Cadavre exquis de Agustina Bazterrica

Bien saignant le steak s’il vous plaît

Dans un monde où la notion même d’être humain est remise en cause comment conserver une part d’humanité ? Comment ne pas s’avilir et devenir un robot à visage humain ? Comment garder foi en l’avenir ? Le roman d’ Agustina Bazterrica apporte une certaine forme de réponse mais pas forcément celle que l’on attendait.

Lorsque le récit commence, le narrateur, Marcos est un chêne malade. Ses racines se meurent lentement dans une institution pour personnes dépendantes, ses jeunes branches sont mortes et son écorce se dépérit morceaux après morceaux sous les coups d’une vie d’automate au service d’une société qui a érigé la cruauté en institution.

La plume de l’autrice est telle une lame de couteau, froide et métallique. Ses mots d’un ton glacial et clinique tranchent notre imaginaire de lecteur, y laissant des plaies béantes où macère l’horreur banale d’un monde sans âme ni conscience.

Le regard exsangue de Marcos nous invite dans un banquet des horreurs pour tenter de comprendre comment une société s’est livrée d’elle-même à un système digne de 1984. Une galerie des horreurs qui sculpte en contrejour le portrait d’un homme tellement meurtri qu’il ne se voit même plus saigner.

Mais tout arbre peut guérir et, suite à une arrivée inattendue, Marcos va retrouver la force de désiré, d’aimer, d’espérer, de se rebeller face à une société qu’il vomit de tout son être. C’est là tout l’intérêt du roman, sans jamais se départir de ce détachement clinique, on assiste à la renaissance d’un homme. Un retour à la vie dans un monde de carcasses sur deux jambes.

Puis survient la fin, un dénouement brutal qui rappelle que l’on a beau ignorer les coups de couteau que l’on nous inflige, ceux-ci laissent toujours une blessure profonde au creux de l’âme, qui ne peut pas toujours se cicatriser.

Résumé : Un virus a fait disparaître la quasi-totalité des animaux de la surface de la Terre. Pour pallier la pénurie de viande, des scientifiques ont créé une nouvelle race, à partir de génomes humains, qui servira de bétail pour la consommation.Ce roman est l’histoire d’un homme qui travaille dans un abattoir et ressent un beau jour un trouble pour une femelle de « première génération ». Or, tout contact inapproprié avec ce qui est considéré comme un animal d’élevage est passible de la peine de mort. À l’insu de tous, il va peu à peu la traiter comme un être humain. Le tour de force d’Agustina Bazterrica est de nous faire accepter ce postulat de départ en nous précipitant dans un suspense insoutenable. Roman d’une brûlante actualité, tout à la fois allégorique et réaliste, Cadavre exquis utilise tous les ressorts de la fiction pour venir bouleverser notre conception des relations humaines et animales.

Quatrième de couverture
Un virus a fait disparaître la quasi-totalité des animaux de la surface de la Terre. Pour pallier la pénurie de viande, des scientifiques ont créé une nouvelle race, à partir de génomes humains, qui servira de bétail pour la consommation.Ce roman est l’histoire d’un homme qui travaille dans un abattoir et ressent un beau jour un trouble pour une femelle de « première génération ». Or, tout contact inapproprié avec ce qui est considéré comme un animal d’élevage est passible de la peine de mort. À l’insu de tous, il va peu à peu la traiter comme un être humain. Le tour de force d’Agustina Bazterrica est de nous faire accepter ce postulat de départ en nous précipitant dans un suspense insoutenable. Roman d’une brûlante actualité, tout à la fois allégorique et réaliste, Cadavre exquis utilise tous les ressorts de la fiction pour venir bouleverser notre conception des relations humaines et animales.

Biographie de l’auteur
Agustina Bazterrica est née à Buenos Aires en 1974. Cadavre exquis, son premier roman, a remporté le prestigieux prix Clarín en 2017.

