Mon pays réinventé d’Isabel Allende, étrangère en terre natale

Certaines personnes portent en elles une histoire, un destin qu’elle s’efforce de partager avec un public de bien des manières. Isabel Allende porte en elle tout un pays, le Chili, terre natale qu’elle a dû fuir dans la tourmente. De par ses mots elle invoque le désert d’Atacama, la terre de feu, Santiago, la capitale tentaculaire. Une invitation au voyage immanquable.

L’ouvrage n’est pas un récit fictionnel, pas de personnage principal, hormis le Chili, qui verra sa géographie, son ethnographie et son histoire être minutieusement exposée. Les Chiliens, peuple d’immigrés et multiethniques, n’échappent pas à une étude de ses mœurs, de sa mentalité paradoxale empreinte d’un esprit de classe. Un portrait d’un pays détaillé qui vaut tous les cours d’histoire.

L’ouvrage n’en est pas moins pourvu d’une part fictionnelle.  Afin de panser sa mémoire d’exilée, Isabel livre ses souvenirs doux-amers sur son enfance. Elle porte un regard malicieux sur son pays et ses concitoyens, une nostalgie se dégage de sa plume chaude lorsqu’elle évoque ce pays si cher à son cœur, si présent dans sa tête mais si loin de son regard. Terre de mystère meurtri par la folie des hommes.

L’histoire tragique récente du Chili et la manière dont Isabel et sa famille l’ont vécu occupent une place importante. Le récit se fait alors analyse politique, débarrassé de l’affect auquel elle pourrait prétendre l’autrice narre le tourbillon sanglant qui a marqué son pays au fer rouge.

Un récit à la croisée des genres, entre récit historique et autobiographique. Peut-être le point d’entrée idéal pour découvrir Isabel Allende et sa plume ronde de conteuse.

Résumé : Isabel Allende se confie : « Presque toute ma vie, j’ai été une étrangère, condition que j’accepte car je n’ai pas d’alternative. Plusieurs fois, je me suis vue obligée de partir en brisant des liens et en laissant tout derrière moi, pour recommencer ma vie ailleurs. » Ayant choisi l’exil après le coup d’Etat du 11 septembre 1973 au Chili, Isabel Allende s’est engagée sur le chemin de la littérature. Aujourd’hui, sur un ton léger et émouvant, elle nous livre son Chili mythique, imaginé dans l’exil, territoire de sa nostalgie, seul pays où elle ne se sente pas une étrangère.
Ce portrait contrasté du Chili, où sont évoquées sa géographie, son histoire, sa culture ou ses mentalités, est entremêlé de souvenirs et de pensées personnelles qui retracent tout le chemin d’une vie. La famille extravagante, l’enfance, les rencontres, les voyages. Isabel Allende dévoile les origines et donne les clés des personnages et des lieux qui sont la matière de son œuvre romanesque.

Éditeur ‎Le Livre de Poche (1 juin 2005)
Langue ‎Français
Poche ‎288 pages
ISBN-10 ‎2253113557
ISBN-13 ‎978-2253113553

Vous connaissez peut-être (23 août 2017) de Joann Sfar

Au début il y a cette fille, Lili rencontrée sur Facebook. Ca commence par  » vous connaissez peut-être « , on clique sur la photo du profil et un jour on se retrouve chez les flics. J’ai aussi pris un chien, et j’essaie de lui apprendre à ne pas tuer mes chats. Tant que je n’aurai pas résolu le problème du chien et le mystère de la fille, je ne tournerai pas rond. Ca va durer six mois. Ce roman fait suite à Comment tu parles de ton père. On y trouve quelques portraits de femmes, et un portrait de chien. C’est une enquête. Tout est vrai sinon ce n’est pas drôle.

Chronique : Vous connaissez peut-être est la suite de Comment tu Parles de Ton Père, de Joann Sfarr; si vous n’avez pas aimer ce premier livre passez votre chemin parce que ce livre est dans la même veine mais ici  c’est plus un roman sur les réseaux sociaux , Fragilisé par une récente rupture amoureuse, le narrateur cherche à appliquer du « baume sur le réel », à combler « le manque » laissé par son ex-maîtresse qu’il surnomme « le bibelot »  Ce récit en forme d’invective est un patchwork en étoile, un long monologue intérieur cousu et recousu, un colimaçon d’anecdotes où les meilleurs moments de bonheur frôlent les moments les plus douloureux.
Écrit dans un style propre à l’auteur, le lecteur aimera cette spontanéité, brute, iconoclaste, où il peut se moquer de lui, pour mieux égratigner les autres et sa propre bêtise.
Un récit personnel où il nous parle comme à un ami,  le but comme dans le premier livre est de percer la carapace de cet homme si élégant, si collectionneur de jupons, amateur de luxe et en redoutable avocat prêt à défendre tous les hommes touchés par l’injustice.
Ainsi, des petites caresses aux regrets plus sombres dont cette fameuse Lili, Joann Sfarr, n’hésite pas à se livrer sans pudeur ses problèmes.
Il n’y a pas d’enjeu littéraire dans ce récit, mais si vous aimez le dessinateur il faut lire ce livre. Il dégage simplement un peu de bonne humeur !  Comme dans un dessin ou une caricature, il n’y a pas de ratures, un bloc de mots, puissant et fort.

