De cauchemar et de feu (3 mai 2017) de Nicolas Lebel

Paris, jeudi 24 mars 2016  : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.
À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules  : IRA.
Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu.

Chronique : Voici le quatrième opus du capitaine Mehrlicht et aussi le meilleur; on ce retrouve face à un superbe roman à suspens moderne; en totale immersion. Le lecteur est tout de suite dans le bain et si vous ajoutez à cette enquête qui prend des proportions inattendues le menant à un fait historique proche : un massacre mystérieux alors vous vous trouvez à ne plus pouvoir lâcher le livre. Le mélange du polar et de l’angoisse est vraiment parfait et ajoute quelque chose de très agréable à l’histoire. Le personnage principal qu’est le capitaine Mehrlicht est très fort et on s’habitue à lui avec même si il peut rebuter. Le style de l’auteur est très fort, il sait mêler habilement les genres pour le plus grand plaisir du lecteur. L’aventure est aussi passionnante par les personnages  rencontrés. Sous nos yeux se déroule l’incroyable, l’inédit, l’inconcevable. L’auteur réussit à nous tenir en joue, à nous berner avec une extraordinaire maîtrise.Un jeu diabolique et surprenant qui entraîne dans sa chute tous ces participants. Un  polar choc qui ce lit d’une traite.

Note : 9/10

  • Broché: 416 pages
  • Editeur : Marabout (3 mai 2017)
  • Collection : Marabooks

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Le syndrome de Croyde, Tome : L’état sauvage (27 avril 2017) de Marc Welinski

Albane, une petite fille de 9 ans, est décédée à la suite d’une chute dans l’escalier de l’école de la petite bourgade de Chamonville. Tout le village est en émoi. Si pour la gendarmerie l’accident ne fait aucun doute, le directeur de l’école est persuadé que la petite a été poussée. Puis d’autres décès « accidentels » surviennent. Les soupçons de la population se portent alors vers le camp de migrants qui s’est installé dans la forêt voisine…

Chronique : L’auteur nous ballade à travers la psychologie des personnages comme une plume au vent. On est cueilli par ce  » mystère » du syndrome de Croyde jusqu’au dénouement et dans ce deuxième tome il revient dans la région parisienne.
La force de ce livre réside dans la description des personnages, de leur psychologie bien sûr, de leur confidence, de l’emprise de la situation sur leur vie, l’impact violent d’un crime dont ils sont témoins, victimes ou peut-être acteurs involontaires. Nous partageons avec eux leur doute, leur impuissance face à la situation, leurs interrogations sur la réalité ou la perception.
L’écriture est agréable à lire et fluide, un voyage entre réalité et folie :une trame bien ficelée , des personnages attachants :on a envie de savoir et de vite aller jusqu’au bout .

Note : 9/10

  • Editeur : Editions Daphnis et Chloé (27 avril 2017)
  • Langue : Français

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Chaos : Kay Scarpetta #24 (1 mars 2017) de Patricia Cornwell

Le Dr Kay Scarpetta est appelée sur la scène du décès d’une cycliste, par une chaude soirée d’été. Il semblerait que la jeune femme ait été agressée mais les indices sont étranges : des petits éclats de verre sur le corps de la victime et une forte odeur de brûlé.

Chronique : Il est toujours difficile pour un auteur aux héros récurrents de maintenir ses lecteurs dans l’envie de lire avec suffisamment de nouveautés pour être captivant, assez de rapports au passé pour avoir l’impression de suivre des familiers et un rythme soutenu pour préserver l’attention.  Dans ce roman, tous les personnages qui gravitent autour de Kay Scarpetta, son mari, sa nièce, sa sœur, son collègue Marino etc…. Tous réunis autour de plusieurs faits qui ne semblent pas, dans un premier temps, liés… Mais au final, ils auront un point commun avec le médecin légiste . Kay et Benton, son mari vont être confrontés à des événements très ennuyeux, elle subit depuis quelque temps des attaques personnelles et même aidée de sa nièce Lucy, la reine des geek, elle n’arrive pas à savoir d’où elles viennent précisément. De plus, la voilà avec une morte à étudier et elle ne lui est pas totalement inconnue…..Difficile pour Kay de rester solide, de ne pas se laisser envahir par ce qui la trouble afin de faire son travail au mieux et de garder un œil professionnel…. C’est un roman intéressant par les modes opératoires employés pour déstabiliser Kay et pour tuer les gens auxquels elle tient. On ressent des d’émotions particulières, de la peur par ce qui se passe . On le lit avec plaisir, parce que il y à une envie de voir ce que devient tous ces gens. Patricia Cornwell est en progrès puisqu’elle a réussi à recentrer son texte sur le principal en enlevant de nombreuses fioritures superflues par rapport à ses derniers écrits.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 432 pages
  • Editeur : Editions des Deux Terres (1 mars 2017)
  • Collection : Editions des Deux Terres

