Frites Coca ? – Tome 01 : Rush hour (1 mars 2017) de Dav et Clémence Perrault

Estelle est élève aux Beaux-Arts. Pour financer ses études, elle bosse le soir et les week-ends dans une chaîne de fast-food. Pas facile de mener une vie d’étudiante bien remplie lorsqu’on travaille A côté dans l’univers parfois impitoyable de l’un de ces temples de la friture. Étourdie et maladroite, Estelle a la gaffe facile mais heureusement de la bonne humeur A revendre. Ses mésaventures, elle les prend toujours avec le sourire !Frites Coca ?, nouvelle série issue du blog du même nom, nous fait découvrir les coulisses de la vie d’employée dans un fast-food. Au menu : un humour fin pour un maxi best-of de gags tirés d’anecdotes véritables, le tout servi par un dessin moderne et dynamique très Cartoon Network… Pour rigoler sur place ou A emporter !

Chronique : Née de la collaboration entre deux illustrateurs cette bande-dessinée racontant les aventures d’Estelle dans son lieu de travail qui n’est autre qu’un fast-food… C’est la suite logique de leur blog à succès. Beaucoup d’auto-dérision dans cette BD et des gags qui rappellent parfois la logique de Zep l’auteur de Titeuf. Estelle ne rate pas l’occasion de faire une bêtise, pour notre plus grand bonheur .Les gags sont très efficaces et souvent malins .

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Le fond n’est pas sans rappeler quelque peux une autre grande BD à Strip : Garfield, Kid Paddle, ect…
Mais les gags sont d’un style différent, car les personnages n’ont pas la même personnalité .Cette BD vous fera passer un agréable moment . Les dessins sont très plaisants et les scénarios font mouche . C’est du tout bon à déguster .

Note : 9/10

  • Album: 48 pages
  • Editeur : GLENAT (1 mars 2017)
  • Collection : Tchô !
  • Langue : Français

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La machine à explorer le temps (11 janvier 2017) de Mathieu Moreau et Dobbs

Londres, fin du XIXe siècle. Un groupe d’amis écoute les aventures de celui qui prétend être le premier voyageur du temps. Son récit débute en l’an 802 701. La Terre est alors habitée par les Éloïs, descendants des hommes vivant en harmonie, passant leur temps A jouer et A manger des fruits dans un immense jardin d’Eden. Mais derrière ce paradis se cache un terrible secret… Car une autre espèce vit dans les profondeurs de la Terre : les Morlocks, sortes de singes blancs aux yeux rouges ne supportant plus la lumière du jour A force de vivre dans l’obscurité. La nuit, ils remontent A la surface pour kidnapper et se nourrir des Eloïs…Mille fois imité, jamais égalé, La Machine A explorer le temps est le premier roman A évoquer la notion de voyage temporel. Il forme également une métaphore fascinante et une critique acerbe des inégalités sociales qui gangrénaient l’Angleterre victorienne, A redécouvrir dans cette adaptation en BD.

Chronique : Très bonne idée que cette collection HG. Wells. Cela permet au lecteur de découvrir un texte culte en des adaptations des œuvres de Wells.
Le roman orignal est très bien retranscrit dans le scénario et ne fait pas défaut à l’auteur d’origine. Le format One-shot permet à l’histoire d’aller à l’essentiel et le scénario de Dobbs arrive à nous faire ressentir des sentiments, l’aventure et les explications. Ce qui donne une histoire forte et rapide.
Le dessin est tout simplement sublime ! Et Mathieu Moreau nous offre des dessins d’une une telle splendeur qu’il est difficile de ne pas s’arrêter quelques fois pour simplement admirer la beauté du trait. Mais sans la moindre trace d’en rajouter, une simple touche de couleur suffit.
Une belle oeuvre qui ravira aussi bien les amateurs de science-fiction que les aficionados de Wells !

Note : 9/10

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (11 janvier 2017)
  • Collection : BANDES DESSIN E

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La Guerre des mondes – Tome 01 (11 janvier 2017) de Herbert George Wells et Dobbs

VoilA plusieurs jours que des projectiles précis et réguliers frappent la Terre depuis la Planète Rouge. Dans la petite bourgade d’Ottershaw en Angleterre, le Professeur Ogivly a du mal A croire A la théorie d’une attaque extraterrestre émise par son jeune élève. Pourtant, lorsqu’un météore tombe non loin de chez lui, il découvre, niché en son cratère, un cylindre géant qui ne peut qu’être l’ uvre d’une civilisation supérieure. Et il apprend A ses dépens que cette dernière n’a pas véritablement d’intentions pacifiques. De la capsule extra-terrestre émerge un « tripode » , une immense machine de mort qui sera rejointe par bien d’autres, semant le chaos et la destruction. L’extermination ne fait que commencer…Récit apocalyptique précurseur du genre au message antimilitariste, le roman La Guerre des mondes, plusieurs fois porté sur grand écran, trouve enfin en BD l’adaptation fidèle qu’il mérite.

