A nous deux Manhattan (5 octobre 2016) de Judith Krantz

Effrontée, immorale et belle jusqu’à l’indécence, Maximilienne Amberville, dite Maxi, découvre à vingt-neuf ans que son aptitude à saisir tous les plaisirs de la vie n’a d’égale que son ardeur au travail. Justement, l’empire de presse fondé par son père adulé, récemment disparu, menace de s’écrouler. Et l’artisan de cette ruine programmée n’est autre que son oncle, Cutter Amberville, l’homme des menées obscures… Maxi décide de se lancer dans une entreprise risquée : faire revivre le premier journal lancé par son père. Elle a tout à apprendre du métier, mais son flair et son enthousiasme lui attirent des soutiens providentiels. Pourtant, sans l’aide de son premier mari, graphiste génial, elle a peu de chances de réussir. Après des années d’amour et d’incompréhension, les amants terribles sauront-ils enfin se parler ? Une fresque sur le pouvoir et la trahison, l’obsession érotique et l’amour vrai.

Critique : Un livre plutôt Jazz-y et retro, nous accompagne tout le long du livre  dans l’univers du journalisme. Mais l’auteur à voulu nous faire un Nuance de Grey avec de la passion amoureuse plutôt rafraîchissante dont Maximilienne  se voit progressivement prise avec un fond érotique. Les dialogues du livre sont assez simples et un peu moderne à notre époque  pour une histoire des années 80, mais qui rend le livre certainement plus dynamique. Dans la même veine qu’une Danielle Steel, cette saga familiale et vraiment attachante est plutôt réussie mais terriblement années 80’s pour ce roman qui est dépasser son époque.

Note : 7/10

 

  • Poche: 520 pages
  • Editeur : Archipoche (5 octobre 2016)
  • Collection : Roman étranger

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Crazy in love (28 avril 2016) de Lauren CHAPMAN

Mélodie, 22 ans, quitte son Paris natal pour partir étudier à New York. Elle rêve d’y décrocher un diplôme à la hauteur de ses ambitions. Son avenir semble tout tracé. Oui, mais… la rencontre avec Ryan, un célèbre acteur américain, va bouleverser ses plans. Dès le premier regard, Mélodie tombe follement amoureuse. Aux prises avec cette passion dévorante, elle néglige son travail, ses amis, et commence à fréquenter le gotha mythique d’un monde de paillettes où se dissimulent perfidies et trahisons. Ryan la désire, la jette. Elle se donne, s’abandonne, se rebelle…
Jusqu’où leur attrait charnel incontrôlable les entraînera-t-il ? Par quelles joies et quelles souffrances devront-ils passer pour ne pas perdre pied ? Le terrible secret qu’elle réussira à percer sera-t-il la clé de leur dernière chance ?

Critique : Crazy in love” est un roman qui scrute la passion sous toutes ses facettes. L’histoire n’a rien d’original mais les personnages sont intéressants, l’héroïne qu’est Mélodie est bien entendu très attachante et les lectrices peuvent presque parfois se reconnaître à travers elle. On a aussi parfois envie de la secouer pour lui remettre les idées en place ou de la serrer dans nos bras pour la consoler des déboires que lui fait subir Ryan. Ryan qu’on adore et qu’on déteste à la fois. Leur histoire ne sera donc pas facile, on assistera à des scènes tendres, passionnées entre eux mais on subira presque avec Mélodie les déconvenues ou les déceptions.
La plume de Lauren Chapman est quant à elle très agréable, on lit ce roman très facilement, les émotions font ressentir sont cependant très contradictoires. On est dans des 50 nuances de Gray avec une romance érotique, il y a donc pas mal de sexe dans ce roman, des scènes sensuelles, osées, parfois assez provocantes. Mélodie découvrira un monde de plaisir insoupçonné à ses yeux. Dans l’ivresse de leur désir elle se perdra, laissant son libre arbitre de côté. C’est un roman vif, plein de verve, aux chapitres courts. Peu de respiration mais une action proliférante qui est appelée à se poursuivre pendant plusieurs saisons.

Note : 8/10

 

  • Broché: 464 pages
  • Editeur : Le Cherche Midi (28 avril 2016)
  • Collection : New Romance

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Maestra de L. S. HILTON

Le jour, Judith Rashleigh est assistante dans un hôtel de ventes aux enchères londonien qui l’exploite malgré ses diplômes et son talent. La nuit, elle officie dans un bar à hôtesses où elle séduit sans effort.
Judith sait qu’elle doit jouer le jeu. Pour faire carrière et pour charmer les hommes, elle a appris à être une gentille fille… Jusqu’à ce qu’elle découvre une gigantesque escroquerie autour d’une fausse toile de maître. Licenciée avant d’avoir pu faire éclater le scandale, Judith décide de fuir avec un riche client sur la Côte d’Azur. Là-bas, un monde décadent et corrompu les attend. Là-bas, elle goûtera à la vengeance. La gentille fille deviendra femme fatale

Critique: Le roman au cent millions d’exemplaires vendus est désormais traduits en français. « Maestra » est un roman non identifié qui déchire le ciel de l’édition. A la fois polar, thriller et roman érotique, il bouscule le genre et déstabilise le lecteur en se jouant des codes littéraires du roman noir. Le récit se déroule sur fond de marché de l’art que L.S Hilton semble très bien connaître. Judith Raleigh l’héroïne du roman donne un grand coup de pied dans le mode phallocratique qui l’entoure, c’est une femme qui assume ses envies et ses désirs, elle aime le sexe et l’auteur ne se prive pas d’explorer sa vie intime. Le roman en choquera plus d’une car il propose une violence nouvelle car très crue mais cette fois assumée par une femme sans état d’âme qui rejette le romantisme dans le grenier d’un sentimentalisme hors d’actualité. « Maestra » est un roman diabolique qui risque de scandaliser mais qui après tout souligne une évolution des mœurs qui accorde aux femmes la même capacité à aimer autant le mal que les hommes… Brutal, sans pitié et libidinal, le cocktail est envoûtant….

Note : 9/10

 

  • Broché: 384 pages
  • Editeur : Robert Laffont (10 mars 2016)
  • Collection : La Bête noire

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