Il était une fois en France de Fabien Nury et Sylvain Vallée

Orphelin. Immigré. Ferrailleur. Milliardaire. Collabo. Résistant. Criminel pour certains, héros pour d’autres… Joseph Joanovici fut tout cela et bien plus encore.De 2007 à 2012, Fabien Nury et Sylvain Vallée ont raconté le destin hors-norme de ce personnage à travers une formidable saga historique, adulée par la critique et le public : récompensée par de nombreux prix dont celui de la Meilleure Série à Angoulême en 2012 et vendue à plus d’un million d’exemplaires.Une série BD devenue incontournable, dont vous retrouverez l’intégralité dans cet ouvrage au prix abordable (moins de 60 pour 6 albums) bénéficiant d’une couverture inédite.

Chronique :  La France est notre mère à tous et lorsque l’on cherche à trop la posséder, elle se retourne contre vous.
Cette série finit mal pour ses personnages, mais bien pour ses lecteurs! Il y a cinquante ans déjà, la France n’était pas la terre promise pour les petits immigrés roumains juifs, ni même le jeune état d’Israël. Finalement pour monsieur Joseph, la seule « terre promise » fut celle qui recouvrit son cercueil.
Exemple de plus en plus rare en BD, les auteurs ont su faire une magnifique saga avec des dessins somptueux, un scénario en béton armé, des personnages criants de vérité, une reconstitution historique très fouillée. A partir de personnages réels, finement croqués dans un récit fragmenté en plusieurs époques , Nury et Vallée dressent un tableau terrible – mais passionnant – d’un pays véritablement « maudit », conjuguant habilement la grande histoire avec les destins individuels.

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Que dire de plus, série majeure de la BD contemporaine, prouvant une fois de plus que la bande dessinée peut s’emparer de n’importe quel sujet et lui donner du sens. Nury, dont on peut aussi dévorer la Mort de Staline et Atar Gull démontre qu’il est l’un des plus grands scénaristes d’aujourd’hui et Sylvain Vallée fait rimer dessin classique avec efficacité, sentiment et sens de la narration.. Le sujet traite une « histoire » ou autrement dit, une lutte entre créatures mécaniques et l’organisme humain. Une intégrale à faire figurer dans toutes les bibliothèques de BDphile

 

Note : 10/10

  • Relié: 376 pages
  • Editeur : GLENAT (30 novembre 2016)
  • Collection : Caractère
  • Langue : Français

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Frites Coca ? – Tome 01 : Rush hour (1 mars 2017) de Dav et Clémence Perrault

Estelle est élève aux Beaux-Arts. Pour financer ses études, elle bosse le soir et les week-ends dans une chaîne de fast-food. Pas facile de mener une vie d’étudiante bien remplie lorsqu’on travaille A côté dans l’univers parfois impitoyable de l’un de ces temples de la friture. Étourdie et maladroite, Estelle a la gaffe facile mais heureusement de la bonne humeur A revendre. Ses mésaventures, elle les prend toujours avec le sourire !Frites Coca ?, nouvelle série issue du blog du même nom, nous fait découvrir les coulisses de la vie d’employée dans un fast-food. Au menu : un humour fin pour un maxi best-of de gags tirés d’anecdotes véritables, le tout servi par un dessin moderne et dynamique très Cartoon Network… Pour rigoler sur place ou A emporter !

Chronique : Née de la collaboration entre deux illustrateurs cette bande-dessinée racontant les aventures d’Estelle dans son lieu de travail qui n’est autre qu’un fast-food… C’est la suite logique de leur blog à succès. Beaucoup d’auto-dérision dans cette BD et des gags qui rappellent parfois la logique de Zep l’auteur de Titeuf. Estelle ne rate pas l’occasion de faire une bêtise, pour notre plus grand bonheur .Les gags sont très efficaces et souvent malins .

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Le fond n’est pas sans rappeler quelque peux une autre grande BD à Strip : Garfield, Kid Paddle, ect…
Mais les gags sont d’un style différent, car les personnages n’ont pas la même personnalité .Cette BD vous fera passer un agréable moment . Les dessins sont très plaisants et les scénarios font mouche . C’est du tout bon à déguster .

