La Chanson d’Orphée (4 janvier 2018) de David Almond

« Je suis celle qui reste. Je suis celle qui doit raconter. Je les ai connus tous les deux, je sais comment ils ont vécu et comment ils sont morts ».Claire est la meilleure amie d’Ella Grey. Elle était là au moment du coup de foudre avec le beau et mystérieux Orphée. Celui qui a rendu Ella si vivante et qui a causé sa perte. Celui qui est prêt à descendre dans les profondeurs des enfers pour la ramener.

Chronique : La Chanson d’Orphée est une histoire douloureusement belle et envoûtante. L’écriture est exquise. Les mots sont de la poésie. L’histoire d’amour est fragile, tendre et déchirante. C’est fascinant. C’est époustouflant. C’est très, très tragique. Et si très, très triste. Cette relecture moderne du mythe d’Orphée et d’Eurydice a une belle qualité éthérée. Dans le présent, l’histoire et les personnages semblent intemporels. Expérimenter l’histoire d’amour d’Orphée et d’Ella à travers les yeux de l’amie d’Ella. L’inévitable fatalité de leur sort, la cruauté de leur destin, emplissent chaque moment de cette histoire de mélancolie. Mais les mots de l’auteur, et la façon dont ils coulent, infusent cette histoire de légèreté et de beauté. Orphée et Ella ne sont pas des ados amoureux comme les autres. Leur amour est instantané et éternel et tellement plus grand que les deux, même si leur temps ensemble est incroyablement bref. Ella est prête à accepter Orphée pour l’errance, le libre-esprit qu’il est et à le partager avec le monde. Et Orphée est prêt à retourner en enfer, presque littéralement, pour Ella. Ils sont parfaitement assortis, ce qui rend ce qui leur arrive d’autant plus pénible. David Almond a écrit une histoire qui est puissante, mais délicate, émotionnelle, surprenante, merveilleuse. Son écriture est rafraîchissante, différente, captivante, fascinante, dévorante. Son narrateur est sympathique, intéressant, inhabituel et sympathique. Pauvre Claire. Pauvre Orphée. Pauvre, pauvre Ella. Leurs vies se sont tellement entremêlées et à cause de cela, ceux qui sont restés ont été laissés plus qu’un peu brisés. La Chanson d’Orphée est une histoire qui vous fera démêler pièce par pièce jusqu’ à ce que vous soyez complètement défait. Vous allez pleurer la perte de ces personnages. Vous aurez envie de lire ceci encore et encore juste pour connaître ces personnages une fois de plus et de lire ces mots qui vous intrigueront, vous encercleront, vous transporteront. C’est un récit poignant et absolument brillant de cette tragique histoire. Et il est parfait pour ceux qui recherchent quelque chose de mémorable, incroyable, extraordinaire.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 288 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (4 janvier 2018)
  • Collection : Grand format littérature

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Test DVD : Beauté cachée ( 26 avril 2017) de David Frankel avec Will Smith, Kate Winslet

Suite à une terrible tragédie, un publicitaire new-yorkais à la réussite exemplaire sombre dans la dépression. Ses collègues échafaudent alors un stratagème radical pour l’obliger à affronter sa souffrance de manière inattendue…

Chronique Film: Dans les premières situations, le subterfuge est cocasse. Le contexte paraît tellement surréaliste, d’autant plus pour Will Smith, que nous spectateur étant dans la confidence de la supercherie finissons par en rire, voir nous régaler. Avec fluidité, les mises en scènes s’enchaînent et l’incompréhension d’Howard se transforme en colère… Une colère face à cette injustice foudroyante. Non pas vicieux, le film attaque avec profondeur ces éléments que sont La Mort, Le Temps et L’Amour autour de trois duos de personnages où chacun peut s’y retrouver. Le récit est presque scientologique, c’est pourquoi il reprend nos valeurs fondamentales trop souvent jugées acquises pour les ébranler. Nos attachements du quotidien sont remis en cause, nos priorités considérées vitales fracassées et nos valeurs éclatées. « Beauté Cachée » se révèle comme une magnifique histoire inattendue, dramatique avec de jolies moralités sur le deuil et les priorités de nos vies. La chute finale est stupéfiante et honnêtement admirable et conclut en un éclat d’étoiles sensationnel.

