Histoires traditionnelles illustrées (27 avril 2017) de Collectif et Sara Gianassi

Dix-sept histoires du monde entier, superbement illustrées, pour vivre d’incroyables aventures et se plonger dans l’univers merveilleux des contes.
De grands classiques, Le petit bonhomme de pain d’épice, Les trois boucs, La princesse au petit pois, La petite poule rousse, Le mariage de la souris, mais aussi des contes moins connus.
Ce beau recueil relié, avec ruban marque-page, fera un joli cadeau.

Chronique : Un véritable coup de cœur et cette fin d’avril  avec ce magnifique ouvrage, il fait cossu avec sa couverture épaisse, et les illustrations à l’intérieur sont de styles différents en fonction des histoires.
Il contient beaucoup d’histoires, adaptées en longueurs aux tout-petits. Les histoires du monde entier sont respectés bien qu’adaptés. Ce livre permet de faire connaitre ces histoires aux enfants, qui seront ravis plus tard de lire les originaux.

Note : 9,5/10

  • Album: 256 pages
  • Tranche d’âges: 6 – 8 années
  • Editeur : Usborne (27 avril 2017)
  • Collection : HISTOIRES CONTE

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La petite poule rousse & Hansel & Gretel (13 avril 2017)

De grandes doubles-pages à colorier et à décorer avec plus de 120 autocollants.

Chronique: Une collection de conte à colorier et a décorer avec les édition Gallimard où l’enfant à 15 décors à remplir à l’aide des autocollants repositionnables.Ce livre est aussi une façon ludique de s’approprier un texte et les illustrant soit même . Le texte à deux voix est aussi une superbe idée pour l’enfant d’apprendre à lire et le relire .  Les images sont très belles: des dessins simples et ludiques, de belles couleurs. L’enfant comprend vite les scènes.
Les textes sont simples et résument en peu de mots les situations: très bien adapté aux jeunes enfants.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 32 pages
  • Tranche d’âges: 4 – 7 années
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (13 avril 2017)
  • Collection : Mon petit monde à décorer

 

Rage (16 mars 2017) de Orianne Charpentier

RAGE… C’est le surnom que son amie lui a donné.
C’est désormais ainsi qu »elle se nomme, pour oublier son prénom, ce nom d’avant, celui de son enfance, d’avant l’exil, la déchirure. Son pays d’origine, on ne le connaîtra pas.
Il nous suffit de deviner que Rage a eu affaire à la violence des hommes, de la guerre. Et voilà réfugiée en France, sans plus de repères, ni de famille. Telle une bête traquée, elle se méfie de tous. Mais un soir, sa route croise celle d’un chien – dangereux, blessé, visiblement maltraité. Désormais, sa propre survie passe par celle de l’animal…

Chronique : Merci à Gallimard pour cette merveille d’écriture et de sensibilité. Le livre ne sortant que le 16 mars je vous le présente avant sa sortie auquel nous nous en reparleront. C’est un livre coup de cœur écrit comme un conte symbolique et intemporel sur le sort des migrants. Le livre étant en plein dans l’actualité il se lit très rapidement. L’histoire ce centre sur Rage, qui est arrivé en France en tant que réfugié et on s’y attache malgré sa froideur et distance mais cela est aussi dû par son passé. Orianne Charpentier sensibilise ses lecteurs à un sujet délicat pour leur expliquer qu’accueillir les réfugiés est évident. En quelques pages elle arrive sans racisme n’y polémique à montrer du doigt l’horreur du monde et inculquer des valeurs et parler de sujets humains et politiques tout en justesse et avec poésie. Un livre dur et sensible à lire d’urgence dès sa sortie.

Note : 9,5/10

 

  • Editeur : Gallimard Jeunesse (16 mars 2017)
  • Collection : Scripto

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La Baleine et l’Escargote (9 février 2017) de Donaldson,Julia et Scheffler,Axel

L’escargote de mer rampait sur son rocher en contemplant les flots et les bateaux à quai. Et elle regardait et elle gémissait et elle soupirait :  » La mer est profonde et la terre est ronde… Oh ! j’aimerais tant découvrir le vaste monde !  » Voici la belle histoire de l’escargote qui voulait voir du pays et de son amie, la baleine gris-bleu, qui l’emmena faire un tour du monde sur sa queue.

Chronique :  Donaldson et Scheffler les deux créateurs du Gruffalo nous entraine dans une histoire irrésistible remplie d’aventure et d’amitié avec une véritable incitation à la découverte et au voyageComme les précédents livres du duo l’histoire est simple mais assez riche pour être exploitée pour les enfants. Le vocabulaire est répété, certaines phrases aussi, ce qui permet de jouer l’histoire ou de travailler certains sons. Le livre est coloré et agréable, un vrai bonheur.