Chronique : Le défi était à la hauteur. Adaptée en BD une oeuvre aussi immense que la guerre des mondes était par chose facile mais Dobbs n’est pas à son coup d’essai avec H. G. Wells est aussi l’auteur de la machine explorer le temps un autre chef-d’oeuvre de la collection. Adapté un classique n’est jamais une chose facile, surtout que le public a en Têt le film avec Tom Cruise que le roman mais c’est là toute la force de ce livre, redonner une seconde vie à ce beau texte et la bd se découvre avec plaisir où l’on se retrouve face à dessin qui sert magnifiquement le scénario. Les couleurs sombres avec des effets de clairs-obscurs où il faut souligner le soin de la mise en scène à la hauteur des grands films des années 60.

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Le scénario est vraiment très bon. On sent que l’écriture se laisse porter par les événements autour de l’invasion extraterrestre . Le talent du scénariste s’est focalisée sur la restitution de l’ambiance et de la folie régnant si un tel événement devait subvenir, grâce au jeu des personnages, aux éléments du scénario qui permet de décrire leur état d’esprit ou leur personnalité.

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La BD est belle, le côté tissu est vraiment magnifique pour une belle collection Hg Wells à venir. L’histoire est très bien retranscrite avec des dessins vraiment précis dans les détails, on a hâte de lire le tome 2.

Note : 9,5/10

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (11 janvier 2017)
  • Collection : BANDES DESSIN

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MAX ET BOUZOUKI BD T01: Gags et Glissades ! (8 octobre 2014) de Falzar et David Evrard

Faites découvrir à votre enfant le quotidien drôle et pétillant de Max et Bouzouki. Au fil de 32 pages de gags courts et faciles à lire, offrez à votre enfant le plaisir de rire et de rêver aux aventures de deux amis complices et inséparables : Max, le petit garçon, et Bouzouki, son gros chien trognon. En lisant ces gags, votre enfant traversera les quatre saisons au rythme d’une année scolaire bien amusante. Il partagera la rentrée des classes, les disputes, les blagues, la fête de Noël, les bêtises, la fête de l’école, les promenades au bois… Présents depuis de nombreuses années dans les périodiques scolaires, pour le bonheur =de milliers d’enfants et la plus grande satisfaction de leurs instituteurs, Max et Bouzouki débarquent en librairie dans une bande dessinée drôlement éducative.

Critique :  Max est un jeune garçon, Bouzouki, son chien, son fidèle compagnon et même son meilleur ami. Bouzouki est surtout très coquin et très gourmand. Max et Bouzouki sont inséparables et vivent des aventures qui parlent vraiment aux enfants : la rentrée scolaire, Noël, une journée d’hiver, la visite au musée, le bain… Chaque mini-aventure tient sur une page avec en général six cases carrées. Une bd pour les jeunes enfants mais qui fait aussi plaisir aux adultes qui ont envie de s’oublier ou simplement de se faire plaisir. de plus pour mettre les enfants à la lecture c’est une BD qui peut aider les enfants à lire et avec un petit côté éducatif. Les gags sont assez réalistes avec des chutes drôles, comme par exemple celle chez le vétérinaire, et l’album est agréable à regarder.
Une très bonne découverte.

Note : 9/10

 

  • Album: 32 pages
  • Editeur : Kennes Editions (8 octobre 2014)
  • Collection : KE.MAX.BOUZOUKI

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Les Verts – tome 2 Contre-attaque (20 octobre 2016) de Frederic Brremaud et Armentaro

Une équipe peut être composée des meilleurs joueurs de monde. S’ils ne sont pas soudés, ils perdront contre une équipe de centième division… C’est par un discours du coach sur la solidarité que ce nouvel épisode débute…

Critique : Indéniablement le genre de BD qui s’adresse aux fans de cette équipe de Football.
Les passionés de BDs ne s’attarderont certainement pas sur cet album, mais celà ne veut pas dire qu’il n’a aucun intérêt.
Vous êtes jeunes, vous aimez le footall, vous aimez l’AS Saint Etienne, alors jetez-vous sur cet album et vibrez au rythme des entrainements, des buts, des rebondissements, d’une histoire d’amitié et d’amour pour ce sport…
Graphiquement, nous sommes très proche du style manga avec quelques planches et cases qui m’ont fait penser à la série « Jeanne et Serge ».
Coté scénario, il s’adresse à un public de jeunes fans.
Alors, a lire si vraiment vous aimez le foot et Saint Etienne, mais à offrir à tous les fans !

