Gardiens des feux: Les Messagers des Vents – Tome 3 (11 janvier 2017) de Clélie Avit

Les Messagers des Vents – Tome 3
Aidée de nouveaux combattants, les Gardiens des Feux, Ériana prend la route de la capitale Naja. Le dernier artefact s’y trouverait, tout comme Setrian et Gabrielle, détenus par le Velpa, dont la violence fait rage.
Alors que les complots et les trahisons en son sein se multiplient, le plan du Velpa n’en reste pas moins le même : éradiquer le inha pour le redistribuer selon un ordre bien précis. Et pour cela, les Maîtres du Velpa se sont alliés avec toute la Na-Friyie.
Ériana n’a plus le choix. Même sans son authentique protecteur, c’est un pays entier qu’il va lui falloir affronter. À moins que d’autres prophéties ne se mettent en travers de son chemin…

Critique : Suite attendue de la saga, ce tome 3 arrive avec de nouveaux personnages et nous suivons bien sûr les aventures épiques de Setrian et Eriana de façon à ne rater aucune miette de ce qui se passe sur les territoires. L’alternance des points de vue est particulièrement réussie et voir l’intrigue se complexifier, s’enrichir et se dévoiler au fil de la lectureOn en sait plus sur le mystérieux groupe du Velpa et ses membres. Nos personnages sont malmenés et c’est le temps, pour eux, de se remettre en question. Notamment, Ériana dont l’évolution est impressionnante depuis le tome 1. Elle a gardé cette apparente fragilité qui semble la caractériser mais elle se révèle tome après tome. Elle sait s’imposer et prendre ses propres décisions. Elle n’hésite pas à hausser le ton quand il le faut.
Un livre qui pose également de plus en plus la notion de sacrifice, d’absence de libre arbitre et celle de mission de vie. Beaucoup d’action, de retrouvailles, d’unions, « Gardiens des feux » nous offre une totale immersion dans un univers riche et qui se complexifie tome après tome. Ses personnages sont toujours aussi charismatiques et ils évoluent en apprenant de leurs erreurs et réussites. L’histoire gagne en intérêt et continue à nous surprendre

Note : 9/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : Le Masque (11 janvier 2017)
  • Collection : MsK
  • Langue : Français

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Je suis Adèle Wolfe (7 septembre 2016 )de Ryan Graudin

Afin de commémorer la victoire des forces de l’Axe sur le Royaume-Uni et la Russie, Hitler et l’empereur Hirohito organisent chaque année une grande course de moto entre leurs deux continents. Le gagnant remporte une entrevue privée avec le Führer lors du bal de la Victoire.

Critique : Voici un roman absolument époustouflant où Hitler en serait devenu le maître… L’histoire se déroule dans un univers sombre et de désolation. 1944, la très jeune Yael vit l’horreur des camps de concentration, elle subit chaque jour des expériences scientifiques douloureuses qui l’ont dotée de pouvoirs hors normes… 1956 marque un tournant pour la résistance, Yael va prendre la place de la gagnante du tournoi de moto de l’année précédente. La première femme a avoir gagné la grande course organisée une fois par an par les deux puissances qui gouvernent le monde. Son objectif, gagner cette course et tuer Hitler le jour du bal de la victoire.
L’exercice de ce roman est difficile car il nécessite de jouer avec l’Histoire  sur le devenir du monde si un événement n’avait pas eu lieu. l’auteur réussit cette exercice avec brio. L’univers qu’il a créé entre fait historiques et fiction est extrêmement complexe et fascinant..Les personnages sont vraiment intéressants. A force de se métamorphoser, Yael perd son identité. Elle est sans cesse à la recherche d’elle même, toujours en train de se souvenir du passé pour ne pas le perdre. Les différents personnages qu’elle côtoie au sein de la résistance montrent que même en voulant faire le bien, on peut très vite basculer du mauvais côté et ses concurrents lors de la course lui feront découvrir des aspects d’elle même qu’elle ne connaissait pas. Yael est quelqu’un de très faible .Le récit est rempli d’actions, de rebondissements, de surprises. La lecture en est prenante. La fin a un côté inattendu .
Une lecture prenante, un récit intense en découverte, rebondissements et détermination.

Note : 9/10

 

  • Poche: 250 pages
  • Editeur : Le Masque (7 septembre 2016)
  • Collection : MsK

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