Fables de Bill Willingham volume 1 et 2, vous pouvez rêver de nouveau

Il est temps de parler de cette série fabuleuse

Si vous tapez Fables comics sur google vous devriez normalement tomber sur pléthore d’articles qui vont vous vanter les mérites de ce comics américain mieux que moi. Pourtant j’ai décidé de me retrousser les manches pour enfin vous en parlez. À mon niveau j’ai décidé de partager mon amour pour cette série intemporelle et magnifiquement écrite.

Fables est une série qui a débuté sa publication en 2002 et qui comptabilise 150 numéros au final. Elle est édité par Dc comics sous le label Vertigo, un label aujourd’hui disparu mais qui a signé les plus grandes heures du comics américain avec des œuvres tels que Sandman, Preacher, Scalped ou encore Y le dernier homme (celui-là aussi un jour il va falloir en parler). Vertigo était réputé pour concentrer les idées les plus folles et novatrices des scénaristes alliés à une liberté créatrice qui a permis à de nombreux auteurs de marquer les mondes de l’imaginaire de leur empreinte.

Fables raconte l’exil forcé de personnages que l’on connaît tous, les personnages de contes de fées. Chassés de leurs royaumes par le terrible Adversaire, Blanche Neige et ses compatriotes ont été contraints de se réfugié dans un quartier de New-York, Fableville, où ils tentent de conserver un semblant de gloire passé.

Des personnages que l’on connaît tous, avec lesquels on a grandi, que l’on a appris à connaître à travers des adaptations diverses et variées et qui font partie de notre patrimoine culturel, sont ici réécrits et métamorphosé sous la plume magistrale de Bill Willingham. L’auteur s’amuse à prendre le contre pied des stéréotypes propagés par les adaptations les plus récentes pour mieux surprendre le lecteur et faire de son récit un renouveau du merveilleux. Vous trouviez Blanche Neige un peu cruche et niaise ? Préparez-vous à faire la rencontre d’une femme de pouvoir qui ne se laisse compter par personne. Le grand méchant loup vous a toujours fait l’effet d’un immonde croque-mitaine qui a bien mérité son sort ? À Fableville la loi c’est lui.

Tant de magie en deux pages

Ces deux exemples ne sont qu’un minuscule échantillon de personnages que l’auteur a su réinventer. L’univers de Fables est riche, vaste et la série principale ne suffit pas exploré entièrement son univers. Des séries dérivées seront publiées conjointement à la série mère, notamment Jack of fables et Fairest toujours scénarisé par Willingham. Mais restons concentré sur Fables et les deux premiers volumes proposés par Urban comics.

Ces deux volumes regroupent les épisodes 1 à 33 de la série et permettent de découvrir une histoire riche et passionnante. Le premier arc scénaristique s’inspire des romans noirs américains dont les ambassadeurs sont Dashiell Hammet et Raymond Chandler. Bigby Wolf, le fameux grand méchant loup, mène l’enquête sur le meurtre supposé de la turbulente Rose rouge, la sœur de Blanche Neige. Une primo intrigue idéale pour faire connaissance avec la micro-société que Willingham a créée, en suivant Bigby dans son enquête on est introduit dans une société régie par des règles strictes et dont les membres marchent constamment sur la corde raide. Les intrigues suivantes permettent d’étendre l’univers et de se rendre compte de sa complexité avec la ferme, qui regroupe à la campagne tous les fables ne pouvant prendre une apparence humaine. Une situation que certains vivent assez mal, au point de les pousser à la révolte.

La ferme centre névralgique qui concentre les tensions des fables

Je ne vais pas vous faire un résumé de toutes les intrigues développées dans ces deux volumes, contentez-vous de savoir que l’auteur aborde des thématiques mâtures tout en conservant une malice dans ses dialogues remplis de sous-entendus, de double sens qui recouvre ses personnages d’une profondeur que l’on aimerait voir plus souvent. Les échanges entre les personnages sont un délice à suivre qu’ils soient amicaux ou plus vindicatifs. Un délice renforcé par l’aspect graphique de l’œuvre, qui n’est pas à négliger non plus.