Éditeur ‎FLAMMARION (21 août 2019)
Langue ‎Français
Broché ‎304 pages
ISBN-10 ‎2081478390
ISBN-13 ‎978-2081478398

Les Veines de l’océan (5 avril 2017) de Patricia Engel

Reina Castillo voit sa vie basculer le jour où son frère est condamné à mort. Jeune Colombienne exilée en Floride, elle a grandi confrontée à la violence des hommes et à la précarité qui règne au sein de la communauté hispanique. Meurtrie, elle trouve refuge sur la petite île de Crescent Key où elle rencontre Nesto, un Cubain qui attend ses enfants restés à La Havane. Ensemble ils sont pris dans un tourbillon d’amour auquel ils ne croyaient plus et qui leur permettra peut-être d’échapper à un destin tout tracé.

Chronique : Ce livre a des hauts et des bas importants. Le bien: une description incroyablement belle, à la fois des choses physiques (océan, bâtiment, ciel, météo, animaux, personnes) et les choses immatérielles (l’attitude d’un gardien de prison, les sentiments qu’un dauphin peut avoir, la façon dont l’air ou l’océan pourrait provoquer Une mémoire si riche qui fait mal.) Beaucoup d’informations fascinantes sur la vie en tant qu’immigrant, la vie avant l’immigration, la vie à Cuba, la vie à Carthagène, la vie en Floride.
Ce qui n’est pas si bon: les flash-back, racontés au passé, sont trop nombreux et longs. Ils vous expliquent et vous sortent de l’histoire. En fait, je dirais qu’il y a deux histoires en même temps. La vie présente de Reina, qui est racontée en première personne, présent; Et les flashbacks, qui ont l’intention d’expliquer pourquoi elle est ce qu’elle est et ce qu’elle doit faire pour changer. Cependant, c’est trop.
Ensuite, il y a un troisième récit: le mythe. Il y a un mythe de paralléliser toutes les autres scènes. Ils sont de bons mythes, dans certains cas, comme après que Nesto et Reina prennent des mesures mais c’est une distraction. Le rythme est ici un peu trop lent mais on sent que Engel a mis beaucoup d’efforts dans ce livre, et c’est beau, mais cela aurait pu bénéficier d’une coupe.

Note: 8,5/10

  • Broché: 480 pages
  • Editeur : FLAMMARION (5 avril 2017)
  • Collection : LITTERATURE ETR

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Les Suicidées (22 mars 2017) de Val McDermid

Une série de suicides attire l’attention du profiler Tony Hill : les défuntes sont toutes des femmes ayant revendiqué leur engagement féministe sur Internet, et elles ont toutes été victimes de cyberharcèlement. Mais ces suicides en sont-ils vraiment? Quel genre de tueur en série chercherait à camoufler ainsi ses crimes? Et que signifient les livres de Sylvia Plath et de Virginia Woolf retrouvés à leurs côtés?
L’enquête s’avère vertigineuse et Tony Hill est amené à refaire équipe avec Carol Jordan, encore fragilisée par ses propres démons. Avec l’aide d’une hackeuse de génie et d’une brigade d’élite, ils se lancent à la poursuite d’un tueur obsessionnel.
Dans Les Suicidées, Val McDermid reforme son duo de choc et signe un polar à vous glacer le sang, aux enjeux plus contemporains que jamais.

Chronique : Ici lecteur ressentira une impression de redite entre l’ancien roman qu'(est  Une victime idéale et Les suicidées, car les thématiques sont proches. La force de l’auteur est de rendre attractif ses récits.
Le serial killer de Une victime idéale cherchait la femme parfaite, imaginant pouvoir dresser ses victime avant de les tuer car aucune ne répondait à ses exigences d’un autre temps ; celui de Les suicidées veut punir des femmes ayant épousé la cause féministe, selon un scénario mettant en scène les suicides des auteurs les plus célèbres connues pour leur engagement féministe, Virginia Woolf, Sylvia Plath, Alexandre Pizarnik, Anne Sexton.
Mais, c’est sans compter sur les talents et la sagacité de nos héros que le besoin de popularité du gouvernement remettra en selle dans des circonstances rocambolesques.
Un roman agréable à lire, bourrée de références, très proche de la réalité et maitrisant parfaitement la problématique des réseaux sociaux et du harcèlement anonyme impuni qui traverse l’enquête.
Une écriture dynamique, des personnages attachants avec un univers dans lequel le cyberespace prend toute sa place et qui va jusqu’à donner une sensation de vertige et provoquer l’angoisse au quotidien. Un roman qui se lit vite.

