La chute de la Maison aux Flèches d’Argent (12 janvier 2017) de Aliette BODARD

Paris n’est que ruines et décombres depuis la Grande Guerre magique qui a opposé les Maisons régnant sur la capitale. Et celles-ci n’ont pas été épargnées : elles ne sont plus que l’ombre de leur splendeur d’antan. La Maison aux Flèches d’Argent fut la plus puissante parmi toutes. Mais sa position est précaire dans l’équilibre fragile qui s’est instauré. Et en son cœur, au sein de Notre-Dame, une malédiction terrible est dissimulée, prête à se déchaîner sur elle.
Son destin est désormais lié à celui d’un jeune homme aux mystérieux pouvoirs et d’une nouvelle Déchue.
La puissante magie de l’ange suffira-t-elle à les sauver de la chute ?

ChroniqueMagnifique couverture pour un superbe roman de J’ai tout simplement adoré ce roman Aliette de Bodard qui nous offre un univers riche et merveilleux dans une histoire postapocalyptique. Elle écrit avec une prose riche et élégante sur un récit de survie avec un mystère de meurtre.
Il y a de nombreuses histoires qui se passent dans ce roman. L’élément fantastique ce sont les anges déchus dont les corps mêmes peuvent être récoltés pour la magie sont bien développé et bien utilisé, et complété par des éléments d’autres mythologies du monde. Le cadre est Paris brisé par des guerres surnaturelles et gouverné par des maisons rivales au bord d’un autre conflit. Le livre a deux niveaux de personnages par lesquels l’auteur explore son monde et développe le récit. Dans le plus haut anneau, nous avons les déménageurs comme Selene, le chef de maison Silverspires, et d’autres courtiers de puissance des Maisons de Paris. Dans l’échelon ci-dessous sont nos principaux personnages avec qui nous passons le plus de temps, et ce sont ces personnages qui sont au cœur du roman: Madeline, un alchimiste tourmenté mais talentueux et Isabelle, Puissante dans sa jeunesse, naïve et sans formation, si fraîchement jetée du ciel. Enfin, nous avons Philippe qui est originaire d’Indochine et est jeté à la dérive, un étranger dans une terre étrangère, avec des capacités et une position très incertaine dans un monde où il n’est pas un ange déchu, ou un humain, mais plutôt autre chose. Le soin de l’auteur et la main ferme pour la caractérisation rendent tous ces très différents protagonistes extrêmement bien, et ils viennent à la vie comme ils interagissent les uns avec les autres, leurs supérieurs.
Une fois commencer ce roman on ne peut tout simplement pas le faire tomber. Ce roman est plein de magie, mystère et mythologie, et il est tout simplement merveilleux.

Note: 9/10

 

  • Broché: 512 pages
  • Editeur : Fleuve éditions (12 janvier 2017)
  • Collection : Outre Fleuve
  • Langue : Français

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Sénéchal (2 février 2017) de Grégory Da Rosa

« Sénéchal, la ville est assiégée ! »
Telle est la phrase que l’on m’a jetée sur le coin de la goule. Depuis, tout part à vau-l’eau. Oui, tout, alors que ce siège pourrait se dérouler selon les lois de la guerre, selon la noblesse de nos rangs, selon la piété de nos âmes. Nenni.
Lysimaque, la Ville aux Fleurs, fière capitale du royaume de Méronne, est encerclée et menacée par une mystérieuse armée. Et pour le sénéchal Philippe Gardeval, ce n’est que le début des ennuis. Suite à l’empoisonnement d’un dignitaire de la cité, il découvre que l’ennemi est déjà infiltré au sein de la cour, dans leurs propres rangs ! Sous quels traits se cache le félon ? Parmi les puissants, les ambitieux et les adversaires politiques ne manquent pas ; le sénéchal devra alors faire preuve d’ingéniosité pour défendre la ville et sa vie dans ce contexte étouffant d’intrigues de palais.