Durant les 150 numéros de Fables nombreux sont les artistes à s’être illustrée sur la série que ce soit pour un arc ou pour un seul épisode. La première intrigue est illustré par Lan Medina dont le trait soigné apporte une foule de détails qui ne se remarque qu’après plusieurs relectures. Mais celui que l’on peut considérer comme le dessinateur principal de la série est Mark Buckingham dont le trait rond et expressif va véritablement accorder à la série son empreinte graphique. C’est détaillé, c’est riche en décor et en arrière-plan, tout en étant dynamique lors des scènes d’action.

Les fables ne s’en laissent pas conté

Si ces deux premières intégrales mettent autant en avant le duo formé par Blanche Neige et Bigby ce n’est pas innocent. À travers ces deux êtres aux blessures mal cicatrisées l’auteur nous invite à un renouveau imaginaire. La figure de l’Adversaire, dont l’identité reste une énigme dans ces deux volumes, représente la mort de l’imagination. À ce stade de l’histoire le lecteur peut accoler à la figure de l’adversaire n’importe quelle image qui résonne personnellement. L’Adversaire c’est la mort de l’imagination, de nos rêves d’enfants. L’adversaire c’est cet adulte aigri, aux rêves flétris qui vous assène que les fées ça n’existe pas. L’Adversaire c’est ce réel impitoyable qui vous rappelle que la vie n’est pas faite que de merveilleux. L’Adversaire c’est ces avions qui foncent dans deux tours jumelles et qui mettent fin aux illusions de grandeurs de votre pays. L’Adversaire c’est la tragédie implacable à laquelle vous ne pouvez faire face qu’en vous endurcissant tout en étant irrémédiablement traumatisé. Ce n’est donc pas un hasard si l’on assiste, en compagnie de Blanche Neige et de Bigby à une renaissance du merveilleux, un renouveau féerique qui va entraîner ces deux personnages dans une reconquête personnelle mais aussi communautaire. Cela sera dur, sanglant et ardue mais cela se fera et j’en parlerai dans de nouvelles chroniques consacrés à ce comics fabuleux.

Blanche et Bigby deux personnages qui doivent se reconstruire

Fables est donc selon moi une histoire merveilleuse doublée d’une invitation à rêver, à imaginer les forêts peuplées de fées et de lutins, à supposer qu’un rocher est plus qu’un simple rocher mais peut-être un troll endormi. Fables est un appel à l’imagination que nous avons trop tendance à oublier, emportés que nous sommes par le tourbillon de notre quotidien routinier. Vous aimez que l’on vous raconte des histoires ? Alors vous aimerez Fables.

Le Loup et le Chevalier (13 juin 2017) de Corda Tullio

Petit ours demande à son papa : « Tu me racontes une histoire ? ». Papa ours alors commence d inventer son histoire, mais ne veut pas mettre de loup dedans. Attirés par le conte, les animaux de la forêt s attroupent peu à peu autour et l histoire prend forme.

Chronique :Un album drôle et intelligent ? Tullio Corda vise en plein dans le mille ! Avec ce beau livre il invite autant l’enfant que le parent à avoir un regard critique sur les contes. Cet album est une première approche du célèbre concept Loup  parce que arrive un véritable loup arrive près d’eux. Papa ours va alors continuer l’histoire en transformant le lapin en chevalier pour aller affronter l’animal. Et il participera aussi pour l’aider et en allant assommer le loup. L’album se termine sur une petite pirouette hilarante! le tout est porté par des graphismes simplissimes et une mise en page originale tant pour rassurer et accompagner l’enfant qu’appuyer le propos un livre que on va lire et relire.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 32 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Balivernes (13 juin 2017)
  • Collection : Calembredaines

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L’énorme crocodile (6 avril 2017) de Roald Dahl et Quentin Blake

«Rien n’est plus délicieux qu’un enfant dodu et bien juteux !» dit l’énorme crocodile. Heureusement, ce n’est pas facile pour un crocodile de trouver un enfant à manger lorsque les autres animaux de la forêt s’en mêlent.

