Jungle park (4 mai 2016) de Philippe Arnaud

Dans un futur terrifiant, l’Afrique, dépotoir de l’Occident, est un territoire si toxique qu’on y parachute les condamnés à mort… Un flamboyant roman d’aventure fantastique, peuplé de mutants et de cyber-vampires.

Critique : Un vrai coup de cœur pour ce livre fantastique qui nous amène dans un futur sans espoir mais proche de la réalité. Ce roman est bien plus qu’un simple livre d’aventures, L’auteur aborde des questions:
-comme l’exploitation de l’Afrique par l’Occident
-éthiques sur le fait d’accueillir à bras ouverts tout l’Univers même les pires bestioles.
-Réalité des causes provoquée par l’humain.
Autant d’ingrédients chers à la bonne SF où l’on suit les péripéties de Tony et de sa fille.
L’écriture est vraiment poignante et grâce à cela on est plongé dans le livre dès le début. Il y a aussi pas mal d’action, de suspense, et de révélations qui font que l’on veut essayer de trouver diverses théories sur ce qu’il se passe. Puis sans vraiment s’en apercevoir on arrive à la fin tellement que ce livre est bon . On est subjugué par l’épilogue et l’écrivain sait jouer avec nous pour l’effet de surprise .On accroche très vite au livre comme un turn over
D’une lecture très facile, ce roman vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page.

Note : 10/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (4 mai 2016)
  • Collection : Exprim

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Batman Aventures Tome 1 (25 mars 2016) de Ty Templeton et Brad Rader

Des cellules de l’asile d’Arkam aux ruelles malfamées de la ville, le Chevalier Noir veille. Gotham City et lui ne font qu’un. Ce nouvel arc des aventures de Batman démarre très fort, en témoigne l’alliance du Joker et du Pingouin. Une série directement inspirée de la célèbre série animée de Bruce Timm et Paul Dini. Contient : Batman Adventures Vol. 1 (#1-10)

Critique: Ce premier tome des Aventures de Batman est un véritable petit bijou, un doux voyage dans le temps, faisant revenir plein de souvenirs d’une époque maintenant révolue. Un beau voyage dans le temps.

Note : 8/10

 

  • Album: 272 pages
  • Editeur : Urban Comics (25 mars 2016)
  • Collection : URBAN KIDS

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La grosse bêtise de mon copain dragon de Ephémère

Paco, le jeune dragon, adore utiliser ses pouvoirs magiques. Le résultat est souvent amusant, mais cette fois il a rendu Rémi… invisible !
Et, malgré toutes ses tentatives, il est incapable d’annuler le sort.

Critique : Premièrement : les dessins de ce livre sont remarquables. Les personnages et les décors sont beaux, appréciables avec des couleurs très bien dosées : vives lors des moments de joie, plus pâles pour les passages plus tristes, seul le dragon reste d’une couleur éclatante à chaque fois. Ensuite, le thème ; les bêtises sont un sujet assez compliqué à aborder avec un enfant. Par le biais d’un livre tel que celui-ci c’est formidable. Mais voir le chemin que peut parcourir ce dragonneau nous montre ainsi qu’à nos enfants que ce nous faisons faits de nous des personnes uniques. Une très belle suite à mon copain Dragon.

Note : 9,5/10

 

  • Poche: 48 pages
  • Editeur : Rageot Editeur (6 janvier 2016)
  • Collection : Petit roman

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L’arbre d’Albert de Jenni Desmond

L’arbre préféré d’Albert n’arrête pas de pleurer. Mais pour quelle raison ? Albert réussira-t-il à consoler son ami ?

Critique: Un album tendre et amusant illustré par magie où nous suivons la transformation du paysage hivernal au printemps. À travers son petit périple Albert va croiser divers personnages comme le lapin, l’écureuil où le caribou qui vont lui donner des conseils plus ou moins abject mais tout aussi drôles les uns que les autres pour arriver à une belle conclusion touchante et mignonne.
Un album magnifique qui a des personnages attachants et expressifs tout en nous faisant rire, réfléchir et admirer la beauté de la nature. L’enchaînement des mots et des images douces est une véritable poésie.