Note : 8/10

 

  • Album: 48 pages
  • Editeur : Hugo BD (20 octobre 2016)
  • Langue : Français

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Suite française: Tempête en juin (4 novembre 2016) de Moynot,Emmanuel

D’après le roman d’Irène Némirovsky

Critique : Cette adaptation en BD de Tempête en Juin par Emmanuel Moynot est assez réussie. C’est graphiquement assez proche de Tardi, le trait est un peu plus nerveux et faussement hésitant. Les personnages sont bien typés, ce qui est utile vu leur nombre important. Le grisé « débordant » rajouté sur les croquis est très réussi et donne une note tragi-poétique à l’album.
Une galerie de portraits en début d’album présente les différentes « familles »: les Péricand, bourgeois des beaux quartiers parisiens, les Michaud, petits employés de banque, Le banquier Corbin et sa maîtresse, Corte l’écrivain et sa maîtresse, quelques domestiques et les petits repentis du XVIème
L’album respecte la chronologie du roman: fin de la Drôle de Guerre , débâcle, puis début de l’occupation. Les différents chapitres sont courts, souvent dédiés à une seule famille et apportent un peu de rythme (les stukas aussi) à ce voyage impromptu et imprévu de Paris vers le centre de la France.
Cette peinture de la France de 1940 est-elle réaliste, les français avaient-ils l’âme aussi noire à l’époque? Si Irène Némirovsky fait parfois preuve d’une misanthropie exagérée, son destin tragique plaide finallemand en sa faveur.

Note : 9/10

 

  • Album: 224 pages
  • Editeur : Folio (4 novembre 2016)
  • Collection : Folio

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Sukkwan Island (4 novembre 2016) de Bienvenu,Ugo et Colin,Fabrice

Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Critique : Ce qui est frappant dans cette adaptation du sublime roman de David Vann ce n’est pas tant l’évocation de cette nature sauvage, mais les paysages  magnifiquement dessiné mais la noirceur asphyxiante de cette histoire très bien adapté par Ugo Bienvenu. Ames sensibles, abstenez-vous ! Dès les premières pages, on sait du plus profond de ses tripes que tout ça ne pourra que mal finir et à page on a envie de hurler :« NoOooon ne fait pas ça ! ou NOooOn n’y va pas ! ». Mais en vain bien sûr.
Au départ, on pense que c’est le manque de préparation de Jim et Roy qui aura des conséquences tragiques, car on ne s’installe pas pour un an sur une île subpolaire comme on va au camping ou à la pêche au saumon. Mais, au fil des pages, on se rend rapidement compte que la nature pourtant froide et sauvage n’est pas l’élément le plus hostile, et de loin pas ! Non, ce sont les hommes qui portent en eux avec toutes leurs défaillances une violence impitoyable et qui déchaînent le chaos.
 Une superbe adaptation puissante et sans concession qui va hanter le lecteur.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 224 pages
  • Editeur : Folio (4 novembre 2016)
  • Collection : FOLIO BD

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Kid Paddle T02 : Blorks fever & T03T03 : Slime project (16 novembre 2016) de Midam

Dans ces deux nouveaux tomes, on retrouve, avec toujours autant de plaisir, les zigouillages en règle de blorks en salle d’arcade, les séances de classes, les explications du père ennuyeuses à mourir qui dégénèrent en vrais films de SF ou les célèbres tentatives ratées pour aller voir les films d’horreur au cinéma sur les épaules de son copain Horace…

Critique :  Kid Paddle représente le fantasme du joueur sans limites que tous les jeunes aimeraient pouvoir rencontrer.
Tous ces jeux auquel il joue font rêver les enfants : des jeux en 2D avec un possibilité presque totale d’action : LE rêve du gamer.
Les situations sont hilarantes, les dessins sont clairs, les personnages attachants,…
Ces tomes sont une bonne alternative à la BD et reste de bonne qualité.

