Wolverine and the X-Men de Jason Aaron, Chris Bachalo et Nick Bradshaw. Youpi l’école est fini

Au début des années 2010, les comics X-Men ont pris un tournant radical, les intrigues se sont politisées, avec l’isolement sur l’île d’utopia. Le traitement se fait plus adulte, plus sombre et gore comme en témoigne la série X-Force de Kyle, Yost et Crain de 2008. Les X-Men se sont progressivement éloignés de leur idéal d’éducation et d’enseignement pour devenir une milice focalisé sur la survie des mutants. Il était temps qu’un auteur rappelle, à tout ce petit monde, les fondamentaux des X-Men.

Et cet auteur c’est Jason Aaron. Ce jeune scénariste connaît bien le personnage de Wolwerine dont il écrit régulièrement les aventures. En 2011 il consomme le divorce entre Cyclope, transformé en général d’une armée désespérée, et Wolverine qui se morfond de voir de jeunes mutants devenir des soldats sans cause à défendre que celle de leur propre survie. Dans la foulée il crée la série Wolwerine and the X-Men qui va réconcilier les fans de la première heure avec les comics X-Men.

Ah si toutes les écoles pouvaient ressembler à celle-ci

Malgré son titre qui laisse à penser que le mutant griffu va occuper le devant de la scène. Il n’en est rien. Aaron, en bon chimiste, va mélanger tous les ingrédients qui ont fait le succès des X-Men par le passé. Sa recette prend le contre-pied de la production de comics de l’époque. Sa série sera colorée, le ton sera irrévérencieux et pétillant, l’atmosphère se veut rafraîchissante et pop, l’ambiance optimiste et tournée vers l’avenir.

Wolwerine dans un rôle qui lui va comme un gant : celui de professeur

Aaron n’oublie pas pour autant que la marmite dont il se sert pour construire son récit n’était pas vide. Ainsi ses X-Men s’embarquent dans l’aventure de l’institut Jean Grey avec leur passif, leurs traumatismes dus à leur carrière de super-héros et leur angoisse légitime à l’idée de diriger une école de mutants. Nombreux sont ceux qui ont critiqué le choix de placer Logan à la tête de cette école en oubliant que cela faisait des années que le mutant le plus populaire de l’univers Marvel faisait office de mentor à de jeunes coéquipières telles que Kitty Pride ou Jubilee. La capacité d’Aaron a créé sa propre mythologie tout en conservant l’essence de ses personnages est bluffante. Mais le tour de force de la série ne s’arrête pas là.

Les réunions parents profs ne doivent pas être tristes

Aaron parvient à mélanger dans son festin plusieurs ingrédients qui évoquent les plus grandes heures de la franchise. Ainsi les décors des différentes aventures, que ce soit la terre sauvage, le cirque maléfique ou bien évidemment l’institut, remémorent les épisodes du début des années 80 signé par Chris Claremont et John Byrne. Le retour a une volonté d’éducation et d’enseignement fait penser aux séries Generation X de Scott Lobdell et Chris Bachalo, qui officie aussi sur les premiers numéros de la série d’Aaron, mais aussi au run, plus clivant, de Grant Morrison au début des années 2000. Enfin par l’esprit de famille, la complicité qu’il instaure entre ses personnages et l’interconnectivité qu’il parvient à conserver avec le reste de l’univers Marvel l’écriture d’Aaron fait penser à celle de Scott Lobdell durant son run sous-estimé au milieu des années 90 mais avec plus une plume concise et dépouillée des artifices de narration désuet.

Quentin Quire. Vous allez finir par l’apprécier, promis

Car Aaron n’ignore pas qu’il ne dispose que de très peu de temps pour mener à bien son projet, entre les différents crossover et les manœuvres éditoriales douteuses, il sait que son temps est compté. Aussi décide-t-il d’aller à l’essentiel. Ses dialogues seront concis, ses intrigues ne trainent pas en longueur et il ne s’éparpille pas dans son propos. Un propos qui n’a rien d’original en soi car il s’agit encore et toujours de raconter le passage de l’adolescence à l’âge adulte.

