Mes premiers airs pour danser (14 septembre 2017) de Emilie COLLET et Séverine CORDIER

Avec ses puces sonores musicales, ce recueil est unique. Sur chaque page, l’enfant recherche dans l’illustration le petit bouton qui déclenchera la musique.

Chronique :  La collection de livres sonores de chez Grund est comme toujours très bien Ici c’est une Invitation à la danse à travers des grands airs de musique classique que propose cet ouvrage. : Valse (Tchaïkovski,  » Valse des fleurs  » Casse-noisette) ; Farandole (Bizet,  » Suite n° 2 « , L’Arlésienne) ; Polka (Strauss, Trisch-trasch polka) ; Flamenco (Bizet,  » Aragonaise « , Carmen) ; Ronde (Saint-Saëns,  » Final « , Le carnaval des animaux) et même le French Cancan (Offenbach,  » Le Galop infernal « , Orphée aux Enfers) que vont découvrir les petits au fil des pages les musiques sont superbe mais un peu courts. Les enfants sont friands des livres musicales et vont s’amuser avec. Les dessins sont très jolis et plongent bien dans l’esprit de la musique classique.

Note : 9,5/10

  • Album: 12 pages
  • Tranche d’âges: 3 – 5 années
  • Editeur : Grund (14 septembre 2017)

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La mort du Vazir-Moukhtar (1 juin 2017) de Iouri Tynianov

«Il s’agit du plus extraordinaire roman historique qui se puisse lire. Le héros en est Alexandre Griboïedov, diplomate, certes, mais aussi poète, la seconde figure du romantisme russe à côté de Pouchkine. Moscou, Pétersbourg, les routes du Sud, Tiflis, Tabriz, Téhéran… C’est l’histoire de cet homme, ses amours, ses aventures, ses moments d’indifférence, ses témérités, son audace : un fantastique défilé d’êtres humains, la haute société, les gens de lettres, les militaires, les fonctionnaires, les marchands, les espions politiques, tout le pays, et au-delà des frontières persanes les déserteurs, les eunuques, la cour du chah, les princes prêts à s’égorger les uns les autres… Je n’ai jamais rien lu d’aussi éblouissant que ce tourbillon d’hommes et de femmes qui dure un peu moins d’une année.» Aragon.

Chronique : a forme du roman historique, choisie par Tynianov pour cet ouvrage, vise à tenter de mieux cerner l’âme de son personnage en le replaçant, en direct, dans le contexte et les événements qui furent les siens qui servent alors, si l’on peut dire, de révélateur.
Les personnages de Tynianov sont complexes, ambivalents. Il ne craint jamais de les poser dans leurs contradictions, leurs hésitations, leurs doutes, leur faiblesse; illustrant de manière exemplaire ces propos sur la matière des romans d’Herman Melville : « Le roman où chaque personnage peut, en raison de sa cohérence, être saisi d’un seul coup d’œil, soit ne montre qu’une part du personnage, en la donnant pour l’ensemble, soit trahit profondément la réalité.(…) et n’est-ce pas un fait que, dans la vie réelle, un caractère cohérent est un rara avis ? Les choses étant ainsi, l’aversion des lecteurs pour les caractères contradictoires, dans les livres, peut difficilement naître d’une impression de fausseté qu’ils donneraient. Elle s’expliquerait plutôt par la difficulté où l’on est de les comprendre. » Et comme en cet ouvrage, ces personnages ne semblent donc souvent ne rien maitriser mais plutôt être agis par les circonstances ; se contentant, à posteriori, de donner le change et de tenir la pose.

Note : 9/10

 

  • Poche: 720 pages
  • Editeur : Folio (1 juin 2017)
  • Collection : Folio

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L’île du Dr Moreau (7 juin 2017) de Herbert George Wells

Seul rescapé d’un naufrage, Edward Prendrick est repêché  en mer par un navire chargé d’une cargaison d’animaux. Sur  l’île tropicale où il débarque, un certain Dr Moreau se livre  à d’étranges expériences de vivisection. Prendrick ne tarde  pas à découvrir que les créatures passées sous le scalpel  du chirurgien sont le fruit de greffes monstrueuses qui les  rendent douées de pensée et de parole.
Une sorte d’harmonie règne néanmoins sur l’île, tant que  ces hommes-chiens, hommes-porcs ou hommes-léopards  obéissent à la «Loi», un ensemble de règles qui prohibent  leurs pulsions primitives. Jusqu’au jour où, la Loi bafouée,  une véritable chasse «à l’homme» est lancée…
Ce roman est suivi de La Machine à explorer le temps, autre classique de H. G. Wells.