Note : 9/10

  • Album: 48 pages
  • Editeur : GLENAT (1 mars 2017)
  • Collection : Tchô !
  • Langue : Français

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The Wicked + the Divine – Tome 02 : Fandemonium (15 février 2017) de Kieron Gillen et Jamie McKelvi

Lucifer a disparu. L ange déchu est tombé pour de bon. « Morte pour nos péchés » qu ils disent. Laura, elle, se sent comme orpheline et reste cloitrée chez elle. Jusqu au jour où elle reçoit une lettre d Inanna… Le dieu de l amour a l intention de retrouver les assassins de Lucifer. Contre toute attente, il s agirait de fans. Pour en savoir plus, Inanna a besoin d une aide extérieure car il ne peut pas faire confiance aux autres membres du Panthéon. Laura l’adore, et il a justement besoin d’elle…
Découvrez la suite du phénomène The Wicked + The Divine, fable de fantasy urbaine où les divinités sont des pop stars ressemblant étrangement aux icônes de notre époque. Sexy, complexe, trépidant et libérateur, un comics dopé à la pop-culture et garanti 100% génération « Y » : pour les gens qui aiment autant Bowie que Batman

Chronique : Voici le tome deux de la série « creator-owned » « The Wicked + The Divine », dont la publication en comic books a commencé au printemps 2014 aux USA, fait suite chez le même éditeur et de la part des mêmes auteurs, les Britanniques Kieron Gillen (scénario) et Jamie McKelvie (dessins), à la série « Phonogram » (cf. ‘Volume 1: Rue Britannia’), qui était déjà originale.
L’histoire est qu’une douzaine de dieux revient à la vie tous les 90 ans, pour deux années seulement. Que vont-ils faire de ces deux années à passer sous forme humaine parmi nous modestes mortels ? Se disputer et s’entre-tuer, apparemment. Qui va les en empêcher ? Qui même peut tenter de s’y opposer ? Ils ont des super-pouvoirs explosifs plutôt expéditifs qui se libèrent sur un simple claquement de doigts…
Les dessins de McKelvie évoquent un mix entre ceux du récemment disparu Steve Dillon et ceux des frères Luna : néo « ligne claire », un peu « classe », beaucoup « raidounets ». Les couleurs de Matthew Wilson rehaussent particulièrement ce graphisme, en contribuant en particulier à lui donner du volume en même temps que du cachet, tour à tour psychédélique ou « années 1980 super-propres »

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L’aspect « popstar » sert surtout à Kieron Gillen de voir ses « dieux » être adulés de façon plus contemporaine et ainsi pouvoir ancrer son histoire à notre époque. Le fait de placer cela à Londres permet à Jamie McKelvie de nous proposer des looks vestimentaires uniques, comme on a toujours pu le voir avec les artistes anglais.
Idem pour la mythologie, si elle est bien présente et importante, elle reste un outil supplémentaire de Gillen à son intrigue. Tout cela tourne autour de Laura, des règles que la vieille Ananké impose et surtout de ce en quoi on croit ou non.

Bref, c’est indéniable, ce seond volume de The Wicked + The Divine est une claque graphique totale et absolue. Jamie McKelvie nous propose comme toujours, des personnages magnifiques, somptueux, parfaits ! The Wicked + the Divine donne une place de premier choix au genre féminin avec des figures fortes et emblématiques à l’opposé des potiches que l’on nous sert habituellement. On navigue plus du côté des productions indépendantes de qualité comme Saga de Brian K. Vaughan et Fiona Staples sans oublier le monument American Gods de Neil Gaiman. .

Note : 9,5/10

  • Broché: 192 pages
  • Editeur : GLENAT (15 février 2017)

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Le garage de Gustave (8 mars 2017 de Leo Timmers

Gustave est un infatigable bricoleur touche-à-tout. Chaque matin de bonne heure, il rejoint son garage, où défilent bientôt, les uns après les autres, tous ses amis et leurs soucis : Rico a mal au dos, Madame Royal a trop chaud, Arthur a besoin d’eau… Mais pas de panique : Gustave a la solution A tous les problèmes ! Un vieux scooter usagé, une baignoire en morceaux ou un frigo KO et hop, notre roi du recyclage inaugure des véhicules sur mesure, pour le plus grand bonheur de ses proches !

Chronique : Leo Timmer nous offre un trés bon livre  avec des illustrations comme le texte  de qualité pour cette belle histoire de garage. L’histoire est très sympatique, elle permet de parler de différents animaux qui vienne chercher un moyen d’ameliorer leurs vehicules, ce qui permet aux adultes de faire pleins de voix différentes et la chute de l’histoire fait rire les enfants.  Une histoire rigolote avec des phrases répétitives que vos enfants ne se lasseront pas de reprendre.