Note : 9/10

  • Broché: 32 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (9 février 2017)
  • Collection : L’heure des histoires

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Mon drôle de cheval (1 février 2017) de Didier Lévy et Matthieu Roussel

En Mongolie, tout le monde a un cheval. Sauf le père du narrateur : lui a un taxi-bus pour touristes, sorte de combi-customisé avec clim et wifi. « Il faut vivre avec son temps ! proclame-t-il. Le cheval, c’est dépassé. » Mais le petit garçon rêve quand même d avoir un cheval à lui, un de ces superbes destriers sauvages qui galopent dans la steppe. Il décide de s’en fabriquer un …

Chronique: Didier Lévy nous offre un vrai conte qui se déroule en Mongolie sur le conflit entre tradition et modernité. C’est une histoire qui traite de liberté et d’amitié entre un enfant et son cheval. Les personnages en 3D peuvent être un frein pour les parents mais ne vous y tromper pas, les illustrations de Matthieu Roussel donnent de la profondeur à l’histoire et lui donne vie pour offrir à chacun un livre drôle avec des détails humoristiques. L’idée d’avoir rendu ses personnages en trois dimensions en fait des figurines qui attire l’enfant sur la modernité du récit et de cette relation père/Fils qui se forme au long de ce très beau livre. À lire et à relire avec grand plaisir pour s’évader dans des contrées mongoles.

Note : 9/10

 

  • Album: 40 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : SARBACANE (1 février 2017)
  • Collection : ALBUMS (HORS CO

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Coucou ! Mes contes de fées – La belle et la bête (23 février 2017) de Anna Milbourne et Lorena Alvarez

Pour sauver son père, prisonnier de la Bête après l’avoir offensée, Belle se sacrifie et accepte de prendre sa place en se laissant enfermer dans le château de la Bête. La jeune fille ne tarde pas à percevoir la bonté qui se cache sous les traits monstrueux de l’animal. Ce conte indémodable et la magie des illustrations tout en découpes captiveront les jeunes enfants.

Chronique : Un nouveau conte de la part d’Usborne avant que le film de Disney ne sorte et vous ne serez pas déçu parce que cette relecture est magnifique en tout point. Les illustrations sont vraiment très belles. Il y a beaucoup de détails à observer et c’est tellement vivant qu’on a l’impression que le décor bouge. Les découpes sont très réussies car on a vraiment l’impression de rentrer dans le décor. Les rabats permettent de rentrer dans l’histoire. Un vrai coup de cœur.

Note : 10/10

  • Tranche d’âges: 6 – 8 années
  • Editeur : Usborne (23 février 2017)
  • Collection : Coucou ! Mes contes de fées

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Le Matin en avait décidé autrement (20 octobre 2016) de Salomé Vienne

Éda et Théo avaient tout pour être heureux. Des gamins comme les autres, qui jouaient à se faire peur en se racontant des histoires au pied du grand châtaignier. Un jour pourtant, Éda disparaît sans laisser de traces. Et tout le monde oublia l’arbre, Éda et ses rêves étranges. Tous, sauf Théo… Commence alors pour lui l’expérience du doute, l’adolescence puis l’âge adulte.

Critique : Un superbe roman qui en ce lit d’une traite et qui fera le plus grand bien des lecteurs mais qui est très dur à raconter mais qui va nous plonger dans un univers auquel on ne s’attend pas. Le livre alterne les chapitres avec Éda et Théo ce qui donne un rythme fort sachant que c’est un roman où il y a peu d’action mais l’auteur arrive à nous amener où elle souhaite ce qui permet de nous accrocher aux personnages et surtout d’Éda, qui n’a pas une vie facile. Ce qu’elle vit dans cet autre monde est juste horrible. Quant à Théo, sa motivation à ramener Éda est très respectable. Malgré le fait qu’il n’ait pas de nouvelles d’elle, il reste positif malgré tout. Pendant ses recherches, il va tomber sur deux personnes qui le prendront sous leurs ailes et surtout, qui le croiront. Ce qui va vraiment l’aider à continuer cette quête particulièreCe roman c’est aussi la confrontation du réel et de l’irréel, de l’imaginaire qui nous embarquent loin, dans des contrées ayant leurs propres moeurs, leurs propres dérives et leurs propres règles, qui nous font incroyablement réfléchir sur nos sociétés actuelles. Au départ, tout paraît normal, amusant, comme des réminiscences d’un passé et tout basculent, jusqu’à la narration qui devient plus hachée, plus décomposée mais le lecteur est pris dans l’histoire et l’imagination de l’auteure est débordante avec un univers qu’elle a créé à sa façon et qu’elle arrive à le décrire pour qu’on l’imagine de cette inventivité et d’imagination. Un roman maîtrisé qui donne envie d’en savoir plus sur les univers de l’auteur.