Le niveau de détail des planches de Nick Bradshaw est impressionnante

Toute la série, qui compte 42 numéros, peut être vue comme une immense crise d’adolescence. Mais comme il s’agit de mutants cette crise ne ressemblera à aucune autre. Les élèves de ce nouvel institut devront apprendre à accepter leur nature, le monde dans lequel ils vivent, les principes d’éducation que l’on tente de leur inculquer et aussi qu’ils ne sont pas très différents des adultes qui composent le corps professoral. Ceux-ci, très présents dans les premiers numéros, laissent petit à petit leur place aux élèves qui doivent s’en remettre à eux-même pour défendre les valeurs que l’on leur a enseignées. Évidemment avec un tel propos, la série ne peut connaître qu’une fin ouverte, résolument optimiste mais quelque peu douce amère pour le lecteur car, une fois la dernière page du dernier numéro tourné, celui-ci à bien conscience qu’il n’est pas prêt de relire une aventure aussi réjouissante que celle-ci.

Surtout rester calme professeur Logan

Pour la partie graphique Aaron se verra attribuer deux artistes principaux, sans compter quelques remplaçants de dernière minutes ici et là. Il s’agit de Chris Bachalo et Nick Bradshaw. Les deux ont un style dynamique et pop qui repousse les codes de la narration visuelle. Si Bachalo est le spécialiste des morphologies démesurées et des pleines pages, véritables uppercuts visuels, j’avoue avoir une préférence pour le trait de Bradshaw, plus figé mais dont les cases regorgent de détails qui transforment chaque numéros en banquet pour les yeux. Grâce à lui jamais une école pour mutants n’a paru aussi vivante, grouillante d’idées et de personnalité, pétillante d’humour et d’amour pour les comics X-Men.

Les classes vertes c’est d’un autre niveau avec l’Institut Jean Grey

À noter que la série connaîtra une seconde vie sous la plume de Jason Latour. Un second volet dispensable dont les dialogues tournent à vide alors que l’intrigue se perd dans les limbes temporels. 12 numéros qui détruisent ce qu’Aaron avait bâti pendant quatre ans. Un bien triste chant du cygne.

Mais quelle beauté !!

En 42 numéros, réunis en 4 volumes par Panini, Jason Aaron est parvenu à concocter un festin mutant réjouissant. Une lettre d’amour à la franchise et ses racines. Le tout sans jamais verser dans l’hommage pompeux mais en racontant sa propre histoire sur de jeunes adolescents qui vont devoir apprendre à grandir dans un monde qui ne leur fera pas de cadeaux. L’une des meilleures séries X-Men jamais écrites.

Souriez les enfants vous êtes entré dans la légende

Wolwerine and the X-Men est une série écrite par Jason Aaron et dessiné par Chris Bachalo et Nick Bradshaw publié pour la première fois en décembre 2011 et dont le dernier numéro paraît en avril 2014. Disponible en quatre volume hardback chez panini comics.

Dawn of X, le renouveau des X-men par Jonathan Hickman

Ah les X-men. Un de mes amours d’enfance je dois bien l’avouer. Je me souviens de l’argent de poche dépensé pour acheter les fascicules mensuels au tabac le plus proche. Année après année je restais plus ou moins connecté à cet univers foisonnant qui s’enrichissait chaque année de nouvelles séries à la longévité incertaine, d’événements interconnectés, les fameux crossovers, parfois aussi difficile à suivre qu’une carte routière. Mais ces dernières années ont été particulièrement rudes pour les porteurs du gène mutant. Les tensions entre les studios Disney et celui de la Fox, détenteur des droits cinématographiques des X-men jusqu’à tout récemment encore, ont poussé les grandes pontes de Marvel à enfouir les héros de mon enfance sous une couche de récits ineptes et éloignés du concept de base de la série X-men, c’est-à-dire la cohabitation pacifique entre mutants et humains.

Ennemis et alliés tous réunis, encore un peu et ils vont se tenir par la main en étonnant des chants de Noël

Le retour de la franchise dans le giron des studios Disney était l’événement annonciateur de la reprise en main de l’univers mutant. Et cette main sera celle du scénariste Jonathan Hickman.