Note : 9/10

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TEST DVD :

Image :Une image au piqué affuté, extrêmement détaillée et aux couleurs profondes. Belle tenue des noirs et des blancs.  Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support se révèle d’une grande efficacité. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble

Son : Le son bénéficie d’une grande qualité sonore et il est parfait. Les effets sonores du film envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique.

Bonus : Côté Bonus, le making of est trés intéressant ce qui nous permet de découvrir de l’intérieur la création du film et des avis des acteurs

  • Acteurs : Will Smith, Kate Winslet, Keira Knightley, Helen Mirren, Edward Norton
  • Réalisateurs : David Frankel
  • Format : PAL
  • Audio : Italien (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Français, Grec, Néerlandais
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais, Italien
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Warner Bros.
  • Date de sortie du DVD : 26 avril 2017
  • Durée : 92 minutes

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Rufus le fantôme (1 février 2017) de Chrysostome Gourio et Églantine Ceulemans

Rufus est un fantôme : à l’école où il va, il y a des zombies, des vampires, des loups-garous… Si le papa de Rufus lui a dessiné un avenir tout tracé, notre fantôme, lui, a d’autres ambitions : il veut devenir LA MORT. Oui, la Faucheuse.
C’est pourquoi, avec son copain Octave (un zombie stylé), il a entamé un stage auprès de Melchior, la Mort qui habite au fond du cimetière, pour, plus tard, intégrer la multinationale « LA MORT INC ».
Malheureusement, de nouvelles procédures ont été mises en place au sein de la compagnie, qui risquent de faire de son rêve un cauchemar. Rufus décide de réagir : il convainc Melchior et toutes les autres Morts de faire… la grève !

Chronique : La collection Pepix nous offre un nouveau bijou d’humour sorti d’outre-tombe écrit avec brio par Chrysostome Gourio avec les illustration d’Églantine Ceulemans. Les enfants et si vous aimez les romans drôles ce tinté de fantastique ce livre sont faits pour vous. On y découvre un héros espiègle et rusé qui n’a pas peur d’aller au bout de son rêve qu’est de devenir la mort. De l’humour à fond et très bien maitriser avec d’autres thèmes qui sont présents comme la difficulté et le poids de la transmission familiale, les difficultés d’intégration et une critique sociale sur le monde du travail.
L’importance d’être aimé, et de donner de l’affection sont très présentes, et Rufus malgré ses airs est bien gentil, et ses péripéties et expériences en tous genres font rire.
Les petites illustrations sont tantôt cyniques, tantôt tendres ou même émouvantes.
Avec des traits relativement simples pour ses personnages, Églantine Ceulemans réussit à faire passer tout un panel d’émotion à ses personnages. Une lecture à la fois facile, drôle, et étonnante. Un très bon voyage de la part de l’auteur et de sa dessinatrice.

Note : 9/10

 

  • Broché: 192 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 12 années
  • Editeur : SARBACANE (1 février 2017)
  • Collection : Pépix

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La Veuve (12 janvier 2017) de Fiona BARTON

La vie de Jane Taylor a toujours été ordinaire.
Un travail sans histoire, une jolie maison, un mari attentionné, en somme tout ce dont elle pouvait rêver, ou presque.
Jusqu’au jour où une petite fille disparaît et que les médias désignent Glen, son époux, comme LE suspect principal de ce crime.
Depuis ce jour, plus rien n’a été pareil.
Jane devient la femme d’un monstre aux yeux de tous.
Les quatre années suivantes ressemblent à une descente aux enfers : accusée par la justice, assaillie par les médias, abandonnée par ses amis, elle ne connaît plus le bonheur ni la tranquilité, même après un acquittement.
Mais aujourd’hui, Glen est mort. Fauché par un bus.
Ne reste que Jane, celle qui a tout subi, qui pourtant n’est jamais partie. Traquée par un policier en quête de vérité et une journaliste sans scrupule, la veuve va-t-elle enfin délivrer sa version de l’histoire ?