Note : 10/10

 

  • Album: 32 pages
  • Editeur : KALEIDOSCOPE (23 mars 2016)

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Aventures à Guedelon, tome 1 : Les pierres qui pleurent de Danielle Martinigol

Dans le cadre réel du château de Guédelon, des personnages imaginaires…… et l’aventure commence.
Les jumeaux Pierrel et Tim vivent de nos jours au chantier médiéval de Guédelon. Avec leur amie Najoie, ils rencontrent Tessa et Wally dont la mère est historienne. Un phénomène étrange se produit : des larmes semblent couler de certaines pierres du château.
Brusquement projetés au 13e siècle, les adolescents doivent aider Pacqueline, servante du Roi Saint Louis, à sauver l’honneur de son père, un tailleur de pierre.
Qui pourra les conseiller ? Sûrement pas l’homme inquiétant venu du passé qui espionne à notre époque la construction du château fort de Guédelon…

Critique: Tout simplement génial ! Un livre fantastique passionnant à lire absolument ! L’auteur nous emmène dans un étrange univers et on a du mal à rejoindre la réalité une fois le livre fermé. Voici donc un roman de pure fantaisie dans cet univers aussi horrible qu’irrationnel, tous les ressorts de la magie noire, tous les arcanes de la sorcellerie sont utilisés. Le lecteur nage dans les cauchemars, les délires, le paranormal et l’onirisme le plus échevelé. Quelle imagination, c’est un festival, un feu d’artifice assez unique ! Ça n’arrête pas une seconde. On rêve de la débauche d’effets spéciaux que le cinéma actuel pourrait tirer de l’adaptation de cet ouvrage. L’art de Danielle Martinigol est peut-être celui d’un cousin éloigné de Boris Vian, Lewis Carroll voire d’Eugène Ionesco et pourquoi pas leur hybride réincarné. Au pays de la magie, même sauvage et hyper dangereux, tout est possible ! À signaler que ce livre est le premier tome d’une série.

Note : 9,5/10

 

  • Poche: 160 pages
  • Editeur : ACTUSF (17 mars 2016)
  • Collection : Aventures à Guédelon

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Les contes de la ferme : « Le chaton a disparu »et »Une visite surprise »de Heather Amery et Stephen Cartwright

Des petits livres à collectionner où les tout-petits retrouveront avec plaisir les personnages de la ferme des Pommiers pour de charmantes aventures illustrées par Stephen Cartwright.
Sans oublier le célèbre petit canard jaune qui se cache sur chaque page.

Critique : Une nouvelle collection que sont « les contes de la ferme » qui propose des histoires simples, faciles à comprendre et mignonnes, sur l’univers attachant de la ferme. Le texte est vraiment adapté pour les enfants et des illustrations charmantes et adorables; et le bonus : la recherche du canard caché sur chaque page. Une réussite !

Note : 10/10

 

  • Editeur : Usborne (14 avril 2016)
  • Collection : CONTES FERME
  • Langue : Français

 

 

Le destin funeste de Michael Rockefeller de Carl Hoffman

21 novembre 1961. Michael C. Rockefeller, vingt-trois ans, jeune héritier de la célèbre et richissime famille Rockefeller, disparaît lors d une expédition en Nouvelle-Guinée néerlandaise. Le jeune homme avait pour mission d acheter des oeuvres d art tribales de l ethnie Asmat destinées aux collections du musée d Art primitif que son père, Nelson Rockefeller, gouverneur de New York, avait fondé en 1957. Alors que des millions de dollars sont investis dans la recherche de sa dépouille (à ce jour jamais retrouvée), une rumeur se répand : Michael Rockefeller aurait été tué puis dévoré par les villageois d Otsjanep, qui se seraient partagé son corps…Fasciné par cette histoire mêlant l une des familles les plus influentes du monde à une tribu dite primitive, Carl Hoffman signe un incroyable roman à énigme. Il étaye l hypothèse d un clash des civilisations qui aurait eu pour conséquence la mort d un rejeton parmi les plus puissants de la société occidentale

Critique : L’auteur a fait un travail formidable de recherche pour tenter de découvrir la vérité autour de la disparition et la mort de Michael Rockefeller en 1961 sur la Nouvelle-Guinée. Rockefeller, petit-fils de John D. et fils du gouverneur puis NY Nelson Rockefeller, étudiait la tribu Asmat native et leur art «primitif» en Nouvelle-Guinée. Tout en voyageant sur un catamaran avec un collègue néerlandais et deux guides indigènes, le bateau a chaviré dans l’eau rugueuse 10-15 miles du rivage. Les deux guides renflouées et tandis que son collègue néerlandais est resté sur une épave. Une recherche intense a suivi avec les autorités coloniales hollandaises, l’Australie et les États-Unis. En fin de compte la cause officielle de la mort a été jugé une noyade, mais des questions persistent. La Nouvelle-Guinée avait une partie du territoire des plus éloignés dans le monde, de nombreuses tribus autochtones avaient peu ou pas de contact avec quoi que ce soit moderne et certaines tribus pratiqué l’headhunting» ou autrement dit étaient cannibales. Est-ce que Michael c’est vraiment se noyer? A-il été mangé par un requin? ou a-t-il été mangé par une tribu indigène?