Note : 9/10

  • Album: 40 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : GLENAT (8 mars 2017)
  • Collection : JEUNESSE

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La machine à explorer le temps (11 janvier 2017) de Mathieu Moreau et Dobbs

Londres, fin du XIXe siècle. Un groupe d’amis écoute les aventures de celui qui prétend être le premier voyageur du temps. Son récit débute en l’an 802 701. La Terre est alors habitée par les Éloïs, descendants des hommes vivant en harmonie, passant leur temps A jouer et A manger des fruits dans un immense jardin d’Eden. Mais derrière ce paradis se cache un terrible secret… Car une autre espèce vit dans les profondeurs de la Terre : les Morlocks, sortes de singes blancs aux yeux rouges ne supportant plus la lumière du jour A force de vivre dans l’obscurité. La nuit, ils remontent A la surface pour kidnapper et se nourrir des Eloïs…Mille fois imité, jamais égalé, La Machine A explorer le temps est le premier roman A évoquer la notion de voyage temporel. Il forme également une métaphore fascinante et une critique acerbe des inégalités sociales qui gangrénaient l’Angleterre victorienne, A redécouvrir dans cette adaptation en BD.

Chronique : Très bonne idée que cette collection HG. Wells. Cela permet au lecteur de découvrir un texte culte en des adaptations des œuvres de Wells.
Le roman orignal est très bien retranscrit dans le scénario et ne fait pas défaut à l’auteur d’origine. Le format One-shot permet à l’histoire d’aller à l’essentiel et le scénario de Dobbs arrive à nous faire ressentir des sentiments, l’aventure et les explications. Ce qui donne une histoire forte et rapide.
Le dessin est tout simplement sublime ! Et Mathieu Moreau nous offre des dessins d’une une telle splendeur qu’il est difficile de ne pas s’arrêter quelques fois pour simplement admirer la beauté du trait. Mais sans la moindre trace d’en rajouter, une simple touche de couleur suffit.
Une belle oeuvre qui ravira aussi bien les amateurs de science-fiction que les aficionados de Wells !

Note : 9/10

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (11 janvier 2017)
  • Collection : BANDES DESSIN E

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Après la chute (4 janvier 2017) de Laurent Queyssi et Juzhe

La Terre. 96 ans après la chute. L existence de Giala et de sa tribu dans les ruines d une métropole bascule lorsqu une bande de trafiquants d esclaves les attaque. Les hommes sont exécutés et les femmes enchaînées. Profitant de l assaut d une des monstrueuses créatures qui peuplent ce monde dévasté, Giala s échappe, avec une seule idée en tête : retrouver les enfants de la tribu, enfermés et menacés par des animaux sauvages. En chemin, elle pourra compter sur l aide d une bande de mutants aux étranges pouvoirs et obtiendra une chance de découvrir l ultime secret sur les origines du cataclysme…
Avec Après la chute, Laurent Queyssi signe un récit post-apocalyptique mystique et captivant, illustré par le dessin moderne et flamboyant de Juzhen (Konungar). Une aventure auto-conclusive.

Chronique: Une très belle bande dessinée de la part de Laurent Queyssi et Juzheci en one shots et honnêtement, c’est une bonne chose. L’histoire qui nous offre un récit montant en tension au fil des pages et offrant de nombreux mystères qui viennent titiller l’esprit du lecteur. L’univers développé se révèle solide, offrant une opposition plutôt attrayante entre le monde postapocalyptique et le présent, le tout porté par une dizaine personnages humains qui ne manquent pas de potentiel. La plume de Laurent Queyssi se révèle entraînante, captivante et prenante sachant happer rapidement le lecteur. Le graphisme de la bande dessinée est très contemporain où on y découvre de superbes dessins sur un futur dévasté. Les paysages urbains sont très beaux et les personnages font vivre l’action du texte et des dialogues écrit avec justesse et qui nous font part d’un grand spectacle comme un gros film à budget hollywoodien. Le seul point négatif est une fin abrupte qui appelle à une suiteUn vrai plaisir de glisser entre ces cases, de se laisser captiver par ce qu’elles représentent !

