C’est juste Stanley de Jon Agee

Stanley est le chien de la famille. Un chien remarquablement dévoué qui veille activement au bien-être de toute la maisonnée. Jusqu’à cette fameuse nuit…

Critique :Un album pour enfants complètement loufoques où le chien va au fur et à mesure réveiller la famille Wimbledon. Mais que fabrique t’il ? Le lecteur s’interroge jusqu’à la révélation finale. La fin est très drôle et nous invite à relire l’album d’un autre œil. Les illustrations sont très drôles avec un gag récurrent : le chat de la famille qui grimace et change de couleur au fil des pages en se frottant aux différentes activités de Stanley –.
Une histoire à répétition loufoque et étourdissante. Un album à l’humour décalé et percutant à la chute étonnante. `

Note : 10/10

 

  • Album: 40 pages
  • Editeur : Kaléidoscope (20 janvier 2016)

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Allez hop, sur le pot ! de Anita JERAM et Sally LLOYD JONES

Bébé lapin n’est pas le seul à sauter sur son pot ! D’autres drôles d’animaux se sont donné le mot et se retrouvent tous… au petit coin.
Une histoire drôle, des illustrations tendres et un petit miroir à la fin pour que le lecteur fasse, lui aussi, partie de l’histoire.

Critique: Les images de ce livre illustré par Anita Jeram, les dessins sont d’une précision et d’une beauté pour chacun des animaux, les enfants peuvent les reconnaitre et les cités, même sans le texte on comprend l’histoire tant elle raconte elle-même son propre récit que les enfants ou les parents peuvent argumenter plus que le texte qui est écrit en forme de verset. Ce texte est un peu déconcentrant au début parce qu’on dirait que l’auteur ne nous raconte pas réellement une histoire mais au fur et à mesure ont, ce surprenant à rigoler des situations et du texte qui est en fait bien plus recherché que l’on ne pense, le mieux est de le lire à haute voix. Le miroir à la fin du livre sera un succès avec les enfants qui passe un petit moment avec. Ce livre est recommandé si on recherche d’un livre sur le pot doux mais aussi si vous souhaitez une histoire drôle pour vos enfants.

Note : 9/10

  • Album: 32 pages
  • Editeur : Grund (7 avril 2016)
  • Collection : Coin des histoires

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Manhattan Carnage de Orcus Morrigan

Où étiez-vous le matin du 11 septembre 2001, quand le premier Boeing a embrassé la Tour Nord du World Trade Center ? Moi, je me souviens très bien. J étais dans la Tour. Même que j y suis mort. Jusqu à ce qu on me ressuscite, quelques jours plus tard, pour une drôle de mission punitive. J en connais certains en haut lieu qui ont du mouron à se faire… Ne croyez pas tout ce qu on vous raconte : les zombies existent, nous sommes parmi vous, nous avons soif de vengeance. Et vu le nombre de salopards sur Terre, on a du pain sur la planche. It s slaughter time !

Critique: Manhattan Carnage propose de découvrir un personnage complètement différent des héros habituels. Pas de classe, aucune émotion ou sensibilité sauf gustative. Orcus n’a vraiment pas de pitié, il est égoïste et n’agit que dans le but de rester en vie! C’est un roman drôle, volontairement trash et gore et bourré d’action. On savoure ce personnage atypique qui n’a que faire des conventions. Il agit comme il le veut. On assiste à un véritable combat du bien contre le mal, sauf qu’on suit la bataille du côté du mal . Tout au long de ce premier tome on assiste aux meurtres sans classe de personnalité importante pour l’équilibre de la Terre. Orcus passe donc son temps à tuer, à manger et à se reposer. Une vie palpitante qui ne serait rien sans la sublime Félicia ninja du côté lumineux qui passe son temps à vouloir tenter de le tuer. Comment ne pas aimer la plume fluide de l’auteur. Écrit la plupart du temps à la première personne et  nous retrouvons aussi le point de vue d’un ou deux personnages secondaires, histoire de nous montrer l’autre coté du miroir. On ne s’ennuie pas avec ce livre car il y a une bonne histoire entre les scènes gores. Un roman original, voire totalement déjanté, qui mêle des scènes dignes des meilleures séries de zombies et de l’humour totalement décalé, à ne pas mettre entre toute les mains.

Note : 8/10

 

  • Poche: 222 pages
  • Editeur : L’atelier Mosésu
  • Édition : Orcus Morrigan (1 mai 2014)

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Clin Tiswoud : Journal d’un menteur professionnel de Estelle Billon-Spagnol

« Salut toi ! Moi, c’est Chico – dit  » Clin Tiswoud  » – et… j’ai une vie compliquée. Surtout depuis l’arrivée de L’ABC Infernal (mes soeurs, des triplées). Et SURTOUT depuis que Maman a décidé d’organiser un anniversaire surprise pour mes 10 ans ! ! Bon d’accord, y a plus grave, tu me diras ? Mais le truc, c’est que… je suis un menteur professionnel. Je dis aux uns que mon père est pilote de chasse, aux autres que j’ai chassé le lion. Alors forcément, si tous mes copains sont réunis au même endroit au même moment pour fêter l’anniversaire-surprise que ma mère me prépare en cachette (croit-elle), ils vont me démasquer. Et ça, c’est IM-POS-SI-BLE !  »