Hoffman a découvert de nombreuses sources primaires jamais vues ou examiné par la famille Rockefeller. l’auteur y a passé beaucoup de temps avec les tribus locales et conservées et avec les missionnaires néerlandais qui étaient présents lorsque Michael a disparu. Dans l’ensemble, la persistance et la volonté de l’auteur de se plonger sur une piste, où qu’elle conduira seront fournie et suffisamment concluante à cette histoire, sans parler des sources qu’il a à sa disposition.

Un très bon livre avec de belles recherches et une vraie volonté de découvrir la vérité sur ce qu’il sait réellement passer.

 

Note : 9/10

  • Roman: 280 pages
  • Editeur : GLOBE (13 avril 2016)

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Eos de G. D. Arthur

« Le sombre destin d’un jeune poète épris de liberté, une tragédie douce-amère, mêlant action, suspense et amours libertaires. »
Inspiré par les espoirs d’une république refondée, Eos, un jeune homme amoureux et rebelle, aime vivre l’instant présent. Son utopie en marche ? Une petite colonie, le Val-de-la-lune, qui oscille entre durs travaux et fêtes chaleureuses, jusqu’au soir maudit où elle est sauvagement attaquée par des créatures monstrueuses, réputées disparues depuis longtemps… Eos se révèle alors un combattant sans pitié, au grand dam de ses compagnons et de ses amours. Mais il est loin de se douter qu’il va rencontrer, ce jour-là, son destin.

Critique : Lorsque l’on aime la fantasy, et être plongé dans un monde somme toute assez noir, avec un héros charismatique et un peu perdu dans son code moral et son éthique, on appréciera forcément ce livre qui  est un vrai coup de cœur .Dans une république naissante qui supplante un ancien pouvoir archaïque, nous suivons les tribulations d’un petit groupe de colons utopistes, volontaires, chaleureux, profondément humains qui décident de s’installer dans de nouveaux territoires à défricher et plus particulièrement d’Eos, le jeune poète épris de liberté dont le destin basculera à tout jamais, au grand dam de ses compagnons et de ses amours…

L’auteur nous narre, à l’aide de sa plume déliée, précise et acérée, d’un style redoutable et captivant, un monde qui est le nôtre sans être vraiment le nôtre, avec une précision hallucinante qui fait plonger tout droit au coeur du récit et la féérie de peuples de fantasy, qui foulent la terre et ont tous d’immenses particularités. Un univers, donc, riche, est original.

Quand l’amitié se confronte à la trahison, on n’est pas toujours sûr de la chute de l’histoire… C’est cru, cruel, terriblement réaliste et presque désillusionné, un monde dur, sans pitié, où les uns combattent pour le Pouvoir tandis que les autres se débattent pour la survie de leur peuple…

Un livre entre tragédies douces-amères, paradis perdu, amours libertaires, redoutables épreuves de vie, résurgences de sombres secrets, un roman à conseiller.

 

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 350 pages
  • Editeur : MNEMOS (2 avril 2016)
  • Collection : Icares

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Vostok de Laurent Kloetzer

Vostok, Antarctique. L’endroit le plus inhospitalier sur Terre. Des températures qui plongent jusqu’à -90°C. En 1957, les Russes y ont installé une base permanente, posée sur un glacier de 3 500 mètres d’épaisseur, ignorant alors qu’à cet endroit, sous la glace, se cache un lac immense, scellé depuis l’ère tertiaire. Pendant des décennies, équipe après équipe, puits après puits, ils ont foré la glace. Pour trouver, peut-être, des formes de vie jusque-là inconnues. Vingt ans après la fermeture de la base, un groupe d’hommes et de femmes y atterrit, en toute illégalité. Ils vont réchauffer le corps gelé de Vostok, réveiller ses fantômes. Ils sont là pour s’emparer du secret du lac. S’ils échouent, il ne leur sera pas permis de rentrer vivants chez eux. Situé dans le même futur qu’Anamnèse de Lady Star, Vostok narre l’incroyable aventure d’une très jeune femme, Leonora, condamnée à laisser les derniers vestiges de son enfance dans le grand désert blanc.