Chronique : Fleuve Noir nous présente un petit bijou entre policier et roman noir Fiona Barton sait nous promener dans des faux-semblants.
Le rythme du roman est très entraînant. En quelques pages, on sent l’envie de comprendre cette histoire, de plaindre Jane et de savoir la vérité. Car rien n’est vraiment clair avant la fin. On nous donne beaucoup d’indice mais doute est là même si le lecteur entrevoit des réponses potentielles, mais chaque personnage reste assez secret pour se dire qu’on fait fausse route. Le paradoxe mis en place sur les personnages donne un côté très réaliste à l’histoire, et on frissonne à l’idée d’imaginer qu’il puisse exister de tels êtres sur Terre. La petite Bella est quant à elle omniprésente dans ce roman, mais sans jamais vraiment y apparaître. Tour à tour la victime ou l’enfant chérie, elle est le fil conducteur d’une histoire glaçanteLes différents chapitres sont précédés de la date et du personnage que l’on voit évoluer dans ce chapitre : la veuve, la journaliste, l’inspecteur. Les dates vont d’octobre 2006 puis évoluent jusqu’à revenir à la date indiquée au début du livre juin 2010. Nous suivons ainsi le moment de la disparition, puis les avancées de l’enquête, le procès, la mort du suspect annoncée au début du roman et les réactions de la veuveUn très bon thriller psychologique avec un découpage très intéressant et une intrigue prenante. À découvrir pour tous les amateurs de thrillers psychologiques.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 416 pages
  • Editeur : Fleuve éditions (12 janvier 2017)

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Hôtel des deux mondes (11 janvier 2017)de Eric-Emmanuel Schmitt

Aucun client ne sait comment il est arrivé à l’Hôtel des deux mondes. Tous ignorent quand ils pourront en repartir, ni vers quelle destination. Dans ce lieu étrange, tout est possible, même les miracles. Les infirmes recouvrent l’usage de leurs membres et les menteurs disent la vérité. L’énigmatique docteur S. chargé d’accompagner leur séjour ne fait que rendre plus aiguës les questions de ses hôtes. Un suspense métaphysique entre rêve et réalité, vie et mort, comédie et tragédie, où l’auteur du Visiteur poursuit sa recherche éperdue du sens et pose le mystère comme raison même d’espérer. Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, traduit en 40 langues et joué dans autant de pays, Éric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs les plus lus et les plus représentés dans le monde. Il a été élu en janvier 2016 à l’Académie Goncourt.

ChroniqueVoici une pièce théâtre qui est un grand succès nommé sept fois à la nuit des molières 2000 et qui met en scène six personnages très différents qui se trouvent réunis dans un hôtel représentant un lieu entre la vie et la mort. Aucun client ne sait comment il est arrivé là, ni ne sait quand il en repartira, ni où il ira ensuite.
Chacun des curieux personnages de cette pièce va raconter son histoire passée et va apprendre sa propre vérité et pose les grandes questions de l’existenceL’interprétation du passage entre la vie et la mort ne manque pas de philosophie et nous fait réfléchir sur « l’après ». Éric-Emmanuel Schmitt sait écrire et on le sens.

Note : 9/10

 

  • Broché: 192 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL; Édition : édition 2017 (11 janvier 2017)
  • Collection : LITT.GENERALE

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[Test DVD] Dernier train pour Busan de Yoo Gong ( 17 décembre 2016)

Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l’état d’urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu’à Busan, l’unique ville où ils seront en sécurité…

Contenu et spécification:

Making of
Featurette
Bande-annonce et teaser

Critique Film: Quand un énième film de zombies arrive à vous prendre les tripes durant deux heures et à vous émouvoir jusqu’aux larmes lors d’un final époustouflant, l’exploit vient tout droit de Corée du Sud. Le film s’intitule «Dernier train pour Busan» et fera date dans l’histoire d’un genre cinématographique rongé jusqu’à l’os. Séoul 2016, Seok-Woo, jeune père fraichement divorcé et sa fille Su-an embarquent dans le train express pour Busan retrouver la mère de la fillette. Le réalisateur insiste sur la difficile relation du père, jeune trader dans les biotechnologies  et sa fille qu’il délaisse au profit de son travail. Ce duo familial sera le fil conducteur de ce drame horrifique majeur. Après une présentation des différents protagonistes de l’histoire, le train peut démarrer et l’horreur aussi. Une personne contaminée ayant pu entrer dans un wagon, propagera le virus de rame en rame à une vitesse éclair. Les impressionnantes contorsions des infectés et leur rapidité sont autant d’atouts pour entretenir une horreur allant crescendo. Quelques flashs infos crépitent sur les écrans du train annonçant un chaos sans précédent dans le pays, alors qu’à l’intérieur du train s’annonce une course contre la mort. Ponctué de scènes au suspense ravageur et d’hallucinantes poursuites, le réalisateur nous plonge dans un trip oscillant entre «Zombie» de Roméro pour le côté claustro et son remake «L’armée des morts» pour la partie horreur. On connaissait la qualité du cinéma sud-coréen en matière de thriller («Memories of murder», «J’ai rencontré le diable») ou encore le fantastique («The Host», «Snowpiercer» drame ferroviaire lui aussi !) mais avec «Dernier train pour Busan», nous tenons là un pur chef-d’œuvre !