Note : 9/10

  • Broché: 262 pages
  • Editeur : Albin Michel (23 août 2017)
  • Collection : A.M. ROM.FRANC

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Les aventures de Nick Adams (11 mai 2017) de Ernest Hemingway

Dans les années 1920, un jeune homme attachant apparaît dans des nouvelles éparses sous la plume d’Ernest Hemingway : Nick Adams. Pendant une dizaine d’années, le romancier américain conta ses mésaventures d’enfance dans le Michigan, relata son expérience de la guerre, partagea des instants de sa vie de couple.

Chronique : Nick Adams est un jeune garçon qui passe d’un enfant à un adolescent à un adulte. Dans ses histoires, il exprime ses caractéristiques, ses pensées et ses émotions virtuelles à travers des expériences et des luttes qu’il partage avec son père et son oncle. Dans l’histoire du camp indien, Nick accompagne son père dans un camp où une jeune femme indienne donne naissance à un enfant. Nick doit regarder et essayer de comprendre ce qui se passe chez les femmes alors qu’elle traverse le processus pénible du travail des enfants et une opération sans anesthésie. Alors que Nick regarde, il est confus, mais il est persistant de montrer à son père qu’il est conscient et comprend la situation à portée de main. Au fur et à mesure que l’histoire progresse, d’autres obstacles se posent qui laissent des questions sans réponse pour Nick. Bien qu’il ne comprenne pas bien, il est prêt à faire paraître comme s’il le fais pour que son père le regarde comme un adulte plutôt qu’un garçon. Le concept de l’histoire elle-même est une couverture masquant les émotions de Nick et de son père et comment il travaille à l’acceptation de ses pères à différents niveaux. L’histoire est convaincante qui vous permet de comprendre le comportement humain et les significations cachées à l’intérieur.Un Chef d’oeuvre à lire et découvrir.

Note : 10/10

  • Poche: 368 pages
  • Editeur : Folio (11 mai 2017)
  • Collection : Folio

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Trump par Trump (1 mars 2017) de Donald Trump

Il fascine, il irrite, il effraie, il intrigue… C’est un génie des affaires, c’est aussi un héritier dont l’empire est surendetté… Il a surtout déjoué tous les pronostics : personne ne le voyait triompher en novembre 2016. Mais, tel un rouleau compresseur, il a toujours cru en ses chances et éliminé un à un tous ses adversaires. L’un des secrets de sa réussite ? Avoir foi en ses projets et ne jamais renoncer. Ces mêmes techniques, il les mettait déjà au service de ses affaires. À plusieurs reprises, il a subi des revers mais il s’est toujours relevé pour aller plus haut. Cette autobiographie son 1er livre, publié en 1987 sous le titre The Art of the Deal – montre Donald Trump en action au quotidien : imagination, audace, sens des affaires. Trump y raconte ses parents, son enfance, son éducation militaire, comme il dévoile ses principes, ses méthodes. Il revient sur certains échecs dont l’idée de lancer une ligue de basket pour concurrencer la NBA et ses plus triomphales réussites.

