La dynastie Donald Duck, Tome 23 : Perdus dans les Andes ! et autres histoires (21 juin 2017) de Carl Barks

L’avant-dernier volume d’une intégrale indispensable ! Retrouvez l’intégralité de l’oeuvre de Carl Barks, l’auteur le plus réputé et le plus talentueux des aventures de Donald. Aventure, mystère et magie sont bien sûr au rendez-vous de ces histoires, mais aussi humour, amitié et cacophonie familiale.

Chronique : En introduction, ce volume propose un appareil critique de l’œuvre de Barks et chaque histoire est précédée d’une courte fiche d’identité bibliographique permettant de la replacer dans le contexte de sa première publication.
Cette intégrale arrive sur la fin  ce volume est avec ses nouveau récit de longueurs variables dominées par l’action et les situations absurdes qui caractérisent le style de l’auteur. On y croise Balthazar Picsou, Donald Duck, les neveux Riri, Fifi et Loulou, l’inventeur Géo Trouvetou et son fidèle Filament (la petite lampe sur pattes), Daisy, Grand-mère Donald, Gontran Bonheur, les Rapetou, Gripsou, etc.

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Une fiche explicative introduit chaque récit illustré. Elle mentionne le titre original et la date de la première publication, les dates des rééditions successives dans les magazines américains et français (chez nous dans « le Journal de Mickey », « Picsou Magazine », « Mickey Poche » ou en albums) ! On peut parler à juste titre de classique du 9ème art. Ce livre est divertissant, bourré d’informations. Les scénarios sont excellents même si le dessin est assez simple, les histoires sont moins irréels au contraire et ce sont les meilleurs où on suit leurs aventures dans le quotidien.
En tout cas, ce fut un des meilleurs tomes qui montre que les premiers sont toujours les meilleurs.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 384 pages
  • Editeur : GLENAT (21 juin 2017)
  • Collection : LES GRANDS MAIT

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L’île du docteur Moreau (14 juin 2017) de Herbert George Wells et Dobbs

Unique survivant d’un naufrage, Edward Prendick est secouru par Montgomery, l’assistant d’un certain Docteur Moreau. Depuis une dizaine d’années, sur leur île isolée du monde, les deux scientifiques se livrent à de terribles expériences, greffant et modifiant génétiquement des animaux pour les rendre doués de conscience et de parole. Sur place, les « Hommes-bêtes » obéissent à un ensemble de règles bien précises, la Loi, leur interdisant tout comportement primitif, et vénèrent Moreau tel un dieu. Mais Prendick découvrira bien vite que les pulsions animales de ces créatures sont loin d’être oubliées…Interrogeant les questions de l’identité et de la dignité animale, le troublant et visionnaire L’Île du Docteur Moreau n’a rien perdu de sa pertinence.

Chronique : Edward Prendick est un naufragé qui est recueilli sur une île du Pacifique Sud, et il découvre rapidement avec fascination et répulsion qu’il s’agit d’un terrain d’expérimentation grandeur nature pour le savant Moreau ayant disparu de la circulation à cause de scandales liés à la vivisection, qui à grands renforts de transfusions et de transplantations explore ici la frontière entre l’homme et l’animal, la raison et l’instinct, la réflexion et la pulsion.
L’aspect philosophique du roman  n’a pas perdu de son intérêt,est il est quasi prophétique car le narrateur hanté par l’animalité qui resurgit en lui annonce le phénomène de brutalisation des sociétés qui a éclaté avec les guerres mondiales !
La Bd est fidèle, puisqu’il y a redondance dans les deux naufrages initiaux du narrateur, et incohérence avec le narrateur qui critique la violence et l’arbitraire de la microsociété mise en place par Moreau avant de lui substituer sa propre microsociété plus violente et plus arbitraire encore.

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Cette relecture de l’œuvre est passionnante de bout en bout mais surtout nous livre une réflexion intéressante sur un savant qui se prend pour Dieu et qui veut modifier le cours normal de la nature.
Ici « Les monstres » sont assez pathétiques et font surgir de la compassion chez le lecteur.
Wells et Dobbs se posent en visionnaire. Cette fibre pessimiste sur les applications pratiques de la recherche se retrouve dans l’Homme Invisible, autre roman et adaptation. Le dessin et la mise en couleur sont parfaits, très esthétiques. Le découpage est lui aussi d’une grande qualité et donne un rythme au récit qui n’est ni trop lent ni trop rapide.  Le plus difficile pour les adaptations des œuvres littéraires en BD est sans doute de rester fidèle à l’ambiance de l’œuvre originale. De ce point de vue, le challenge est plus que réussi.