Chronique : Merci à « Mnémos » pour ce roman, reçu et lu en quelques heures nous voila dans un livre intense avec des mystères qui nous révèle un auteur qu’est Grégory Da Rosa et qui sait nous tenir en haleine face à un premier roman de Fantasy où les faux-semblants et rebondissement sont là pour le plus grand plaisir du lecteur. L’histoire est en réalité le journal du grand sénéchal Philippe Gardeval, ami et conseiller du roi dont la capitale est assiégée par une armée impressionnante souhaitant les asservir en provoquant une guerre sainte avec des religieux et des anges déchus. On va suivre à la première personne, l’histoire de Philippe Gardeval qui se déroule durant les trois premiers jours du siège. On est dans un univers proche à la Game of Throne mais l’auteur et sa force d’écriture sont qu’il sait se démarquer et arrive avec grandeur de faire cohabiter des royaumes humains, angéliques et démoniaques. Le style d’écriture à la Tolkien nous propose pour ce type de récit un vocabulaire riche et une belle maitrise de la langue française avec un personnage fatigué par sa charge et son âge et qui doit faire face à bien de déboires. Le seul point négatif est la fin un peu brute qui s’arrête sur un moment clef mais pour connaître la suite il faudra attendre le deuxième volume qu’on a déjà hate de lire.

Note : 9/10

  • Broché: 320 pages
  • Editeur : Mnémos Editions (2 février 2017)
  • Collection : Icares

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La voie des Oracles, I : Thya (3 janvier 2017) de Faye,Estelle

Thya est la fille de Gnaeus Sertor, général romain et héros de l’Empire. Mais Thya est aussi une Oracle, peut-être la dernière élue capable de démêler les fils de l’avenir. Elle est donc contrainte de se cacher en Gaule, au fin fond de la forêt d’Aquitania car, à Rome, comme partout ailleurs dans l’Empire, les chrétiens règnent en maîtres et font impitoyablement la chasse aux adorateurs des dieux anciens. Mais lorsque son père est laissé pour mort par des Pictes, Thya n’a plus d’autre solution que de fuir vers le nord pour suivre une étrange vision dans laquelle son père est toujours en vie. Premier tome de la trilogie La voie des Oracles, Thya confirme qu’Estelle Faye compte désormais parmi les auteurs de fantasy à suivre. Le roman a d’ailleurs reçu, dans la catégorie « Jeunesse », le prix Imaginales et le prix Elbakin en 2015.

Critique : Super histoire, on découvre le changement entre l’Antiquité mythologique et l’Antiquité chrétienne. Thya est une oracle et sa vie est en danger. Elle fuit, protégée par les créatures et dieux mythologique. Elle va se faire des alliés inattendus…En entamant la lecture on ne s’attend pas à plonger dans une intrigue aussi sombre entre manipulations et trahisons, secrets de famille et luttes de pouvoir. On ce laisse embarquer bien volontiers dans le monde en pleine mutation décrit par Estelle Faye qui mêle romains, vandales et autres créatures mythologiques qui font partie intégrante du décor. La plume de l’auteure est agréable à suivre et très visuelle. Ce premier tome d’une trilogie s’impose comme un roman initiatique qui délivre une histoire marquante ne ressemblant à aucune autre. L’univers est fouillé et complexe et les personnages suffisamment captivants pour pousser le lecteur à vouloir se procurer la suite.

Note : 9/10

 

  • Poche: 368 pages
  • Editeur : Folio (3 janvier 2017)
  • Collection : Folio SF

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La fille qui tomba sous Féérie…(8 novembre) 2016 de

Septembre rêve de repartir en Féérie. Car rien n’a changé depuis son retour : la guerre continue et son père combat toujours en Europe, sa mère doit travailler de longues journées à l’usine et surtout, personne n’est venu la chercher de toute l’année pour l’emmener en Féérie. Jusqu’à ce jour où, couchée dans un champ, une barque voguant sur les herbes la dépasse. Lancée à sa poursuite, elle trébuche sur un muret et tombe… en Féérie. Mais très vite, elle découvre que bien des choses ont changé : la magie de Féérie (du dessus) s’épuise alors que les habitants perdent leurs ombres désireuses de se retrouver à Féérie (d’en dessous). Et ce monde du dessous a une nouvelle reine : Halloween, qui n’est autre que l’ombre perdue de Septembre. Elle n’a pas du tout l’intention de laisser partir les ombres qui profitent de leur liberté et s’amusant dans les Festoiements donnés là en bas. Septembre retrouvera ses anciens amis (mais pas tout à fait eux non plus) et s’en fera de nouveaux dans ce monde étrange : Aubergine, le dodo de la nuit, la Vice-Reine du Café… Septembre se sent responsable de la situation et ne veut pas que Féérie disparaisse, mais les ombres veulent rester libres aussi…

