour de lui.Quand la Grande Guerre éclate, chacun tente de trouver sa place dans un monde en pleine mutation. C’est alors qu’Oscar Greenwood fait irruption dans leur vie pour la bouleverser à jamais et révéler des secrets de famille enfouis depuis longtemps. Dans une atmosphère à la Downton Abbey, Clare Clark met en scène de façon subtile et élégante le violent conflit entre tradition et modernité qui frappe la société anglaise d’après-guerre.

Critique : Un magnifique livre d’amour sous fonds historique qui ce lit d’une traite. Le prologue commence à un enterrement en 1920, est carrément déroutant qui entre dans l’action de l’histoire. Le lecteur est tout à fait impossible de déterminer qui sont tous les personnages de ce livre, qui fait écho à la série Downtown Abbey et va se demander comment ses personnages avec des questions de qui meurt et qui finiront avec qui et comment tout cela se répercutera dans tout le livre. Une fois passé les deux premiers chapitres, bien que le rythme s’accélérer rapidement, de sorte que l’on finit sans se rendre compte des 500 pages parcouru.

C’est un livre très dense à décrire par sa complexité de personnage mais l’émotion et les sensations vécues font que le livre nous arroche. L’histoire en elle-même ne porte pas de nombreux rebondissements en son sein, là n’est pas le but. Il s’agit d’un portrait de famille d’un pan de vie où les liens entre les êtres en réalité forgent le ciment de ce récit.

En définitive, un très beau roman envoûtant !

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : FLAMMARION (18 mai 2016)
  • Collection : Littérature étrangère

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L’écureuil : Tome 1 (1 juin 2016) de Fabien Grolleau

Les Prussiens sont aux portes de la capitale, le peuple de Paris gronde.

Mais qui est donc cet étrange gamin roux qui danse ou plutôt vole littéralement de toit en toit ?
Pourquoi le terrible Hector, Empereur des bas-fonds de Paname, veut absolument « avoir sa peau » ?
Et enfin, que vient faire dans cette aventure de haut vol l’immense Victor Hugo

Critique : Un premier tome formidable qui raconte une aventure Poétique et historique sur les toits de Paris, portée par personnage attachant rempli d’aventure dans un Paris des plus poétiques et où le récit nous entraine dans une histoire à la Arsène Lupin où le lecteur rencontrera Victor Hugo et nous fera vivre à travers les toits de Paris un monde historique que les adolescents et adultes vont aimer se plonger. Le graphisme de l’album est très influencé par Sfar, Blain et le côté reconstruction de la ville est éblouissante. On a hâte d’être en mars 2017 pour la suite.

Note : 9/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (1 juin 2016)
  • Collection : BD

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La vraie recette de l’amour de Agnès Laroche

Roméo adore cuisiner ! Le soufflé à la vanille et le fondant au chocolat n’ont pas de secret pour lui. Il dévore aussi des yeux, en silence, sa voisine Juliette. Quand son copain Yann, nul en français, lui demande de l’aide, il accepte. Il doit écrire à sa place des lettres d’amour… à l’inaccessible Juliette. Tel Cyrano, Roméo se prend au jeu des missives puis lui révèle ses sentiments par gâteaux interposés. Bientôt il se trouve face à elle au concours du meilleur pâtissier. Une pincée d’admiration,
un zeste d’audace, un coulis de complicité…

Critique:  Un livre pour enfants fluide, drôle avec en arrière-plan d’une amourette et la cuisine. Une histoire avec une belle petite intrigue, les notions d’amitié et d’amour qui sont extrêmement bien mis en valeur avec notre personnage principal qu’est Roméo qui est touchant. Son amitié partagé pour son copain Yann et l’amour qu’il porte à Juliette est vraiment beau.
Les illustrations qui accompagnent sont également très jolies et complètent à merveille. La couverture est tout bonnement magnifique et l’idée du rabat sur le côté très judicieux.
Pétillant et dynamique, voilà deux mots qui résument bien cette histoire qui se dévore.

Note : 9/10

  • Broché: 208 pages
  • Editeur : Rageot Editeur (20 janvier 2016)
  • Collection : Hors collection

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Pressentiments de Clara Sanchez

Après un accident survenu alors qu’elle était en vacance avec son mari et son fils, Julia reste suspendue entre rêve et réalité. Seul son instinct de survie pourra la faire entrer en contact avec les personnes qu’elle aime.

Critique: Un livre fort et tendre de l’auteure espagnole Clara Sanchez qui va vous faire pénétrer dans l’intimité de ses personnages, dans chaque lieu et au cœur des situations avec des mots précis qui installent un décor en quelques phrases. On sent les odeurs, la chaleur ou la fraîcheur d’un filet d’eau, une musique un peu forte voici la force de ce livre avec ses phrases courtes, portant sur les actions, les émotions, les sentiments. On est dans un livre à la fois profond et dépouillé, le style est très doux, posé.
Cette histoire oscille entre le réel et l’imaginaire tout en étant ancrée dans le quotidien des personnages que est Julia et de Félix. Tour à tour, ils sont « présences » entre les pages et on découvre ce qu’ils vivent. Ils sont si loin et si proches à la fois, leur amour sert de fil conducteur ainsi que leur fils, comme autant de liens ténus entre deux univers.
Félix travaille dans les assurances, il ne doit s’attacher qu’à des faits réels, concrets dans le cadre de son activité professionnelle. Il veut tout faire pour que son épouse aille mieux et il est difficile pour lui de lâcher du lest dans le domaine de la rationalité… Mais l’amour le porte, l’emporte et reste son moteur… Le livre pose de bonne question comme qu’en est-il des réactions et des ressentis lorsqu’une personne est dans le coma ? Quelles sont les meilleures solutions à mettre en place, comment réagit l’inconscient de la personne concernée ? Est-ce que l’amour peut être plus fort que tout ? Est-ce que les expériences de la vie peuvent transformer une personne, modifier son attitude ou la faire évoluer autrement ?
Un très beau roman qui aborde des thèmes sortant de l’ordinaire, en les traitant de manière originale.