Critique : Un livre à mettre avec douceur entre les mains des enfants qui craignent la lecture et qui prennent la fuite dès qu’on leur propose un livre « Journal d’un dégonflé, Tome 1 : Carnet de bord de Greg Heffley » mais cette version est bien plus drôle, on entre dans un univers de dessins, griffonnages, blagues toute plus drôle l’une que l’autre avec ce personnage qu’est Chico. Il nous parle du comique des aventures quotidiennes d’un garçon et semble touché par ces histoires de vie qui concernent les enfants de leur âge. L’écriture est fluide; on se surprend à finir si rapidement le livre qu’on en redemande.                      C’est un livre plein d’humour, de dessins, de philosophie de la vie qui réconcilie les enfants avec leur confiance en soi et le fait qu’ils soient capables d’aimer lire un jour.

Note : 10/10

 

  • Broché: 220 pages
  • Editeur : Editions Sarbacane (6 avril 2016)
  • Collection : Pépix

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« Maman » & « Papa » de Benoît Charlat

Après Bisou, Princesse ou Doudou, le petit cochonnet poursuit son exploration du monde avec toujours autant de drôlerie et d’efficacité !

Critique : Il existe un millier d’albums plus ou moins réussis, plus ou moins pratiques, drôles ou pas, sur les parents, avec ses deux livres que sont « Maman » et « Papa », Benoît Charlat offre à chacun un album original alliant humour et réalité.                                                Un album étonnamment simple, alliant les relations maman et papa pas dans un petit texte parfaitement perceptible pour les enfants. Les personnages du petit cochonnet au trait grossier pour certain mais va plaire au petit parce que facilement accessibles nous fait entrer dans les situations les plus drôles du quotidien.
Deux livres avec un texte très court qui parle bien aux enfants et aux parents, avec malice, tendresse et humour.Très drôle et plein d’imagination. Succès garanti !

Note : 9,5/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (6 avril 2016)
  • Collection : EVEIL

 

C’est l’histoire d’une grenouille… de Agnès de Lestrade et Guillaume Plantevin

Après l’histoire en boucle de l’éléphant pas content, puis l’histoire en rimes de l’hippo qui chante faux dans son marigot, direction la ferme pour un nouveau bestiaire drôlatique ! Entre le cochon ronchon, la poule pas cool et le lapin qui cherche ses carottes, crotte !, c’est l’histoire randonnée de cinq animaux à qui on a volé leurs victuailles. On s’accuse mutuellement, on se crie dessus, jusqu’à ce qu’on trouve le vrai coupable…

Critique : Un album très amusant. Avec un texte en répétition qui implique l’enfant dans la lecture, on découvre les animaux qui vont être fâchés, à l’origine à cause de la grenouille. Chacun va donc s’énerver sur un autre, avec des propos qui dépassent certainement leurs pensées ! La chute qui s’ensuit est très bonne et on ne manque pas de pouffer de rire.                                                                                                                                                    Les illustrations sont elles-mêmes pleines d’humour avec des personnages particulièrement expressifs. Les couleurs ne manquent pas et sont très jolies ce qui ne gâche rien. Histoire / dessin / montage… tout est bon.  A conseiller !

Note : 10/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (6 avril 2016)
  • Collection : ALBUMS

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Les contes de la ferme : « Le chaton a disparu »et »Une visite surprise »de Heather Amery et Stephen Cartwright

Des petits livres à collectionner où les tout-petits retrouveront avec plaisir les personnages de la ferme des Pommiers pour de charmantes aventures illustrées par Stephen Cartwright.
Sans oublier le célèbre petit canard jaune qui se cache sur chaque page.

Critique : Une nouvelle collection que sont « les contes de la ferme » qui propose des histoires simples, faciles à comprendre et mignonnes, sur l’univers attachant de la ferme. Le texte est vraiment adapté pour les enfants et des illustrations charmantes et adorables; et le bonus : la recherche du canard caché sur chaque page. Une réussite !

Note : 10/10

 

  • Editeur : Usborne (14 avril 2016)
  • Collection : CONTES FERME
  • Langue : Français

 

 

Nos enfants sont des poètes de Dominique Resch

– Moi, j’aimerais trop y aller, à l’école des femmes. Ça doit être chaud.Rafik, 15 ans– Franchement, je ne vois pas pourquoi on se pose plein de questions sur la mort alors que quand on sera mort on ne se posera pas de questions sur la vie.Margaux, 18 ans– Putain, c’est qui le bâtard qui m’a niqué mon quatre couleurs?– Demande poliment, s’il te plaît.Nathan et Djamel, 13 et 14 ansQu’il soit question d’autorité, de culture générale, de la vie à l’école ou à la maison, de Dieu, de Ronaldo ou de Cyrano, nos enfants ont le sens de la formule !