Critique : Dans ce deuxième épisode, la jeune fille de 13 ans arrive à Féerie près d’un an après son retour au Nebraska et apprend qu’une chose de terrible s’est produite: les ombres de ses créatures ont disparu comme leur magie. « Les cœurs des adolescents sont crus et nouveaux, rapides et féroces, et ils ne connaissent pas leur propre force », affirme l’auteur du conte, qui est chanceux pour Féerie, comme Septembre décide d’essayer de rétablir l’ordre, vu que sa propre ombre, Halloween est en quelque sorte impliqué dans l’existence du déséquilibre. L’auteur utilise une recette semblable au tome 1 pour produire une histoire capricieuse et habilement complétée de descriptions fantastiques (p. 27), «cette saveur était encore meilleure: comme une citrouille mais une sorte de citrouille très douce et mélancolique qui Étaient devenus de bons amis avec des pommes vertes fraîches et des poires froides d’hiver; «C’était un sentiment étrange, comme soudainement prendre conscience de la gravité d’une manière sociale, assis à thé avec elle et l’apprentissage de son histoire familiale»; et des personnages bien développés à la fois familiers et nouveaux, dans lequel on se retrouvera.
Quiconque aime les contes de fées avec le ton d’Alice au pays des merveilles aimeront voyager avec septembre, à travers le côté sombre de féerie.

Note : 9,5/10

 

  • Relié: 296 pages
  • Editeur : Balivernes Editions (8 novembre 2016)
  • Langue : Français

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Journal d’un marchand de rêves (20 octobre 2016) de Anthelme HAUCHECORNE

J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais

Critique: Voici un roman original où le lecteur va être  pris dans un histoire qui mélange le sombre et le magnifique, la beauté et l’horreur.Anthelme Hauchecorne nous entraîne dans un univers onirique loufoque et déjanté avec brio et maîtrise. Malgré la couverture qui présente une femme le véritable héros de cette aventure est Walter Krowley, un  jeune adulte gâté et irresponsable qui souffre d’être le pâle héritier de son père, acteur et réalisateur made in Hollywood. Après le drame d’un accident de voiture, Walter voit un nouveau monde qui s’offre à lui. La nuit, il explore une dimension qui pourrait bien métamorphoser la petite graine qui sommeille au plus profond de lui-même…On vas avancer avec Walt dans les brumes de ses rêves craints et fantasmés à tâtons et sans sourciller. Des influences de western, steampunk et fantastique sont là pour cette traversée du déserte  illustre les mécaniques insoupçonnables de l’esprit endormi.Une superbe découverte, un livre très prenant dans un univers passionnant. Il est en plus vraiment bien écrit. Anthelme Hautecombe nous transporte dans son monde.

Note : 9/10

  • Editeur : L’Atelier MOSESU (20 octobre 2016)
  • Collection : Peppe

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Chroniques d’au-delà du seuil T4 : La cité qui grandit (2 novembre 2016) de Paul Carta

Pour la première fois depuis mille ans, Poménia connaît
de nouveau la guerre. La Cité maudite s’est libérée de son
joug : le temple de Dyctos est tombé sous l’assaut de la
population. L’heure est grave, la résistance s’organise.
Jan et Petit Dieu – qui compte de plus en plus d’adeptes –
profitent du passage d’une troupe de comédiens pour
s’échapper de la Cité Maudite. Ils s’enfoncent alors dans le
désert appelé le Souffl e d’Hestar. Là, des nomades qui les
recueillent leur révèlent que les anciens dieux existent toujours,
et que leur culte persiste.
Pendant que, dans l’Alphée, le Pentacle appelle à la
guerre, Jan et Petit Dieu se dirigent vers Solyncisse,
capitale tutélaire du plus puissant des Dieux du Pentacle.
Les armées se mettent en marche, mais tous sont obnubilés
par une seule question : qui est réellement Petit Dieu ?
C’est à Solyncisse, la Cité qui grandit, que tout va se
jouer, sous le regard des dieux…