Chronique : Gallimard Jeunesse nous gâte avec cette superbe réédition de cette belle collaboration  de Roald Dahl et Quentin Blake à faire (re)découvrir  ce classique qu’est l’énorme crocodile qui est est sournois, mauvais, cruel et particulièrement détestable. Et voilà qu’il a une idée fixe, manger un enfant bien juteux et dodu. Sur le chemin qui le conduit de sa rivière à la ville, l’énorme crocodile croise plusieurs animaux sauvage avec lesquels il ne sera pas particulièrement gentil. Ce qui lui jouera des tours à l’heure de s’approvisionner en chair fraîche malgré ses « ruses habiles n°1, 2, 3 et 4 » !. Une histoire et un texte jubilatoires. A lire à voix haute, vous verrez alors que l’énorme crocodile prendra possession de vous en un tour de dent ! On rit des dessins de Quentin Blake, le crocodile déguisé en cocotier avec son petit rictus, ou celui sur le manège, est un franc succès. Un texte riche, extrêmement bien écrit et traduit.

Note : 10/10

  • Album: 36 pages
  • Tranche d’âges: 3 – 6 années
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (6 avril 2017)
  • Collection : ALBUMS JEUNESSE

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P’tits Contes : Les trois petits cochons & Le petit chaperon rouge (10 mars 2017) de Marzia Giordano et Emilie Beaumont

Un conte traditionnel adapté pour les petits à travers ce conte l’adulte pourra aborder avec l’enfant des notions d’effort, de persévérance, de solidarité et faire le parallèle avec l’école. Des questions sur le texte posées à l’enfant à la fin de l’histoire permettront à l’adulte d’entamer le dialogue.

Chronique :Des livres de conte pour les tout petit où l’adulte pourra aborder avec l’enfant des notions d’effort, de persévérance, de solidarité et faire le parallèle avec l’école avec les trois petit cochons et avec le petit chaperon rouge aborder avec l’enfant le fait de ne pas écouter ses parents ou de leur désobéir. Des questions sur le texte posées a l’enfant à la fin de l’histoire permettront a l’adulte d’entamer le dialogue. Des livres de bonne qualité qui permet de travailler le langage et l’imagination, le format est tout à fait adapté à une lecture collective.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 14 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Fleurus (10 mars 2017)
  • Collection : P’tits contes

 

Contes pour les petits (23 mars 2017) de Jodie Smith

Ce bel album réunit neuf contes classiques, dont Le génie dans la bouteille, Boucle d’or et les trois ours, Jack et le haricot magique, qui enchanteront les enfants.
Des histoires à lire à voix haute aux tout-petits ou à proposer aux enfants en âge de lire seuls.
Les enfants seront emportés par la magie des illustrations et le style simple et captivant du récit.

Chronique :  Très bel album de la part des Editions Usborne  car il contient 9 histoires courtes, superbement illustrées.
Les histoires ne sont pas trop longues et peuvent donc aisément être racontées à des petits le soir au coucher. L’enfant n’a pas le temps de s’ennuyer grâce aux merveilleuses illustrations qui accompagnent le récit.
Le texte est écrit en gros caractère ce qui permet aux enfants en âge de lire de le faire par eux-même.La reliure est magnifique; de même que les illustrations. Chaque conte est illustré par différents dessinateurs ayant des styles différents mais très beaux

Note : 9/10

  • Album: 224 pages
  • Tranche d’âges: 6 – 8 années
  • Editeur : Usborne (23 mars 2017)
  • Collection : HISTOIRES CONTE

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Quelques minutes après minuit (21 novembre 2016) de Patrick Ness

Depuis que sa mère est malade, Conor redoute la nuit et ses cauchemars. Quelques minutes après minuit, un monstre vient, qui apporte avec lui l’obscurité, le vent et les cris…Le roman original de Patrick Ness, magnifiquement illustré par Jim Kay et récompensé par les plus grands prix littéraires (dont le Prix Imaginales 2013, le Jugendliteraturpreis 2012 et la Carnegie Medal 2012). Une histoire bouleversante qui sait toucher le cœur des lecteurs de tous âges.Découvrez également la grande aventure du film : interviews des acteurs (Liam Neeson, Sigourney Weaver…), témoignage du réalisateur J.A. Bayona, révélations sur la création du monstre et les effets spéciaux, photographies et dessins inédits… Une édition exceptionnelle qui dévoile les coulisses du tournage.