Note : 8,5/10

 

  • Album: 88 pages
  • Editeur : GLENAT (4 janvier 2017)
  • Collection : BANDES DESSIN E
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La Guerre des mondes – Tome 01 (11 janvier 2017) de Herbert George Wells et Dobbs

VoilA plusieurs jours que des projectiles précis et réguliers frappent la Terre depuis la Planète Rouge. Dans la petite bourgade d’Ottershaw en Angleterre, le Professeur Ogivly a du mal A croire A la théorie d’une attaque extraterrestre émise par son jeune élève. Pourtant, lorsqu’un météore tombe non loin de chez lui, il découvre, niché en son cratère, un cylindre géant qui ne peut qu’être l’ uvre d’une civilisation supérieure. Et il apprend A ses dépens que cette dernière n’a pas véritablement d’intentions pacifiques. De la capsule extra-terrestre émerge un « tripode » , une immense machine de mort qui sera rejointe par bien d’autres, semant le chaos et la destruction. L’extermination ne fait que commencer…Récit apocalyptique précurseur du genre au message antimilitariste, le roman La Guerre des mondes, plusieurs fois porté sur grand écran, trouve enfin en BD l’adaptation fidèle qu’il mérite.

Chronique : Le défi était à la hauteur. Adaptée en BD une oeuvre aussi immense que la guerre des mondes était par chose facile mais Dobbs n’est pas à son coup d’essai avec H. G. Wells est aussi l’auteur de la machine explorer le temps un autre chef-d’oeuvre de la collection. Adapté un classique n’est jamais une chose facile, surtout que le public a en Têt le film avec Tom Cruise que le roman mais c’est là toute la force de ce livre, redonner une seconde vie à ce beau texte et la bd se découvre avec plaisir où l’on se retrouve face à dessin qui sert magnifiquement le scénario. Les couleurs sombres avec des effets de clairs-obscurs où il faut souligner le soin de la mise en scène à la hauteur des grands films des années 60.

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Le scénario est vraiment très bon. On sent que l’écriture se laisse porter par les événements autour de l’invasion extraterrestre . Le talent du scénariste s’est focalisée sur la restitution de l’ambiance et de la folie régnant si un tel événement devait subvenir, grâce au jeu des personnages, aux éléments du scénario qui permet de décrire leur état d’esprit ou leur personnalité.

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La BD est belle, le côté tissu est vraiment magnifique pour une belle collection Hg Wells à venir. L’histoire est très bien retranscrite avec des dessins vraiment précis dans les détails, on a hâte de lire le tome 2.

Note : 9,5/10

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (11 janvier 2017)
  • Collection : BANDES DESSIN

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Le monde en une seconde (25 janvier 2017)

A chaque fois qu’une seconde traverse le monde, il se passe simultanément un million de choses… Un navire est pris dans une tempête au cœur de la mer Baltique, un volcan entre en éruption, un petit garçon tient pour la première fois en équilibre sur son vélo, un homme dit « au revoir » A sa moustache chez le coiffeur… Il s’en produit, des événements, en une seconde, aux quatre coins de la planète, pendant que l’on tourne les pages de ce livre !

Critique : Un livre qui mène à réfléchir sur le monde et ses histoires du présent. On y découvre en 56 pages illustrés avec brio par Bernardo Carvalho la diversité du monde et les expériences humaines universellement partagées, qui va nous conduire à travers le monde pour un voyage artistique et contrôlé comme une montre à travers le monde et ses problèmes. Un album ludique pour les enfants qui leurs présentes le monde à travers ses diversités, les parents pourront en parler avec afin d’ouvrir l’esprit des petits et sur l’ouverture de la planète. Sans entrer dans les détails du livre les enfants peuvent feuilleter les illustrations et se raconter une histoire propre à eux et s’évader dans un monde qui leur est aussi réservé.

Note : 9,5/10

 

  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Glénat (25 janvier 2017)
  • Collection : JEUNESSE

 

Jason et la toison d’or, Tome 1 : Premières armes (2 novembre 2016) de Alexandre Jubran et Luc Ferry

Héritier du trône d’Iolcos, Jason est le seul survivant d’un massacre perpétré par son oncle, le félon Pélias. Mis en sécurité par sa mère, il parfait son apprentissage auprès du meilleur éducateur de la Grèce : le centaure Chiron. Devenu adulte, Jason part alors accomplir son destin et réclamer son trône. Mais, piégé par son oncle, il se retrouve à devoir entreprendre la plus périlleuse des missions : rapporter la toison d’or, un trésor aussi inestimable qu’inaccessible.