Note : 9/10

  • Broché: 416 pages
  • Editeur : FLAMMARION (22 mars 2017)
  • Collection : LITTERATURE ETR

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Ma vie au fil des jours (9 novembre 2016) de Pierre Bellemare et Jérôme Equer

Tour à tour ou simultanément défenseur de grandes causes humanitaires, conteur, producteur inventif, meneur de jeux et animateur facétieux, Pierre Bellemare occupe depuis soixante ans une place majeure dans le coeur des auditeurs et des téléspectateurs.

Critique : La toute première autobiographie de Pierre Bellemare. Sa biographie commence de façon étonnante car il ne parle pas de lui tout de suite mais de ses aïeux dont il a l’air d’être très admiratif. Il parle beaucoup de son parcours professionnel. Beaucoup d’anecdotes drôles, émouvantes ou tristes. On y découvre une facette de sa vie privée qu’on ne soupçonne pas. Une lecture agréable d’une biographie d’un grand Monsieur.
Quelle aventure de remonter le temps des souvenirs avec l’auteur ! Un vrai délice !

Note : 9/10

 

  • Broché: 465 pages
  • Editeur : FLAMMARION (9 novembre 2016)
  • Collection : BIOGRAPHIES, ME

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Curieux objets, étranges histoires(27 avril 2016) de Pierre Bellemare

Ce sont souvent de simples objets du quotidien : un biscuit, un pendentif, un bout de tissu délavé, un journal intime, une caméra, une petite valise, etc. Leur apparence semble si anodine qu’on pourrait les prendre pour des vieilleries inutiles. Dans une brocante, ils partiraient pour quelques pièces et personne, ensuite, n’en aurait plus parlé. Or chacun d’entre eux est rattaché à un destin extraordinaire qui a changé parfois l’Histoire. A travers 33 récits riches en rebondissements, Pierre Bellemare et Véronique Le Guen font revivre autant d’objets singuliers ayant miraculeusement traversé les âges. De l’étui à lunettes qui sauva Roosevelt au foulard qui tua Isadora Duncan, du violon du Titanic à la gourmette de Saint-Exupéry, de la cuisinière de Landru aux carnets secrets d’un bourreau, d’un bagage revenu des camps de la mort à la part d’un gâteau de mariage princier, ces histoires intriguent, fascinent, émeuvent. Une chose est sûre : après la lecture de cet ouvrage vous ne verrez plus jamais les antiquités du même oeil.

Critique: Pierre Bellemare et Véronique le Guen nous parlent des objets qui ont un passé chargé en émotions.
Nous découvrons ici 33 histoires qui contrairement à d’habitude nous racontent le destin d’objets, des objets simples, de tous les jours, mais qui ont eu une importance hors du commun dans une ou plusieurs vies.
Des moments émouvants dans un recueil d’histoires agréables, des protagonistes plus ou moins connus, des rappels culturels, des petits moments ignorés au centre d’événements historiques.
Une ballade au fil des siècles. Objets et personnages à la fois étranges et attachantes pour certains. Pour d’autres, plus énigmatiques.