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Je te vois (22 mars 2017) de Clare Mackintosh

Le jour où Zoe Walker découvre son portrait dans les petites annonces d’un journal londonien, elle décide de mener sa propre enquête. L’image floue n’est accompagnée d’aucune explication, juste d’une adresse Internet et d’un numéro de téléphone. Pour les proches de Zoe, c’est la photo d’une femme qui lui ressemble vaguement, rien de plus. Mais le lendemain et le surlendemain, d’autres visages féminins figurent dans l’encart publicitaire.
S’agit-il d’une erreur ? D’une coïncidence ? Ou quelqu’un surveille-t-il leurs moindres faits et gestes ?

Chronique  : Un nouveau thriller de l’auteur du best-seller de « Te laisser partir ». Que feriez-vous si vous découvriez une photo de vous-même utilisé pour faire de la publicité pour une entreprise dont vous n’aviez jamais entendu parler?
L’histoire alterne entre la vie personnelle de Zoe Walker (première personne) et l’enquête de Kelly Swift. Zoe est une mère célibataire qui vit avec son petit ami dévoué et ses deux enfants. Bien que l’absence d’action au cours de la première moitié nous permet de se demander si la paranoïa de Zoe est justifiée, le fait de se concentrer sur les banalités de sa vie domestique rend l’histoire très intrigante. L’autre personnage qu’est : Kelly qui s’intéresse aux annonces classées après que Zoe l’ait alertée sur un lien possible avec l’affaire sur laquelle elle a travaillé où elle doit trouver une connexion entre les annonces classées et d’autres crimes pourrait l’aider à se racheter. Il y’a quatre ans, elle a été rétrogradée de l’équipe des infractions sexuelles à l’équipe de police de quartier.
Les parties les plus effrayantes ont lieu dans le souterrain de Londres ce qui rend claustrophobe. On ne sait jamais qui pourrait se cacher au coin de la rue, surveiller nos mouvements et attendre le bon moment pour frapper. Les foules et les caméras dans les tunnels. Il y’a un faux sentiment de sécurité parce qu’il y’a tant de témoins potentiels, mais tout le monde est pris dans leur propre vie et ses gadgets, inconscients du monde autour d’eux. La popularité des médias sociaux ajoute des préoccupations supplémentaires. Quelle part de l’information que nous publions volontairement peut être utilisée contre nous? Du côté de l’enquête, Kelly doit remettre en question son approche à l’égard des victimes. La victime est-elle tenue d’assister l’enquête? Doit-on faire pression sur une victime pour qu’elle témoigne contre sa volonté?  Le livre utilise une situation exagérée pour nous rappeler les risques que nous pourrions rencontrer dans notre vie quotidienne. La paranoïa et l’anxiété augmentent au fur et à mesure que Zoe passe pour un être incertain si elle a quelque chose à craindre de se sentir suivit. C’est un rappel troublant de rester vigilant, de faire confiance à votre intuition et d’être conscient de votre environnement. L’écriture est  soignée et les dialogues apportent du rythme. Ce livre est un thriller psychologique palpitant où le lecteur se fait délicieusement mener en bateau. Il présente en outre d’autres qualités comme les connaissances de l’auteur en matière d’enquêtes. Un vrai bonheur de lecture où les pages se tournent presque seules et dont on sort à la fois satisfait et très ému. A découvrir sans hésiter.

Note : 9,5/10

  • Broché: 462 pages
  • Editeur : Marabout (22 mars 2017)
  • Collection : Marabooks

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Futékati – tome 1 Panique au potager (9 mars 2017) de Beatrice Nicodeme et Maureen Poignonec

Futékati a une grande passion pour les énigmes. Quand elle sera plus grande, elle sera détective! En attendant, elle mène l’enquête dans son quartier. De l’école primaire à la maison, aucun mystère ne lui résiste ! Qui est responsable du vol de bonbons dans la classe de mademoiselle Paprika? La fille de l’épicier est-elle vraiment séquestrée dans la boutique? Quel élève a déposé des escargots au milieu des jeunes pousses de salade? Et qui a osé faire une vilaine farce à Futékati?