Chronique : L’île du docteur Moreau » est bien sur un classique de la SF, mais c’est avant tout un roman qui nous fait réfléchir sur l’issue de certaines manipulations génétiques et biologiques.
Cette œuvre de Herbert George Wells sort en 1896, un an avant « L’homme invisible » et deux ans avant le célèbre « La guerre des mondes ».
L’histoire bien connu du grand public est celle d’un naufragé qui va se retrouver sur une île, habitée par le docteur Moreau après avoir été secouru par un bateau.
Il va vite découvrir que Moreau et son assistant sont pour le moins étranges et que les deux hommes (Montgomery et Moreau) se livrent à des expériences sur les animaux pour en faire un mélange homme/animal.Ce roman très court (un peu plus de 200 pages) est passionnant de bout en bout mais surtout nous livre une réflexion intéressante sur un savant qui se prend pour Dieu et qui veut modifier le cours normal de la nature.
Ici « Les monstres » sont assez pathétiques et font surgir de la compassion chez le lecteur.
Wells se pose en visionnaire. Cette fibre pessimiste sur les applications pratiques de la recherche se retrouvera l’année suivante dans l’Homme Invisible, autre roman fondamental du genre science-fictif. En attendant, L’Ile du Docteur Moreau fait figure de classique dont nombre d’auteurs s’inspireront ou lui rendront hommage.

Note : 10/10

  • Poche: 384 pages
  • Editeur : Archipoche (7 juin 2017)
  • Collection : Roman étranger

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Mon petit Bach (30 mars 2017) de Emilie COLLET et Severine CORDIER

Avec ses puces sonores musicales, ce recueil est unique. Sur chaque page, l’enfant recherche dans l’illustration le petit bouton qui déclenchera la musique.

Chronique :La collection de livres sonores de chez Grund est comme toujours très bien La musique de Bach avec le son de l’orgue et du clavecin que vont découvrir les petits au fil des pages dans : Suite pour violoncelle n° 1 en sol majeur ; Prélude n° 1 en do majeur,  » Le clavier bien tempéré  » ; Choral, cantate BWV 147 ; Toccata en ré mineur ; Badinerie, suite n° 2 en si mineur sont superbe mai parfois un peu courts. Les enfants sont friands des livres musicales et vont s’amuser avec. Les dessins sont très jolis et plongent bien dans l’esprit de la musique classique.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 12 pages
  • Tranche d’âges: 3 – 5 années
  • Editeur : Grund (30 mars 2017)

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Folio Bilingue :Le rendez-vous et autres contes de Poe / Trois chevaux de De Luca 16 février 2017)

  • Cinq nouvelles « oubliées » par Baudelaire qui offrent une image différente de l’auteur des Histoires fantastiques. Ici, dans une langue aux termes et expressions méticuleusement choisis, se mêlent absurde et dérision, comique et tragicomique, parodie et détournement. Poe, fasciné par la mort, en dissèque le processus, plonge le lecteur au coeur de la noirceur absolue. Son imagination morbide le rapproche de la littérature gothique, mais à l’inverse des contes de terreur classique, ses textes introduisent des individus inquiétants dans le monde normal. Poe excelle dans l’art de la nouvelle introspective, une fois encore, dans le génie de communiquer l’angoisse en quelques pages seulement.
  • « Une vie d’homme dure autant que celle de trois chevaux ». Trois chevaux, trois vies. Le narrateur, émigré en Argentine par amour, fuit le pays après l’assassinat de sa femme par la dictature. Il retrouve sa terre natale où, jardinier solitaire et silencieux aux rituels sacrés, il rencontre Làila, dont il tombe amoureux. Dans un récit aussi dépouillé que vibrant, Erri De Luca livre, mêlant passé et présent, les choix existentiels d’un homme dont la vie s’articule autour de l’amour et de la mort : sans cesse il faut choisir entre partir et rester, tuer et laisser vivre, vivre et mourir. « Je ne crois pas aux écrivains, mais à leurs histoires ».

