Jeux de vilains (25 août 2016) de Mondrup,Iben

Godhavn est une petite ville sur l’île de Disko, située à l’ouest du Groenland. C’est là que s’est installée une famille danoise avec trois enfants qui, chacun à leur manière, tentent de trouver leur place dans cette petite communauté de trappeurs. L’environnement hostile et le climat particulièrement rude ne facilitent pas leur intégration. Il y a Bjork la fille cadette, capricieuse, égoïste et solitaire, Knut le garçon vulnérable et sensible, et leur grande soeur Hilde, la prunelle des yeux de leur père. Celle-ci tombe amoureuse de Johannes, un garçon de l’île, sauvage et imprévisible. Johannes se lie d’amitié avec la famille, et se retrouve au coeur d’événements violents et inattendus. Iben Mondrup se penche sur la vie secrète des enfants, dont elle dévoile les secrets les mieux gardés et les désirs les plus inavouables avec poésie, force et émotion

Critique: L’auteure nous plonge ici dans l’intimité de trois enfants d’âges et caractères différents, déracinés de leur terre natale et contraints de s’adapter, bon gré mal gré, à cet environnement remarquablement bien décrit, rude et glacial, où la nuit règne la moitié de l’année, dans une petite ville qui ressemble plutôt à un village coupé du monde, où les animaux ne font l’objet d’aucune pitié, où les rustres habitants semblent encore très attachés à l’appartenance communautaire et où les arrivants ne font dès lors que passer. Ce texte est très fort car il nous plonge dans les petits riens de la vie qui révèlent la beauté de toute une île, nous dressons le parcours de nos trois personnages qui regroupent les paysages transcendant à la gravité des maux de chacun. Ici malgré la taille de cette île et l’isolement qu’elle procure, on retrouve les mêmes problématiques que n’importe où. le besoin d’attachement, la force de l’amitié, l’envie de parcourir le monde, de tout quitter et le rejet de l’autre car il est « étranger ». Ce roman d’apprentissage nous touche dans sa simplicité également. Ces enfants nous bouleversent car nous rappellent ce que cela fait de se sentir seul, de rechercher des amis avec qui tout partager puis la solitude quand ils nous sont arrachés !

Note : 8,5/10

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : Denoël (25 août 2016)
  • Collection : Denoël & d’ailleurs

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Poèmes de notre enfance (8 septembre 2016) de Béatrice MANDOPOULOS et Albine NOVARINO-POTHIER

L’enfance est un moment magique d’insouciance et de fantaisie, quand l’imagination est au pouvoir. De tout temps les poètes ont su garder cette âme juvénile pour s’adresser aux petits dans leur langage, par des comptines, des berceuses, des poésies à danser ou à rêver…
Voici 90 poèmes éternels signés Verlaine, Musset, Apollinaire, Hugo, Maupassant, Vigny… mais aussi Topor, Charles Cros, Maurice Fombeure, François Coppée, Jean Richepin, René de Obaldia, Lucie Delarue-Mardrus… auxquels s’ajoutent quelques chansons du folklore français que Béatrice Mandopoulos et Albine Novarino-Pothier, infatigables exploratrices de notre littérature, ont dénichées dans l’immense trésor qu’est le patrimoine poétique.
Neuf chapitres balaient l’imaginaire enfantin : « Drôles d’histoires », « Un bestiaire enchanté », « Les mystères de la nuit », « En famille », « Douceurs et délices », « Cadet Rousselle et Cie », « Au travail ! », « Au fil des jours », « Attention au départ ! ».
Comme pour tous les autres titres de la collection, chaque poème est illustré d’un tableau, d’une gravure, d’une photo, auxquels s’ajoutent des dessins inédits d’enfants composés pour la circonstance, frais et colorés.

Critique : Pendant 216 pages, Béatrice Mandopoulos et Albine Novarino-Pothier nous proposent de suivre un périple à travers les siècles, du moyen Âge jusqu’au XXe siècle, en nous proposant les poèmes de notre enfance!
Chaque poème est expliqué avec un texte plus ou moins long mais toujours très instructif et intéressant ce qui peut être utile. Le tout illustré par des tableaux, des gravures, des estampes d’époque.
De plus les illustrations sont fidèles à l’écriture. Enfin, le format du livre est très agréable. C’est juste un moment d’enfance qui resurgit mais que l’on découvre avec des yeux différents. Un très beau recueil.

Note : 9/10

 

  • Broché: 216 pages
  • Editeur : Omnibus (8 septembre 2016)

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Non, j’irai pas ! (25 août 2016) de Ghislaine Roman et Csil

Non, j’irai pas … A L’ECOLE ! Les petites (et grandes) peurs de la rentrée pointées de façon poétique par Ghislaine Roman et Csil. Peur de la séparation, de la cantine, de l’échec, des nouveaux copains, de la maîtresse, de la punition… Mais finalement, tous vont mettre leurs angoisses dans leur poche et les angoisses sont bien vite oubliées.