Note : 9/10

 

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : FLAMMARION (27 avril 2016)
  • Collection : DOCS, TEMOIGNAG
  • Prix : 20,90 euros
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Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es (4 mai 2016) de Marc Pistorio

Etes-vous heureux en couple ou accumulez-vous les relations sans lendemain ? Vous montrez-vous plutôt fusionnel ou distant avec votre conjoint ? Avez-vous été un enfant aimé et cajolé, ou alors négligé ? De récentes études montrent que l’attachement amoureux se construit dès la plus tendre enfance : il prend racine dans le rapport affectif avec les parents et se perpétue à l’âge adulte dans la relation de couple. La qualité de ce lien est donc cruciale. S’il a été sécurisant, les relations amoureuses seront équilibrées. S’il a été insécurisant, vous ressentirez de l’anxiété ou vous chercherez à éviter l’intimité relationnelle. Fort heureusement, ce verdict n’est pas sans appel et il est possible de corriger sa trajectoire afin de construire une relation sereine et durable. Dans cet ouvrage, l’auteur explique les fondements de cette théorie et vous permet de déterminer votre style d’attachement et celui de votre partenaire. Il présente des conseils pour établir un bilan de ses relations amoureuses et faire des choix éclairés. En apprenant à mieux communiquer avec votre conjoint et à prévenir les situations conflictuelles, vous mettrez fin aux répétitions douloureuses du passé.

Critique : Réparer l’insécurité et les échecs amoureux grâce à une attitude affective sécurisante est  présenté en détail dans le livre pour identifier ses émotions et les signaux corporels qui en découlent, réguler ses émotions seul et avec le partenaire en les dévoilant clairement, activer son aptitude au calme par les techniques de respiration et de méditation, se parenter et mentaliser dans les instants de désaccordage affectif, recourir au pouvoir du regard et du toucher pour nourrir l’intimité, choisir quand dire et quand ne pas dire, faire preuve de générosité, d’empathie et de compassion, aborder les conflits dans une attitude constructive de résolution, accepter la nécessité d’une saine dépendance mutuelle, exercer sa capacité de résilience. Ce sont tous ces principes qui visent à renforcer le lien d’attachement amoureux entre les partenaires. Marc Pistorio est psychologue et médiateur, spécialiste en résolution de conflits, sans parler de son activité médiatique, il est un des seul qui dresse un panorama aussi complet des différents types d’ échecs d’amour qu’elles soient soi. Sans jugement, sans prise de position morale quelle qu’elle soit, l’auteur donne de nombreuses techniques concrétés pour gérer et éviter ses échecs

Un bouquin passionnant, bien écrit et qui sera utile à tous ceux qui se minent la vie.

Note : 9/10

 

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : Flammarion (4 mai 2016)
  • Collection : L’art de la vie

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L’homme qui brûlait d’être Dieu (11 mai 2016) de Jean-Michel Riou

« J’ai trahi, volé, tué, commis tant de fois le mal que le diable ne me trompe jamais. Je sais quand il approche. Au premier regard, j’ai compris que cette femme, Esther Stanhope, serait un danger mortel. C’était le 3 février 1809. Jusque-là, les épreuves n’avaient pas manqué, mais je les avais surmontées, et celles que j’avais connues depuis le départ de Nantes en compagnie de Simon Le Floch et Roustam n’étaient rien, eu égard à ce que moi, François Malthus de Retz, j’avais affronté avant. Pour être précis et vrai, mes manoeuvres, mes tromperies avaient produit peu d’effets malgré ce que je détenais : une résine de myrrhe qui, distillée, était devenue un remède inestimable. J’étais la preuve « vivante » que l’onguent guérissait les plaies mortelles. Mais pour que l’alchimie se répète, il fallait trouver la vallée de l’ancien royaume de Saba où prospérait le suc des arbres à myrrhe. Une expédition risquée, même si une carte d’Arabie devait m’y conduire. Alors, si ce trésor existait, la substance qui m’avait sauvé serait reproduite des centaines, des milliers de fois ― et combien encore ? De quoi soigner et soumettre n’importe qui. Mon projet se résumait donc ainsi : posséder cette substance bienfaisante par n’importe quel moyen, quitte à commettre les pires exactions. »