Chronique : Folio Bilingue nous offre deux grand : Poe et De Luca. C’est de l’excellente littérature et les lecteurs pourront lire en anglais et en italien. Mais le vocabulaire est tellement riche que cela rend les textes originaux très difficile à lire pour les débutants. Heureusement, on peut tricher en regardant la traduction. Finalement, on risque de ne lire que le français, ce qui donne déjà du plaisir car ce sont des récits de qualité.

Note : 10/10

 

  • Editeur : Folio (16 février 2017)
  • Collection : Folio bilingue

 

Coucou ! Mes contes de fées – La belle et la bête (23 février 2017) de Anna Milbourne et Lorena Alvarez

Pour sauver son père, prisonnier de la Bête après l’avoir offensée, Belle se sacrifie et accepte de prendre sa place en se laissant enfermer dans le château de la Bête. La jeune fille ne tarde pas à percevoir la bonté qui se cache sous les traits monstrueux de l’animal. Ce conte indémodable et la magie des illustrations tout en découpes captiveront les jeunes enfants.

Chronique : Un nouveau conte de la part d’Usborne avant que le film de Disney ne sorte et vous ne serez pas déçu parce que cette relecture est magnifique en tout point. Les illustrations sont vraiment très belles. Il y a beaucoup de détails à observer et c’est tellement vivant qu’on a l’impression que le décor bouge. Les découpes sont très réussies car on a vraiment l’impression de rentrer dans le décor. Les rabats permettent de rentrer dans l’histoire. Un vrai coup de cœur.

Note : 10/10

  • Tranche d’âges: 6 – 8 années
  • Editeur : Usborne (23 février 2017)
  • Collection : Coucou ! Mes contes de fées

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Mrs Dalloway 4 janvier 2017 de Virginia Woolf

« Mrs Dalloway dit qu’elle se chargerait d’acheter les fleurs. » De cet incipit, resté aussi célèbre que ceux de Camus ou Nabokov, découle la journée d’une femme, Clarissa Dalloway, au rythme des heures qui s’égrainent, entraînant le lecteur dans les sinuosités joyciennes de son inconscient et de ses monologues introspectifs.
À contre-sens des canons de la littérature victorienne, Mrs Dalloway n’en reste pas moins, en dépit de son avant-gardisme, un des romans les plus appréciés de Virginia Woolf, celui dont elle dira, dans son Journal d’un écrivain, qu’elle y avait exprimé « bien plus complètement que de coutume ce qu’elle voulait dire ».
Outre une technique d’écriture novatrice, Mrs Dalloway se propose de « critiquer le système social, le montrer à l’œuvre dans toute son intensité ». Virginia Woolf pose un regard critique sur la condition bourgeoise, l’évolution des mœurs, l’avenir des femmes, mais aussi sur la folie à travers le personnage de Septimus.
Mrs Dalloway, qui n’a rien perdu de sa modernité, ouvre par effet de miroir quelques portes d’entrée dans la psyché de son auteur.

Critique :Situé en plein cœur de la ville de Londres, ce roman de Virginia Woolf traite pour beaucoup des termes de l’aliénation mentale et physique, des liens entre individus et des aléas de l’intégration (en opposition à la marginalité)au sein d’une société bien rigide.
La communication est l’enjeu premier dans le récit, et les personnages la recherchent, pour certains, même au prix de la mort.
Une myriade de personnages plus attachants les uns que les autres peuple ce récit, qui se déroule pourtant sur une seule journéeL’écriture est un peu déroutante puisque nous passons d’un personnage à l’autre, ou plutôt de l’esprit à l’autre, sans préavis, en suivant le fil rarement linéaire de la pensée, des souvenirs et des impressions. Les sensations, les mouvements de l’âme sont décrits avec finesse et acuité, y compris ces hésitations et ces non-dits avec lesquels nous compliquons notre existence et nos relations.
Le résultat est un roman grave et drôle, une grande œuvre, écrite par une grande femme qui restera dans l’histoire de la littérature anglo-saxonne

Note : 9,5/10

 