D’emblée cette annonce m’a laissé de marbre car Jonathan Hickman a le don de narrer des récits avec des concepts formidables et ambitieux mais complètement dépersonnalisés. Les personnages servent l’histoire est non le contraire, en tout cas dans les récits que j’ai pu lire de cet auteur auparavant. Voilà pourquoi je me suis tenu éloigné de cette nouvelle ère pourtant acclamée par la critique. Mais les différents retours et une curiosité insatiable ont fait céder mon entêtement.

Le conseil secret de Krakoa chargé de gouverner tout ce beau monde

Et le moins que l’on puisse dire c’est le scénariste féru de science-fiction n’a pas pris les consignes de son éditeur en chef à la légère. Son renouveau, qui s’exprime à travers deux mini-séries complémentaires House of X et Power of ten, a de quoi laisser les lecteurs les plus anciens dubitatifs. En effet terminé le rêve de coexistence pacifique entre mutants et humains, le professeur Xavier invite tous les mutants de toutes les nationalités, y compris les criminels, à se réfugiés sur l’île de Krakoa qu’il proclame état-nation. La production de médicaments révolutionnaires pour l’organisme humain leur assure un PIB confortable alors même que des portails disséminés un peu partout dans le monde, et même sur la lune, permettent à tous les mutants de rejoindre Krakoa. De nombreux concepts sont introduits sans grande subtilité et reste obscur mais l’auteur sait qu’il doit faire vite, la franchise X-men ne se calcule plus seulement en vente papier mais aussi en ticket de cinéma. De plus les délais de publication de Marvel ne lui permettent pas de lambiner sur la partie exposition de son récit. Il insère donc des pages de texte, des cartes, des organigrammes, des listes qui fragmente le rythme de lecture mais peu importe, en huits numéros les bases sont posées et les choses sérieuses peuvent commencer.

L’ère Dawn of X succède à ces deux mini-séries et permet de rentrer dans le vif du sujet à travers six séries qui vont chacune explorer à leurs manières ce nouveau statu-quo. Rapidement on note des dialogues qui tranchent violemment avec la psychologie de certains personnages établis depuis des années. L’ambiance qui se dégage de ce nouvel eden mutant a des relents de secte suprémaciste où les humains seraient uniquement un mauvais souvenir à oublier. C’est le sujet le plus polémique de ce renouveau. Entendre Storm, qui a toujours incarné la voie de la sagesse, dédaigné les humains à de quoi perturber. Pourtant il se dégage de cette atmosphère paradisiaque quelque chose de malsain, comme si cet éden était trop beau pour durer, nul doute que l’auteur n’a fait que placer ses pions pour le moment.

Tout cela est peut-être un peu trop beau pour durer

La seconde surprise de ce nouveau statu-quo est de voir certains des ennemis les plus emblématiques des X-men collaborer avec eux dans un élan communautaire des plus improbables lorsque l’on connaît les egos surdimensionnés de certains d’entre eux, sans parler de leurs passifs houleux avec les élèves du professeur Xavier. L’auteur aura l’intelligence d’apporter une réponse dans les premiers numéros des différentes séries. Il apparaît en fait rapidement que, malgré la solidarité de façade, les egos et les intérêts personnels sont toujours autant d’actualités. Un aspect qui est notamment exploré dans les séries Excalibur et Marauders et plus tardivement dans la série X-men respectivement scénarisé par Gerry Duggan, Tini Howard et Jonathan Hickman et illustré par Matteo Lolli, Mario Del Pennino, Marcus To et Matteo Buffagni.

Des jeux de pouvoirs qui mettent à mal l’ambiance cordiale quin règne sur krakoa

Tout l’enjeu de cette nouvelle ère est de mettre en place des menaces qui viendrait mettre à mal l’idéal communautariste des mutants. Cela a au moins pour mérite de remettre la question du racisme humain à l’encontre des mutants et de la haine au centre de certains récits. Il faut avouer que ces concepts avaient été traités de manière plutôt légère ces derniers temps, quand ils n’étaient pas tout simplement absents. Hickman a visiblement donné pour consigne aux différents scénaristes de traiter la question du racisme sous un angle différent pour chaque série. Ainsi la série X-force, écrite par Benjamin Perry et Joshua Cassara s’attache à développer les convoitises que suscite l’industrie pharmaceutique mutante tandis que la peur de l’ingérence motive l’antagoniste principal des premiers numéros d’Excalibur. La série X-men, quant à elle, s’est contenté d’introduire des concepts mais sans réel fil rouge pour l’instant. C’est également la série la plus politique avec X-force.