Critique : Un livre d’actualité en cette rentrée scolaire. Tout est basé sur les visages des enfants qui font leur rentrés des classes. Le dessinateur à sur prendre et mette cette angoisse qui semble hanter ses petits enfants qui on un manque de courage et d’effort. Face à cette rentrée des classes.Chacun va chercher et trouve une bonne excuse pour mieux se dérober! Un album qui présente l’hésitation, et l’incertitude des enfants lorsqu’ils sont confrontés à l’inconnu.

Note : 8/10

 

  • Editeur : Editions Frimousse (25 août 2016)
  • Langue : Français

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Le petit livre qui dit encore ! (7 septembre 2016) de Swann Meralli et Carole Crouzet

Encore des céréales ! Encore la télé ! Encore le parc ! Encore le bain ! Encore ! Encore ! Encore ! Doudou et grand-père ont du mal à suivre la joyeuse fillette toujours aussi enthousiaste dans tout ce qu elle entreprend : manger son goûter, jouer à la console, chanter à tue-tête, jouer au parc avec ses copains, prendre son bain, etc.
Mais qu est-ce qui pourrait bien lui ôter l envie d en demander plus ?

Critique : Un album très court pour les tous petits 3-5 ans, qui permettra de mieux appréhender la phase que tout parent connaît et redoute qui est celle d’Encore. Une belle façon de faire passer un message aux enfants qui ne se rendent pas toujours compte qui est comme la petite fille de l’album. Les petits adoreront et les parents aimeront le raconter en prenant le ton. Il y a peu de texte (à part l’Encore« ), ce qui laisse une grande place pour les illustrations vraiment réussies.
La petite fille rousse de l’histoire est vraiment craquante malgré son fichu caractère. Une manière douce de détendre l’atmosphère et de rire ensemble.

Note : 9,5/10

  • Album: 32 pages
  • Editeur : GLENAT (7 septembre 2016)
  • Collection : JEUNESSE

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Chi T16 : Chi grandit (1 septembre 2016) de Konami Kanata et Pétronille

Que faire quand on est une mignonne petite chatte dans une maison qu’on ne connaît pas ? Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ? Non, il y a plus drôle : découvrir le monde !

Critique : Cette collection est tirée du manga CHI. Ici le tome 16 nous montre notre chat préférer s’aventurer hors de la maison. On rigole, on aime son « zézément » et ses réactions typiquement félines… La différence par rapport à ce dernier, vient du fait que l’histoire est écrite, seulement soutenu par quelques cases du manga.
Son grand intérêt concerne les jeunes enfants qui commencent à apprendre à lire.
C’est écrit gros, les pages d’intro. des « CHAT PITRE » ont un texte court pour le petit, que le parent peut continuer dans les pages les plus fournis. L’histoire est très drôle, on y retrouve des scènes vécues avec nos vrais chats et les images des expressions de CHI sont aussi très amusantes. Idéal pour un enfant qui apprend à lire et histoire ludique facile à comprendre et très mignonne

Note : 9/10

 

  • Poche: 96 pages
  • Editeur : GLENAT (1 septembre 2016)
  • Collection : Glénat poche
  • Prix : 4,99 euros

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Comment ratatiner les (méchantes) maîtresses ? (24 août 2016) de Catherine Leblanc et Roland Garrigue

Qui n’a pas déjà croisé sur sa route ou entendu parler d’une méchante maîtresse qui criait à tue-tête en distribuant des punitions injustes ?

Critique : Ce livre nous apprend comment rassurer les petits élèves par le rire et dédramatiser les situations de tension auxquelles ils pourraient s’identifier à l’école. C’est aussi le nouveau tome de la série d’albums de Catherine Leblanc et Roland Garrigue, chez Glénat, qui permet à tous les enfants de se protéger des dangers. On trouve des guides pour ratatiner tout ce qui bouge : vampires, dinosaures, monstres, pirates et ici les maitresses. Les auteurs donnent de nombreux conseils pour faire face à tous les types de maitresses toutes plus horribles les unes que les autres. On retrouve beaucoup de références de livres surtout ceux de Roald Dahl comme : Sacrée sorcière et Mathilda. Les dessins sont très expressifs, colorés et vivants, apportant du dynamisme et de l’humour à l’ouvrage
Observation et discrétion seront nécessaires pour lutter contre la maitresse que l’enfant aura et pour que tout soit clair, les conseils écrits sont accompagnés de mise en scène illustrés avec couleurs et humour. Un album plein d’humour pour permettre à l’enfant de dépasser ses peurs et de relativiser.

 Note : 9,5/10

  • Album: 32 pages
  • Editeur : GLENAT (24 août 2016)
  • Collection : Vitamine
  • Prix : 11 euros

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Vive la danse ! (24 août 2016) de Didier Lévy et Magali Le Huche

Les parents d’Hector, petit garçon remuant, décident de le mettre à la danse, histoire qu’il se dépense un peu. Et là : coup de foudre ! Au point qu’Hector ne pense plus qu’à ça, danse sans cesse, couvre ses murs de posters d’arabesques… Ça suffit ! intervient son père. Mais notre petit passionné refuse l’interdit : il prend son élan et, dans une envolée magnifique, se met à virevolter au plafond, à 4 mètres du sol. Impossible de le faire redescendre… Pour récupérer son fiston, le papa va devoir se mettre, lui aussi, aux entrechats : et 1 et 2 et 3.