Critique : Avec le film qui est adapté du roman c’est l’occasion de se plonger dans cette magnifique édition avec « quelques minutes après minuit » nous voila dans un conte à la beauté sombre. Les illustrations de Jim Kay qui parsèment l’intrigue sont magnifiques . .
Mélange de rêves et de réalité, Quelques minutes après minuit est un livre gorgé d’amour qui parle du combat que sont la vie et la reconstruction de soi. Patrick Ness possède un vrai talent pour ce qui est de conter des histoires. Certains passages sont drôles, comme ceux où Conor et le Géant se font face, d’autres sont terriblement émouvants, notamment les échanges entre Conor et sa mère. Le récit est dur, Ness ne se cache pas derrière et fait face avec brio à la douleur et aux interrogations de son jeune personnage à la fois poétique et plein de pudeur, fait qu’on se laisse emporter sans peine dans l’étrange univers du Monstre .Une histoire sur le combat d’un enfant en train de perdre sa maman en phase terminale d’un cancer. Un enfant qui ne sait plus quoi penser, comment mettre de l’ordre dans tout ce marasme de sentiments contradictoires qu’il éprouve et qui l’étouffent.
Quelques minutes après minuit est un livre qui apprend à ses lecteurs que si les histoires existent, c’est qu’elles ont pour but de faire réfléchir et grandir ceux qui les lisent. Ici une très belle édition si vous avez aimer le film où le livre.

Note : 9,5/10

  • Broché: 368 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (21 novembre 2016)
  • Collection : ROMANS ADO

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Le Vilain Petit Canard (Ou Presque)& Cendrillon (Ou Presque)(19 janvier 2017)

Critique : Les deux auteurs nous livrent une version dépoussiérée du vilain petit canard et de cendrillon. Parfaitement adaptés aux néo-lecteurs, ces ouvrages offrent en plus de belles illustrations et une bonne dose d’humour pastiches de contes classiques, ces deux récits sont résolument modernes et humoristiques ; et les trouvailles ne manquent pas !
Les textes sont simples, brefs, faciles à raconter ou à lire avec leurs caractères de taille moyenne. Ils sont amusants par leur chute souvent inattendue, qui enseignent toujours -genre oblige ! – une certaine sagesse.
Les nombreuses illustrations colorées s’adaptent parfaitement : elles s’étalent sur toute la page ou se glissent parmi les paragraphes.
Des contes réadaptés, pleins de fantaisie, au service de l’imaginaire du jeune lecteur.

Note : 9,5/10

 

  • Editeur : Nathan (19 janvier 2017)
  • Collection : PREMIERE LECTUR

 

Le Bouquin de Noël (10 novembre 2016) de Jérémie BENOIT

Cet ouvrage, qui offre autant de récits enchanteurs que de découvertes littéraires, rassemble les récits, poèmes et contes de Noël des plus grands écrivains de tous les temps et de tous les pays, aussi bien français qu’allemands, anglais, américains, scandinaves, russes, espagnols ou italiens.