Plus les mutants se protègent plus les menaces sont dangereuses

Cependant aussi étudié que soient les plans d’Hickman pour les héros de Marvel cela n’empêche pas certaines séries de manquer de pertinence. Ainsi Fallen angels sonne comme l’échec le plus retentissant de cette nouvelle fournée de séries mutantes. Sa narration brouillonne et l’absence de charisme de son héroïne ont fini par enterré ce qui n’aurait pu être une proposition de série plus mâture. Car le jeune public n’est pas oublié par le biais de la série New mutants, dont les membres fondateurs subissent un lifting inutile, qui a l’honneur de se voir écrite par deux scénaristes, Jonathan Hickman lui-même et Ed Brisson. Aux crayons se sont Flaviano et Rod Reis qui se partagent le travail. Les auteurs ont pris le parti de créer deux équipes distinctes, pour l’instant. Tandis que l’une permet à Hickman de renouer avec le vide intersidéral l’autre offre des aventures plus terre à terre mais qui, en plus d’enchaînées les incohérences, manque d’ampleur. Cette seconde équipe a au moins le mérite d’être en raccord avec le thème central voulu par Hickman, c’est-à-dire le rapport au monde des mutants et les conséquences de leurs actions et décisions tandis que la première équipe paraît complètement déconnectée des autres séries.

Un rajeunissement des plus discutable

Après six numéros de chaque série parue l’on peut apercevoir la direction prise par Hickman et le plan d’ensemble qu’il souhaite emprunter. Certains choix ont de quoi laisser sceptique mais l’ambition de son projet pour les enfants de l’atome est indéniable. On sent une réelle volonté de questionner la place dans le monde d’individus aux pouvoirs parfois terrifiants. Il ne reste plus qu’à espérer que cette ambition finisse par former un récit cohérent et non pas une mascarade scénaristique auquel les lecteurs sont malheureusement habitués.

CRITIQUE A CHAUD : 365 DNI, le film érotique sur Netflix / La fin expliquée (04:10)

Salut à tous !
Nouvelle critique où je donne mon avis critique sur le film 365 DNI ou 365 jours sur Netflix
La fin expliquée (04:10)
365 Dni est le nouveau film dans la veine de Cinquante nuances de Grey et After.

Test DVD : Spider-Man: Far From Home (13 Novembre 2019) de Jon Watts avec Tom Holland, Jake Gyllenhaal

L’araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecoeur d’aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

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Chronique : Spider-Man est le cadeau qui continue à donner. Et Disney veut une plus grosse part de ce cadeau. Sony et Disney se sont disputés le partage des revenus des films Spider-Man de Sony et le destin du personnage au sein de l’univers cinématographique. Mais si c’est le chant du cygne de Spider-Man dans le cadre de l’empire MCU de Disney, il en vaut la peine. Le film explore Spider-Man à la suite de ce qui s’est passé dans les deux Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame (et son intrigue est construite autour d’événements majeurs des deux films). Le film traite de la foi de Spider-Man en lui-même et de la foi que d’autres ont placée en lui tout en combattant un méchant qui veut prendre le manteau de Spider-Man a été donné. Le film traite des concepts de foi, de confiance, de perception et de devoir qui suscitent la réflexion, forçant le personnage-titre à grandir dans les pouvoirs qui lui ont été donnés, et non seulement à grandir autour d’eux.

L’histoire est conçue pour explorer les luttes de Peter Parker avec son identité, son but et ses capacités. Dans le film, le regretté Tony Stark lui confie un pouvoir et une technologie incroyables, mais il croit qu’il est incapable, et donc aussi peu disposé, à exercer autant de pouvoir. Il a pris la décision d’y renoncer rapidement et sans beaucoup de réflexion ou de consultation sérieuse. Il le laisse tomber sur la première personne qu’il trouve qui est prête à l’accepter, la première personne en qui Peter juge digne de prendre le manteau, d’assumer le fardeau qu’il veut si désespérément abandonner. Bien sûr, l’individu à qui il l’accorde n’est que trop heureux de l’accepter. Mysterio n’est pas du tout celui qu’il prétend être, et il est en fait tout le contraire de Peter : il cherche le pouvoir, la gloire, la responsabilité, qu’il croit être tout à fait à lui. Le film explore quelques secrets qui façonnent son passé et enhardissent ses motivations, mais le film se concentre uniquement sur le choc entre le héros réticent et le méchant malavisé et ce qui sépare leurs poursuites et définit véritablement l' »héroïsme ». C’est un concept intéressant que le film explore avec satisfaction à l’intérieur des grandes fractures qui en résultent.