Critique : Un album coup de cœur sur l’univers de la danse, un petit frère du film « Billy Elliot » qui nous présente un garçon qui aime danse et de comment on le regarde. Le thème principal étant le regard des autres face à un sport où la majorité est des filles, l’auteur et l’illustratrice arrivent à présenter les stéréotypes et la volonté de ce petit Hector à ne pas abandonner le sport qu’il aime .C’est un album où le regard des autres se modifie; sur le sens que l’on veut donner à sa vie, la découverte émerveillée de la danse pour un garçon montre bien que la beauté et la grâce ne doivent pas être réservée qu’à un certain milieu élitiste. Un très bel album burlesque et fantastique.

Note : 10/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (24 août 2016)
  • Collection : ALBUMS (HORS CO
  • Prix : 14,90 euros

 

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Harry Potter and the Cursed Child Parts 1 & 2( 31 juillet 2016) de J. K. Rowling ,Jack Thorne et John Tiffany

Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu.
Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
D’après une nouvelle histoire originale de J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne, la nouvelle pièce de théâtre de Jack Thorne, Harry Potter et l’Enfant Maudit est la huitième histoire de la saga Harry Potter et la première histoire de Harry Potter officiellement destinée à la scène.
La première mondiale de la pièce aura lieu à Londres dans un théâtre du West End le 30 juillet 2016.

Attention Livre en anglais

Critique : Quel plaisir de retrouver Harry Potter ! Même si ce n’est pas un livre mais une retranscription de script de la pièce qui porte le même nom et qui est jouée au Palace Theater à Londres jusqu’en décembre 2017 : Le livre est vraiment beau et le papier parait assez fin par contre. Il y a un peu plus de 300 pages,  l’aspect « pièce de théatre » se confirme bien quand on ouvre le livre avec des dialogues hachés.
L’histoire se déroule 19 ans après Harry Potter et les Reliques de la Mort : « Alors que Harry se bat avec son passé qui ne cesse de revenir, son plus jeune fils Albus doit affronter le poids d’un héritage familial qu’il n’a jamais voulu ». Les auteurs ont su ressusciter les personnages  les plus connus et plonge le lecteur dans un cocktail qui joue sans cesse sur deux registres. Le premier, avec du neuf, comme cette nouvelle génération d’enfants, qui permet de mettre en scène de nouveaux protagonistes et d’ouvrir de nouvelles perspectives. Le second s’appuie sur la familiarité de l’univers des adultes, brassant les anciens codes, les scènes cultes, sous une forme renouvelée. Un va-et-vient savamment combiné qui devrait captiver les jeunes lecteurs . Une belle conclusion à cette saga.

Note : 9/10

 

  • Relié: 352 pages
  • Editeur : Little, Brown (31 juillet 2016)
  • Langue : Anglais

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Il va me manger !(26 mai 2016) de Luc Foccroulle et Annick Masson

Arthur en est certain, s’il monte se coucher son cauchemar va arriver. Et le manger ! En effet, CROC CROC CROUNCH, le cauchemar dévore Arthur. Et pourtant… tout va bien. Si, si, c’est promis !

Critique : Arthur a très peur du monstre sous son lit. Mais ce monstre, ce n’est que son imagination ! Alors une fois que le monstre imaginaire a fini de le manger pour de faux, ils peuvent passer à autre chose. Batailles d’oreillers, concours de grimaces, figures acrobatiques…
Un monstre d’imagination trop mignon! Idéal pour ne plus avoir peur le soir!

Note : 9,5/10

 

  • Editeur : Mijade (26 mai 2016)
  • Collection : ALBUMS
  • Prix : 11,50 euros

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Petite dispute à la récré (13 juillet 2016) de France Cottin et Charlotte Roederer

Zoé, Nadia et Pedro adorent jouer ensemble à la récré, mais il n’y a qu’une trotinette alors c’est la dispute ! Que va faire la maîtresse ?

Critique: L’ouvrage est de 24 pages et s’organise en 8 double-pages qui tournent autour de 8 thèmes de langages déterminés dans le but d’enrichir le vocabulaire tout en permettant à l’enfant de s’exprimer  et faire le portrait des héros de l’histoire  de décrire le décor de l’histoire et les objets qui s’y trouvent; situer les objets et les personnages dans l’espace , de décrire les actions, de reconnaître et nommer les émotions , de raconter ce que disent les personnages, de deviner la suite et de conclure l’histoire.

Note : 9/10

 

  • Album: 24 pages
  • Editeur : Nathan (13 juillet 2016)
  • Collection : PAPOTI PAPOTA

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