Critique :  Cette Bande dessinée est fidèle au récit . C’est une manière plutôt agréable, notamment pour ceux qui sont rebutés par la littérature classique de découvrir une oeuvre majeure. Les dessins sont de qualité.
L’idée de cette collection est globalement excellente. Le cahier explicatif en fin de volume apporte un éclairage utile et permet de faire le lien entre les différents épisodes de la bande dessinée qui sans ce dernier pourrait paraître assez obscur pour ceux qui ne connaissent pas cette épopée. Le récit est très bien mené : on sent un scénario complexe, bien réfléchi, qui soulève peu à peu le voile devenu épais dans les premières pages. On sent que les auteurs s’apprêtent à donner un souffle nouveau à cette quêteUn album qui intéressera ceux qui sont passionnés par la mythologie et qui ne seront pas gênés par l’introduction de la fiction. Le mélange fait que les enjeux sont nombreux et qu’il faut les suivre avec attention. Le dessin et les couleurs sont intéressants, on ne peut qu’attendre la suite pour savoir où nous allons.

Note :  9/10

 

  • Album: 56 pages
  • Editeur : Glénat (2 novembre 2016)
  • Collection : La sagesse des mythes

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Sambre Tome 7 : Fleur de pavé (28 septembre 2016) de Yslaire

La suite tant attendue d’une saga culte…                                                                                     Juin 1857. Bernard-Marie Sambre est élevé par sa tante à la Bastide. Judith, elle, grandit dans un orphelinat à Paris. Enfermé, il subit l’éducation stricte de sa tante et le poids du legs familial. Elle fréquente gamins des rues, voyous et gavroches. Après le drame qui a frappé leurs parents, les jumeaux grandissent chacun de leur côté. Mais ils seront rattrapés par le destin : eux aussi seront atteints par la malédiction de leur famille. Après la folie de Bernard pour Julie, il y aura celle de leurs enfants…Cette année, découvrez la suite de l’une des séries les plus marquantes de la bande dessinée moderne ! Écrite et dessinée par Yslaire, Sambre est une œuvre à part dans l’univers du neuvième art. Dès sa sortie, le premier album a franchi la barre des 100 000 exemplaires, raflé nombre de prix internationaux et suscité les louanges des professionnels. Ce septième volume marque le début de son ultime cycle en trois tomes.

Critique : Après des années d’attente, le tome 3 des 2e cycle de Sambre sort enfin et il est toujours aussi captivant, sanglant, ce septième tome donne le ton avant même d’être lu.
Nous retrouvons donc Bernard-Marie, le fils de Bernard et de Julie, ainsi que cette dernière, que nous avions laissées au tome précédent. Néanmoins, il ne s’agit plus seulement de leurs histoires puisqu’un nouveau personnage apparaît : la sœur jumelle de Bernard-Marie, à savoir, Judith, que nous croyions morte à la naissance.
En proie avec leurs démons respectifs, chacun plongé dans des déboires qui leur sont propres, ces trois personnages nous invitent à suivre leurs parcours aussi tortueux que maudits. La malédiction des Sambre continue de frapper…
Nous suivons donc ces trois protagonistes sur plusieurs années, à savoir de 1857 à 1861. Les trois histoires se déroulent donc totalement indépendamment les unes des autres et se découvrent en parallèle.
Dans cette saga, les Sambre sont poursuivi par une malédiction, découverte par le grand-père de Bernard-Marie et de Judith, Hugo. Chaque branche de l’arbre généalogique des Sambre est gangrenée par ce fléau et rien ne semble l’arrêter.
Ici, l’histoire se focalise davantage sur Judith que sur son frère ou sa mère. Cette petite fille émeut autant qu’elle indigne de par ses choix de vie et son parcours qui perturbent le lecteur. Judith, orpheline élevée dans la pauvreté crasse des institutions de bonnes soeurs semble irrésistiblement attirée par la rue, les combines et la misère. Elle doit faire face aux sentiments généreux mais emprunts de paternalisme mielleux de sa belle-mère et surtout aux soupçons incessants de son beau-père pour que la pauvreté est une condition à laquelle on n’échappe pas.
L’histoire est fluide et addictive. Yslaire nous plonge, comme toujours, dans une atmosphère sombre et passionnante.
Quant au dessin, le trait est soigné grâce à son coup de crayon très réaliste est et ses nuances de rouge.

Note : 9/10

 

  • Album: 72 pages
  • Editeur : GLENAT (28 septembre 2016)
  • Collection : BANDES DESSIN E

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