Critique : L’auteur est professeur de français, d’histoire-géographie et d’éducation dans un lycée professionnel des quartiers Nord de Marseille, il est aussi écrivain, il a déjà publié trois romans. Dans ce petit livre de citations enfantines Dominique Resch nous fait partager des magnifiques phrases de ses élèves, tous plus drôles l’une que l’autre .
Avec beaucoup d’humour et un immense respect, ce professeur rend un hommage à tous ses élèves qui ont de belles reparties. Un beau petit livre à offrir où à s’offrir pour passer un beau moment avec ses enfants.

Note : 9,5/10

 

  • Nombre de pages  : 176 pages
  • Editeur : Autrement (30 mars 2016)

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Disney / Glénat – Une mystérieuse mélodie : ou comment Mickey rencontra Minnie de Cosey

États-Unis, 1927. Mickey Mouse termine l’écriture de son nouveau scénario : les prochaines aventures de Dog the Dog, la coqueluche d’Hollywood ! Mais lorsqu’il se rend chez Big Boss, son producteur, celui-ci lui demande de réfléchir à quelque chose de plus tragique. Comment faire ? Mickey n’a encore jamais écrit d’histoire triste… Alors qu’il étudie cette épineuse question sur le train du retour, sa voisine de siège s’endort sur son épaule. Les lumières ne fonctionnant plus, il fait nuit noire dans le wagon, si bien que Mickey n’a aucune idée de qui peut être cette inconnue qui fredonne un air de musique dans son sommeil. Une délicieuse et mystérieuse mélodie qui ne va pas le quitter durant toute la réécriture de son scénario.Dans une histoire douce et tendre comme un bon gruyère, Cosey imagine la rencontre entre Mickey et Minnie. Il livre une partition sans faute où l’on a plaisir à retrouver sous son trait minimaliste et délicat les personnages emblématiques du monde de Mickey, comme Dingo, Pluto, le commissaire Finot ou Horace et Clarabelle.

Critique : Dans un album à l’ancienne, reliure dos toilé, couverture cartonnée, beau papier raisonnablement épais, planches à trois bandes et belles couleurs pleines, Cosey propose un Mickey de 1927 dont le métier est de scénariser des dessins animés animaliers dans lesquels joue « Dog The Dog ». Le patron du Morning Star, à qui Mickey souhaite vendre ses scénarios, recommande à Mickey de potasser Shakespeare avant de revenir le voir. Dingo, le copain bouquiniste de Mickey a mis la main sur le manuscrit d’un inédit du grand Will ! Mais, une substitution va avoir lieu entre l’enveloppe qui contient cet ouvrage et celle dans laquelle Mickey avait rangé son scénario. Et Mickey va se voir délesté, lors d’un voyage en train, de l’enveloppe dans laquelle se trouve le précieux inédit.
L’histoire de type rocambolesque de la rencontre entre Mickey et Minnie telle qu’imaginée par Cosey est d’une lecture agréable. Même s’il associe un Dingo plus tardif à un Mickey en culotte rouge à gros boutons dorés des débuts, le dessinateur s’applique à restituer de manière fidèle au plan graphique, mais légèrement décalée tout en restant classique, l’univers défini par Walt Disney et ses collaborateurs.

Note 9,5/10

 

  • Album: 64 pages
  • Editeur : GLENAT (2 mars 2016)

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Tout va très bien madame la comtesse ! de Francesco Muzzopappa

La comtesse Maria Vittoria dal Pozzo della Cisterna est effondrée : elle a dû se séparer de la quasi-totalité de ses domestiques et la voilà réduite à faire ses propres courses au supermarché. Tout ça à cause d’un fils, beau comme un dieu et bête comme une huître, qui a jugé malin d’offrir le dernier joyau familial à une starlette décérébrée. Pour sortir de ce pétrin, il va falloir faire preuve d’imagination…

Critique:Voici un  premier roman italien de Francesco Muzzopappa, un livre humoristique où le rire où le sourire parsème les pages de ce roman. L’action en dans une Italie contemporaine, celle de Berlusconi où notre personnage principale est une aristocrate ressemblant à Maggie Smith qui a trois problèmes dans la vie : le temps qui passe, l’argent qui file et son idiot de fils qui file aussi, mais le parfait amour avec une starlette siliconée échappée d’un jeu de téléréalité. Tout irait ainsi pour le mieux dans le meilleur des mondes si le rejeton passablement stupéfait n’avait eu la brillante idée d’offrir à sa douce un magnifique diamant qui est tout ce qui reste de la splendeur des Pozzo della Cisterna et l’unique garantie de résister au déclassement social qui les guette. Pour le récupérer, la comtesse va devoir faire preuve d’imagination.

Le texte est fluide et l’auteur nous mène son affaire avec une rapidité, et avec un sens  de la comédie. Une belle comédie qui est aussi une belle critique de la société italienne et de ce qui ce passe dans le pays. Seul remarque un roman assez court où en en redemande.

Note : 9/10

 

  • Broché: 259 pages
  • Editeur : Editions Autrement (2 mars 2016)
  • Collection : AUTREMENT LITTE

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