Critique : Un roman d’aventure très bien documenté qui respire le coté saga de sa série « Versailles », l’écriture de Jean-Michel RIOU étant très agréable à lire, il ne faut pas hésiter à démarrer cette aventure où le lecteur est vite pris dans l’intrigue à la Indiana Jones et le côté historique, biblique est plus que visuelle  dans la construction où l’auteur  mêle habilement faits réels et imaginaires. Il place son intrigue dans un contexte ayant existé et qu’il a soigneusement étudié. Les renseignements que l’auteur a rassemblés sont insérés avec intelligence au cœur des événements présentés et on croirait presque lire un documentaire historique. L’ambiance de l’époque très bien retranscrite, les lieux, les événements ont la saveur et le vocabulaire du passé. On s’y croirait tant les personnages évoluent dans une atmosphère arabique de cette période. Ce qui est parfaitement habile, c’est le fait que les situations s’intègrent dans le contexte sans qu’on le sente. L’auteur plante un décor historique  basé sur ce qu’il a glané et qu’il va petit à petit insérer des faits dans ce qu’il présente.mais la grande habilité est de démêler ce qui est de la fiction, du réel. C’est un roman  très surprenant où l’écriture complète et raffinée fait que  le style est de qualité et le contenu très complet.

Note : 9/10

 

  • Broché: 463 pages
  • Editeur : Flammarion (11 mai 2016)
  • Collection : FICTION FRANCAI

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Retour a Ellinghurst (18 mai 2016) de Clark Clare

1910. Les enfants Melville grandissent dans le château familial d’Ellinghurst : Jessica rêve de haute société londonienne, sa sœur Phyllis d’études à l’université, leur frère Théo, héritier du domaine, éclipse déjà tout le monde autour de lui.Quand la Grande Guerre éclate, chacun tente de trouver sa place dans un monde en pleine mutation. C’est alors qu’Oscar Greenwood fait irruption dans leur vie pour la bouleverser à jamais et révéler des secrets de famille enfouis depuis longtemps. Dans une atmosphère à la Downton Abbey, Clare Clark met en scène de façon subtile et élégante le violent conflit entre tradition et modernité qui frappe la société anglaise d’après-guerre.

Critique : Un magnifique livre d’amour sous fonds historique qui ce lit d’une traite. Le prologue commence à un enterrement en 1920, est carrément déroutant qui entre dans l’action de l’histoire. Le lecteur est tout à fait impossible de déterminer qui sont tous les personnages de ce livre, qui fait écho à la série Downtown Abbey et va se demander comment ses personnages avec des questions de qui meurt et qui finiront avec qui et comment tout cela se répercutera dans tout le livre. Une fois passé les deux premiers chapitres, bien que le rythme s’accélérer rapidement, de sorte que l’on finit sans se rendre compte des 500 pages parcouru.

C’est un livre très dense à décrire par sa complexité de personnage mais l’émotion et les sensations vécues font que le livre nous arroche. L’histoire en elle-même ne porte pas de nombreux rebondissements en son sein, là n’est pas le but. Il s’agit d’un portrait de famille d’un pan de vie où les liens entre les êtres en réalité forgent le ciment de ce récit.

En définitive, un très beau roman envoûtant !

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : FLAMMARION (18 mai 2016)
  • Collection : Littérature étrangère

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Le livre le plus drôle du monde (2 juin 2016) de Jean-Moundir

Réflexions humoristiques, absurdes et loufoques sur l’actualité : drames de 2015, renvoi de Claire Chazal, phénomène Christine and the Queens, mort de David Bowie, approximations lexicales de Franck Ribéry, ect…

Critique : Présent sur tous les fronts des réseaux sociaux, Jean-Moundir est bien connu pour son humour et ses reparties. Et l’on n’est pas déçu Dès la première définition que l’on lit : « ‘ Si un jour une chaise te dit que t’as un joli cul, tu trouveras ça bizarre mais c’est juste un compliment d’objet direct« , le ton est donné en quelques phrases et photos il réécrit le monde d’aujourd’hui.
La politique, la société, les religions, il flingue à tout va dans cet ABC minutieux et cruel. Un livre loufoque mais qui fait du bien et auquel on sourit et rigole plus d’une fois.

Note : 8/10

  • Poche: 128 pages
  • Editeur : FLAMMARION (2 juin 2016)
  • Collection : DOCS, TEMOIGNAG

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