Note : 9/10

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (14 juin 2017)
  • Collection : HG Wells

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L’Homme invisible – Tome 02 (14 juin 2017) de Herbert George Wells et Dobbs

L’ Homme invisible, est violemment chassé. Trouvant refuge chez le docteur Kemp, il décide de lui confier son histoire. Mais ce dernier, prenant peur, décide de dénoncer son ancien condisciple aux autorités locales. À la fois profondément trahi et subjugué par sa propre puissance, Griffin se laisse envahir par la mégalomanie. Kemp et son maudit village seront les premières victimes de sa folie. Le reste du monde suivra…

Chronique : Avec ce deuxième et dernier tome de l’homme invisible, le scénariste Dobbs et le dessinateur Christophe Regnault poursuivent de belle manière l’adaptation de l’œuvre de H.G. Wells.
Autant dans le premier opus, on ne nous disait rien sur le passé de l’homme invisible, autant ici, nous découvrons toute son histoire.
Chassé du village où il se trouvait, Griffin « l’homme invisible », se réfugie chez le docteur Kemp à qui il raconte tout son passé.
Ce dernier, terrifié par ce qu’il a entendu, dénonce le savant fou aux autorités.
La traque commence !!!

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C’est une histoire psychologique passionnante, qui n’a rien à envier aux classiques de la littérature générale qui derrière des écritures ampoulées racontent les histoires banales de personnages banals : ici on sent le poids de regards sur l’humanité alors qu’H.G Wells savait qu’un être humain invisible serait sans doute aveugle, donc ici force est de constater que l’homme invisible qui s’enferme dans son narcissisme ne voit plus le reste de l’humanité.
Graphiquement les dessins de Chris Regnault assisté aux couleurs d’Andrea Meloni et du studio Arancia sont efficaces et ont beaucoup de détail et de précision. L’adhésion est totale

Note : 9,5/10

 

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (14 juin 2017)
  • Collection : HG Wells

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999, A l’aube de rien du tout – Tome 01 (7 juin 2017) de Claude Daubercies et Denis-Pierre Filippi

An 999, à l’aube de rien du tout. Trois enfants vivent près d’une abbaye. Il y a Sylvain qui est l’ami des arbres, Séretta dont on a tous été amoureux à 12 ans et enfin Titène, qui nage très bien et très longtemps sous l’eau, ce qui est normal, puisqu’ il a des ouïes à la place des oreilles. Mais lorsque ce dernier recueille un chat agonisant au bord de la rivière, le destin des trois orphelins bascule. Capable de communiquer avec eux par la pensée, Turolde, le félin philosophe, les conduira pour un voyage vers la liberté, à travers un Moyen Âge crasseux où les ecclésiastes constituent le pire danger pour une bande d’enfants vagabonds…

Chronique : Laissez-vous emporter par les aventures trépidantes de trois jeunes héros à la veille de l’an mille. Une longue route les mènera au-delà d’eux-mêmes après leur découverte de l’amour et de la beauté du monde, et de la folie des hommes. Le dessin de Marco Bianchini impose et le fantastique. Entre les deux, le respect par la population de la chose religieuse et le spectre de la sorcellerie sont comme des passerelles qui permettent au lecteur de glisser, dans le contexte, vers l’acceptation du côté fantastique du récit. Ce côté fantastique est introduit par certaines capacités qu’ont les enfants héros, notamment Titène qui se montre à l’aise comme personne sous l’eau. Mais c’est surtout Turolde, le chat philosophe aux pensées duquel on accède, qui donne son aura de fable au récit.

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Dans ce tome 1 nous sont présentés le décor et le contexte social. On y fait la connaissance des héros du récit, aussi, qui sont soumis d’entrée à quelques rudes épreuves. L’action est ensuite déclenchée par la découverte du trésor et par l’exil auquel ses découvreurs vont être forcés puis va prendre rapidement des airs de voyage initiatique puisqu’on a affaire à de jeunes gueux qui vont devoir se débrouiller tous seuls dans un monde relativement hostile dont ils n’ont pas les clés.

Note : 9/10

 

  • Album: 48 pages
  • Editeur : GLENAT (7 juin 2017)
  • Collection : Grafica

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Big Guy & Rusty le garçon robot (10 mai 2017) de Frank Miller et Geof Darrow

Alors que la civilisation est perpétuellement menacée de destruction, l’humanité n’a plus qu’un seul espoir. Ou plutôt deux : les robots Big Guy et Rusty. Et si leur tâche est difficile, leur mission est simple : sauver le monde !Hystérique, drôle, tendre, loufoque, Big Guy & Rusty le garçon robot est un tourbillon d’action et d’aventure né de la folle créativité de deux génies du 9e Art : Frank Miller et Geof Darrow.

