Anna la rebelle (3 juin 2016) de Susie Morgenstern et Clotka

Anna n’en peut plus de s’occuper tout le temps de son frère et de ses sœurs. Alors, un soir, en rentrant de l’école avec son copain Martin, elle décide de faire une fugue. Une toute petite. Une rikiki. Personne ne s’apercevra de rien. Promis…

Critique: Un livre très bien fait,écriture aérée, pages illustrées, c’est l’ histoire d’une famille actuelle rigolote dont un membre est personnage principal à chaque nouveau tome.L’auteure montre les particularités d’une famille nombreuse : difficulté pour s’isoler, respect de l’autre, solidarité et entraide, prise de responsabilités et partage des tâches quotidiennes. Enfin, elle dédramatise la timidité et offre un message d’espoir à ceux de ses petits lecteurs qui en souffrent. Les nombreuses illustrations sont modernes et colorées, réparties au fil des pages comme pour rythmer la lecture de l’enfant. Un super épisode.

Note : 9/10

 

  • Poche: 48 pages
  • Editeur : Nathan (3 juin 2016)
  • Collection : Premiers Romans
  • Prix : 5,90 euros

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Retour a Ellinghurst (18 mai 2016) de Clark Clare

1910. Les enfants Melville grandissent dans le château familial d’Ellinghurst : Jessica rêve de haute société londonienne, sa sœur Phyllis d’études à l’université, leur frère Théo, héritier du domaine, éclipse déjà tout le monde autour de lui.Quand la Grande Guerre éclate, chacun tente de trouver sa place dans un monde en pleine mutation. C’est alors qu’Oscar Greenwood fait irruption dans leur vie pour la bouleverser à jamais et révéler des secrets de famille enfouis depuis longtemps. Dans une atmosphère à la Downton Abbey, Clare Clark met en scène de façon subtile et élégante le violent conflit entre tradition et modernité qui frappe la société anglaise d’après-guerre.

Critique : Un magnifique livre d’amour sous fonds historique qui ce lit d’une traite. Le prologue commence à un enterrement en 1920, est carrément déroutant qui entre dans l’action de l’histoire. Le lecteur est tout à fait impossible de déterminer qui sont tous les personnages de ce livre, qui fait écho à la série Downtown Abbey et va se demander comment ses personnages avec des questions de qui meurt et qui finiront avec qui et comment tout cela se répercutera dans tout le livre. Une fois passé les deux premiers chapitres, bien que le rythme s’accélérer rapidement, de sorte que l’on finit sans se rendre compte des 500 pages parcouru.

C’est un livre très dense à décrire par sa complexité de personnage mais l’émotion et les sensations vécues font que le livre nous arroche. L’histoire en elle-même ne porte pas de nombreux rebondissements en son sein, là n’est pas le but. Il s’agit d’un portrait de famille d’un pan de vie où les liens entre les êtres en réalité forgent le ciment de ce récit.

En définitive, un très beau roman envoûtant !

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : FLAMMARION (18 mai 2016)
  • Collection : Littérature étrangère

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La Fée des Maamouls (15 avril 2016) de Jean-François Chabas

Razane est franco-libanaise. Elle a douze ans, un tempérament de tigresse, une mère terrifiante, un petit ami, Poséidon, aussi beau que stupide, et une grand-mère, Teta Lamia, reine incontestée des maamouls, ces délicieux gâteaux orientaux. Après une dispute avec Teta Lamia, alors que Razane est seule à la maison, elle entreprend de préparer elle-même une fournée de ces succulentes pâtisseries. Et de faire une entorse à la sacro-sainte recette familiale : réduire le temps de repos de la pâte en soufflant dessus. Un véritable coup de génie qui provoque – Mabrouk !- l’arrivée d’une espèce de fée déchaînée

Critique : Un petit roman plein d’énergie et d’humour, qui plaira aux jeunes qui nous permet de découvrir les maamouls . La fée Nissou est facétieuse, la relation entre la grand mère Teta Lamia et Razane est touchante. C’est un roman sur les relations familiales mâtiné  de féérie. Jean-françois Chabas nous plonge dans une belle lecture parfumée de douceurs orientales et aux mots libanais. Du début à la fin le ton se veut joyeux et enlevé. De l’humour frais et vrai…

Note : 9/10

 

  • Broché: 160 pages
  • Editeur : MAGNARD (15 avril 2016)
  • Collection : Romans perles

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C’est juste Stanley de Jon Agee

Stanley est le chien de la famille. Un chien remarquablement dévoué qui veille activement au bien-être de toute la maisonnée. Jusqu’à cette fameuse nuit…

Critique :Un album pour enfants complètement loufoques où le chien va au fur et à mesure réveiller la famille Wimbledon. Mais que fabrique t’il ? Le lecteur s’interroge jusqu’à la révélation finale. La fin est très drôle et nous invite à relire l’album d’un autre œil. Les illustrations sont très drôles avec un gag récurrent : le chat de la famille qui grimace et change de couleur au fil des pages en se frottant aux différentes activités de Stanley –.
Une histoire à répétition loufoque et étourdissante. Un album à l’humour décalé et percutant à la chute étonnante. `

Note : 10/10

 

  • Album: 40 pages
  • Editeur : Kaléidoscope (20 janvier 2016)

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