Chronique :  Un livre qui ne plaira pas à tout le monde au vu de la personne mais sans entrer dans le coté politique Trump parle de l’humain et de son parcours. Étonnamment on y retrouve des bonnes idées sur la façon dont il travaille. Clairement un maître des ventes, il a également fait des choix précoces dans sa vie . Alors qu’il était béni avec une solide famille avec des parents travaillant dur qui ont travaillé pour et ont connu le succès, Donald a également travailler dur et a obtenu de sa personne des idées pour les entreprises et des règlements afin d’apprendre sur ce qu’il deviendra en tant que homme d’affaire. Cela le conduisit à des décennies qui l’emmenèrent dans des directions différentes de celles de «l’entreprise familiale». Bien qu’il ne soit guère conservateur, il a travaillé assez fort pour s’intérioriser beaucoup sur les gens, les entreprises, les lois, les règlements et les politiciens pour trouver des moyens de réussir dans les environnements où les fonctionnaires enracinés semblent travailler des heures supplémentaires pour assurer l’échec des entrepreneurs. S’ils ne peuvent pas comprendre, ils manipulent le système pour réussir en contrôlant tout le monde. Trump partage également ses perceptions d’un si grand nombre de la classe ouvrière qui ont vraiment besoin d’un gouvernement qui facilite leur réussite de manière à permettre à la population de classe moyenne de grandir seule – sans les documents gouvernementaux qui, actuellement, ne concernent que les pauvres et les riches tout en supprimant les ressources de ceux qui travaillent dur pour aller de l’avant – et qui sont si souvent pénalisés par le gouvernement et les régulateurs. Cela seul tendrait à rendre la plupart des gens intelligents qui descendent dans les détails et  au fil du temps migrent vers des conclusions qui soutiennent bon nombre des principes conservateurs qui ont conduit à la récréation moderne du « Tea Party »: moins de gouvernement, plus d’opportunités personnelles et de liberté, les droits de propriété personnelle et des impôts inférieurs se limitant à des fins constitutionnellement légitimes. Cependant, ne vous attendez pas à obtenir toute sorte de perspicacité sur les stratégies de faire des affaires ou le sens des affaires. Ce sont simplement des histoires d’affaires. C’est un livre pour en apprendre davantage sur l’homme qui gouverne les États Unis , il écrit comme il parle ce qui peut étre déstabilisant.  A vous de vous faire une idée de ce livre et de cet homme mais il vous permettra de mieux le connaitre.

 

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : Archipel (1 mars 2017)
  • Collection : Politique, idée, société

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Pourvu que ça brûle (4 janvier 2017) de Caryl Férey

De la Nouvelle-Zélande à l’Australie en passant par l’Indonésie, la Jordanie, le Chili ou les Etats-Unis, un carnet de route très rock, l’autoportrait en noir et blanc de l’auteur de Zulu, Mapuche et Condor, Caryl Férey, chantre du thriller engagé, avec qui la réalité devient fiction survoltée. Caryl Férey a grandi en Bretagne, près de Rennes, une terre qu’il aime pour ses côtes déchiquetées, ses concerts dans les bistrots et ses tempêtes. Grand voyageur, il a bourlingué en Europe à moto et fait un tour du monde à 20 ans. Depuis, il n’a plus cessé de le parcourir. En 1998, Haka a marqué ses débuts d’auteur de polar. Suivront Utu, Zulu (grand prix des lectrices de Elle policier, prix Quais du polar, etc.), adapté au cinéma, et Condor, paru en mars 2016.

Chronique : Cet ouvrage n’est pas un roman, c’est un autoportrait de l’auteur, un tour du monde du façonnage de ses thrillers, de ses inspirations. Caryl Férey parle beaucoup de son parcours professionnel. Beaucoup d’anecdotes drôles, émouvantes ou tristes. On y découvre une facette de sa vie privée qu’on ne soupçonne pas. Une lecture agréable d’une biographie d’un grand auteur.
Quelle aventure de parcourir du pays à travers ses souvenirs.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 297 pages
  • Editeur : Albin Michel (4 janvier 2017)
  • Collection : LITT.GENERALE

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Hammerklavier (03 Janvier 2017) de Yasmina Reza

« N’est-il pas temps, au seuil de la mort, d’en finir avec ces simagrées humaines que sont l’art et la culture ? » Hammerklavier n’a rien de la douce confession qu’on aurait pu attendre d’un recueil de souvenirs ou d’une petite « étude » autobiographique. L’auteur préfère asséner à son clavier des petites notes sèches et courtes, cruelles et cyniques.

Critique : De très courts petits textes, 20 ou 30 lignes. Sur une grande variété de sujets. Superbement écrits, avec rythme, élégance. Certains, très profonds. À relire plusieurs fois, à voix haute. Mériterait une lecture en public. Beaucoup de récits ont une touche autobiographique. Deux textes, en particulier, sont superbes: « Trente secondes de silence », temps respecté par un public de théâtre avant d’applaudir à la fin d’une pièce magnifique ; et « Horreur de la patience », sorte d’éloge indirect du dynamisme et de la joie de vivre. Cet ouvrage doit être lu comme un recueil de poèmes en prose, comme l’indique la quatrième de couverture. Yasmina Reza apparaît comme une femme brillante, parfois dure, exigeante et d’un grand sens de la poésie.

Note : 9/10

 

  • Broché: 144 pages
  • Editeur : Folio (3 janvier 2017)
  • Collection : FOLIO

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Ma vie au fil des jours (9 novembre 2016) de Pierre Bellemare et Jérôme Equer

Tour à tour ou simultanément défenseur de grandes causes humanitaires, conteur, producteur inventif, meneur de jeux et animateur facétieux, Pierre Bellemare occupe depuis soixante ans une place majeure dans le coeur des auditeurs et des téléspectateurs.