Critique : Paul Carta continue de développer ses « Chroniques d’au-delà du seuil ». Il ouvre un nouveau diptyque et une autre histoire dont Khimaï est absent. Celui-ci sera de retour à partir du cinquième tome. Ce roman est une version revue et augmentée du roman « le petit Dieu », paru en 2003.Le roman de Carta s’éloigne des préceptes classiques du genre. Ici point de guerrier valeureux ou de roi puissant. Nous suivons le parcours de Jan, l’adolescent qui a assisté au réveil du dieu et qui, bon gré mal gré, va s’occuper de lui.Le style de l’auteur est très plaisant, avec une écriture recherchée, mais sans excès. Les effets narratifs accompagnent agréablement la lecture du roman, et ce d’autant plus que l’univers de Poménia, complexe et abordable, se découvre petit à petit. Même si le récit progresse régulièrement, on peut critiquer quelques longueurs ou un manque de rythme dans certains passages. Mais l’ensemble est d’un très bon niveau et procurera un moment de lecture plaisant à tous ceux qui l’entreprendront.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 350 pages
  • Editeur : Archipel (2 novembre 2016)
  • Collection : Fantasy

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Mon grand livre de quêtes fantastiques (27 octobre 2016)

Les récits de ce bel ouvrage illustré emporteront les jeunes lecteurs dans des quêtes fantastiques aux côtés du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Au fil d’aventures parsemées d’énigmes à résoudre, ils côtoieront une foule de créatures mythiques dont des dragons, des monstres, des gnomes et des lutins.
Ces récits captiveront les enfants qui aiment la littérature fantastique.
Des codes à déchiffrer et des mystères à élucider tiendront les jeunes lecteurs en haleine.

Critique : Préparez vous à passer des heures à vous arracher les yeux avec vos enfants pour trouver les quêtes à rechercher….
Les graphismes sont très bien fait et ce bouquin est assez compliqué donc pour un enfant de 8-9 ans c’est top, plus petit c’est trop dur. Le seul bémol c’est que certains objets à trouver tombent dans le pli central du livre. A tous les petits qui aiment les histoires de châteaux, de quête héroïque, de sorcières, d’épées…

Note : 9/10

 

  • Album: 127 pages
  • Editeur : Usborne (27 octobre 2016)
  • Prix : 16,95 euros

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Les cartographes: Livre 2 (26 octobre 2016) de S.E. Grove et Aurélien Police

1892. Un an s’est écoulé depuis que Sophia et Theo sont revenus à Boston. Après des mois de recherches, Sophia découvre que la clé pour retrouver ses parents se trouve dans un Âge lointain, en Europe, sous la forme d’un journal laissé par sa mère. La jeune fille part donc à l’aventure à travers les océans, guidée par une mystérieuse carte mémorielle de cet Âge. Mais à la dernière minute, Theo ne peut l’accompagner. Entre intrigues politiques et menace de guerre, il va devoir enquêter pour prouver l’innocence de Shadrack, l’oncle de Sophia, accusé de meurtre.

Critique : Voici la suite des Les cartographes qui est une série de fantasy jeunesse qui nous propose un univers original, produit d’un grand bouleversement inexpliqué. L’Est des Etats-Unis vivent toujours à la fin du dix-neuvième siècle, tandis que le Canada est retourné à la Préhistoire et que plusieurs âges se mélangent au Mexique. Du point de vue dramatique, les possibilités sont infinies. Dans cette suite on entre directement dans le sujet avec les différentes sortes de cartes, inscrites sur d’autres supports que du papier, s’activant à l’aide de certains éléments et pouvant être superposées pour obtenir une vision complète d’un endroit à un moment précis. Dans cette suite et l’histoire reprenant pas mal de poncifs du premier tome mais malgré ses 576 pages , l’auteur nous tient en haleine grâce à la richesse du monde et à un nouvel  antagoniste très intéressant, tant par sa nature tragique que son objectif finalement très compréhensible. Dans ce Tome Sophie est plus passive ce qui est un peu dommage mais qui laisse sa place à Théo qui lui deviens de plus en plus intéressant au fils des pages.On à hâte de lire un tome 3 de cette très bonne suite.