  • Acteurs : Yoo Gong, Kim Soo-an, Jeong Yu-mi, Ma Dong-seok, Choi Woo-sik
  • Réalisateurs : Yeon Sang-ho
  • Format : PAL
  • Audio : Français (Dolby Digital 5.1), Coréen (Dolby Digital 5.1)
  • Audio description : Français
  • Sous-titres : Français
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 1.85:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : ARP Sélection
  • Date de sortie du DVD : 17 décembre 2016
  • Durée : 113 minutes

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RETOUR SUR TERRE (5 octobre 2016) de Melanie Rose

Il est 15 heures lorsque Michaela, 25 ans, s’élance dans le vide pour son baptême de saut en parachute. Soudain, se lève un vent violent qui lui fait craindre le pire.
Plus de peur que de mal. Mais, quand elle touche enfin terre, quelques minutes plus tard, il fait nuit noire. Sa montre indique 21 h 30, sa voiture a disparu et l’aérodrome semble désaffecté…
C’est alors qu’elle découvre avec stupeur sa photo sur des avis de recherche délavés. Si incroyable que cela puisse paraître, Michaela est portée disparue depuis plus de six ans !
Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? Seule certitude : sa vie ne sera plus jamais comment avant… Fidèle à ses intrigues extraordinaires, Mélanie Rose tisse ici une nouvelle comédie romantique pleine de charme et de suspense.

Critique : Un livre plus que surprenant où on nous raconte l’histoire de Michaela qui participe à un saut en parachute avec quelques collègues de travail. Elle flippe un peu et même si à la dernière seconde, elle craint le pire, mademoiselle n’a pas le choix que de sauter. Sauf que voilà, une fois lancée, en plein vol, une bourrasque la dévie de sa trajectoire et quand elle atterrit au sol, il fait nuit et surtout, il n’y a plus personne.
Alors au début, elle pense qu’elle est restée plus longtemps dans les airs. Pas possible, il faisait bien jour le matin et un saut de parachute ne prend pas autant de temps. En plus de ça, sa voiture n’est plus là, l’aérodrome est carrément désert et à l’abandon. Bref, elle ne comprend plus rien. Tout en essayant de comprendre ce qui lui arrive, elle rentre dans un café pas très loin de l’aérodrome et demande à appeler sa famille….en vain. La seule personne qu’elle arrive à joindre est son moniteur de saut. Quand il décroche, c’est le choc. Il lui annonce que ça fait six ans qu’elle a disparu et effectivement, elle trouve une photo d’elle accrochée sur le mur du café avec la date de cette fameuse journée : 15 avril 2002. Nous sommes en 2008. Double choc.
A partir de là, Michaela est en quête de vérité. Elle va apprendre de bonnes et de mauvaises nouvelles à propos de sa famille. Ouvrir les yeux sur certaines choses sur sa vie. Toutes les thèses sont à explorer car le trou noir est vraiment là, de la cohérence à l’incohérence totale.  Le lecteur va dans le sens de la lecture et à des doutes qu’il se pose et veux comprendre où l’auteur l’amène entre thriller avec kidnapping et séquestration.
Le roman arrive plutôt bien à donner des pistes en faveur des deux hypothèses.
Le style du livre est passe-partout, facile à suivre, tous ces éléments font que ce roman se lit bien.  Par contre certains éléments sont un peu de trop gros avec l’apparition de Grâceet des  références religieuses.