Chronique : Futékati est une superbe lecture pour les débutant.Un roman rythmé qui devrait plaire aux jeunes lecteurs (cm2/6°). Facile à lire, cette histoire est mouvementée, rythmée et pleine de suspense.  L’héroïne  est attachante.Ce roman est bien et l’histoire est très attachante où il se trouvent quatre courtes  enquêtes pleines d’humour. Ce livre est une bonne découverte et ce lit très vite.

Note : 9/10

  • Poche: 128 pages
  • Tranche d’âges: 6 – 8 années
  • Editeur : Gulf stream éditeur (9 mars 2017)
  • Collection : Premiers romans

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Mon nom est N. (23 février 2017) de Robert Karjel

Sur une base militaire perdue dans l’océan Indien, le FBI tente de faire parler un homme. Suspecté d’avoir participé à une attaque terroriste aux États-Unis, il reste muet. Ernst Grip, agent de sécurité suédois, arrive pour déterminer si le détenu, seulement connu sous le nom de « N. », est un de ses compatriotes. Et démasquer ce suspect qui compte parmi ses relations un vendeur d’armes américain, un tueur à gages tchèque et une nurse du Kansas. Leur seul point commun : avoir survécu au tsunami de 2004. Mais plus Grip s’approche de la vérité, plus la situation devient inextricable. Qui est sincère, qui mène une double vie ? Et d’ailleurs, Grip incarne-t-il lui-même la justice ?

Chronique : Evitez les endroits dits paradisiaques quand Robert Karjel est dans le coin!
Car ce roman est sombre et complexe. N. et Ernst vont se rencontrer dans des circonstances peu agréables: l’un est interrogé par l’autre. Nous allons du passé au présent, sans petite ouverture sur le futur. Tout cela sur un rythme soutenu en immersion dans la psychologie des uns et des autres.L’auteur glisse des indices et des déductions qui se dévoilent peu à peu alors que le suspens ne fait que grandir.
L’intrigue est addictive et le lecteur comprend peu à peu pourquoi ces deux hommes, N. et Ernst devaient effectuer un petit bout de chemin ensemble…
Chaque chapitre dévoile un nouveau mensonge, une nouvelle conspiration, un écheveau qu’il faudra attendre la dernière page pour démêler .
Quand la dernière page se tourne , on est à bout de souffle, estomaqué et perplexe.

Note : 9/10

  • Poche: 496 pages
  • Editeur : Folio (16 février 2017)
  • Collection : Folio Policier

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Plutôt crever (16 mars 2017) de Caryl Férey

Mc Cash n’est pas du genre docile. Plutôt crever ! Alors que Fred Le Cairan est soupçonné de maltraitance sur son grand-père, le flic comprend qu’il est en réalité mêlé au meurtre du député Longemoux et décide de le retrouver. Pas une mince affaire, car Fred et sa meilleure amie Alice fuient à travers la Bretagne, en voiture, à vélo, à pied et en kayak… Si seulement Alice n’avait pas offert un flingue à Fred pour son anniversaire, ils ne seraient pas traqués par le flic le plus coriace du pays et par un terroriste basque aux tendances psychopathes. Mais plus Mc Cash se rapproche du couple d’amis, plus il se demande si Fred est vraiment coupable.

Chronique : Férey  nous offre un polar parfaitement écrit, avec un scénario qui tient la route et des protagonistes qui sont tous singulièrement attachants tout comme Mc Cash.
L’écriture est superbe:certaines scènes sont rédigées dans une poésie forte et rare pour ce genre de catégorie littéraire.
L’histoire tient en une phrase: Mc Cash est un inspecteur qui tente de retrouver un jeune couple fugitif sur les côtes bretonnes suite à l’assassinat d’un député.
L’organisation « choral » des chapitres accentue à merveille le suspens et les rebondissements de cette cavale bien tourmentée.Un voyage tantôt ironique, désabusé, amer et poétique.  Ce roman ressemble par moment à une introspection psychologique de notre héros. On ne s’ennuie pas une minute, c’est divertissant et plaisant.

Note : 8,5/10

  • Poche: 256 pages
  • Editeur : Folio (16 mars 2017)
  • Collection : Folio Policier

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Or noir (9 mars 2017) de Dominique Manotti

Marseille, 1973. Le commissaire Daquin, vingt-sept ans à peine, prend son premier poste au commissariat de l’Évêché, et découvre une ville ensanglantée par les règlements de compte qui accompagnent la liquidation de la French Connection, des services de police en guerre larvée les uns contre les autres, et la prolifération de réseaux semi-clandestins comme le SAC ou la franc-maçonnerie.