Certes, le film ne laisse pas passer trop longtemps sans divers extravagances visuelles pour rappeler à tous qu’il s’agit d’un film de super-héros, pas seulement d’une étude de personnage contemplative avec plus que quelques nuances qui donnent à réfléchir. Spider-Man n’échappe pas au film sans passer par la sonnerie physique. Les batailles sont de grande envergure et conçues de façon unique, en grande partie grâce aux motivations du méchant et à la façon dont il atteint ses objectifs. Les combats sont à la fois à grande échelle et intimement définis, et Spider-Man se retrouve non seulement à combattre la méchanceté, mais aussi à se battre pour sauver ceux qu’il aime ; ses camarades de classe sont en danger perpétuel, y compris une fois, dans une des meilleures et plus drôles scènes du film, plus ou moins par inadvertance de sa propre main (ou commande vocale suivant le cas). Le film regorge d’effets qui s’intègrent parfaitement dans les composantes de l’action en direct. C’est un spectacle moderne à l’apogée de ce que la technologie actuelle peut offrir, et les cinéastes utilisent cette technologie pour compléter plutôt que définir le film, même s’il est d’une telle ampleur et fait intimement partie intégrante des histoires plus grandes et plus humaines.

Note : 9/10

Vidéo :  Le Spider-Man : Far from Home, photographié numériquement, s’affiche sur dvd avec un transfert 1080p pratiquement parfait. L’image est claire, riche et pousse le format à ses limites. Chaque détail est précis, bien défini et complexe. Les composants de base sont toujours à la pointe du progrès : les détails de la peau sont intimement précis, les tissus vestimentaires (y compris les différents tissus Spider-Man et autres costumes) révèlent facilement leur complexité inhérente, et de nombreux sites européens sont vivants avec une précision extrême et des détails fins jusqu’aux plus petites saveurs locales et aux besoins du bâtiment. Les couleurs éclatent avec une saturation impressionnante et une plénitude tonale. Certes, le rouge et le bleu Spider-Man et le bleu et le vert Mysterio sont parmi les points forts, mais les fans de Blu-ray peuvent s’attendre à des vêtements, des tons de peau et des niveaux de noir impressionnants. Le bruit est presque inexistant et il n’y a pas d’autre source ou d’autres défauts d’encodage à noter.

Audio : Avec Spider-Man : Far from Home il n’y a aucune lacune technique à signaler dans cette présentation. C’est tout à fait l’écoute avec tout en bon état de fonctionnement, y compris des scènes d’action robustes, basses lourdes qui ne veulent jamais de tonnerre bas de gamme mais qui ne cherchent jamais à équilibrer ce contenu sonore prodigieux avec des détails fins et des éléments fluides. Les scènes d’action sont robustes et pleinement efficaces, combinant une large couchette avant extensible, une intégration surround précise et sans effort, et une sortier en harmonie. La bande-son est régulièrement et délicieusement précise dans tous les domaines, y compris les détails de remplissage de l’environnement, comme les effets sonores de martèlement parfaitement placés dans l’hôtel en construction dans lequel séjourne la classe de Peter à Venise ou le tintamarre de la foule générale lorsqu’il est en déplacement dans les lieux animés de la ville. La musique est énergique, large, profonde et vraie. La clarté est parfaite et la fluidité et le placement sont sans défaut. Le dialogue est clair et bien hiérarchisé tout en étant ancré dans un lieu naturel et avant-centre.

 

  • Acteurs : Tom Holland , Samuel L. Jackson, Jake Gyllenhaal, Marisa Tomei, Jon Favreau
  • Réalisateurs : Jon Watts
  • Format : Couleur, PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Français
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Sony Pictures
  • Date de sortie du DVD : 13 novembre 2019
  • Durée : 125 minutes

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