 Note : 9/10

  • Broché: 304 pages
  • Editeur : MNEMOS (20 octobre 2016)
  • Collection : Naos

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Alice et les orties: illustré par Robin Feix (5 octobre 2016) de Julie Bonnie

« Alice est envahie par son histoire, une sale histoire dont elle voudrait tant se débarrasser. Parce que le silence tue, que la honte étouffe, Alice se met en quête des mots pour écrire son récit, puis le brûler, l’évincer une fois pour toutes de sa vie. Comment trouver les mots qui racontent l’indicible ? Sur le chemin d’Alice, on croise des monstres, des morts, des personnages loufoques. Tous vont l’aider à comprendre enfin ce qui lui est arrivé : très jeune, elle a croisé le chemin d’un garçon perturbé qui l’a agressée sexuellement.

Critique : Alice et les orties un texte poétique fantastique, un toboggan de mots sensuels et piquants.Accompagnée de ses personnages  avec l’impression qu’ils nous sauve quand on est rongé par un terrible d’histoire.Cette auteure nous emporte dans sa sensibilité, dans ses écrits gracieux. En se frottant au conte, elle nous transmet une histoire qui dérange. Sous l’apparence d’un méli mélo , elle fait apparaître des êtres étranges, des rencontres loufoques tout comme une certaine autre Alice…
Son intention de se faire imaginative pour parler d’un sujet difficile, de faire de la création pour dénoncer cet acte immonde , de donner de la force aux victimes pour faire exploser cet empoisonnement est très bien  trouvé ainsi que les illustrations simples et aérienne de Robin Feix ajoute plus de poids à leurs démarches de libération

Note : 9/10

 

  • Broché: 160 pages
  • Editeur : Grasset (5 octobre 2016)
  • Collection : Littérature Française

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Confessions d’un ami imaginaire de Michelle Cuevas (9 février 2017)

Jacques Papier a l’impression que personne ne l’aime. La maîtresse l’ignore quand il lève la main, personne ne lui passe le ballon en sport. Heureusement qu’il y a Fleur, sa soeur et meilleure amie, qui le comprend si bien. Un jour Jacques apprend que sa soeur Fleur a un ami imaginaire. Il se met à son tour à s’inventer un ami imaginaire. Et si lui-même n’était pas tout à fait réel ?

Critique : Ce roman est une très belle découverte, Merci à Nathan pour cette petite pépite de 200 pages, le livre est avant tout destiné aux tout jeunes lecteurs mais il se lit à deux niveaux de lecture, la première est un niveau de lecture douce où Jaques ne sais pas qu’il est un ami imaginaire et qui se comporte en tant que petit garçon et la seconde celle de l’adulte où l’auteur présente ce phénomène avec les parents et montre que la plupart des enfants savent que leur ami n’existe pas vraiment et que les autres ne le voient pas. Mais certains, surtout parmi les plus jeunes, y croient fermement. Lorsqu’un tout-petit parle de son ami imaginaire, il ne cherche donc pas à mentir. Il s’agit bel et bien d’une manifestation de son imagination débordante. L’ami imaginaire est positif tout comme Jaques.
Ce roman est touchant et frais avec un petit plus avec les dessins. Un livre à lire.

Note : 10/10

  • Auteur Michelle Cuevas
  • Editeur Nathan
  • Date de parution 09/02/2017
  • Collection Romans Grand Fromat, numéro 

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Une Maison a Hanter (8 novembre 2016) de De Cadier Morgane

Petit fantôme fête aujourd hui ses 1000 ans. C est un grand jour et il est temps pour lui de trouver sa propre maison à hanter. En route à la recherche de son propre foyer, il trouvera d abord une toute petite et mignonne maison d oiseaux et ensuite un vieux bateau sous l eau, mais aucun de ces endroits ne lui convient. Mais quand il trouve enfin une maison dont la fenêtre est restée ouverte, il est découvert par Nathan, un petit garçon qui n a pas du tout peur de lui.

Critique : Un très joli album jeunesse dont les illustrations sont  trais bien travailler et nous font entrer dans cette belle histoire de fantôme à la Casper auquel les enfants se feront un plaisir d’écouter et les plus grand de profiter de ce beau moment de lecture et d’amitié entre un fantôme qui ne sais faire peur et un enfant heureux d’avoir un ami hors norme. L’écriture en est aussi la force de ce conte qui est très bien écrit tout en finesse et douceur. Plusieurs thèmes y sont abordées avec la séparation avec ses parents et sont envol  vers de nouvelle rencontres, tels que l’entrée en crèche où l’école et surtout  l’amitié grâce à Nathan.  Ici le fantôme est adorable, pas méchant pour un sous mais un ami qu’on souhaiterai avoir.

Note : 9,5/10

  • Cartonné: 32 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Balivernes (8 novembre 2016)
  • Collection : Calembredaines

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