Sortie de piste (15 septembre 2016) de Marc Welinski

Moïse Steiner, chef d’entreprise parisien, connaît de grandes difficultés professionnelles. Matérialiste convaincu, il vit avec Alice, parisienne versée dans la méditation et le chamanisme. Sa vie va changer à la suite d’un accident d’avion qui lui fait faire un arrêt cardiaque et l’expérience de mort imminente.

Critique :Je me permet de coller la superbe Chronique du blog Sophie Songe: http://www.sophiesonge.com/archives/2016/09/15/34314732.html Ayant écrit presque pareil, je préférè partager ce si beau point de vu.

Moise Steiner, chef d’entreprise parisien en souffrance est victime d’un accident d’avion. Cet homme agnostique et cartésien sera bouleversé à tout jamais par l’expérience de mort imminente qu’il a vécu. Et si l’important finalement n’était pas de tout chercher à expliquer…
C’est un thème assez sérieux et tabou qui est abordé avec beaucoup d’humour ici. Cette comédie à la fois tendre et piquante a le don de séduire et de nous faire passer un bon moment.
On ne peut pas résister au ton corrosif et à la manière d’aborder la mort. Il faudra à Moise, le choc d’être passé de l’autre côté pour vivre des expériences troublantes et dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence. A travers lui et ses proches s’expriment des opinions diverses et variées. Selon sa sensibilité, son éducation ou son parcours de vie, on appréhende les choses différemment. On s’amuse beaucoup des controverses qui vont du déni, de la pudeur à l’exubérance fantaisiste et folle.
L’écriture est fluide, vivante et permet une certaine distance au regard de l’inconnu. Les personnages sont sincèrement touchants, criant de spontanéité. On sourit beaucoup, on réfléchit, on intériorise…
L’auteur réussit son tour de charme avec un récit troublant qui délivre un joli message d’amour et des leçons de vie.
Vivez, croyez, donnez de vous à ceux que vous aimez, parce que demain il sera peut-être déjà trop tard…

 

  • Editeur : Editions Daphnis et Chloé (15 septembre 2016)
  • Langue : Français

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Huit mois pour te perdre (23 juin 2016) de Marie-Diane Meissirel

Emma est française, expatriée en Croatie, elle y conseille le ministère de la justice. Dunja est croate. À soixante ans, elle aimerait prendre sa retraite mais doit travailler pour gagner sa vie et entretenir son fils musicien.
Les deux femmes ont un lien : le bébé d’Emma, Bruno, dont Dunja est la nourrice. Alors qu’Emma s’absente souvent pour son travail, Dunja et Bruno fusionnent et l’amour de Dunja pour l’enfant ne cesse de grandir. Le quotidien de ces trois personnages n’est pas parfait, mais ils ont trouvé un certain équilibre. Jusqu’au jour où Emma, rentrant de voyage, apprend que son appartement a été cambriolé et que Bruno et Dunja ont disparu. Ces deux événements pourraient-ils être liés au passé d’Emma qui a longtemps travaillé sur les questions de crimes de guerre dans la région ? Qu’est-il arrivé à Bruno et Dunja? Emma arrivera-t-elle à les retrouver à temps ?

Critique : Un titre sur fond d’entrée en Europe d’un pays tout juste sorti du terrible conflit yougoslave. Ce roman à deux voix montre un chassés-croisés entre deux femmes où la dualité d’être maman n’est pas simple tout les jours. Un court roman qui transpire la nostalgie d’une époque révolue où ce livre met en place les idéaux de la justice. Un tres beaux livre qui ce lit très rapidement.

Note : 9/10

 

  • Broché: 172 pages
  • Editeur : Editions Daphnis et Chloé (23 juin 2016)
  • Prix : 17 euros

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