  • Poche: 320 pages
  • Editeur : Archipoche (4 janvier 2017)
  • Collection : Roman étranger

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Ma bibliothèque de Contes de fées (1 octobre 2016) de Collectif et Muriel de Grey

Le Petit Chaperon rouge, Les Lutins et le cordonnier, Le Chat botté, Jack et le Haricot magique, Cendrillon : cinq grands classiques spécialement adaptés pour les jeunes enfants et réunis dans un joli coffret. Chaque livre, relié toile avec un ruban marque-pages, est magnifiquement illustré.
Cette édition de luxe réunissant dans un beau coffret cinq petits livres reliés toile avec tranchefile, dorure à la presse et ruban marque-pages, fera un très beau cadeau à transmettre de génération en génération.
Le petit format de chaque livre séduira les enfants.

Critique :De très beaux livre aux couleurs chatoyantes, avec un magnifique coffret son ranger les 5 histoires avec des couvertures en peau de pêche avec une illustration du conte qui est du plus bel effet. Niveau histoire les adaptations sont superbement bien faite ce qui permet de lire aux petits qui ne maîtrisent pas encore la lecture ou ceux qui connaissent déjà de ne pas être dérangé par un vocabulaire trop dur les histoires n’en restent pas moins savoureuses. Les illustrations sont très belles, les couleurs vives et la qualité des dessins nous permettent d’entrer dans l’ambiance de ses contes.
La qualité de la reliure, en fait un beau livre à offrir et le format bibliothèque est parfaite pour ranger, ses petites histoires, ce qui fait d’elles une lecture à piocher au fur et à mesure de nos envies et à lire sans modération.

Note : 10/10

 

  • Editeur : Usborne (1 octobre 2016)
  • Collection : HISTOIRES CONTE

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L’orchestre (13 juillet 2016) de Sam Taplin, Sean Longcroft, Matt Durber et Claire Lefebvre

Ce livre emmène les jeunes enfants à la découverte d’un orchestre et de ses nombreux instruments. Ils ne résisteront pas au plaisir d’appuyer sur les puces sonores pour les écouter.
Un bel album à regarder et à écouter.

Critique : Un titre Coup de Cœur. Très beau livre, la musique est très réussie. Chaque famille d’instruments est présentée, puis l’orchestre à la fin complet. Les illustrations sont très belles avec une mélodie originale spécialement composées pour ce livre! A chaque page le petit lecteur va pouvoir découvrir une famille d’instruments. D’abord les instruments à corde , puis les instruments à vent , les cuivres , et les percussionnistes ferment la marche. Enfin sur la dernière page tous l’orchestre se retrouvent pour le concert sous la direction du chef d’orchestre,! Un  livre vraiment très chouette pour initier les petits aux différents instruments de musique. La qualité sonore est parfaite.  Un très beau livre à tous points de vue et qui accompagnera les enfants très longtemps.

Note : 10/10

 

  • Editeur : Usborne (13 juillet 2016)
  • Collection : LIVRES SONORES
  • Langue : Français

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Pinocchio et autres histoires – Histoires pour les petits (23 juin 2016)

Pinocchio, Sous la terre, Au château, Les habits de l’empereur , Le petit bonhomme de pain d’épice : cinq histoires, superbement illustrées, que les tout-petits ne se lasseront pas d’écouter et que les plus grands seront fiers de lire seuls.

Critique : Les éditions Usborne présente  5 contes classiques que tout le monde connait et aujourd’hui ils reviennent dans un livre adapté pour les plus petits. le texte est très court ce qui permet aux enfants de bien suivre jusqu’au bout car pas facile quand on est petit d’écouter une longue histoire. Celles-ci sont parfaites pour le soir par exemple. Il y a un illustrateur pour chaque histoire, ce qui fait que niveau illustrations c’est très variés. Elles sont toutes très jolies et il y a un style bien particulier dans chaque histoire.
Le petit plus comme dans la plupart des livres des éditions Usborne, il y a un marque-page intégré. C’est très pratique !
Alors si vous avez envie de faire découvrir ces célèbres contes à vos petits, n’hésitez pas !

Note : 10/10

 

  • Album: 135 pages
  • Editeur : Usborne (23 juin 2016)
  • Collection : HISTOIRES CONTE

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