Note : 9/10

  • Broché: 576 pages
  • Editeur : Nathan (6 octobre 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI

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L’ultime maléfice (15 septembre 2016) de T.A Barron

L’heure de vérité a sonné pour Avalon ! Basile, le majestueux dragon, s’apprête à affronter Rhita Gawr, la créature qui a juré la perte des royaumes magiques. Mais au moment de livrer bataille, il se sent bien seul : son fidèle ami, l’enchanteur Merlin, manque à l’appel. S’il veut sauver Avalon, Basile devra repousser les limites de ses pouvoirs et puiser en lui une magie insoupçonnée…

Critique : Tout comme dans les précédents tomes, le récit, d’une grande inventivité, où se mêlent mystère et magie, alliances et combats, entraîne le lecteur dans des univers inexplorés : Lac des Ténèbres, Ombreracine, Boisracine, source secrète… L’une des grandes forces du récit réside, d’ailleurs, dans la richesse des différents peuples, chacun ayant des coutumes et des univers bien définis.
Le suspense, habilement entretenu, aiguise notre curiosité et l’on se prend à lire cette nouvelle aventure à rebondissements, écrite dans un style alerte.
Comme le veut l’esprit « série », la fin de l’histoire laisse le lecteur avec ses conjectures concernant les événements à venir.

Noter : 8/10

 

  • Broché: 240 pages
  • Editeur : Nathan (1 septembre 2016)
  • Collection : GF MERLIN

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Le jour et la nuit (22 mars 2016) de Laëtitia Langlet

Le jour de ses 22 ans, Stella a un terrible accident de voiture. Quand elle se réveille le lendemain à l’hôpital, sa vie bascule à tout jamais en apprenant que sa sœur jumelle a disparu.
Stella va devoir partir à sa recherche tout en surmontant l’inexplicable, depuis qu’elle a ouvert les yeux dans cette chambre d’hôpital, elle voit et ressent des choses qu’elle ne devrait pas.
Hallucinations ? Résultat du choc post-traumatique ? Phénomènes paranormaux ? Entre secrets et mensonges, un nouveau monde qu’elle ne soupçonnait pas va s’ouvrir à elle. Aura-t-elle le courage d’aller jusqu’au bout de sa quête pour découvrir la vérité ?

Critique: Dans le jour & la nuit, on fait la connaissance de Stella qui se réveille dans une chambre d’hôpital. Elle ne sait pas pourquoi elle est là.
A son chevet, Julien, son meilleur ami, lui explique qu’elle et sa soeur Lucia ont eu un accident de voiture. Leur chauffeur est mort sur le coup, et sa soeur Lucia a disparu. Tout bascule alors pour Stella. Il y a 3 ans, elle a déjà perdu ses parents, alors elle va tout faire pour retrouver Lucia.
Cependant, depuis qu’elle s’est réveillée, Stella voit et ressent des choses bizarres. Elle n’arrive pas à se l’expliquer. Elle met d’abord çà sur le compte du traumatisme qu’elle vient de subir. Mais petit à petit, elle va comprendre que ce qu’elle ressent, ce qu’elle voit, ne disparaît pas. Elle a également perdu tout souvenir de l’accident et est donc dans l’incapacité d’en dire plus à la police.
Mais Stella, va malgré tout, faire son possible pour pouvoir retrouver sa soeur jumelle. Avec l’aide de Julien, ils vont se lancer dans une enquête qui les mènera de révélations en révélations. Elle va alors apprendre des choses incroyables sur elle, Lucia, ses parents. Pourra-t’elle accepter ces révélations ? Saura-t’elle faire face à ce qui se présente devant elle ? Parviendra-t’elle à retrouver Lucia ? Laëtitia Langlet possède un style très agréable, jeune et habile. Les chapitres sont courts et on les dévore les uns après les autres sans s’en apercevoir. L’histoire, qui même si au début peut sembler « déjà vue » est vraiment très originale et j’ai été agréablement surprise. Stella est une personnalité attachante, une battante qui ne se laisse jamais abattre. le duo qu’elle forme avec son meilleur ami Julien est charismatique, on sent bien cette complicité qui les unit au plus profond d’eux-mêmes. Le Jour et la Nuit, c’est un premier tome à l’univers tout simplement incroyable, qui nous fait vivre une intrigue terriblement stressante !
La fin est très dure. Les derniers événements nous font vivre un combat extrêmement difficile, aucune pitié et beaucoup de violence dans tous les camps. Et alors que le dénouement que l’on espérait tant arrive, nous restons sous le choc par ce que nous apprenons.

Note : 9/10

  • Broché: 238 pages
  • Editeur : Sharon Kena (22 mars 2016)
  • Collection : SK.PARANORMALE

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