Critique : Si vous aimez les auteurs classiques et les recueils vous pouvez foncer. Les grands noms sont au rendez-vous, qu’ils soient Français, Américains, Russe ou d’ailleurs. Certains récits sont devenus très célèbres, comme le Chant de Noël de Dickens, les Trois Messes basses de Daudet ou La Petite Fille aux allumettes d’Andersen. Mais d’autres, trop méconnus, méritaient d’être exhumés : de petits chefs-d’oeuvre ciselés par l’émotion telle que Fleur-de-Blé de Camille Lemonnier, les sabots du petit Wolff de François Coppée ou La Noël de Marthe d’Anatole Le Braz. C’est l’âme enfouie de Noël que nous dévoilent les auteurs médiévaux, comme celui de La Chasse sauvage, Orderic Vital, ou le conteur anonyme de Sire Gauvain et le Chevalier vert, relayés au XIXe siècle par Hoffmann, Gogol, Erckmann-Chatrian ou Selma Lagerlöf.
Ce livre correspond aux attentes et on sent que Jérémie Benoît a su sélectionner et très bien placer les textes choisis à l’intérieur de ce livre. Tous célèbrent à leur manière l’éternité de l’enfance et sa magie . L’introduction « Le Noël des écrivains » est une des plus belles préfaces de cette année qui va nous transportons à travers ses joies, ses drames et ses bonheursSource d’inspiration inaltérable depuis le moyen Âge, cette littérature d’abord inscrite dans la plus haute tradition chrétienne connaît à l’époque romantique une résurrection spectaculaire qui a touché, ému et émerveillé depuis lors des lecteurs de toutes générations.
Ce recueil est un superbe cadeau pour la fin d’année.

Note : 10/10

 

  • Broché: 1024 pages
  • Editeur : Bouquins Robert Laffont  (10 novembre 2016)

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Le bois dormait (2 novembre 2016) de Rébecca Dautremer

Deux personnages, dont l’un semble un prince, s’engagent sur un chemin. Ils bavardent, remarquent un papillon, une grenouille, un lièvre, un éléphant… un cavalier – tous endormis.

Critique: Les superbes illustrations parlent d’elles mêmes! de plus le très beau papier et le format atypique font de cet ouvrage un beau livre. Quelle superbe façon de faire découvrir ou redécouvrir ce grand classique où l’auteur a trouvé inutile de raconter ce conte à la lettre. On va ici jouer avec le lecteur sur les codes du conte et par la même occasion de nous présenter les personnages qui dorment et d’offrir de somptueux dessins sur ses personnes endormies, où le temps s’est figé en un temps indéfini et c’est là où Rebecca Dautremer est très forte, elle nous en offre des peintures si belles que tourner chaque page est un émerveillement pour les yeux. Une vraie surprise visuelle qui dès le livre refermer on souhaite revenir chez ces personnes.  

Note : 9,5/10

  • Album: 64 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Editions Sarbacane (2 novembre 2016)
  • Collection : ALBUMS (HORS CO

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Gorjuss : Il etait une fois Gorjuss – Six contes classiques pour rêver (5 octobre 2016)

Un magnifique recueil de contes classiques à lire et relire tout en savourant de délicieux biscuits au coin du feu…
Tout en haut, dans un chaleureux grenier, entourée de livres une jeune fille est plongée dans la lecture de contes de fées connus de tous : Le petit Chaperon rouge, La Petite Sirène, Alice au pays des merveilles, Blanche-Neige, Poucette et Raiponce.
Ses pensées accompagnent ces célèbres textes illustrés d irrésistibles petites demoiselles de Gorjuss.
Un cadeau idéal à offrir à tous les fans de l univers de Gorjuss !

Critique :Une très bonne idée pour faire découvrir au enfant les contes classiques dans un très beau livre doré et où les illustration de Gorjuss sont magnifiques. Rien à dire niveaux texte ce sont juste les contes que l’on connait si bien mais présenter pour que les enfant y est accès, Les illustrations qui accompagne donc ses texte sont de teintes sombre mais soutenues et sont absolument magnifiques avec ce un personnage récurrent qu’est la fillette à la bouille ronde dont seuls les yeux sont dessinés, la représentation de ce qu’elle s’imagine être et des détails s’harmonisant avec le fond. Elles créent un univers à part entière qui contribue à nous laisser porter par les mots et à nous inciter à la rêverie. Un bel objet livre qui fait voir la vie de toutes les couleurs…

Note : 9/10

  • Broché: 112 pages
  • Editeur : GLENAT (5 octobre 2016)
  • Collection : Gorjuss

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