Sorciers de Maxime Fontaine et Romain Watson, Magie foisonnante et mystères à tout va

Sorciers est le premier tome d’une saga qui emmène son lecteur dans une aventure trépidante où il aura bien du mal à reprendre son souffle.

Le récit s’abreuve de multiples influences, le jeu de rôles, les récits de pulp d’antan, les comics de super-héros mais aussi bien sûr les romans d’aventures fantastiques. L’amour des deux frères pour ce type de récit transparaît à travers les pages du récit et la caractérisation des personnages. C’est un hommage à tout un imaginaire populaire que les deux compères effectuent à travers leur récit.

L’aspect foisonnant du récit apparaît dès l’introduction des personnages, plusieurs styles de magie nous sont présentés ainsi qu’un nombre conséquent de personnages. Mais à peine les présentations sont-elles faites, de manière efficace car les personnages principaux se révèlent immédiatement attachants, qu’il est déjà temps de plonger dans une aventure au rythme endiablé. 

Les multiples péripéties que vivent nos personnages bénéficient d’une atmosphère propre à chacune, même si elles peuvent paraître indépendantes les unes des autres, on sent que les auteurs tissent une toile dont les fils se révéleront au fur et à mesure des différents volumes. Ainsi il faut accepter que ce premier tome soit une introduction imposante à un univers foisonnant où se croisent de nombreux concepts et mystères irrésolus.

Le final offre une confrontation généreuse en pyrotechnie avec diverses forces en présence, chacune avec leurs objectifs. Le nombre de personnages augmente considérablement durant ce final parfois un peu fouillis dans son déroulement. Des personnages introduits, pour certains, de manière abrupte, sans que l’on sache très bien ce qu’il vienne faire là. Difficile alors de ressentir quoique ce soit pour ce qui leur arrive. 

Un final à l’image du récit, généreux en aventures mais qui peine à clarifier ses enjeux. Espérons que le second tome viendra illuminer les nombreuses zones d’ombre étalées par le duo d’auteurs.

Résumé : Mesdames et Messieurs, bienvenue au cirque Palazzi ! Ce soir, un numéro époustouflant avec l’incendie du chapiteau par l’armada des clowns invisibles. Venus enlever vos enfants, ils emporteront Déa, la jeune aveugle. Ernest le magicien partira à sa recherche avec l’aide de Kétinée l’envoûteuse et de Kilma le marabout. Leur quête les mènera dans un monde caché et surnaturel. Mais leurs authentiques pouvoirs de sorcellerie suffiront-ils pour sauver Déa ? Restez en notre compagnie, vous n’êtes pas au bout de vos surprises…

Éditeur ‎Gulf stream éditeur (10 mars 2022)
Langue ‎Français
Broché ‎500 pages
ISBN-10 ‎2354889852
ISBN-13 ‎978-2354889852
Âge de lecture ‎13 – 18 années

Mes vies à l’envers de Maxime Fontaine, une aventure sans dessus-dessous

Voilà un récit jeunesse qui a compris le sens du mot aventure.

Cela fait presque deux semaines que j’ai fini le roman de Maxime Fontaine mais la photo me posait un gros souci. En effet difficile de prendre une belle photo lorsqu’on a lu l’ouvrage sur une liseuse en noir et blanc. Mon escapade dans le pays béarnais était l’occasion rêvée pour rendre hommage à ce savoureux roman d’aventures fantastique.

Si parmis vous se trouvent des parents qui veulent initier leur adolescents fâchés avec la lecture ce roman me paraît idéal. Ils pourront y suivre les déboires de ce pauvre Yohann dans un voyage inattendu qui va l’amener des tranchés de la Première Guerre mondiale jusqu’au Japon féodal en passant par la ville de Lisbonne du 18ème siècle. L’aventure commence immédiatement, le rythme est effréné et, chose de plus plus en rare, on a un personnage d’adolescents bien écrit, au caractère sensé et plein de ressources.

Et de la ressource il en aura bien besoin pour faire face au danger qui l’attend. L’attrait du récit repose sur ce jeune personnage positif et altruiste. Le rythme est parfaitement dosé entre action et passage plus posé, mention spéciale à la période où Yohann suit l’entraînement du charismatique Edmundo, le médecin royal exilé, bretteur à ses heures perdues.

L’ouvrage s’inscrit bien sûr dans le cadre du récit initiatique. S’il apparaît tout d’abord naturellement désemparé, Yohann va petit à petit développé ses capacités, son regard va s’affûter et son esprit s’ouvrir à toutes les époques qu’il va traverser. En tant que lecteur voir grandir et mûrir ce jeune homme sous nos yeux est un plaisir de lecture immense. L’attachement entre Yohann et le lecteur est une condition indispensable pour apprécier la lecture.

Un excellente lecture pour tous les jeunes qui cherchent à se réconcilier avec la lecture. Le seul passage qui m’ait fait tiquer c’est lorsque le grand ennemi de l’intrigue se dévoile, la phase explicative m’à paru trop longue et vient briser un rythme soutenu jusqu’alors mais il s’agit d’un défaut somme toute mineur et subjectif, d’autres pourront être soulagés avoir enfin toutes les réponses être dévoilées.

Résumé : Rentrant chez lui, Yohann Massart, jeune lycéen, se fait assassiner par trois personnes masquées. Parmi elles, il reconnaît sa petite amie. Mais au lieu de mourir, son esprit remonte le temps, pour atterrir dans le corps d’un simple soldat de la Première Guerre mondiale. Complètement déboussolé, Yohann déserte son bataillon pour traverser la France d’Est en Ouest, et rejoindre son village natal. La tête emplie de questions, il souhaite comprendre le pourquoi de ce voyage à l’aube du xxe siècle. Mais sur son chemin se dresse un nouveau trio d’assassins qui n’ont qu’un but : le faire disparaître.

  • Éditeur ‏ : ‎ Gulf stream éditeur (3 mai 2018)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 352 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2354886128
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2354886127
  • Âge de lecture ‏ : ‎ 13 – 18 années
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 500 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14 x 2.3 x 22 cm