Critique : La toute première autobiographie de Pierre Bellemare. Sa biographie commence de façon étonnante car il ne parle pas de lui tout de suite mais de ses aïeux dont il a l’air d’être très admiratif. Il parle beaucoup de son parcours professionnel. Beaucoup d’anecdotes drôles, émouvantes ou tristes. On y découvre une facette de sa vie privée qu’on ne soupçonne pas. Une lecture agréable d’une biographie d’un grand Monsieur.
Quelle aventure de remonter le temps des souvenirs avec l’auteur ! Un vrai délice !

Note : 9/10

 

  • Broché: 465 pages
  • Editeur : FLAMMARION (9 novembre 2016)
  • Collection : BIOGRAPHIES, ME

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Chroniques de Bob Dylan

Bob Dylan replonge avec délices dans le Village de 1961, quand, jeune homme introverti, il découvrait Manhattan. Pour le chanteur folk débutant né dans le Midwest, New York est la ville de tous les possibles, de toutes les passions : nuits blanches enfumées, découvertes littéraires, amours fugaces, amitiés indestructibles. Les souvenirs de l’enfance reviennent ici comme autant d’illuminations, composant l’histoire d’un musicien de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas. Le premier volume d’une autobiographie en roue libre qui devrait comporter trois volets.

Critique :Avec Tarentula, son roman douloureusement accouché au début des années 70, la critique n’avait pu que constater que le plus grand parolier du rock n’était pas vraiment un écrivain.
Oui, mais voilà, Dylan est un homme bourré de contradictions qui défie absolument toutes les analyses. Quand vous croyez l’avoir compris, il change de visage et devient un autre.
Ce « Chroniques, volume 1 » démontre ainsi qu’il est capable de tenir un lecteur en haleine sur plus de 300 pages en racontant sa vie, ou plutôt, de toutes petites parcelles de sa vie.
Si l’essentiel de ce livre parle de la période newyorkaise du début des sixties, les chapitres sautent du coq-à-l’âne avec une grande désinvolture… et une réelle élégance, car on accepte très vite de passer d’une époque à l’autre en compagnie d’un tel guide.
Personnellement, le passage que j’ai préféré – et que je trouve le plus révélateur – est celui consacré à l’enregistrement de l’album « Oh mercy » avec le producteur canadien Daniel Lanois. Dylan explique alors ses interrogations, ses motivations, ses sources d’inspiration et ses techniques de composition. On a parfois vraiment l’impression de regarder par-dessus son épaule tandis qu’il crée l’un de ses meilleurs albums de « maturité ».
Mais, le paradoxe des paradoxes, c’est que Dylan se révèle exactement comme on pouvait l’imaginer: un menteur génial, manipulateur né, qui nous donne brièvement l’impression d’être notre meilleur ami, avant de nous laisser à la porte des lieux où tout se fait réellement.
Car si l’auteur nous dit beaucoup de choses, il ne révèle finalement rien – ou presque – sur sa vie privée, ses amours, ses emmerdes.
Que voulez-vous, Dylan restera toujours Dylan.

Note : 10/10

 

  • Broché: 400 pages
  • Editeur : Folio
  • Collection : Folio

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Irena Sendlerowa: Juste parmi les nations (13 octobre 2016) de Gilbert Sinoué

A partir de 1942, au péril de sa vie, Irena Sendlerowa, employée au Comité d’Aide sociale de Varsovie, réussit à faire évader près de deux mille cinq cents enfants du ghetto juif, alors gardé jour et nuit par les soldats nazis. Rusant auprès des autorités, elle les fait passer par les caves ou par les canalisations, dans des boîtes en carton, des valises, des sacs à dos, des taies d’oreiller, sous des ordures et même, une nuit, dans une boîte à outils. Irena Sendlerowa (1910-2008), résistante polonaise, a été déclarée « Juste parmi les nations » en 1965.

Critique:Remarquable récit de la lutte quotidienne, menée pendant la deuxième guerre mondiale par Irena Sendler -jeune catholique polonaise- au péril de sa vie, pour sauver les enfants juifs du ghetto de Varsovie de l’extermination à laquelle ils étaient condamnés.
Ce livre reconstitue de façon précise et détaillée les risques de son engagement, décrit le combat qu’elle a mené pour constituer un réseau de familles d »accueil catholiques fiables, montre avec finesse les interrogations et les résistances, bien compréhensibles, des familles juives contraintes d »abandonner’ leurs propres enfants -en les faisant passer pour catholiques- pour les sauver du massacre.
Fort bien écrit ; rendu plus émouvant par l’histoire d »amour entre Irena et celui qui deviendra plus tard son époux : un juif du ghetto, ce roman retrace de manière brillante la puissance des forces de vie contre celles de la mort, dans un pays ravagé par la guerre, les souffrances et les privations.

Note : 9/10

 

  • Broché: 294 pages
  • Editeur : Don Quichotte éditions (13 octobre 2016)

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