Chronique : Dominique Manotti nous livre ici un récit extrêmement documenté à base d’intrigues politico-financières imbriquées et de quelques meurtres.
On retrouve le personnage de Théo Daquin dans les années 70, juste avant le premier choc pétrolier. Manotti mêle  faits et personnages réels à sa fiction qui n’en devient que plus crédible.  Le livre bénéficie d’une écriture remarquable, sèche qui parvient à nous rendre intelligibles, des mécanismes complexes, sans jamais sacrifier le sens du récit et de la tension…
L’auteur rend hommage à la beauté des paysages et ne cache rien de la complexité des relations humaines et des renvois d’ascenseur. Car les réseaux se télescopent : les stups sont liés au consulat américain de Marseille, la sécurité publique abrite quelques membres du SAC, les Corses s’entraident entre truands et flics, la PJ veut faire oublier son inefficacité. Un très bon thriller.

Note : 9/10

  • Poche: 384 pages
  • Editeur : Folio
  • Collection : Folio Policier

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Une offrande à la tempête (16 mars 2017) de Dolores Redondo

Dans la vallée de Baztán, une petite fille décède étouffée dans son berceau. Alors que la police soupçonne le père d’être impliqué, la grand-mère attribue ce meurtre au génie maléfique Inguma, issu de la mythologie basque. Rapidement, cet étrange décès lève le voile sur une série de morts subites de nourrissons suspectes. L’inspectrice Amaia Salazar décide de se consacrer entièrement à cette nouvelle enquête, entre légendes mystiques et meurtres barbares, au risque de mettre de côté son rôle d’épouse et de mère.

Chronique : Dolores Redondo, née en 1969 à Saint-Sébastien, dans la province de Guipúzcoa, au Pays basque, est une romancière espagnole, auteur de romans historiques et policiers. Après des études de droit, elle travaille dans le commerce pendant plusieurs années avant de publier un premier roman en 2009. Mais sa renommée naissante elle la doit à sa trilogie, dite Trilogie de la vallée du Baztan qui comprend, Le Gardien invisible (2013), De chair et d’os (2015) et ce dernier volet qui paraît aujourd’hui, Une offrande à la tempête. Dans la fin de cette trilogie les rebondissements et les scènes d’action s’enchaînent à un rythme soutenu et le lecteur aura peu de temps pour réfléchir et mener sa propre enquête. Cette enquête sera d’autant plus compliquée pour le lecteur qu’il devra assimiler les nombreux protagonistes dans cette nouvelle affaire.Excellent dernier opus de la série,noirceur démoniaque et dépaysante. Le point négatif est que seuls les lecteurs de la première heure ayant lu L’homme invisible et de De chair et d’os pourront comprendre et suivre l’histoire et les conflits familiaux de l’inspectrice Amaia Salazar.

Note : 8/10

  • Broché: 592 pages
  • Editeur : Folio (16 mars 2017)
  • Collection : Folio Policier

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Ragdoll (9 mars 2017) de Daniel COLE

Un  » cadavre  » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la poupée de chiffon.
Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l’inspecteur  » Wolf  » Fawkes ;dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter.
Chaque minute compte, d’autant que le tueur s’amuse à narguer les forces de l’ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner.
Le dernier nom est celui de Wolf.

Chronique : Un superbe livre digne des meilleurs thriller qui se lit comme une très bonne série ou film de David Fincher.  C’est un thriller très sanglant et pourtant l’humour dans une grande partie des dialogues vont vous faire rire; ce qui permet de détendre l’atmosphère parfois trop sombre du roman. Les personnages sont charmants en particulier le personnage principal, William Fawkes ou Wolf comme il est mieux connu
L’histoire est rapide et pleine d’action. Il y’a des meurtres en abondance avec un nombre disproportionné de parties du corps et des choses très bizarres qui se passe le long de l’enquête de Wolf.  Le lecteur va aimer regarder tout le travail de la police et la reconnaissance et ce livre montre que la plupart du travail est fastidieux et ennuyeux. Wolf est l’un de ces personnages que les écrivains du crime aiment ; il est celui qui préfère travailler seul, ne collabore jamais avec l’équipe mais il y arrive avec un dénouement  qui est surprenant, loin de ce que tout lecteur pourrait imaginer.
Ce thriller qui est un véritable page turner et place directement Daniel Cole comme un auteur à suivre.

Note : 9/10

  • Broché: 464 pages
  • Editeur : Robert Laffont (9 mars 2017)
  • Collection : La Bête noire

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