Chronique : Dans un Tokyo moderne (pour les années 90), les scientifiques, insensés au pouvoir, racontent avec succès le sucre primordial, seulement pour découvrir que c’est le corps d’hôte parfait pour un malade, une créature de type Cthulhu (dans la mentalité et au motif) qui se libère et suit La tendance des monstres géants qui se répandent sur Tokyo. Ce qui est pire, les citoyens découvrent après qu’ils ont tout lancé, des missiles et des chars aux hélicoptères et aux super robots (prototypes), la créature n’est pas seulement pour détruire l’humanité, elle peut les infecter, en les transformant en créatures de dinosaures mutantes qui Peut répandre la maladie, la destruction et le chaos. Dans un dernier programme, les commandants de l’effort demandent l’aide des bons États-Unis et de la mer vient le héro The Big Guy.
Tout américain, un véritable héros bleu, le Big Guy est déterminé à vaincre la créature maléfique, sauver les innocents mutés dans les monstres et respecter les normes de décence tout au long.

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Geof Darrow. Frank Miller font un super travail avec nos deux héros titulaires qui tentent d’arrêter un monstre qui envahit Tokyo et essaie de détruire la terre. C’est comme l’esprit endormi d’un dieu de dinosaure, très semblable à un Ancien en colère dans les capacités et l’intention. Le dialogue est en fait assez drôle. Rusty et le Big Guy parlent tous deux comme des caricatures de la bande dessinée des super-héros des enfants des années 50. Ils sont tellement dans la valeur optimiste, la vie affirmant, la défense innocente, les valeurs américaines capitalistes pro-consommateurs. Cela crée également une juxtaposition intéressante avec la destruction désintéressée et le monstre véritablement horriblement psychologique. Mais encore une fois, l’art attire l’attention et mène même la plupart des récits. Le détail sur ces monstres, tous les brins mineurs d’une voiture explosive ou un bâtiment brisé sont superbe.

Note : 9/10

 

  • Album: 112 pages
  • Editeur : GLENAT (10 mai 2017)
  • Collection : COMICS

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Le grand livre de l’été The Lapins crétins (31 mai 2017)

Pour la première fois, un véritable « tout-en-un » autour des Lapins Crétins.Des histoires, des coloriages, des jeux, des activités, des cherche et trouve et… des pages de BD !!! Que demander de plus ?Avec ces 128 pages, « Le grand livre de l’été » risque de créer des émeutes : à bas les cahiers de vacances, vive le grand livre des Lapins Crétins !

Chronique :  Un joli livre dans l’univers des lapins crétins avec un papier de qualité, qui contient pleines activités différentes: des choses à trouver, des énigmes, et des dessins, les coloriages et les autocollants. Dès la première page ont voit que les activités sont adaptées pour les tout petits comme pour les grands. Ce livre aide à développer la motricité fine, la patience, le sens d’observation, apprendre les contraires, les couleurs, les chiffres. Les images sont bien dessinées pas trop petit pas trop grand. 130 pages d’activités différentes donnent une large gamme de possibilités de quoi faire pendant les voyages, les longs routes, etc.

Note : 09/10

  • Broché: 130 pages
  • Editeur : Glénat jeunesse (31 mai 2017)
  • Collection : Nos héros

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The Lapins Crétins : Les indispensables 2 : Alerte aux Lapins Crétins (7 juin 2017)

LE parfait vaccin contre la fameuse phrase entendue mainte fois sur les trajets de vacances : « on arrive bientôt ? ».Avec un Glénat Poche, un cahier de coloriage inédit, un cahier d’activités original et un Cherche et trouve diabolique, le coffret Les Indispensables va enfin occuper les jeunes voyageurs pendant leurs vacances : ils en ont pour des heures de rigolade ! Il va y avoir de l’ambiance dans les voitures, trains, avions et fusées !!

Chronique :  Voici le tome 2 des indispensables dans un format poche, ce coffret propose tout d’abord un livre des Lapins Crétins en Glénat Poche.
L’enfant dispose également d’un cahier de coloriages’un cahier « The lapins crétins, Cahier de BWAAA activités » avec stickers tout en couleur, un livret de « Cherche et trouve ». Une très bonne idée pour les vacances.

Note : 9/10

  • Broché: 96 pages
  • Editeur : GLENAT (7 juin 2017)
  • Collection : Nos héros

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Glenat Poche – Les souvenirs de Mamette T01 (7 juin 2017) de Romain Gadiou

Une année à la ferme au milieu des années 30 vécue à travers le quotidien de Marinette, 9 ans, une petite citadine espiègle qui s’habitue tant bien que mal aux rythmes de la campagne. Vivre à la campagne lorsqu’on a 9 ans, ce n’est pas tous les jours facile ! Marinette le sait mieux que personne..