Note : 8/10

 

  • Poche: 450 pages
  • Editeur : Archipoche (5 octobre 2016)
  • Collection : Roman étranger

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Les morts sont parmi nous: Dialogues avec le monde des esprits de Alain Joseph Bellet

Un père disparu vient rassurer sa femme et sa fille, un enfant tué par un chauffard communique avec ses proches, une femme chantonne à l’oreille du médium la chanson qu’elle fredonnait à sa sœur jumelle… Autant de témoignages qui démontrent la survivance de l’âme après la mort.
Dans ce nouvel ouvrage, Alain Joseph Bellet, aidé de ses guides, livre les conseils spirituels de différents Esprits, venus parler de leurs expériences terrestres et de leurs existences dans l’autre monde.

Critique : Un livre tout simplement magnifique. qui fait va faire référence dans le domaine de la survie de l’âme et qui se dévore très vite. Les récits de consultations avec les défunts vont apporter beaucoup d’espérance à tous ceux qui sont dans la douleur du départ d’un être cher et certainement, un déclencheur chez ceux qui sont complètement fermés.Les messages en seconde partie du livre nous font grandir pendant notre passage terrestre, qui va nous amener à nous poser les questions sur le sens de notre vie, le pourquoi de nos épreuves, les leçons que nous avons à apprendre, les changements de pensées, de paroles, de comportement que nous devons apporter dans nos viesUn récit qui peut donner des pistes pour faire son deuil.

Note : 9/10

 

  • Broché: 300 pages
  • Editeur : Presses du Châtelet
  • Collection : Phénomènes mystérieux

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Comment tu parles de ton père ? (17 août 2016) de Joann Sfar

« Papa est né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C’est l’année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C’est l’année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père, c’est pas rien. »
Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir et un père comme André Sfar. Ce livre pudique, émouvant et très personnel, est le Kaddish de Joann Sfar pour son père disparu. Entre rire et larmes.

Critique :  On ne présente plus Joann Sfar, ici on le découvre dans une autobiographie où le sujet est plutôt triste, il s’agit de la mort de son père « né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier en  1933 ».                                                                                                                Avec cette lecture le lecteur va se laisser porter par les mots de l’auteur qui parle de son père et de son grand-père aux personnalités fortes l’un comme l’autre, mais aussi de souvenirs, d’enfance, de famille, de parents, d’amis, de sa vie et de ses amours. Il évoque la souffrance de n’avoir pas su que sa mère était morte lorsque à trois ans et demi, son père a préféré lui dire qu’elle était partie en voyage, on y voit la souffrance inutile de l’enfant qui attend et qui ne comprend ce qui ce passe. Ce livre se lit rapidement et avec bon sens même si l’on reviens régulièrement sur la tristesse et la perte d’un être cher. À travers la lecture on y voit le respect et l’amour d’un fils pour son père. Un livre un peu court mais qui est aussi un vrai bonheur de lecture.

Note : 9/10

  • Nombre de pages : 160 pages
  • Editeur : Albin Michel (17 août 2016)
  • Prix : 15 euros

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Bart is back (11 mai 2016) de Soledad Bravi

L’épopée en 9 vies de Bart le Zombie Cat s’inspire d’un fait divers survenu en 2015 : à Tampa, Floride, un chat enterré depuis cinq jours est sorti de sa tombe à la stupeur de son propriétaire. Les médias se sont empressés de le surnommer Zombie Cat. Partant de là, Soledad imagine le destin de ce félin indestructible. Un destin fait de pulsions de liberté sans cesse contredites par les réalités du monde. C’est violent et lucide, avec une sorte de happy-end, of course, il faut toujours une happy-end. L’éternel recommencement, le cycle de la vie, est à ce prix.

Critique : Voici un album hors normes mais superbes dans sa composition. Tout d’abord le dessin est plein d’humour malgré certains passages qui pourront être trash on est dans un univers à la Tim Burton (la triste fin du petit enfant huître et autres histoires) et Marjane Satrapi. Le livre se divise en neuf parties, car nous savons tous que les chats ont neuf vies. Bart en aura bien besoin pour survivre au traitement cruel que lui réserve son voyage en Chine. Même si l’auteur dit à la fin du livre ne pas prendre de parti sur les pratiques culinaires en Chine on ressent que l’auteur est une défenseuse des animaux et y fait aussi la critique de ses pratiques tout en humour. Un livre à l’humour noir drôle et dur à la fois, ce court récit en neuf vies se révèle surprenant et engagé pour une histoire vraiment décalée.

Note : 9,5/10

  • Album: 128 pages
  • Editeur : Denoël (11 mai 2016)
  • Collection : Denoël Graphic

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