Note : 9/10

  • Broché: 396 pages
  • Editeur : Marabout (1 avril 2016)
  • Collection : Marabooks

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La 2 CV verte de Manu Causse

Isaac est un petit garçon vide. Il a un corps, des yeux, mais à l’intérieur, rien. Parfois seulement, il hurle. Depuis sa naissance, ses parents se sont lentement détruits, à coups d’amertume et de culpabilité. Le père, Eric Dubon, est épuisé et désemparé. Mais lorsque, à la mort de son oncle, il hérite d’une vieille 2CV, tout s’emballe. Au volant de la petite voiture, il décide de retirer son fils de la clinique où il est gardé, puis de s’échapper. Entourés de fantômes et de vieux souvenirs, les deux fugitifs se lancent alors dans un étrange voyage. Mais quel est vraiment le passé d’Eric Dubon, et que compte-t-il faire de son fils ? Aidés par une adolescente lunatique, traqués par un gendarme amateur de champignons et accompagnés par un chaton bavard et arrogant, le père et son fils poursuivent leur route, et nous plongent dans un conte initiatique envoûtant. L’étrange balade à bord de la 2CV verte promet d’être mouvementée.

Critique : Voici un roman touchant, qui fait penser à au livre : Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris dont il n’a pas à rougir tant le livre est original. L’auteur se penche sur les relations père-fils et les secrets de famille avec des personnages secondaires des plus hauts en couleurs qui sont autour de cette relation. Les personnages sont vraiment bien travaillés et on souhaite rester avec eux plus de temps hormis celui de sa mère où son personnage est absolument détestable.

Le style de la narration est fluide, ce qui donne envie de ne pas s’arrêter, et le fait de changer de point de vue peut paraître au début étrange mais par la suite c’est ce qui nous fait entrer au cœur de ces personnes bien plus qu’attachante.

L’intrigue est simple mais elle nous entraine dans une histoire d’émotion si forte que l’on ne s’ennuie à aucun instant et auquel notre cœur s’emballe sur cette si belle fin.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 304 pages
  • Editeur : Denoël (10 mars 2016)
  • Collection : ROMANS FRANCAIS
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Si on nous l’avait dit de Laura Trompette

Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en acceptant avec bienveillance sa routine au sein de la ferme de ses parents. Elle mène en réalité une double existence : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais en vadrouille dans l’hexagone, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique va rapprocher ces deux êtres qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…

Critique :  Ce livre raconte une romance légère, atypique et toute mignonne. La première moitié du roman est très bonne l’intrigue est assez fraiche, dépaysante, et prend vite un tournant que on a pas du tout prévu. Ainsi,on est véritablement surprit, et on arrive à s’ attachée aux personnages.  Alice et sa famille sont adorables. Au-delà de la simple caricature paysanne, Laura Trompette réussit à nous faire ressentir toute la bonhommie des Perret, mais aussi toutes les difficultés liées à leur condition paysanne. Condition dont aimerait s’affranchir Alice, qui rêve de paris, d’indépendance et d’avenir. Pourtant, elle a ce sentiment d’être prisonnière de son statut, et a alors du mal à envisager son futur, jusqu’à l’apparition de Nolan. Nolan qui, à l’opposé, a tout réussi dans sa vie, professionnellement parlant. Mais au niveau familial, c’est une autre affaire…
Au sein de ce roman ce qui dérange on termine ce livre en ce demandant à quoi la plupart des évènements ont servi. Une interrogation assez étrange qui  perturbe. Si on à pas ce ressenti dans la première partie du livre, ce sentiment s’est vite propagé dans la seconde.
A vrai dire, on à l’impression que Laura Trompette reste trop en surface tout au long de son récit, et n’approfondit que peu de choses. Elle intègre beaucoup de personnages qui finalement ne servent presque à rien ; de même que beaucoup d’ellipses qui nous font passer le plus souvent du coq à l’âne sans aucune transition, ce qui donne un rythme rapide et hachuré. Un peu comme si on se retrouvait en présence d’un recueil de péripéties formant une histoire, mais que l’on a parfois du mal à rattacher au récit. Il y a également beaucoup de situations qui sont abordées, mais pas du tout développées, ce qui est assez dommage, mais cela ne m’empêche pas d’avoir tout de même passé un très bon moment avec Alice et Nolan.

Note : 7,5/10

 

  • Broché: 300 pages
  • Editeur : Emoi (9 mars 2016)
  • Collection : &moi

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