Chronique : Avant d’être la grand-mère espiègle et dynamique que l’on connaît bien, Mamette a été enfant, comme tout le monde ce livre nous propose à présent de découvrir l’enfance de Mamette, à travers ses souvenirs. Dans les années 30, la petite Marinette est confiée à sa tante et ses grands-parents pour les vacances, car ses parents traversent un moment difficile dans leur vie de couple, semble-t-il. C’est à contrecœur que la petite Marinette découvre la vie à la campagne, ses animaux, ses paysans bourrus au cœur tendre qu’il faut savoir amadouer, le rythme de la nature et des animaux à nourrir, surveiller, etc.
Les gestes et expressions de tous ces personnages qui n’ont pas besoin de mots pour qu’on les comprenne.
Du plus jeune au plus ancien, chacun de nous est en mesure d’apprécier cet album plein de charme qui vous envahit de tendresse pour ce personnage d’exception.
Ne le dévorez pas, prenez le temps de le savourer.

Note : 9/10

  • Album: 96 pages
  • Editeur : GLENAT (7 juin 2017)
  • Collection : GLENAT POCHE

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Glenat Poche – Grrreeny T01 (7 juin 2017) de Midam

Grrreeny… mignon, trash et vert malgré lui ! Bientôt en Glénat poche !

Chronique : Grrreeny est un jeune tigre vert (car il est tombé dans un lac radioactif) qui, avec ses amis, déborde d’idées et d’initiatives pour sauver la planète. Les jeux de mots sont plus ou moins heureux (draguer une rivière, traiter un arbre…) et les graphismes pas toujours plaisants. Mais l’ensemble est assez drôle, et malgré tout, de nombreux messages d’incitation à la protection de l’environnement émergent des aventures de ce petit Grrreeny plein de bonne volonté .Des histoires drôles qui provoquent une réflexion sur l’écologie et l’avenir de la planète. Très instructif.

Note : 8,5/10

  • Poche: 96 pages
  • Tranche d’âges: 6 – 9 années
  • Editeur : GLENAT (7 juin 2017)
  • Collection : Glénat poche

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Phonogram – Tome 01 : Ex Britannia (5 avril 2017) de Kieron Gillen et Jamie McKelvie

Cela fait dix ans que la déesse de la pop Britannia est morte. Dix ans que les méandres de cette affaire hantent les pensées du phonomancien David Kohl. Aujourd’hui, son esprit n’en peut plus. Il est proche de la rupture. Est-il seulement capable de découvrir la vérité tant qu’il lui reste un semblant de raison ? Suivez la quête trouble de ce sorcier du son dans une fable de dark fantasy moderne où la musique est magique, et où une chanson peut sauver votre vie… ou la détruire.

Chronique : Voici un ouvrage dense de de Kieron Gillen et Jamie McKelvie qui nous offre une histoire dont le personnage principal serait… la pop anglaise. Premier volume constitué de six épisodes dont les couvertures détournent des pochettes d’album de ce qu’on a appelé la britpop, les auteurs ont imaginé un fort tortueux et labyrinthique scénario autour de cette scène musicale en la resituant 10 ans plus tard. Les choses ont changé, les gens aussi, qu’est-ce qui en reste et qu’est-ce que ses fans sont devenus ? Comment vieillir en musique ? Devenons-nous nostalgiques de notre adolescence ou passons-nous à autre chose ? Un courant musical peut vous marquer à vie et, même, vous sauver la vie. La magie est constamment évoquée dans le livre en la personne d’un trentenaire phonomancien  chargé d’enquêter sur la mort de la déesse de la pop Britannia survenue… dix ans plus tôt.

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Les métaphores abondent, les symboles et la grande force de l’ouvrage, totalement ouvert, est de vous faire poser tout un tas de questions sur l’art en général et la culture pop/rock en particulier. Il y a également pas mal d’humour mais aussi de sombres questionnements. C’est un comics totalement atypique et hors-norme qui ne ressemble finalement à rien de connu. On peut éventuellement citer Chris Ware avec son Jimmy Corrigan mais  le sujet est précis et ultra-délimité. Voilà un album intéressant, différent et réussi. On pénètre dans une fable étrange et déjantée ourlée de philosophie. Beaucoup de questionnements naissent à sa lecture. Vicieux mais à lire pour ceux qu’aiment faire de grands plongeons dans l’inconnu on à hate de lire le Tome 02.

Note : 9,5/10

  • Broché: 192 pages
  • Editeur : GLENAT (5 avril 2017)

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