Critique : Vosotok un livre où vous ne serez pas déçu de l’avoir entre vos mains. Un livre fascinant de Laurent Kloetzer qui va vous fasciner dès sa lecture finie. Dès les premiers chapitres on plonge directement dans cette base russe où l’on va suivre Leonora. Cette héroïne est plus qu’attachante et qui va devoir se révéler de plus en plus forte plus l’histoire avance. La première partie sert d’introduction sur les personnages, l’univers et sur l’intrigue qui nous permet de préparer l’arrivée de nos héros à Vostok. La seconde partie se passe sur la base où l’auteur va nous offrir un magnifique dans un monde fait de neige où les personnages vont se dévoiler au fil du récit. On y suit leurs péripéties dans cet enfer blanc, on se retrouve aussi angoisser que dans le film: The Thing de John Carpenter. Ici point de créature extraterrestre mais une base; un lieu qui fait bon de ne pas y vivre face à une certaine beauté qui s’en dégage, ce lieu devient un des personnages les plus importants du récit. Laurent Kloetzer sait décrire les situations les plus fortes pour nous entrainer au plus loin dans le livre avec ses descriptions sur les techniques et historique. La fin est ouverte ce qui laissera le lecteur choisir l’avenir des personnages.

Note : 9/10

 

  • Broché: 432 pages
  • Editeur : Denoël (17 mars 2016)
  • Collection : Lunes d’encre

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Disney / Glénat – Une mystérieuse mélodie : ou comment Mickey rencontra Minnie de Cosey

États-Unis, 1927. Mickey Mouse termine l’écriture de son nouveau scénario : les prochaines aventures de Dog the Dog, la coqueluche d’Hollywood ! Mais lorsqu’il se rend chez Big Boss, son producteur, celui-ci lui demande de réfléchir à quelque chose de plus tragique. Comment faire ? Mickey n’a encore jamais écrit d’histoire triste… Alors qu’il étudie cette épineuse question sur le train du retour, sa voisine de siège s’endort sur son épaule. Les lumières ne fonctionnant plus, il fait nuit noire dans le wagon, si bien que Mickey n’a aucune idée de qui peut être cette inconnue qui fredonne un air de musique dans son sommeil. Une délicieuse et mystérieuse mélodie qui ne va pas le quitter durant toute la réécriture de son scénario.Dans une histoire douce et tendre comme un bon gruyère, Cosey imagine la rencontre entre Mickey et Minnie. Il livre une partition sans faute où l’on a plaisir à retrouver sous son trait minimaliste et délicat les personnages emblématiques du monde de Mickey, comme Dingo, Pluto, le commissaire Finot ou Horace et Clarabelle.

Critique : Dans un album à l’ancienne, reliure dos toilé, couverture cartonnée, beau papier raisonnablement épais, planches à trois bandes et belles couleurs pleines, Cosey propose un Mickey de 1927 dont le métier est de scénariser des dessins animés animaliers dans lesquels joue « Dog The Dog ». Le patron du Morning Star, à qui Mickey souhaite vendre ses scénarios, recommande à Mickey de potasser Shakespeare avant de revenir le voir. Dingo, le copain bouquiniste de Mickey a mis la main sur le manuscrit d’un inédit du grand Will ! Mais, une substitution va avoir lieu entre l’enveloppe qui contient cet ouvrage et celle dans laquelle Mickey avait rangé son scénario. Et Mickey va se voir délesté, lors d’un voyage en train, de l’enveloppe dans laquelle se trouve le précieux inédit.
L’histoire de type rocambolesque de la rencontre entre Mickey et Minnie telle qu’imaginée par Cosey est d’une lecture agréable. Même s’il associe un Dingo plus tardif à un Mickey en culotte rouge à gros boutons dorés des débuts, le dessinateur s’applique à restituer de manière fidèle au plan graphique, mais légèrement décalée tout en restant classique, l’univers défini par Walt Disney et ses collaborateurs.

Note 9,5/10

 

  • Album: 64 pages
  • Editeur : GLENAT (2 mars 2016)

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