Note : 8,5/10

 

  • Poche: 96 pages
  • Editeur : GLENAT (16 novembre 2016)
  • Collection : Glénat poche

 

Daomu Pilleurs de tombe : Tome 1/2 (4 mai 2016) de Ken Chou et Kennedy Xu

Il y a trois types de pilleurs de tombes. Les premiers viennent du Nord. Ils respectent les morts et l’Histoire. Ils prennent le strict nécessaire pour perpétuer leur propre fonctionnement et croient en une coexistence harmonieuse avec les occupants des tombes. La deuxième faction vient du Sud. Elle pille et vole sans scrupule, retenue ni stratégie. Elle s’empare de ce qu’elle veut et saccage le reste. La troisième faction se trouve entre le Nord et le Sud. Ses membres se considèrent comme des protecteurs avant tout. Ils maintiennent l’équilibre entre l’homme et la nature. Ils opèrent dans l’ombre. Ce sont les Daomu.

Critique : Un album aux airs d’Indiana Jones qui fait part au fantastique et à l’horreur. On est vite plongé dans un huis clos où le narrateur et le lecteur ne peuvent plus croire en rien ni personne… Ce premier tome de 128 pages du diptyque « Daomu, pilleurs de tombes » est une adaptation réalisée par Colin Johnson de la web série de Kennedy Wu qui est devenue bestseller en Chine : cela se sent assez fortement dans la narration, bien plus sophistiquée qu’à l’accoutumer dans le monde de la bande dessinée, car passé un cap les phylactères mélangent le temps présent, les pensées du Sean Wu qui peut provenir de temporalités différentes, et les extraits du journal de son père Xia Wu qui pourrait nous livrer toutes les clés de l’intrigue s’il n’était pas aussi cryptique…
Les graphismes de Ken Chou, qui réalise les dessins et les couleurs, ont un côté comics us indépendants car on lorgne du côté des graphis novels. On alterne le crayonné et le soigné, le simple et le compliqué, l’artisanal et le digital mais pourtant l’ambiance de l’ensemble reste assez homogène.
Une belle découverte à laquelle ont a hâte que la suite arrive vite.

Note : 8,5/10

  • Album: 128 pages
  • Editeur : Les Humanoïdes Associés (4 mai 2016)
  • Collection : HUMANO.HUMANO.

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Ast : Tome 3 (4 mai 2016) de CED et Jean-Philippe Morin

Dans ce tome 3, nous retrouvons notre minuscule et redouté Apprenti Seigneur des Ténèbres (A. S. T.) qui, ayant vaincu l’infââââme Stéaras (voir tome 2), ayant jeté le roi dans les oubliettes, est enfin monté sur le trône ! Il est désormais le seul, unique et incontesté Maître des Ténèbres. D’ailleurs, tout irait pour le mieux, si ses sujets ne le trouvaient pas… si mignon ? Quoi ? Mignon ??!! Lui, A. S. T. ? Déprimant. Il trouve alors LA solution, et après avoir rendu sa couronne au roi, il part à la recherche d’une relique qui devrait l’imposer définitivement aux yeux de tous comme le plus terrible tyran de tous les temps. Accompagné de ses fidèles compagnons, Gonzague gobelin bossu et stupide (quoique), de Slurp monstre aussi sympathique que doux, et de la fille du roi (son amie), le voyage ne sera pas de tout repos et surtout, la fin de l’album réserve une conclusion absolument renversante…

Critique : Affublé d’une paire de compagnons aussi débiles qu’il est malchanceux, les débuts difficiles d’un petit bonhomme qui dans ce tome est désormais Seigneur des Ténèbres, Maître du Mal total et absolu. Chaque protagoniste apporte son caractère, ses manies, et sa touche désopilante à cette conquête ! Les péripéties que ces antihéros malchanceux vous offriront d’irrésistiblement moments marquants et parfois d’actualité.
Les illustrations en couleurs sont exceptionnelles sur les expressions des personnages, du fait du trait caricatural, ce qui nous a valu des crises de fous rires !
Si vous souhaitez conquérir le monde, intéressez-vous d’abord à ce trio mal assorti qui vous montrera ce qu’il vous attend…
Vous avez soif de mésaventures… euh, d’aventures très marrantes avec des personnalités complètement décalées, cette bande dessinée est pour vous !

Note : 9/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (4 mai 2016)
  • Collection : BD JEUNESSE

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